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Cornus rex-populi
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30 avril 2018

Laonnois, mars 2018 (1/3)

Durant les vacances d’hiver en mars, j’avais pris quelques jours par ci et par là. J’avais très envie d’aller dans le Laonnois (Laon et environs, dans l’Aisne). Nous y passerons une journée et demi, mais nous n’aurons hélas pas beau temps.

Nous commençons notre escapade par Liesse et sa basilique Notre-Dame auprès de laquelle j’étais passé quand je faisais des inventaires dans le coin. Ma mémoire avait hélas surestimé l’intérêt de cet endroit. Quand nous sommes arrivés, une cérémonie avec plusieurs prêtres (ou affiliés) pour un groupe de retraités venait de commencer alors que d’après les informations à l’entrée de l’édifice, elle aurait déjà dû être terminée. Cela, le mauvais temps et finalement une architecture qui ne me plaisait pas ont fini de me mettre en rogne. Résultat : une photo en noir et blanc issue de l’assemblage de plusieurs photos.

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Le lendemain matin, la première étape est le passage par le village de Presles-et-Thierny où je savais la présence d’un édifice roman, du fait là aussi d’une visite dans le coin, même si cette fois, je n’avais jamais vu l’édifice. Il pleut ou nous n’en sommes jamais loin. Là aussi, une photo en noir et blanc résultant d’un assemblage, et d’autres en couleurs. Nous verrons le maire qui me voyant à l’intérieur avec mon trépied, aurait voulu que je lui envoie mes photos, ce que je n’ai pas fait, parce que je ne les trouve pas extraordinaires. L’édifice remonte aux XIe et XIIe s. Le christ sans bras date du XVIe s.

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29 avril 2018

Ypres (février 2018)

Nous sommes allés à Ypres à plusieurs reprises (voir notamment ici et ). Depuis longtemps, nous projetions d’aller visiter le musée sur la Première Guerre mondiale. Cette zone géographique (avec d’autres hélas) a été une des plus dévastatrices de la guerre par le nombres de villes démolies entièrement et surtout par le nombre de morts qu’on a toujours peine à imaginer. Sans parler du nom du gaz de combat, l’ypérite (un gaz chloré sans doute pas si éloigné que celui utilisé en Syrie ces derniers temps). On ne va pas là-bas pour rire, mais c’est un musée très bien fait qui se trouve à l’étage de la fameuse et splendide Halle aux draps qui avait été entièrement reconstruite après la guerre.

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Nous y sommes allées fin février 2018. Pas de photos du musée, je n’en avais pas le goût et de plus, cela ne s’y prêtait pas. J’ai pensé à mon grand-père paternel (le bon, pas le génétique) qui s’était retrouvé dans le coin en 1917 et qui fut lui-même gazé, mais qui eut la chance d’en réchapper.

Après le musée, visite à la cathédrale (elle aussi a été reconstruite). Ce n’est pas l’édifice le plus exceptionnel qui soit, mais dans l’ensemble, cela se laisse regarder. Les photos (y compris celle plus haut, ont été plus ou moins retravaillées).

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Une sculpture moderne.

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Joris Liebaert. Le siège d’Ypres de 1383. Le tableau (huile sur toile de 2 × 5 m date de 1667, mais je n’ai rien trouvé sur ce peintre.

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Peu avant de rentrer.

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25 avril 2018

Post-bac

Voici un sujet que je voulais évoquer depuis plusieurs semaines. Ce nest pas facile den parler, mais voici quand même quelques pistes de réflexion, sans prétention.

Pour moi, ce qui allait se passer après le bac était un grand inconnu. Je n’avais aucune véritable référence d’amis ou de parents pour m’expliquer ce qu’était la vie estudiantine. Et de toute façon, je n’avais qu’un objectif : bien travailler et réussir.

