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Cornus rex-populi
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20 décembre 2012

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J’ai passé la journée dans un des temples de l’ichtyologie… Où ça ? Qu’est-ce qu’il est encore en train de raconter le Cornus ? Ben, j’étais juste allé à une réunion au Mus*éum nati*onal d’His*toire nat*urelle : un comité de pilotage national (le deuxième) où on m’invite pour mes beaux yeux certaines de mes connaissances sur le sujet. J’ai retrouvé là-bas un de mes rapporteurs de thèse de Rennes que j’aime bien revoir… Bon, ils n’ont pas été déçus de m’avoir invité, car j’ai mis les pieds dans le plat comme je ne l’avais pas encore fait en telles circonstances. Une des personnes invitées, qui n’y connaît pas grand-chose sur la flore et la végétation, s’invite pour sa « hauteur de vue » (c’est elle qui le dit et je trouve ça déjà limite insultant, vu que plusieurs autres experts ont sûrement au moins la même « hauteur de vue »). Et puis, comme elle ne doute de rien, elle a osé me provoquer. Elle ne s’attendait sans doute pas à ma réaction, extrêmement virulente par rapport à un « truc » qu’elle a pondu il y a quatre ans et qui a force de loi (au sens strict), alors que c’est nullissime scientifiquement, inutilisable et en réalité, incite à la destruction les zo*nes hu*mides que le texte est censé protéger. Tellement nul qu’avec le Ministère, on a été obligé de concevoir un « pansement » pour compenser. Elle voilà qu’elle remet son « truc » sur le tapis en le présentant comme quelque chose de formidable. Si elle n’avait jamais entendu dire que son « truc » était nul de chez nul (je pense que beaucoup n’osent pas le dire), elle l’aura entendu aujourd’hui. En plus, je ne parle pas de son attitude dogmatique sur des concepts scientifiques qu’elle ne comprend pas (et qu’elle ne comprendra jamais, le cas est désespéré). Du coup, elle n’a plus rien dit, et ne voulait pas revenir l’après-midi parce que je lui avais volé dans les plumes. Bon, sinon, à part ça, cela s’est bien passé et je sais qu’on me réinvitera parce qu’en disant bien les choses sans tabous, on fait quand même avancer le schmilblick.


Comme il s’agit de la dernière note de l’année (oui oui) et que je ne veux pas rester sur l’énervement précédent (je me suis bien trop énervé ces derniers temps), mais au contraire je veux préparer le terrain aux vacances, je vais présenter quelques plantes fleuries qui ont coloré notre intérieur entre début novembre et aujourd’hui (les photos ne sont pas très bonnes, mais toujours faites de nuit à main levée).

Chrysanthème (évidemment).

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Un « jasmin » grimpant en pot pour avoir fini dixième (sur quinze environ) au concours carotte au boulot. Un peu vexé quand même de ne pas avoir fait mieux, alors que mes carottes étaient déjà très chouettes. Mais quand la gagnante dépasse 1,2 kg, on peut pas lutter.

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Une azalée indienne pour être arrivé septième au concours tomate (et là pour le coup, je ne pensais pas faire si bien).

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Des « amaryllis » blanc verdâtre du marché dominical.

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Un lys du marché dominical.

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Des « amaryllis » rouges du marché de ce dernier dimanche et qui s’ouvrent tout juste.

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Bonnes fêtes à tous !

 

 

 

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18 décembre 2012

Carhaix 2006

Le premier salon du livre auquel je me suis rendu en cette ville. Rien de bien compromettant,  mais photos en principe inédites.

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17 décembre 2012

Fromfrom & Karagar 2008 (2)

Encore du millésime 2008 (août et décembre). Photos en principe inédites dans ces colonnes.

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16 décembre 2012

Teolenn 2008

Un souvenir drôle sur les galets de Teolenn. C’était au mois d’août 2008. Que le temps passe vite. Que cela fait du bien de voir ça. Je précise que nous étions deux personnes « sérieuses » qui étions là pour relever le niveau. Evidemment, j’ai mis un voile pudique car la marquise de Fromulus avait un peu trop pris ses aises devant l’objectif.

