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Cornus rex-populi
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25 février 2023

« Champollion, la voie des hiéroglyphes »

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Le musée du Louvre-Lens a fêté en 2022 ses dix ans.

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Nous y étions déjà allés en juin 2022 pour l’exposition « Rome, la cité et l’empire ». Cette fois, il s’agissait d’aller voir l’exposition relative à Champollion et aux hiéroglyphes.

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Seulement, l’exposition, démarrée en septembre était terminée lorsque je me suis réveillé (en fait, c’est Fromfrom qui dormait !). Mais, l’exposition a été prolongée d’une semaine. Nous y sommes donc le dimanche précédent le jour de fermeture (22 janvier). Il faut environ deux mois de fermeture entre deux expositions. Et ce dernier dimanche, il y avait une queue énorme. Je pense que tout ce qui traite d’Égypte attire beaucoup de visiteurs. À noter que les expositions temporaires sont payantes, mais que l’exposition permanente est demeurée gratuite (cela n’était prévu que la première année au départ). Bien sûr pour cette exposition, beaucoup d’œuvres venues du Louvre parisien ou de ses réserves (dont une partie se trouvent depuis peu dans un bâtiment pas très loin du musée lensois), mais pas uniquement car on y a trouvé quelques pièces venues de musées italiens ou de Grenoble par exemple (où Champollion officia un temps). Une des choses qui m’a le plus frappé, aidé en cela par un petit morceau d’un documentaire-fiction sur Champollion vu à l’automne, c’est la profonde hostilité dont cet homme a pu être l’objet de la part de chercheurs bien établis et surtout de notables qui ont méprisé ses travaux et ses résultats, y compris tardivement, lorsqu’il avait été reconnu. On voit aussi l’importance qu’a pu jouer son frère et d’autres notables et scientifiques qui l’ont soutenu, ce qui est quand même rassurant.

Outre des éléments liés à la naissance de légyptologie dans diverses de ces composantes, lexposition  illustre également la passion queurent les Romains de lAntiquité pour lart égyptien (et pas que lart) et les Français du XIXe s.

 

Statue d’Aménophis II présentant les vases-nou. Karnak (Égypte). V. 1425-1400 av. J.-C. (Nouvel Empire, 18e dynastie). Granite rose. Vient du musée Egizio de Turin.

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Jean-François Champollion (Figeac, 1790 – Paris, 1832). Étude d’après le David de Michel-Ange. 19 mai 1804. Fusain et rehauts de craie blanche sur papier vergé.

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Léon Cogniet (Paris, 1794 – 1880). Portrait de Jean-François Champollion, égyptologue. 1834. Huile sur toile.

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Lion couché du Sérapéum. Saqqara, Sérapéum, temple de Nectanébo, Égypte. 379-361 av. J.-C. (Basse Époque, 30e dynastie). Calcaire.

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Antoine-Guillaume Grandjacquet (Reugney, 1731 – Rome, 1801). Statue d’Isis dite « Isis Grandjacquet ». 1781. Granitelle.

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Statue d’Isis. Tivoli, Villa Hadriana (Italie). 117-138 (règne d’Hadrien). Marbre noir.

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Statue de Ramsès II dit « Horus Albani ». Rome, villa Albani ; Champs de Mars, temple d’Isis et de Sérapis (Italie). 1279-1213 av. J.-C. (partie inférieure) et XVIIIe s. (partie supérieure). Calcite (albâtre égyptien).

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Buste d’Antinoüs en pharaon. Tivoli, villa Hadiana (Italie). Vers 130-140 ap. J.-C. Marbre blanc.

 

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Charles de Steuben (Bauerbach [Allemagne], 1888 – Paris, 1856). Portrait de François Arago. 1832. Huile sur toile. François Arago fut un astronome, physicien et homme politique français. Il fut un scientifique et vulgarisateur talentueux et un républicain favorable au progrès social et technique. Il fut l’un des premiers défenseurs des théories de Champollion.

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Architrave de Sobekemsaf Ier. Médamoud, temple de Montou (Égypte). V. 1615-1605 av. J.-C. (Deuxième Période intermédiaire, 17e dynastie). Grès.

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Stèle de Hor. Abydos (Égypte). V. 1950 av. J.-C. (Moyen Empire, 12e dynastie, an 9 de Sésostris Ier). Calcaire.

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Eugène-Émile Thomas (Paris, 1817 – Neuilly-sur-Seine, 1882). Buste de Jean-François Champollion, égyptologue. 1852. Marbre.

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Fragment de stèle dédiée à Osiris et aux divinités associées. Abydos (Égypte) ou Thèbes (actuel Louxor, Égypte). vers 1294-1279 av. J.-C. (19e dynastie, probablement le règne de Séthi Ier). Calcaire peint avec inclusions de silex.

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Antoine-Guillaume Grandjacquet (Reugney, 1731 – Rome, 1801). Osiris dit « Osiris Grandjacquet ». Rome, villa Borghèse (Italise). Vers 1779-1781. Basalte.

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Statue de la chanteuse d’Amon Hénoutideh. Probablement Thèbes (Égypte). Vers 1425-1400 av. J.-C. (Nouvel Empire, 18e dynastie, règne d’Aménophis II). Grès.

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Couvercle du sarcophage de Djedhor[détail]. Saqqara (Égypte). 380-342 av. J.-C. (30e dynastie) ou 332-306 av. J.-C. (début de l’époque ptolémaïque). Diorite.

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Auguste Bartholdi (Colmar, 1834 – Paris, 1904). Jean-François Champollion. 1867. Plâtre. Provient du Musée de Grenoble. Une version plus tardive en marbre se situe dans la cour du Collège de France.

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Tirage du torse de la Vénus de Milo. Atelier du Louvre, après 1921. Plâtre. La statue d’Aphrodite en marbre découverte sur l’île grecque de Mélos en 1820 et dite « Vénus de Milo » entre au Louvre en 1821. Elle avait été achetée par l’ambassadeur de France en Grèce qui l’avait offert aussitôt au roi Louis XVIII qui l’avait offert à son tour au Louvre. Tout cela l’année où Champollion avait déchiffré les hiéroglyphes.

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26 mars 2023

Brèves cornusiennes du dimanche 26 mars 2023

Jeudi avait lieu notre Conseil scientifique qui s’est bien passé. Parmi les membres, il y en a qui ne s’expriment jamais ou qui ne sont pas pertinents. Et puis il y en a d’autres qui formulent des critiques intéressantes. Parmi ceux-ci, il y a une dame qui m’agace : si elle a souvent raison sur le fond, la façon dont elle s’exprime est condescendant et sa voix m’horripile (et je ne suis pas le seul qu’elle agace, des collègues ne peuvent pas la sentir). Toutefois, je trouve important que des voix critiques justifiées s’expriment, c’est même le but.