J’en avais vaguement entendu parler avant, mais je n’en ai pris réellement conscience qu’après : la fac classique, à l’époque le DEUG (Diplôme d’études universitaires général), éventuellement suivi d’une licence et d’une maîtrise, n’offrait pas un cadre de travail qui me conviendrait. En effet, à l’époque, me projeter avec un bac + 2 me paraissait déjà largement suffisant et le DEUG (dans le domaine des sciences naturelles) n’offrait pas suffisamment de perspectives « professionnalisantes », ni un encadrement suffisant des étudiants. Je n’avais pas encore conscience combien la vie étudiante pouvait générer pour certains une forme d’insouciance et de fête perpétuelle. Je corrige aussitôt en disant que cela générait pour d’autres des galères : travailler pour pouvoir étudier. L’exemple archétypique pour ce dernier cas étant celui de Fromfrom. Et bien sûr, il y avait des cas intermédiaires. Certains réussissaient l’exploit de réussir tout en faisant la fête. Mais tout ceci m’était largement inconnu à l’époque puisque je n’avais pas encore débarqué depuis ma « campagne ».

Par intérêt pour les disciplines enseignées (surtout celles de seconde année), j’avais choisi de candidater à l’IUT (Institut universitaire de technologie) de Tours (il n’y avait à l’époque que trois IUT en France qui proposaient l’option que je convoitais, avec Brest et Perpignan – mais je n’avais choisi que Tours), deux BTSA (Brevet de technicien supérieur agricole) en pisciculture (en Haute-Savoie) et en gestion et protection de la nature (en Corrèze), et par défaut, un DUT de chimie, un DUT de génie chimique (à Lyon) et un DEUG de sciences naturelles à Saint-Etienne. En dehors du DEUG, toutes ces filières étaient sélectives, soit sur dossier, soit sur dossier et entretien (BTSA). Ma candidature n’avait pas été retenue pour un des deux DUT de Lyon et ironie de l’histoire, pour le BTSA en gestion et protection de la nature. À l’entretien, j’avais en effet montré une bien plus grande motivation pour la pisciculture. Mais j’avais finalement choisi l’IUT de Tours parce que la formation était plus généraliste, plus théorique, offrait plus de perspectives de débouchés différents et de poursuites d’études. En effet, je n’avais pas l’intention de devenir un « simple » pisciculteur, même si à l’époque l’idée ne m’aurait pas déplu. Je ne regrette pas d’avoir choisi une formation bien plus généraliste et qui m’a montré plein de choses auxquelles j’aurais eu difficilement accès en BTSA pisciculture. D’autant qu’au final, je ne suis pas devenu ichtyologue ou hydrobiologiste, mais je crois pouvoir affirmer que ces métiers me tendaient tout aussi bien les bras. Mais il fallait bien choisir…

Un long préambule pour rappeler mon cas personnel et il est vrai assez ancien, à mettre en parallèle avec le système d’orientation actuel post-bac dont on parle tant. Je pense réellement que la situation est extrêmement complexe, bien plus que ce que le gouvernement d’un côté et les organisations d’étudiants de l’autre prétendent. L’objectif d’arriver à 80 % d’une classe d’âge ayant le bac, louable sur le papier, a été atteint il y a déjà pas mal d’années, mais cet objectif ne s’est-il pas fait au détriment d’autres choses ?

Même si les investissements, les frais de fonctionnement se sont beaucoup accrus dans les universités françaises ces dernières décennies, est-ce que cela n’a pas conduit cependant à une baisse significative des moyens alloués en moyenne à chaque étudiant ? J’imagine que la réponse n’est pas homogène en fonction des lieux et des filières, mais la question se pose cruellement. A-t-on encore les moyens de financer davantage ? Ma réponse est affirmative par principe car l’enseignement, la formation devraient être des priorités absolues. Mais devons-nous le faire cependant ? Ou doit-on réfléchir à d’autres choses ? Et faire différemment ?

Est-ce qu’avant même d’en être arrivés à ce manque de place chronique pour les bacheliers dans les universités, il n’y avait pas déjà un cruel problème ? L’absence de sélection engrangeait tous les étudiants en première année, mais force est de constater qu’il y avait énormément d’échecs pour le passage en deuxième année, au moins dans certaines filières, sans même parler des études de médecine.