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16 décembre 2012

Presque rien sur pas grand chose (28)


Qu’elles soient politiques ou autres, les idées de « Mi-s(h)el Sarre-doux », sont loin d’être ma tasse de thé, et plus encore mon tastevin de Chambertin. Toutefois, ce que le chanteur a pu dire à propos de l’exil fiscal de « J’ai-rare De Part-Dieu » en Belgique n’était pas une connerie. D’ailleurs, cet exilé, lui, n’a jamais cessé de descendre dans mon estime. Qu’il est loin de temps de l’acteur dans Fort Saganne, Jean de Florette ou Cyrano de Bergerac. Depuis des années déjà, combien de provocations, de vulgarités, de propos moisis pour ne pas dire complètement pourris ? Et l’acteur, pourrait être avantageusement remplacé par d’autres, meilleurs, et à qui on ne ferait pas de ponts d’or pour leur prestation.


Vendredi après-midi, réunion pour un site Na*tu*ra deux-mille à la lointaine extrémité du département. Malgré les autoroutes, une heure trois quarts de trajet à l’aller et une demi-heure de plus au retour à cause des bouchons lillois. Le président du comité de pilotage (maire du chef-lieu de canton et vice-président du Conseil général), qui n’a vraiment rien d’un écolo (c’est malheureusement le cas dans la quasi-totalité des sites Na*tu*ra deux-mille que je connais), m’a presque surpris en disant, au sujet de la présentation des résultats partiels des études écologiques, qu’il se disait intéressé, étonné par autant de choses qu’il ignorait jusqu’alors. Et bien qu’ayant un peu pris la présidence du comité par défaut, il voyait désormais les choses d’une manière différente, surtout depuis la naissance de sa petite-fille. Parole d’élu (donc suspecte) ou véritable évolution ? En tout cas, il n’a pas fini d’en entendre parler et je veux bien croire, cette fois, qu’il a évolué. Le monde agricole aussi, curieusement, s’est montré sensible à certains discours. Une toute petite pierre à l’édifice, mais c’est aussi comme cela que l’on peut croire que l’on sert encore à quelque chose, à la longue.


Autre bonne nouvelle, nous avons encore récupéré 80 000 € supplémentaires de l’État. Ce n’est pas encore tout à fait suffisant, mais cela vas nous permettre d’aborder 2013 avec plus de sérénité.

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10 décembre 2012

Presque rien sur pas grand chose (27)

Ce soir, en sortant du boulot, je fonce dans une grande surface de bricolage pour acheter une nouvelle vanne thermostatique pour un de nos radiateurs (c’est la septième qui nous lâche depuis que nous avons acheté la maison, mais elles sont aussi très vieilles). La caissière, alors qu’elle ne m’a pas encore rendu la monnaie dit « votre code postal ? », avec un ton mal poli. Je m’y attendais, j’avais entendu la question au client précédent. Et comme ce genre de question m’agace au plus haut point, surtout quand il s’agit de commerce et que l’on n’y met pas les formes, j’ai répondu poliment « je ne souhaite pas vous répondre ». Et ça, c’est parce que j’étais bien luné, parce que cela aurait mérité un « cela ne vous regarde pas » ou un « quelle remise vous me faites contre ce renseignement ? ». La caissière n’a pas insisté. Elle avait intérêt.


Comme j’avais eu l’occasion de le dire ici, j’avais perdu (pas pour tout le monde, assurément) mon alliance dans un hôtel quand nous étions allés au Louvre début mars. Bien sûr, elle ne m’a pas été restituée depuis. C’était un achat effectué en juin 2006 à Lorient, deux bons mois avant notre mariage civil. Il y a un peu plus de quinze jours, en prévision de Noël, lorsque nous sommes allés nous renseigner sur les modèles disponibles et les prix, je n’en suis pas revenu. C’est que depuis, le prix de l’or s’est envolé. Le prix « presque » abordable il y a six ans et demi atteint désormais des sommets. Cela peut paraître très mesquin de dire cela, mais je crois qu’à qualité équivalente, le prix a pour ainsi dire doublé. Cependant, sans que cela soit une nécessité vitale, je dois dire que mon alliance me manquait vraiment à certains moments. C’est idiot, mais c’était comme si je ne pouvais plus affirmer clairement mon union avec ma Fromfrom. Il faut bien que l’on sache que je n’ai pas cessé de l’aimer et que je ne peux pas m’en passer. Je ne sais pas si les autres sont sensibles à ça, mais depuis que je suis marié, il m’arrive d’y être attentif, notamment lorsque je vais en réunion avec des gens que je connais peu. C’est sans doute ridicule, mais je me sentais « nu ». Voilà que la chose est réparée. Il faut dire en plus que cela ne me déplaît pas, d’autant qu’il s’agit de ma seule « ornementation ».