J’ai été évidemment contre l’utilisation de l’article 49, alinéa 3 de la Constitution de la République française pour faire adopter la « réforme » des retraites par l’Assemblée nationale sans vote. Je m’interroge sur l’utilisation de cet artifice constitutionnel : faudrait-il l’interdire complètement ou le limiter très strictement au passage de lois urgentes ? Je pencherais plutôt pour l’interdiction totale, surtout si en contrepartie on modifiait les possibilités d’examen d’amendement lors des séances à l’Assemblée nationale. Je serais partisan de la possibilité de dépôt d’un seul amendement par article de loi et par député, ce qui me paraît déjà bien. L’obstruction n’a en effet pas de sens, même si dans le cadre actuel, je trouve cela logique et de de « bonne guerre ». Ce qui ne signifie pas que je donne forcément raison à l’ensemble des arguments des « forces de gauche ». Personnellement, j’aurais été partisan d’une réforme des retraites qui prennent en compte les éléments suivants :

  • la stricte équivalence des régimes de retraites des secteurs publics et privés limitant les effets pervers et délétères qui existent quand les personnes passent d’un secteur à un autre (ce qui limite d’ailleurs les mouvements, ce qui est un problème sérieux en soi) ;
  • la possibilité de partir çà la retraite un peu plus tôt (certes avec une décote à définir) ;
  • la prise en compte substantielle de la pénibilité physique mais aussi réfléchir à la pénibilité psychique ou intellectuelle (je n’ai pas entendu du monde s’exprimer à ce sujet) et la prise en compte des maladies chroniques ;
  • la prise en compte dans le dispositif des retraites complémentaires ;
  • la limitation des régimes spéciaux dont nombre ne se justifient pas ou plus ;
  • l’incorporation dans les recettes pour les retraites de certains prélèvements d’impôts du capital et de revenus financiers pour équilibrer le tout.

En discutant avec les uns et les autres lors du Conseil scientifique, je me suis rendu compte que l’âge de départ à la retraite à taux plein à 67 ans (pour l’instant !) concerne bien plus de monde que je ne l’imaginais, y compris pour des personnes que je considère bien établies et dans le « circuit » depuis longtemps. Parce que certains petits boulots de début de carrière ne sont pas pris en compte, parce que certaines rémunérations d’étudiants dans certaines structures publiques et déjà scandaleusement inférieures au SMIC, ne sont pas prises en compte, ni certains emplois exercés hors de France. Je ne peux pas entendre l’expression « ceux qui ont commencé à travailler à [tel âge] » car on voit bien que ceux qui ont fait de longues études n’ont pas tous tourné leurs pouces et ne sont pas tous des nantis irresponsables en pleine forme et grassement payés.


C’est toujours la galère pour ma mère, toujours pas de place dans les EHPAD à peu près abordables et pas trop éloignés de la maison. Je relance régulièrement (si je ne le faisais pas, cela serait problématique, même si j’ai l’impression d’emmerder inutilement le monde, mais c’est ainsi que l’on m’a dit qu’il fallait procéder).


Un restaurant de Cassel a eu son étoile en 2017 et comme il est assez petit (une vingtaine de couverts au maximum), nous n’y étions jamais allés. Là encore, cela a été assez difficile de trouver un créneau, mais j’y suis arrivé pour débuter le week-end après l’anniversaire de Fromfrom. Très bonne surprise. Un côté familial et sans chichi et un service extra dans l’ambiance d’une salle d’une demeure du XVIIIe s.

Fromfrom y travaillait depuis 2019 (la première année après son arrêt consécutif à son entorse du genou). Il lui a fallu trois ans et demi et 5000 heures de travail pour ce monumental ouvrage en points de croix extra-fin. Le tableau encadré très récemment fait 86 cm × 62 cm. Quand je l’avais vu s’attaquer à cela, je m’étais dit que cela relevait de la folie furieuse (d’ailleurs, je le pense toujours) tant les plans de l’ouvrage sont complexes et gigantesques et surtout parce que s’attaquer à cela m’aurait rendu dingue. Mais aussi par le nombre de couleurs (presque 130). Je précise que l’ouvrage est aussi vendu avec un fond blanc qui le rend un peu plus facile à broder que le noir (vive les lampes spéciales à DEL). Bref, je suis épaté, plus qu’admiratif et je dois dire que j’ai longtemps pensé que cela ne finirait jamais.

Mais au fait de quoi s’agit-il ? D’une peinture flamande du XVIIe s., assez classique à cette époque, représentant un bouquet de fleurs dans un vase. Un bouquet irréaliste puisque comme beaucoup des tableaux du même genre, il regroupe des fleurs aux phénologies très différentes puisqu’elles étaient peintes isolément avec les saisons.

Jan Davidszoon de Heem (Utrecht [Pays-Bas], 1606 – Anvers [Belgique], 1684). Nature morte avec fleurs dans un vase en verre. 1650-1683. Huile sur cuivre. Il est visible au Musée des beaux-arts d’Amsterdam (voir ici). Fromfrom n’a pas représenté deux petites araignées (devinez pourquoi), un pseudo-cadre qui n’existe pas sur l’original. Par ailleurs, certains points arrière de finition n’ont pas été brodés car ils avaient un aspect artificiel. L’encadrement a été réalisé de main de maître (ce n’est pas une première pour nous) et avec du verre antireflet de qualité musée (ce n’est pas toujours miraculeux, mais si la lumière incidente est bonne, le verre ne se voit pas).

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10 avril 2023

Musée royal des beaux-arts d’Anvers (2)

Suite de la visite (dans le désordre).

George Minne (Gand, 1866 – Laethem-Saint-Martin, 1941). Le porteur de reliques. 1897. Marbre.

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Albrecht Bouts (Louvain, 1451/1455 – 1549). L’Homme de douleurs. 1500-1525. Huile sur bois.

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Mattheus van Beveren (Anvers, 1620/1640 – Bruxelles, 1696). Le Christ [à gauche] & Notre-Dame des Douleurs [à droite]. Ivoire.

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Frans Francken II (Anvers, 1581 – 1642). Un Cabinet de curiosités. 1619. Huile sur bois.

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Copie d’après Pieter Brueghel I (Bréda, 1526/1530 – Bruxelles, 1569). La danse de la mariée. 1566.

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Maître de la guilde de saint Georges de Malines (actif entre 1490 et 1510). Les membres de la guilde malinoise de la Grande Arbalète. Vers 1497.

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Auguste Rodin (Paris, 1840 – Meudon, 1917). Cariatide tombée. 1881. Bronze.

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Suiveur de Rogier van der Weyden (Tournai, 1399/1400 – Bruxelles, 1464). Portrait d’un juge de camp. 1450. Huile sur bois.

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Jean Fouquet (Tours, 1410/1430 – 1477/1481). Madone entourée de séraphins et de chérubins. Vers 1450. Huile sur bois. Ce panneau est un de ceux d’un ancien diptyque venant initialement d’une église de Melun ; le second panneau se trouve à Berlin et représente Étienne Chevalier, le commanditaire du tableau. Il semble que ce tableau soit un des plus célèbres du musée. Il a incontestablement des vertus qualitatives, de modernité, de simplicité, mais cela semble un peu exagéré. Et il est tourangeau, ce qui est un comble en terres flamandes !

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Maître anonyme (Pays-Bas méridionaux, 1er quart du XVIIe s.). Portrait de famille. Huile sur bois.

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11 avril 2023

Musée royal des beaux-arts d’Anvers (3)

On poursuit.

Cornelis de Vos (Hulst, 1584 – Anvers, 1651). Portrait de famille. 1631. Huile sur toile.

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Antoine Bourdelle (Montauban, 1861– Le Vésinet, 1929). Le peintre Jean Auguste Dominique Ingres. 1908. Bronze.

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Jean Auguste Dominique Ingres (Montauban, 1780 – Paris, 1867). Autoportrait. 1864-1865. Huile sur toile.

