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Cornus rex-populi
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29 octobre 2023

Trente jours

Photos prises ces trente derniers jours. Au début, c’était encore l’été.

Érable plane (Acer platanoides)

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Érable champêtre (Acer campestre)

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Érable sycomore (Acer pseudoplatanus)

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Fusain d'Europe (Euonymus europaeus)

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Chicorée (Cichorium intybus)

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Pyrus communis L., 1753 'Cornélie'

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Pyrus communis L., 1753 'Curé'

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Chrysanthème pong-pong jaune

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Deux soirs différents à la sortie du travail à B.

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29 octobre 2023

Maigre mais à apprécier

Maigre récolte, en entrée pour ce dimanche midi. Des pieds de Bolet orangé (j’enlève les pieds filandreux) et un seul Cèpe de Bourgogne en haut à droite). Ramassés hier en fin d’après-midi près de l’étang du dragon terrassé. Il n’avait guère plu dans le coin avant ces dix derniers jours. Mais là, il pleut pas mal de nouveau. On reste encore 24 heures ici avant de poursuivre plus au sud.

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22 octobre 2023

Notaires et compagnie

Quelques années après ma naissance, et après avoir acheté une maison, mes parents avaient songé à leur succession, parce qu’on leur en avait dit d’y prendre garde, à juste titre. En effet, dans l’entourage (hors famille) de mes parents, on a connu pas mal d’exemples de successions qui ne se sont pas bien passées : problèmes entre les enfants qui se brouillent entre eux ou avec leur parents, enfants qui font la guerre au conjoint survivant, enfants qui réclament leur « dû » avant l’heure et bien d’autres situations. L’argent rend malade, même quand il y a peu. Parfois, l’argent est plus un fantasme qu’une réalité d’ailleurs, certains s’imaginant que des propriétés ont des valeurs bien supérieures à ce qu’ils croient. Tout cela peut même rendre fou. Pas de meurtres dans notre entourage, mais des cas de violence et des brouilles définitives, oui. On me rétorquera que je suis bien aise avec cela car je suis fils unique et je me suis toujours bien entendu avec mes parents. Il n’en demeure pas moins que mes parents avaient mis en place une donation entre époux et c’était une bonne chose. Depuis Sarre-Co-Zy, les impôts sont nuls dans ce cas, quel que soit le montant du patrimoine transmis.

Mon père était devenu propriétaire du « Dragon terrassé » quelques années avant son mariage, ce qui fait qu’il n’entre pas dans la succession de ma mère. Néanmoins, après discussion avec le notaire, il a souhaité envisager plusieurs scénarios en commençant par faire évaluer la maison de RDG puis, fin juillet, la propriété autunoise. En définitive, il souhaite me/nous faire une donation de l’ensemble qui le rendrait usufruitier et nous, avec Fromfrom, nus propriétaires. Jamais nous n’avions envisagé un tel scénario, parce qu’on pense d’autant moins à ces choses qu’il n’y a pas de problème particulier à soulever. Néanmoins, les choses auraient pu être faites un peu différemment, mais peu importe. Évidemment, le fisc ne va pas nous oublier. L’avantage, c’est que l’affaire sera un peu plus simple à régler lors de la disparition de mon père (si cela se passe bien dans cet ordre).

L’autre élément à prendre en considération et auquel nous n’avions absolument pas songé avec Fromfrom, c’est que n’ayant pas d’enfants, il nous faut prendre en considération ce qui adviendrait si l’un de nous disparaissait avant l’autre. J’avais oublié que les parents pouvaient hériter de leurs enfants et à défaut, cela peut être les frères et sœurs. Et alors là, cela me ferait mal, même si le conjoint conserve une part significative. Il n’est par exemple pas imaginable de devoir donner une partie de la maison à quelqu’un qui ne l’a pas payée. Alors cet été nous sommes allés chez le notaire qui nous a plutôt conseillé des testaments à nos bénéfices réciproques, tout en réfléchissant à ce qui pourrait advenir après la disparition du dernier survivant. Aussitôt dit, aussitôt fait.

Nous avons rendez-vous prochainement chez le notaire qui nous racontera dans le détail, j’imagine, la situation.