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9 décembre 2012

Trinqueballons dans les bois...

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C’est Karagar qui m’y a fait repenser hier soir avec son diable. La réponse à la question qui se trouvait ici est donc trinqueballe et le verbe associé est naturellement trinqueballer.

Le trinqueballe est une sorte de char à deux roues qui servait (qui peut encore servir) à débarder des grumes en forêt. Celui que nous avons vu à l’abbaye de Cîteaux était particulièrement imposant puisque les roues de bois dépassaient largement les deux mètres de diamètre. Ce terme est utilisé dans le Morvan et en Bourgogne en général, mais on l’entend sans doute ailleurs. Pour ma part, je connais ce mot depuis l’enfance puisque nous utilisions le mot pour désigner d’autres « chars » à deux roues. Inutile de dire que cet engin était extrêmement dangereux quand il était utilisé en descente sur des pentes fortes et qu'il fallait embarrer les roues et conduire les animaux (chevaux, bœufs). Combien de blessés graves, combien de morts revendiquent ces engins ? Quand j’entends certaines personnes, plus ou moins écolos de salon, vanter les mérites tellement extraordinaires du débardage par traction animale (cheval), cela m’agace un peu, car elles n’ont aucune idée des galères qu’il y a derrière. D’autant que les mérites sont assez limités puisqu’il existe aujourd'hui des engins qui ne tassent pas plus les sols forestiers que les animaux (engins relativement légers à gros pneus à basse pression). Alors les chevaux, pourquoi pas, mais de grâce, arrêtons de leur donner toutes les vertus.

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8 décembre 2012

8 décembre : illuminons-nous

Il fallait bien fêter les illuminations du 8 décembre. Nous le faisions systématiquement quand j’étais gamin en mettant des bougies dans des verres sur les fenêtres ou sur la rampe du balcon. Ma mère continue cette « tradition » aujourd’hui. Ici, en Flandre, cela ne se fait pas. Sacrilège, profanation, j’ai allumé les quelques 43 bougies, des veilleuses aux neuvaines, résultat des pillages fromfromocornusiens.

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7 décembre 2012

Compte rendu de lecture et éclairage partiel sur l'auteur

GENEVOIX M., 1969. – Au cadran de mon clocher. Plon, Paris, 295 p.

Je viens de terminer la lecture de ce livre. Il ne s’agit pas d’un roman, mais d’un récit autobiographique. J’avais déjà lu des éléments autobiographiques de l’auteur dans la trilogie Tendre bestiaire, Bestiaire enchanté et Bestiaire sans oubli, mais ceux-ci n’étaient évidemment pas cohérents. J’avais trouvé plus de cohérence dans Trente mille jours, publié en 1980, année de sa mort.

Ce récit n’est assurément pas le meilleur livre de Maurice Genevoix, mais on y retrouve les ingrédients classiques de son œuvre. Quelques constructions de phrases peu classiques, un vocabulaire rare et précis invitant à ouvrir le dictionnaire (pas à chaque phrase bien sûr). Mais surtout l’enfance de l’auteur dans son village ligérien, l’indispensable recours à la poésie du fleuve. En clair, j’étais en terrain connu. Les éléments les plus intéressants, ce sont les descriptions des mœurs villageoises, des métiers de l’artisanat, du commerce, de la paysannerie (…) au début du XXe siècle. Certains aspects économiques sont également abordés et sont à mon avis mal connus : les prix agricoles très bas, surtout sur des terres solognotes peu productives, la misère des paysans et de leurs filles, les bûcherons qui se tuaient à la tâche alors que les tronçonneuses n’existaient pas encore… Et puis, la description des mœurs et querelles politiques locales, souvent hautes en couleurs, les confrontations entre Droite et Gauche, d’un autre temps (elles étaient déjà complètement dépassées lorsque le livre a été écrit). Je crois que c’est le seul livre où l’auteur parle de politique même s’il prend garde à ne jamais s’impliquer, s’engager. Il faut dire que le récit montre le ridicule des affrontements, d’un côté comme de l’autre et montre aussi le côté finalement bon enfant de ces querelles, à quelques exceptions près. En bref, pas un grand livre, mais quelques passages intéressants.