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Maître de 1499 (primitif flamand actif de 1470 à 1499 entre Bruges et Gand). Diptyque de Christian de Hondt, abbé de Ten Duinen. Huile sur bois.

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Attribué à Jan Daemen Cool (Rotterdam, 1589 – 1660). Docteur Cornelis van der Heijde et Ariaentgen Ariens de Buijser et leurs enfants. 1639. Huile sur bois.

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Maître anonyme (Brabant, XVIe s.). Jardin clos.

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Cornelis de Vos (Hulst, 1584 – Anvers, 1651). La restitution des objets sacrés de l’Église à saint Norbert après la défaite de l’hérétique Tankelin, avec un portrait de la famille Snoeck. 1631. Huile sur toile.

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Abel Grimmer (Anvers, 1570/1573 – 1618/1628). Les quatre saisons. 1607. Huile sur bois. Série de quatre tableaux : ici « Le printemps ».

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Abel Grimmer (Anvers, 1570/1573 – 1618/1628). Les quatre saisons. 1607. Huile sur bois. Série de quatre tableaux : ici « L’été ».

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Abel Grimmer (Anvers, 1570/1573 – 1618/1628). Les quatre saisons. 1607. Huile sur bois. Série de quatre tableaux : ici « L’automne ».

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Abel Grimmer (Anvers, 1570/1573 – 1618/1628). Les quatre saisons. 1607. Huile sur bois. Série de quatre tableaux : « L’hiver ».

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12 avril 2023

Intermède karagarien

J’ai retrouvé, je pense, ce que recherchait Karagar. Je pense au premier car le second, je ne suis pas sûr de l’avoir publié.

Maître des Heures Collins. Le Sacerdoce de la Vierge. 1437. Huile sur panneau de bois C’est le plus ancien « Puy d’Amiens » conservé. Photos du même tableau prise au musée du Louvre (2012) pour la première et au musée de Picardie (2021) pour la seconde.

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Bourgogne, vers 1440-1450. La présentation au temple. Huile sur bois. Musée des beaux-arts de Dijon.

 

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Mais, comme dit dans un commentaire précédent, je vais bientôt évoquer un tableau majeur à mes yeux.

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26 août 2023

Vacances de juillet 2023 (4)

Un après-midi, nous partons nous ravitailler en vins du Mâconnais, mais aussi, comme à l’habitude, faire quelques visites dont une inédite.

D’abord une chose connue : le château de Brancion déjà évoqué ici. Nous ne sommes pas allés plus loin.

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Après, çà, en contrebas, la commune de La Chapelle-sous-Brancion et son église romane Notre-Dame-de-l’Assomption que nous n’étions jamais allés voir. Bon, en même temps, il y a des églises romanes dans tous les sens par ici, mais elle est quand même un peu au-dessus du lot de base, celle-ci. Des peintures dans l’abside ont été découvertes au début du XXIe s. Elles sont réputées gothiques de différentes périodes du XIIIe au XVIe siècles.

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Une sculpture de Notre-Dame-de-l’Assomption du XVe s.

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Puis, sur la commune de Chapaize, l’autre édifice intéressant de la commune, déjà évoqué ici, l’ancienne prieurale de Lancharre (XII-XIIIe s.) elle aussi dédiée à Notre-Dame-de-l’Assomption dont l’intérieur a été joliment restauré depuis notre dernier passage en 2015. L’association avec les vitraux modernes bleus est bien sympathique.

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Une statue du XVe s.

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Diptyque de l’Assomption « Souffle de vie ».

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Dalle funéraire de Geoffroy de Germolles (1297).

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Bien plus au nord, une photo dans les vignobles de Montagny-lès-Buxy, ici probablement dans les premiers crus de Montagny. Pour moi, il s’agit là d’un des meilleurs vins blancs de la côte chalonnaise (je ne dis pas le meilleur, car je ne connais pas suffisamment les Rully). En rouge, toujours en côte chalonnaise, les Mercurey tient le haut du pavé, même si les Rully ne déméritent pas. Les Givry et Buxy peuvent aller se coucher et je sais que Calyste ne me démentira pas.

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15 janvier 2023

Du 2 au 3 janvier 2007

A midi, nous avions mangé du tourteau chez la duchesse mère et je ne sais pas si c’est cela qui m’avait été néfaste, mais j’avais mangé un peu plus que la chair (je ne parle pas de la carapace !). En tout état de cause, peu après notre départ de la « Lande à genêt » pour une balade, le mal de ventre se fit sentir et ne me lâcha plus pendant au moins 24 heures. Nous nous rendîmes à Penmarc’h pour voir l’église paroissiale Saint-Nonna du XVIe s. Elle comporte une caravelle sculptée en bas-relief à l’extérieur. Précision : toutes les photos ont été retravaillées un peu.

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Puis ce fut au tour du phare d’Eckmülh et son prédécesseur (voir ici pour les détails).

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De là, nous nous rendîmes à Saint-Guénolé (même commune) pour y voir la chapelle Notre-Dame-de-la-Joie.

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Enfin avant de nous rendre un peu plus au nord, ce fut au tour de Saint-Jean-Trolimon, (chapelle Notre-Dame de Tronoën) présentée plus en détail ici.

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Enfin, arrivés à Douarnenez/Tréboul, nous trouvâmes une pharmacie pour trouver un remède pour soulager les intestins avant que Plume viennent nous chercher. Je ne suis pas certain de la chronologie des faits, mais il me semble que Karagar et Vladimir étaient déjà sur place. Plume s’était mise au fourneau, mais je n’en avais guère profité. Passé minuit, Fromfrom fit quelques photos (visiblement Plume également).

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Nous dormîmes sur place à un autre étage.

19 avril 2023

Musée royal des beaux-arts d’Anvers (9 et fin)

La fin.

James Ensor (Ostende, 1860 – 1949). Azalées. 1920-1930. Huile sur toile.

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Gilles/Gillis Mostaert I (Hulst [Pays-Bas], 1528 – Anvers, 1598). La passion représentée à la Grande Place à Anvers. Huile sur bois.

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Cornelis de Vos (Hulst [Pays-Bas], 1584 – Anvers, 1651). Abraham Grapheus. 1620. Huile sur bois.

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Attribué à Jan Cornelisz Vermeyen (Beverwijk, 1500/1504 – Bruxelles, 1559). Portrait d’homme. Huile sur bois.

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Quinten Massijs (Louvain, 1465/1466 – Anvers, 1530). Pieter Gillis. 1517. Huile sur bois.

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Jan Griffier I (Amsterdam, 1645/1652 – Londres, 1718). Plaisirs d’hiver. 1710-1718. Huile sur cuivre.

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Atelier de Gérard David (Oudewater, 1450/1460 – Bruges, 1523). Le repos durant la fuite en Égypte. Huile sur bois. Jai déjà vu une copie de ce tableau au musée de Bruxelles il me semble ?

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Goswin van der Weyden (Bruxelles, 1455/1475 – Anvers, 1538/1543). Triptyque de l’Abbé Antonius Tsgrooten. 1507. Huile sur bois. Goswin, cest le petit-fils de Rogier.

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Jan van Eyck (Maasik, v. 1390 – Bruges, 1441). Madone à la fontaine. 1439. Huile sur bois.

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Jan Weissenbruch (La Haye, 1822 – 1880). La porte d’Ijssel à Ijsselstein. 1852. Huile sur toile.