En finirons-nous un jour avec l’opposition entre les métiers « intellos » et « manuels » ? Bien sûr, il existe de notables exceptions, mais dans l’idée de la population générale, « si tu n’es pas capable de réussir à l’école, tu feras un métier manuel », ce dernier étant dévalorisé socialement et financièrement. Et de fait, bien peu de jeunes prennent cette voie par réel choix. Si l’on regarde le niveau des exigences attendues, les métiers manuels n’ont cessé d’être dépréciés décennies après décennies. J’ai pu m’en rendre compte, par exemple, dans le cas du CAP de tourneur sur métaux (métier principal de mon père) dans lequel, par exemple, le niveau en trigonométrie était devenu anecdotique, alors qu’au milieu du XXe s., il était l’alpha et l’oméga du tourneur. Et bien sûr, ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.

Alors, le niveau baisse ma pauvre Madame Michu ? Sur certaines disciplines, sur certains diplômes, cela me paraît indiscutable. On a fait baisser le niveau pour augmenter artificiellement le nombre de diplômés. Il y a quelques décennies, le CAP ou le BEP dans l’industrie représentaient des diplômes suffisants pour commencer dans le métier comme ouvrier qualifié et bien s’en sortir, alors qu’à présent, avec de tels diplômes, on se retrouve manœuvre de base, quand l’entreprise veut bien vous embaucher. Car à présent, l’entreprise pour ces mêmes métiers recrute des bacs techniques ou des BTS. Mais le niveau a-t-il baissé globalement ? Je n’en suis pas du tout sûr. Il y a eu une certaine forme de « translation » du niveau des diplômes, mais le pourcentage de personnes non formées ou formées de manière incorrecte ou inadaptée n’a pas forcément évolué de manière négative. Et puis l’instrument de mesure ne peut pas être le même aujourd’hui qu’il y a quelques décennies alors que les nouvelles technologies de l’information et de la communication n’existaient pas, et tous les accès aux savoirs et à la culture qu’elles permettent (même si cela ne suffit pas). Certes, la culture dite « classique » a pris un peu de plomb dans l’aile. Moi qui ne suis pas particulièrement cultivé en ce sens, je m’en rends compte avec nombre de collègues, plus jeunes ou moins jeunes, ce qui me laisse un peu parfois interdit. Mais il existe aussi tellement d’autres cultures, d’autres formes de compétences que l’on n’aurait même pas imaginé auparavant. Alors finalement, je ne sais pas, mais je constate que cela change, ma pauvre Madame Michu !

Bon, et alors ? Comme le réclame le MEDEF (entre autres), il faut développer l’apprentissage ! Il faut adapter les formations aux entreprises ! Oui, sûrement !?! Certains disent que non, parce que cela réduirait de manière drastique la culture générale, la capacité à pouvoir s’élever intellectuellement et pas uniquement pour exercer une activité professionnelle, mais pour mieux vivre tout simplement. Personnellement, je n’ai pas de vision dogmatique sur le sujet. Tout cela est à voir finement, intelligemment de manière apaisée. J’espère que cette intelligence pourra encore être à l’œuvre demain, loin des contingences de profit ou de rentabilité à courte vue.

Pour en revenir au système de sélection (qui n’ose pas dire pas son nom, notamment parce qu’il y a eu le précédent et l’échec de la réforme Devaquet en 1986) à l’entrée à l’université, je pense que l’on ne peut pas traiter le sujet si l’on n’a pas une approche globale qui interroge la société dans sa totalité. Et je suis plus que dubitatif vis-à-vis de l’approche gouvernementale sur le sujet. Il n’en demeure pas moins que dans l’absolu et loin des dogmes ou autres appréciations politiques, qu’il serait louable d’orienter intelligemment les étudiants, de limiter certaines filières, d’en accroître d’autres. Ne pas céder aux sirènes uniquement utilitaristes des petits soldats pour les entreprises, mais ne pas non plus trop écouter tous ces étudiants qui veulent s’orienter dans les filières « sports-études » par exemple et qui génèrent beaucoup d’échecs et bien peu de débouchés. Et en même temps, il faut innover vers de nouvelles formations, faire des paris pour l’avenir. J’ai moi-même été dans la deuxième promotion d’une nouvelle formation (bac + 4 puis bac + 5) qui dénotait complètement dans le paysage universitaire et à l’époque, personne n’aurait parié sur cette formation initiée par un professeur (celui qui deviendrait mon directeur de thèse) un peu marginal, mais qui y croyait. Un pionnier qui avait raison avant tout le monde. Une formation qui a désormais pignon sur rue, puisque depuis quelques années, c’est un diplôme d’ingénieur intégré à l’école polytechnique.