A l’occasion des cérémonies du 11 novembre, certains ont évoqué l’éventualité d’un transfert des cendres de Maurice Genevoix (une simple hypothèse à mon avis). Pourquoi cette idée ? L’écrivain a certes participé à la guerre, y a été grièvement blessé, puis a écrit plusieurs romans de guerre qui ont largement marqué leur temps et révélé l’auteur après 1918. Je dois dire pour ma part que je n’ai pas tout lu de cette première œuvre, d’autant que cela n’incite guère à la poésie. D’ailleurs, dès les années 1920, Maurice Genevoix n’a pour ainsi dire plus véritablement écrit sur la guerre. Sa seconde épouse est décédée en 2012, tout comme sa fille Sylvie, qui était mariée à Bernard Maris, économiste universitaire que les auditeurs de France inter doivent connaître. Est-ce que la disparition récente de ces personnes qui explique cette idée de transfert de cendres ?

Maurice Genevoix, issu d’une famille plutôt modeste est normalien, a obtenu le prix Goncourt en 1925 (Raboliot) et est devenu immortel en 1946, avant d’occuper longtemps le fauteuil de secrétaire perpétuel. Est-ce suffisant pour en faire un homme de droite ? C’est pourtant ce que j’ai entendu à la radio, où on l’opposait à Louis Aragon. Je ne suis néanmoins pas d’accord. Je ne connais pas bien les prises de position de Maurice Genevoix lorsqu’il était à la tête de l’académie française (on n’en trouve pas trace), mais ce que je puis dire, c’est que dans l’ensemble de son œuvre littéraire (je n’ai pas tout lu, mais j’en ai quand même beaucoup lu), rien ne permet de classer cet homme à droite. Certes, on ne trouve pas dans cette œuvre des positionnements clairs à gauche. Mais qui ne se positionne pas clairement, caricaturalement à gauche, à un respect des écrivains prétendus à droite, des institutions (…) serait-il automatiquement classé à droite ? Je ne suis pas l’avocat de Genevoix, mais je constate néanmoins que dans son œuvre, on observe des positionnements humanistes clairs et répétés (désintéressés), un refus de l’embrigadement, une liberté certaine, une sympathie pour la philosophie fouriériste (dans Rémi des Rauches il me semble)… Cela ne veut rien dire. Peut-être l’homme votait-il à droite, mais même si c’était le cas, est-ce que cela en fait un écrivain de droite ? Clairement non pour moi. Un homme de droite ? Pas davantage. Alors, Mesdames, Messieurs les journalistes, éclairez nos lanternes avant de mettre des gens dans des catégories qu’ils auraient eux-mêmes refusé. N’avait-il pas lui-même été qualifié d’écrivain régionaliste, ce qu’il avait refusé, à juste titre.

6 décembre 2012

Placard

Fromfrom a reçu une lettre aujourd’hui pour l’informer qu’après 3 mois d’arrêt, elle n’aurait plus droit à un salaire complet. Avant la signature et le nom de la signataire, il y avait le placard ci-dessous. En plus du « bon » usage de la majuscule, on n’ira pas me dire que le mammouth a été dégraissé. Combien y a-t-il encore de niveaux hiérarchiques au dessus avant le ministre lui-même ?

Pour le Directeur Académique
Des services de l’Education Nationale,
Directeur des services départementaux
De l’Education Nationale du Nord,
Par délégation, la Secrétaire Générale,
Par autorisation, le Chef de division,
Et par empêchement, l’Adjointe au Chef de division

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