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Hans Memling (Seligenstadt [Allemagne], 1430/1440 – Bruges, 1494). Bernardo Bembo, homme d’État et ambassadeur de Venise. 1474. Huile sur bois.

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2 octobre 2023

Bretagne aoûtienne (5)

Deux jours plus tard, nous décidons d’aller voir des chapelles Saint-Adrien et Saint-Sauveur de Coadry, toutes deux à Scaër. Hélas, ce fut porte fermée pour les deux. Du coup, je n’ai pas fait la moindre photo. Il est quand même un peu lamentable que de tels édifices sont inclus dans des circuits comme indiqué sur les édifices et qu’il n’y ait aucune info, panneau explicatif ni ouverture, alors que nous sommes au cœur de la saison touristique. C’est peut-être ouvert pour les journées du patrimoine, mais ce n’est même pas sûr.

Nous passons dans le Morbihan et poursuivons en direction de l’abbaye Notre-Dame de Langonnet. Cette ancienne abbaye cistercienne. Après la Révolution, Napoléon y installa un haras (1807-1857). Ensuite, l’abbaye revient aux missionnaires du Saint-Esprit. Aujourd’hui, il s’agit d’une sorte de « maison de retraite » pour ces missionnaires principalement de retour d’Afrique. Il existe d’ailleurs un musée d’art africain (que nous ne sommes pas allés voir). La seule partie médiévale qui subsiste est la salle capitulaire gothique du XIIIe s. La chapelle est du XIXe s., le cloître, en béton des années 1930. Il existe cependant d’autres bâtiments du XVIIe s. non visités.

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Puis, nous allons jusqu’à l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Langonnet (XIIe, XVe, XVIe et XIXe siècles) qui comporte des éléments romans, en particulier des chapiteaux. Les photos des chapiteaux sont ratées (la qualité de l’image et sa mise au point de mon zoom à la plus grande focale est mauvaise).

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Enfin, nous nous rendons jusqu’au manoir de Tronjoly à Gourin, au sein d’un parc dans lequel se trouve une scène où sont organisés des spectacles de plein air. L’ensemble appartient à la commune. Le château date du XVIIIe s. Et nous retrouverons là un temps ensoleillé.

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8 octobre 2023

Bretagne aoûtienne (6)

Nous avions décidé de rester une journée supplémentaire (fin de séjour au gîte le samedi matin), alors nous avions réservé une nuit d’hôtel à K’. Le samedi matin, après avoir rendu les clés, direction Brest. Sur la route expresse, il y a beaucoup de monde dans l’autre sens, énormément de vacanciers. Nous avons bien, fait, le dimanche matin, il y aura effectivement moins de monde et aucun ralentissement pour rentrer à H.

Nous traversons Brest. Fromfrom reconnaît quelques lieux de sa jeunesse pieuse et débridée ! Nous nous rendons au phare du Petit Minou à Plouzané dont j’ai souvent vu des images. Ce n’est sans doute pas la meilleure heure pour nous y rendre vis-à-vis des considérations photographiques, mais ce n’était pas le pire non plus. Le phare du milieu du XIXe s. signale des rochers dans le goulet de Brest. A côté, se trouve la tour d’un ancien sémaphore déplacé ailleurs en 1984. À noter : beaucoup de surfeurs dans le coin.

 

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5 juillet 2023

Pierrefonds 2023

Le vendredi après-midi de l’Ascension, nous avions décidé d’aller à visiter de nouveau de château de Pierrefonds (la dernière visite remontait à juin 2007 : voir ici). J’en avais très envie depuis quelques temps. Hélas, ce que je n’avais pas « calculé », c’était qu’il était en travaux (de lourds travaux) et qu’il y avait foule. En 2007, nous n’avions eu aucune peine à stationner, alors que là, ce fut très compliqué (je dus déposer Fromfrom assez près de l’entrée du château et aller me garer bien très loin, sans trop savoir). Apparemment, un peu partout en France ce week-end là et le suivant, il y avait foule dans de nombreux lieux touristiques. Et il faisait chaud. Après la visite, nous avons décidé de rester manger sur place en terrasse en profitant du retour au calme en soirée avec la raréfaction des touristes. Voici donc les photos prises malgré les difficultés (beaucoup d’échafaudages, pas mal de salles et de galeries non visitables). Cela ne fait rien, nous en avons quand même profité. A noter que sauf erreur, nous n’avions pas vu l’exposition permanente (qui ne devait pas encore exister) de la collection Monduit issues des ateliers du même nom qui se trouvait à Paris de 1827 à 1970 et qui était spécialisée dans la plomberie d’art et les métaux repoussés et dont Eugène Viollet-le-Duc fut un grand utilisateur, mais aussi Auguste Bartholdi ou Charles Garnier. Et bien sûr, il y a aussi de quoi sur les toits de Pierrefonds…

La commune est très chic (je ne me souvenais absolument pas de cela). Dans l’ordre, une maison ancienne (XV-XVIe s. ?), la villa Colombine (XIX-XXe s. ?) ou le château Jonval (XIX-XXe s. ?).

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Le château ne présente pas en ce moment un profil bien intéressant de loin et de plus près à cause des travaux, selon l’angle.

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L’église Saint-Sulpice date des XII-XIIIe, XVe et XVIe siècles (nous ne l’avons pas visitée).

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En façade, un terrasseur de dragon (probablement saint Georges) et une Annonciation.

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Dans les pièces du château, des moulages de statues de Versailles il me semble et dans la cave, de nombreux moulages de statues de stèles funéraires anciennement stockées à Versailles (la majorité des originaux vient de la nécropole royale de la basilique Saint-Denis). Franchement, voir cet entassement dans le noir avec des vidéos et une bande son à la con n’a pas d’intérêt à mes yeux et à mes oreilles.

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Deux pièces des ateliers Monduit. Il y en a beaucoup, mais la plupart des choses sont délicates à photographier à cause des dimensions parfois très imposantes, du public, parce qu’il aurait fallu un trépied pour assurer compte tenu du manque de lumière… sans compter le fait que je n’étais pas très motivé par la chose.

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J’ai bien aimé la chapelle (XIXe s.).

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La salle des mercenaires ou salle des gardes.

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Le salon de réception.

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Et à côté, une autre salle décorée avec cheminée et plafond.

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La maquette déjà montrée et « nettoyée » des éléments indésirables.