Alors quoi ? Je ne voudrais pas être à la place des lycéens et des étudiants. Ils n’ont pas forcément raison et le gouvernement n’a pas forcément tort, mais ce dernier détient le pouvoir et la force. Ma sympathie va donc clairement et définitivement aux étudiants, d’autant qu’ils sont les seuls à prendre de vrais risques et à « jouer » leur avenir.

17 avril 2018

Tiny (printemps 2004 – 16 avril 2018)

L’été dernier, elle avait été opérée d’un cancer aux mamelles. La première opération s’était soldée par une « repousse » fulgurante, d’où une nouvelle opération en août. Il restait juste une plaie qui ne cicatrisait pas, très petite au départ, puis de plus en plus enflammée et douloureuse avec le temps. Inopérable, la douleur était à peu près jugulée par des médicaments, mais à présent, la situation devenait très critique. Dès lors que la douleur était traitée, cette chienne avait toujours gardé son caractère jeune et joueur. Dieu sait que je n’ai jamais cessé de l’emmerder chaque fois que je la voyais. Et quand ce n’était pas moi, c’est elle qui venait chercher la bagarre. Mon père m’a laissé un message hier de retour de chez le vétérinaire. C’est idiot, mais mes parents sont profondément attristés. Et pas seulement eux.

Sur cette photo, elle avait à peine trois ans.

 

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15 avril 2018

Printemps 2018 (1)

Quelques photos dont la majorité ont été prises dans ces derniers huit jours. Elles proviennent du jardin ou de ceux du travail.

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2 avril 2018

Brèves cornusiennes du lundi 2 avril 2018

Mon père aurait dû être opéré du genou (pose de prothèse) mercredi dernier. Tout était OK, l’intervention allait démarrer, mais peu avant le chirurgien a refusé d’intervenir car mon père possédait de légères éraflures sur le tibia car quelques jours plus tôt, le chien l’avait griffé de manière superficielle et malgré la désinfection immédiate, cela n’avait pas suffi. Et le chirurgien n’a pas voulu prendre de risque et il a eu raison.

Je précise que le chien n’est pas enragé ni qu’il est croisé avec un chat, c’est juste que mon père soigne des plaies liées à une forme de cancer aux mamelles et qui ne guérissent plus malgré deux interventions chirurgicales l’été dernier. Dommage, parce que la chienne sous médicaments, se porte plutôt bien, mais peu probable que cela dure des mois maintenant.

Pour mon père, c’est con, c’est reporté pour mi-mai et surtout parce qu’il avait tout préparé avec sa sœur et tout le monde, car ma mère n’est plus en mesure de conduire (et pour faire les courses… elle a eu 83 ans dimanche dernier). Il sera immobilisé un bon mois : une semaine d’hôpital et trois semaines d’établissement de convalescence spéciale.


Demain, après un petit « discours » pour faire plaisir à ma présidente devant des professionnels régionaux du tourisme qui vont se réunir dans notre auditorium (ils devraient être plus de 150), je pars avec des collègues pour Besançon où vont se tenir les deuxièmes rencontres de nos structures homologues (pas loin de 200 personnes attendues en tout). Donc absent jusqu’à vendredi soir.

1 avril 2018

Poissons d'avril

Pour qui est très attentif, ces photos sont presque des rediffusions. Elles ont déjà été diffusées en couleur. La truite est un scan d’une photo qui a plus de 20 ans, le brochet a été pêché le 11 août 2015.

Truite - Copie

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