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2 août 2023

Vacances de juillet 2023

Un après-midi, nous nous rendons dans notre magasin de luxe habituel, où d’autres personnes, nécessairement de qualité, font aussi leurs emplettes (marque allemande à l’étoile). Bon en vrai, le magasin n’a rien d’une enseigne de luxe et la rouge était issue, avec une autre, d’un probable rassemblement local de voitures anciennes

 

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Nous décidons ensuite de nous rendre dans une église que j’avais montrée l’an dernier de loin (vue en août ici), mais que nous n’avions pas pu visiter, faute de temps et parce que j’ignorais le niveau de son intérêt, beaucoup plus élevé que ce que j’imaginais. Et en plus, l’édifice a été récemment restauré à l’intérieur (chapelles notamment), ce qui permet de voir des choses beaucoup plus intéressantes qu’auparavant si j’en juge par certaines images sur l’internet. L’église en question est l’église romane (XI-XIIe s.) Saint-Julien de Sennecey-le-Grand (attention, l’église paroissiale du XIXe s. est aussi dédiée à Saint-Julien). A noter les modifications ultérieures (chœur gothique et chapelles) aux XIV-XVe s. Nous avons assisté à une visite guidée assurée par une dame d’une association locale (la présidente de l’association, alors qu’une autre dame assurait l’accueil). Des dames charmantes qui commencent à être âgées et qui sont sympas et dynamiques. Toutefois, la « guide-présidente », si elle dit des choses intéressantes et vraies, a aussi fait quelques approximations. Nous avons ainsi appris ce qu’était une litre funéraire (bande noire à l’intérieur de l’édifice, dans une ou plusieurs chapelles ou dans l’ensemble de l’édifice… et parfois à l’extérieur). Mais elle a dit aussi quelques bêtises (Fromfrom n’a pas osé le lui dire). Mais bon, il y avait plein de bonne volonté… Autre curiosité : nous avons compris (je n’ai pas trouvé confirmation) que la voûte gothique du chœur semble construite sous la voûte romane qui existe encore ; ce serait un exemple unique au moins en Bourgogne. Cela ne serait pas étonnant d’autant que la voûte gothique du chœur est bien moins haute que la nef, même si cela ne veut rien dire.

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Notons que les peintures ou fresques des chapelles et du chœur sont parfois dans un état de conservation extraordinaire. Les peintures du chœur, remarquables, ne sont pas restaurées (XIVe s.). Elles avaient été recouvertes pendant la Révolution et redécouvertes en 2004.

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et celles restaurées en 2019 de la chapelle de Lugny (XVe s.) consacrées à la Vierge… dont une Annonciation pour Calyste…

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Et dans la nef, un reste de saint Sébastien que Plume ne connaissait certainement pas ! 🤩

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Et pour boucler la boucle, on voit sur la colline de l’autre côté de l’autoroute A6, l’église Saint-Martin de Laives, approchée l’an dernier.

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10 août 2023

Vacances de juillet 2023 (2)

Il y a quatre ou cinq ans, fin juillet ou début août, j’étais tombé près de la source permanente de l’étang du dragon terrassé sur une orchidée qui m’avait échappée jusque-là. Comment est-ce possible quand on sait que je connais assez intimement la flore vasculaire de l’endroit et que j’en ai fait des inventaires complets. Tout simplement parce que l’espèce est de floraison tardive pour une orchidée, bien que la Spiranthe d’automne (Spiranthes spiralis) soit encore plus tardive. Par ailleurs, elle ne pousse que sur un espace restreint (moins de 2 m²) et assez peu accessible (sol spongieux d’une boulaie à sphaigne).

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De surcroît, c’est une espèce assez rare et que je ne connaissais pas en vrai. Il m’a fallu attendre seulement cette année pour que je sois dans le bon créneau de la floraison (et que j’y pense à temps) pour la photographier. Voici donc la Goodyère rampante (Goodyera repens).

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Dans ce contexte de boulaie à sphaignes, outre le Bouleau pubescent (Betula pubescens), on retrouve diverses espèces de sphaignes dont Sphagnum gr. palustre.

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Thuidium tamariscinum

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Rhytidiadelphus loreus

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cf. Hypnum cupressiforme

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Polytrichum commune (avec ses organes femelle et mâle).

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25 août 2023

Vacances de juillet 2023 (3)

La première semaine, il fit beau, ce qui me permit de réaliser mes débroussaillages habituels autour de l’étang, deux matinées d’affilée. La seconde semaine fut plus compliquée car il a plus tous les jours, même si parfois très peu, ce qui m’a mobilisé plus que prévu pour réaliser des peintures en extérieur (volets, fenêtres, grille du déversoir de l’étang), d’autant que les peintures que j’avais choisies, très chères et garanties douze ans (mon œil !), ne séchaient pas en moins de 24 heures (ce que j’ai découvert après coup). Cela m’a empêché de passer de la lasure sur des portes en bois, mais ce n’était pas urgent, contrairement aux fenêtres qui en avaient plus que grand besoin.

Un après-midi où il pleuvait, nous avons décidé d’aller à la rencontre d’un château inconnu, pas très loin, dans le massif d’Uchon (une sorte de Huelgoat périmorvandiau) : le château de Trélague à La Tagnière. Sur l’internet, les informations relatives à son ouverture semblaient lacunaires ou pas nécessairement à jour. Sur place, nous avons trouvé la porte du parc ouverte et nous avons pu y accéder en voiture, mais rien n’indiquait un parking officiel ni la possibilité de visites et nous ne vîmes personne.

 

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Comme il tombait des cordes, nous n’avons pas insisté et nous sommes allés à la rencontre d’autres édifices connus, en particulier l’église Saint-Roch d’Uchon, (ancienne chapelle Saint-Sébastien de l’ancien château, si particulière car reposant directement sur un rocher granitique et dont le sol de la nef est sérieusement en pente montante vers le chœur. L’édifice, déjà montré ici il y a longtemps, est d’origine romane (XIIe s.), mais le chœur est gothique (reconstruit au XIVe s.). L’ambiance générale était plutôt automnale.

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Compte tenu du temps peu propice et d’une certaine fatigue, nous décidâmes de rentrer en passant par l’église Saint-Léger de Couhard. Pour mémoire ce village se présente comme en mezzanine par rapport à la ville d’Autun, fait bien partie de la commune et n’a jamais été indépendant (la paroisse, si). L’église, d’origine romane, n’a rien d’extraordinaire sur le plan architectural. En revanche, elle abrite plusieurs statues du XVe s. dont un saint Georges un peu curieux. Pour rappel, la maison familiale autunoise se trouve localisée à proximité immédiate d’anciens bâtiments du prieuré dédié à ce saint, dont la présence est attestée depuis le XIIIe s. On ne connaît pas son origine et il n’y plus trace des bâtiments médiévaux ou un peu plus tardifs (chapelle ou prieurale détruite durant la Révolution). Dans les documents du XIXe s. consacrés à ce prieuré, un auteur donne beaucoup de détails parmi lesquels il écrit qu’il ne subsiste comme « vestiges », que la croix en bas-relief intégrée dans le pignon de la ferme actuelle et une statue équestre de saint Georges en très mauvais état de conservation et qui était présumée détenue par une famille de Couhard. Or, durant les jours précédents, j’avais découvert sur une base de données du ministère de la Culture, que l’église de Couhard abrite actuellement deux anciennes statues de l’ancien prieuré, dont une de saint Georges qui n’a rien d’équestre et qui est plutôt en bon état.

Nous arrivons donc à l’église, déjà vue ici, avec l’idée de réaliser de nouvelles photos. Hélas, à l’entrée, un homme m’interpelle en me disant que c’est payant. En effet, il s’agit de l’un des lieux d’exposition de la biennale d’art contemporain. Je lui réponds que je ne suis là que pour l’église et que je voulais photographier les statues. Il se montra fort compréhensif et n’insista pas en me permettant d’entrer et même en favorisant mon passage derrière le grand écran de projection d’une vidéo qui obstruait l’accès au chœur.

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Les photos restent cependant peu pratiques à prendre avec l’installation vidéo, alors mes prises de vue ne sont pas optimales. Voici donc le saint Georges non équestre du XVe s. Le dragon ressemble à un chien muni d’une aile. En termes de sculpture, je ne pense pas que l’on puisse dire que l’on se trouve devant un sommet artistique de l’époque, mais je trouve la chose amusante.

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Et la statue de saint Benoît de la même époque et également issue de l’ancien prieuré.

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Ajoutons la statue du saint Léger local.

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Et une autre du même saint provenant de la façade occidentale.

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Sinon, la veille, nous étions passés voir la pierre ou pyramide de Couhard, elle très célèbre, dont j’avais pris quelques photos en 2021 après la fin des travaux des restauration (voir ici pour avant restauration et pour après restauration), suivi par Calyste quelques jours ou semaines à peine plus tard. Il ne faisait pas beau.

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Et encore une incontournable vue sur la haute ville et sa cathédrale.

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3 septembre 2023

Vacances de juillet 2023 (5 et fin)

Un élément que je n’ai, je crois, jamais montré ni parlé concernant Autun et qui est pourtant assez connu : le passage couvert (de la halle) ou passage de la Terrasse ou encore depuis 2008 passage Balthus. Je refuse d’utiliser ce dernier nom car rien ne le justifie ; en effet, le peintre n’a aucun lien avec la ville et il n’y a aucune œuvre de lui ici. Il s’agit d’une galerie marchande du milieu du XIXe s. réalisée avec un décor de style néo-Renaissance. Elle a été restaurée il y a quelques années.

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Quelques photos complémentaires montrant des couchants du Soleil durant plusieurs jours, vus depuis la maison en direction de l’étang.

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Quelques photos de l’étang (oui, encore !).

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L’eau sainte prise dans un seau blanc montrant la couleur thé caractéristique des acides humiques et fulviques (liés à la tourbe).

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Fait bien peu commun, deux lièvres adultes pâturant entre la maison et l’étang.

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Et une portion de feuille d’Orme lisse (Ulmus laevis).

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3 décembre 2023

Toussaint 2023 (4-A)

Le vendredi matin, nous décidons avec l’un des voisins, d’aller rentrer la barque avec son tracteur et sa remorque, alors que le ciel était promis à la pluie le samedi (date initialement prévue). Le samedi après-midi, nous parton assez tôt pour Dijon et aller visiter le musée des beaux-arts de Dijon, situé dans le palais des ducs de Bourgogne. Il s’agit du grand musée des beaux-arts que je connais depuis le plus longtemps (depuis que je suis adolescent) et je ne sais plus combien de fois j’y suis retourné depuis, mais c’est de loin celui que j’ai visité le plus grand nombre de fois. Depuis une bonne quinzaine d’années, l’entrée est gratuite, sauf peut-être pour certaines expositions temporaires. Et c’est toujours un énorme plaisir d’y retourner car c’est toujours aussi plaisant. Lors de nos visites précédentes, les parties médiévales jusqu’au XVIe s. avaient été restaurées, mais manifestement, cela n’était pas terminé et là, manifestement, ça l’était, ce qui est encore mieux. La visite est à présent très confortable et nombreux sont les tableaux qui sont (toujours) bien éclairés (il y a quelques exceptions, mais cela reste très rare). Nous n’avons pas visité ou nous sommes passés en coup de vent cette fois dans les salles consacrées aux XVIIe au XXIe siècles, sauf pour certaines sculptures. Ces salles ont été restaurées et c’est joliment fait (à certains endroits, cela devenait urgent). Je ne sais pas si c’est entièrement terminé car nous n’avons pas tout vu.

Les précédentes notes consacrées à la visite du musées sont :

 

Par la suite, on remarquera que je photographie assez souvent les mêmes œuvres, mais grâce à l’évolution du matériel et d’une plus grande expérience et habileté, la qualité du résultat s’améliore. Le meilleur rendu s’obtient avec mon 50 mm à assez grande ouverture, mais cela n’est pas toujours possible car c’est une focale assez longue en format de capteur APS-C et on manque de recul pour les grands formats, ce qui oblige à prendre d’autres objectifs.

 

C’est parti !

Salle consacrée à la donation Boisecq-Longuet (Simone Boisecq [1922-2012], et Karl-Jean Longuet [1904-1981]), couples de sculpteurs. Les œuvres exposées sont 38 sculptures représentatives de leur carrière, complétées par deux achats.

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La salle Pompon.

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François Pompon (Saulieu [Côte-d’Or], 1855 – Paris, 1933). Grand cerf. 1929. Plâtre.

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François Pompon (Saulieu [Côte-d’Or], 1855 – Paris, 1933). Pélican. 1924. Bronze, patine verte.

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François Pompon (Saulieu [Côte-d’Or], 1855 – Paris, 1933). Grue couronnée au repos. 1927. Bronze, patine verte.

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François Pompon (Saulieu [Côte-d’Or], 1855 – Paris, 1933). Grand-duc. 1927-1930. Bronze.

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La salle des statues.

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François Rude (Dijon, 1784 – Paris, 1855). L’Amour dominateur du Monde. 1855-57. Marbre.

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Antoine-Henri Bertrand (Langres [Haute-Marne], 1759 – Chatenay-Mâcheron [Haute-Marne], 1834. Bacchus. Avant 1786. Marbre.

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Antoine-Henri Bertrand (Langres [Haute-Marne], 1759 – Chatenay-Mâcheron [Haute-Marne], 1834). L’Amour. Avant 1787. Marbre.

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Pierre Petitot (Langres, 1760 – Paris, 1840). Gladiateur combattant. D’après une sculpture de la collection Borghèse. 1786-87. Marbre. On remarquera, entre autres, que lathlète était moderne, il a un smartphone au bras ! 😀

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Dans d’autres salles.

François Rude (Dijon, 1784 – Paris, 1855). Petit pêcheur napolitain jouant avec une tortue. Fonte d’après modèle en plâtre du Salon de 1831. Bronze.

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François Rude (Dijon, 1784 – Paris, 1855). Aristée déplorant la perte de ses abeilles (seconde version). 1830. Bronze, fonte Delafontaine.

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Pierre-Paul Darbois (Dijon, 1785 –1861). Pécheresse pénitente. 1836. Plâtre.

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Henri Bouchard (Dijon, 1875 – Paris, 1960). Le faucheur. 1904. Bronze.

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A suivre.

29 septembre 2023

Bretagne aoûtienne (3)

Le lendemain (15 août), la duchesse mère proposait une balade et je fis la proposition d’aller du côté de Huelgoat. Comme cela ne fut pas préparé suffisamment à l’avance, ce fut la croix et la bannière pour trouver un restaurant (autre que piège à touristes). Et avec le monde qu’il y avait dans tous les coins cette année, ce ne fut pas évident pour visiter tranquille le chaos. Il m’a fallu composer pour faire des photos et renoncer à en faire pas mal. Lors de notre passage en 2007 (voir ici), il n’y avait pas tout ce monde, même si c’était au printemps. J’ai ainsi notamment renoncé à aller voir la Roche tremblante.

D’abord le lac qui servit du XVIe s. au XIXe s. à l’exploitation du plomb argentifère (galène), même si son exploitation remonterait à l’âge du bronze.

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Le moulin et ses abords sur la Rivière d’Argent.

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Et les autres photos montrant les chaos granitiques en contexte forestier.

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Après le repas, direction Commana et son enclos paroissial plusieurs fois visité (en 2007 sur le lien précédent et en 2020 ici) . Nous étions seuls en arrivant, mais cela ne dura pas.

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De passage dans les landes et tourbières qui avaient subi les incendies de l’été 2022, la physionomie des lieux a beaucoup évoluée. Cela a bien reverdi, mais en ce déplaçant on tombe sur des restes brulés, en particulier des souches brulées de bruyères notamment. Le décapage de la lande et sans doute le feu et la minéralisation partielle de la matière organique ont fait apparaitre de nombreuses pierres autrefois masquées. Il faudra quelques années pour que l’on ne se rende plus compte dans le paysage du passage du feu, sans doute beaucoup plus dans la structuration des communautés végétales (j’ignore si des suivis ont été mis en place). En revanche, les floraisons de la Bruyère ciliée (Erica ciliaris) sont assez extraordinaires car concentrées et denses sur les pieds qui sont repartis et d’autant plus visibles dans le paysage en transition.

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Nouveau passage du côté de Trégunc.

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Et un chameau à Névez (en vrai, il y en avait plusieurs en raison de l’installation d’un cirque non loin d’ici dont nous n’avons découvert la présence qu’après).

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9 octobre 2023

Bretagne aoûtienne (7)

Après le Petit Minou, déjeuner dans un établissement correct, sans plus, au Conquet, mais avec une vue pas désagréable.

Après, nous filons à la pointe Saint-Mathieu (Plougonvelin) à peine plus au sud. Nous eûmes des difficultés pour trouver à se stationner tant il y avait du monde. Cela change de notre précédente visite fin décembre 2008 où il n’y avait pratiquement personne (voir ici). Le site se caractérise par la présence :

  • des ruines de l’abbaye (XIe-XVIIe s.) donnant son nom à la pointe ;
  • le phare en fonction (1835) ;
  • le sémaphore actuel (1906) ;
  • la chapelle Notre-Dame-de-Grâce reconstruite en 1861, à côté de l’ancienne église paroissiale dont il ne reste que le portail (XIVe s.).

 

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14 octobre 2023

Bretagne aoûtienne (8 et fin)

Après la pointe Saint-Mathieu, retour au Conquet, mais au nord de la ria, pour aller voir le phare de la Pointe de Kermorvan. Celui-ci se trouve au bout de la presqu’île de Kermorvan est n’est pas visible de loin et pour cela, il faut finir à pied, ce que ne fera pas Fromfrom, qui en avait déjà bien assez. Avant d’arriver au phare proprement dit (milieu du XIXe s.), il y a d’anciens forts ou équipements militaires des XVIIe et XIXe s. et des éléments de blockhaus allemand de la Seconde Guerre mondiale.

 

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Après cela, nous sommes rentrés à l’hôtel puis dans le Nord le lendemain, avec cette fois, d’excellentes conditions de circulation.

29 octobre 2023

Maigre mais à apprécier

Maigre récolte, en entrée pour ce dimanche midi. Des pieds de Bolet orangé (j’enlève les pieds filandreux) et un seul Cèpe de Bourgogne en haut à droite). Ramassés hier en fin d’après-midi près de l’étang du dragon terrassé. Il n’avait guère plu dans le coin avant ces dix derniers jours. Mais là, il pleut pas mal de nouveau. On reste encore 24 heures ici avant de poursuivre plus au sud.

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29 octobre 2023

Trente jours

Photos prises ces trente derniers jours. Au début, c’était encore l’été.

Érable plane (Acer platanoides)

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Érable champêtre (Acer campestre)

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Érable sycomore (Acer pseudoplatanus)

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Fusain d'Europe (Euonymus europaeus)

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Chicorée (Cichorium intybus)

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Pyrus communis L., 1753 'Cornélie'

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Pyrus communis L., 1753 'Curé'

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Chrysanthème pong-pong jaune

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Deux soirs différents à la sortie du travail à B.

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1 novembre 2023

Un gâteau peut en cacher un autre

Ceci n’est pas mon gâteau d’anniversaire, mais le résultat de la recette qu’avait donnée Calyste pour le Creusois aux noisettes (voir ici). Je l’ai fait le 18 septembre. Je ne sais pas si c’était gustativement à la hauteur des choses du commerce ou des réalisations des meilleurs spécialistes, mais j’ai trouvé ça pas mauvais et très facile à réaliser. Donc, comme promis, j’en parle et recommande aux pas aguerris à la pâtisserie de se lancer.

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Chose peu commune, pour mon anniversaire, nous étions invités chez mon oncle et ma tante (au départ, ce n'était pas une invitation d’anniversaire mais liée à notre passage dans le coin). Je n’ai pu commander le gâteau que la veille dans la pâtisserie qui aujourd’hui me semble la meilleure de RDG, mais je n’avais le choix que pour un parfum… qui m’allait bien et qui s’est révélé excellent. A l’heure du dessert, l’arrivée de mon cousin était programmée, mais ma cousine s’est également pointée et fut une bonne surprise. Heureusement que j’avais prévu un modèle plus important.

11 novembre 2023

Toussaint 2023 (1)

Nous sommes partis le samedi 28 octobre au matin. Nous n’avons pas eu de pluie le matin pour charger la voiture, mais après, elle fut assez présente sur le parcours, sans excès toutefois. Après avoir avalé le sandwich méridien près de Troyes, nous arrivons dans la cité éduenne en début d’après-midi. Le voisin, comme convenu, avait allumé le poêle dans la maison « du bas », mais il n’avait également fait dans celle « du haut » ; pis, il avait remis l’électricité, l’eau, le chauffe-eau et le frigo en route et même réglé l’heure sur le four micro-ondes. Après avoir fait le tour des maisons, nous descendons en ville pour faire les courses nécessaires.

De retour de courses, je profite de l’occasion pour descendre à l’étang. On m’avait annoncé que l’étang déversait, ce qui est faux comme on le voit sur cette image. Il faut dire que la nouvelle, due au frère qui allume le feu est un « contaissot », autrement dit une forme de mythomane invétéré qui se figure, s’imagine des choses et brode autour. On se méfie, mais on est toujours étonné, car les menteries vont jusque dans les choses les plus anodines.

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Il manque 8-10 cm pour que cela soit le cas. S’il avait bien plu début août, le reste du mois de l’été, septembre et jusqu’à mi-octobre, il avait fait très sec et la pluie tombée depuis mi-octobre a été tout bonnement absorbé par les sols du bassin versant. Jusqu’à ce que nous arrivions, l’eau n’avait pas encore commencé à ruisseler. Mais c’est dès le lendemain que cela a commencé.

Sur la chaussée de l’étang, les sangliers s’en sont donnés à cœur joie en labourant copieusement les passages de roues sur plusieurs dizaines de mètres (visible sur la photo et bien plus loin). J’apprendrai le lendemain qu’a priori, c’était un sanglier unique, un vieux solitaire estimé à 140 kg, qui avait fait l’objet d’une battue épique peu avant notre arrivée, entre 12 et 14 heures où l’animal a traversé l’étang à la nage depuis la source jusqu’à la chaussée, se jouant des chiens, des chasseurs et des balles. Il n’est pas impossible que j’ai entendu le sanglier se moquer d’eux. Cela me rappelle le fait qu’un chasseur aguerri aux sangliers, m’avait raconté que parmi les chasseurs qui rataient leur cible, un nombre significatif le faisaient parce qu’ils avaient peur de l’animal et d’autres le voyaient trop bien déjà dans la marmite.

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En zoomant à fond, j’identifie bien une Grande aigrette à ne pas confondre avec une Aigrette garzette, pratiquement de la même taille mais la première garde le bec 100 % jaune en toute saison comme à présent. Cela fait 15-20 ans que l’espèce fréquente – modestement – l’étang. Le Héron cendré y est constant, mais n’y réside pas.

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Après ça, je trouve la « marande » de champignons que j’ai déjà montrée (j’en trouverai une autre, identique en tous points, une semaine plus tard, au même endroit).

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13 novembre 2023

Toussaint 2023 (2)

Le lundi, avant qu’il ne pleuve.

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Nous partons en début d’après-midi pour RDG sous une pluie battante que nous aurons durant les 2 h 30 du voyage. Mon père nous attendait tranquillement. Nous eûmes le temps de voir une ou deux bricoles dans la maison, et avant le soir, de régler quelques « broutilles » administratives. Le lendemain, quelques courses dont une potée de chrysanthèmes pour ma mère. Nous récupérons mon père au passage et allons la porter directement au cimetière dans la commune voisine. Ma tante va sur la tombe quasiment tous les jours (elle habite assez près et comme c’est une grande marcheuse…). Aussitôt fait, je vais vérifier la tombe de mes grands-parents paternels de l’autre côté de la vallée. La sécheresse a presque bloqué tout développement des « mauvaises » herbes (la tombe a de la terre au centre recouverte de graviers blancs.

L’après-midi, nous avions rendez-vous chez le notaire, avec Fromfrom qui avait bien voulu venir. Mon père a souhaité que l’argent que ma mère détenait sur ses comptes personnels servent à payer les impôts de succession et les honoraires du notaire et il n’y avait rien de trop. Je ne savais pas à quel point mon père avait prémédité la chose avec le notaire lorsqu’il l’avait vu seul en août. Le choix généreux de mon père nous arrange bien car nous avions déjà contracté un emprunt l’an dernier en prévision de la seconde toiture dont le commencement des travaux se fait toujours attendre (j’ai une fuite près de mon bureau, heureusement gérable). Me voilà donc nu propriétaire (Fromfrom l’est aussi par ricochet) selon l’expression consacrée, des terrains et biens immobiliers de mes parents. Mon père reste bien entendu l’usufruitier de l’ensemble. Voilà une bonne chose de faite. Le prochain coup, cela simplifiera les choses.

A la nuit tombée, deux groupes distincts d’enfants (accompagnés chacun d’un adulte) déguisés façon Halloween, vinrent sonner au portail pour des bonbons. C’est la première fois que je vois cela en vrai. Jusqu’à présent, je n’avais vu ça que dans des films ou séries américains. Bien sûr, je dis que nous n’aimions pas les bonbons en leur souhaitant une bonne soirée. Cela voudrait-il dire que cette fête des citrouilles et des sorcières aurait un regain d’intérêt ?

Le lendemain matin (Toussaint), je dus me battre avec l’armoire de mes parents qui avait décidé de ne plus s’ouvrir. Mon père me dit que fort heureusement que cela était arrivé en ma présence, sinon il n’aurait pas réussi à l’ouvrir sauf à détruire la moitié de l’armoire, car à n’en pas douter, les aides ménagères n’auraient rien pu faire. Bon, j’ai abîmé un peu le vernis de la porte, mais rien de méchant.

Puis nous rejoignons mes oncle et tante pour le repas méridien. Plus tard, ma cousine et son mari d’un côté et mon cousin et sa fille nous ont rejoint. Outre mon gâteau d’anniversaire, il y eut deux autres desserts. Un après-midi agréable (cela faisait longtemps que je n’étais pas retourné chez eux, la plupart du temps, ce sont eux qui venaient chez mes parents).

Le lendemain, nous quittons RDG en début d’après-midi pour rejoindre à nouveau le domaine du dragon terrassé. Les poêles de nouveau allumés depuis la fin de matinée, nous attendaient.

17 septembre 2023

Bretagne aoûtienne (1)

Le voyage aller en Bretagne fut plus compliqué cette année puisque nous avons connu pas moins de six ralentissements ou bouchons, que nous avons tenté d’esquiver, sans forcément réussir. Outre les points noirs habituels, nous en avons notamment eu un à cause d’un parc d’attraction dans le Pas-de-Calais, ce qui est un comble en pleine campagne ! Bref, dix heures de voyage au lieu d’un peu plus de sept ! Je précise déjà que le retour, sans encombres, a remis les pendules à l’heure ! Tout cela pour dire également que la Bretagne n’a jamais été autant à la mode touristique que cet été (Plume, entre autres, peut en témoigner). Nous n’avions jamais vu autant de monde et ce presque partout où nous sommes allés. Je précise « presque » car il y a eu quelques exceptions.

Le dimanche, nous étions missionnés par la duchesse mère pour aller récupérer un plateau de fruits de mer à la poissonnerie de Névez où désormais elle se fournit assez régulièrement. J’en profite pour aller voir la chapelle Sainte-Barbe, située à quelques dizaines de mètres de l’église paroissiale dont l’office dure d’ailleurs comme huit jours sans pain. La chapelle était fermée.

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Le lendemain, comme il pleut, je décide d’aller au Musée départemental breton, situé dans l’ancien palais épiscopal, sur le côté sud de la cathédrale Saint-Corentin de Quimper. Hélas, tout le monde a sans doute eu la même idée que moi, car il y a énormément de monde en ville. On trouve quand même par chance à se garer. Le musée est très sympa par ailleurs, mais n’est absolument pas adapté à accueillir autant de monde en même temps. Passé la caisse, il était très difficile de se mouvoir et cela a pas mal gâché ma visite. Dommage. Ainsi, je n’ai pas pu faire les photos que j’aurais voulu et par conséquent, j’en ai fait très peu et encore moins de réussies. En voici toutefois une sélection.

Vierge de Pitié entourée de saint Jean et Marie-Madeleine. XVIe s. Kersantite. Calvaire de Saint-Maudez à Edern.

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Chapiteau de style roman. XIe-XIIe siècles. Granites. Église Sainte-Croix de Quimperlé.

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Vitrail (XVIe s. ?)

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Vitrail devant gisant ( ?)

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Vierge de Pitié aux sept larmes. XVIe s. Kersantite.

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Ensemble féminin de cérémonie. Mode du pays bigouden. Années 1950. Pas mal de travail pour restituer cette photo car le mannequin est derrière une vitrine avec énormément de reflets.

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Robe Hermine. Collection Pascal Jaouen « Gwenn-ha-Du », 2014. Réalisée en satin de soie, brodée pas Pascal Jaouen – sur une organza de soie – de paillettes blanches, rocailles argent, cabouchons, strasse et fil d’argent.

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Pichet. Faïence, décor à la « corne d’abondance » dans le « genre Rouen ». Manufacture Caussy / La Hubaudière, XVIIIe s.

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Plat patriotique « Quand ce coq chantera, Adolf nous aura ». Faïence polychrome. Faïencerie Henriot, 1940. Héla, il nous a eu… et durant l’Occupation la faïencerie produira des choses beaucoup moins glorieuses que le musée expose également.

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Dans l’escalier de Rohan, Fragment d’un arbre de Jessé (représentation de l’arbre généalogique du Christ : personnages historiques reliant le Christ à Jessé, père de David qui régna en Israël de 1000 à 972 av. J.-C.).

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