21 octobre 2023

Fin d'été calendaire

Quelques photos de la fin de l’été calendaire.

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15 octobre 2023

Noms vernaculaires trompeurs

Je reviens sur un sujet relatif à une note que Plume avait faite cet été à propos des noms vernaculaires des êtres vivants. En tant que naturaliste, je suis souvent agacé par la façon dont on (les journalistes et autres présentateurs divers) nomme les êtres vivants, sans aucun respect de la classification et de sa hiérarchie. Cette lacune repose assez souvent sur une grande méconnaissance de la taxonomie. Dans la population générale, on ne connaît souvent que le terme « variété » de manière très souvent impropre puisqu’il désigne soit des espèces soit des cultivars soit encore une forme de diversité. Cela ne me dérange pas. En revanche, quand il faut parler de manière précise, ce pose de sérieux problèmes et il faut faire attention. Sans aller dans les détails de la définition, la notion d’espèce est souvent assez inconnue alors qu’il s’agit d’une unité fondamentale de classification. La notion de genre est, elle, encore moins connue, alors qu’on nomme (trop) souvent des organismes par un nom de genre : saule, laitue, zèbre, bolet… Cela n’aurait pas d’importance si un genre considéré était représenté par une unique espèce dans une région, une localité donnée. Mais bien souvent, cela n’est pas le cas. Il y a peu, je constatais dans un rapport d’étude d’un collègue en relecture qu’on mentionnait un « trèfle » sans redire lequel, alors même que deux espèces étaient citées plus haut, mais il fallait que le lecteur devine duquel on parlait.

Même des scientifiques ou prétendus tels font des erreurs manifestes avec des noms vernaculaires qu’ils pensent traduire du latin. L’exemple typique que j’ai vécu est le Quercus robur [syn. Q. pedunculata] traduit en Chêne rouvre alors que par ce nom, les forestiers pensent en réalité à Quercus petraea [syn. Q. sessiliflora] qui est le Chêne sessile. À noter que le premier devrait être nommé correctement et exclusivement Chêne pédonculé. En écrivant cela, je jette un œil sur l’internet et stupeur : dans le dictionnaire du CNRTL, je vois à la définition de « Rouvre », « Chêne moins haut que le chêne commun ». Eh mais c’est quoi le « chêne commun » ? Le chêne pédonculé ? Certainement pas, c’est n’importe quoi ! Deuxième erreur : la feuille du « rouvre » sur la photo de cette définition est celle d’un Chêne pédonculé. Je n’ai pas regardé plus loin, mais il est évident que les confusions sont nombreuses, alors même qu’à de rares exceptions près, la distinction phénotypique (morphologique) entre les deux espèces, ne pose aucun souci, même pour un botaniste ou un forestier débutant. On n’est pas sorti de l’auberge ! Pour être tout à fait clair, je précise les choses suivantes :

  • « rouvre » est bien la traduction du latin « robur » ;
  • les deux espèces de chênes mentionnées sont largement dominantes voire exclusives à l’état spontané en France, en dehors des zones subissant d’influences méditerranéennes et les changements climatiques ;
  • les deux espèces s’hybrident très souvent et sont elles-mêmes toutes deux très introgressées génétiquement, mais conservent le plus souvent leurs caractères propres morphologiques et surtout écologiques car les deux cohabitent assez rarement à l’état spontané.

Je n’évoque pas le cas des tas de noms vernaculaires utilisés notamment dans le commerce dont certains sont trompeurs.

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14 octobre 2023

Bretagne aoûtienne (8 et fin)

Après la pointe Saint-Mathieu, retour au Conquet, mais au nord de la ria, pour aller voir le phare de la Pointe de Kermorvan. Celui-ci se trouve au bout de la presqu’île de Kermorvan est n’est pas visible de loin et pour cela, il faut finir à pied, ce que ne fera pas Fromfrom, qui en avait déjà bien assez. Avant d’arriver au phare proprement dit (milieu du XIXe s.), il y a d’anciens forts ou équipements militaires des XVIIe et XIXe s. et des éléments de blockhaus allemand de la Seconde Guerre mondiale.

 

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Après cela, nous sommes rentrés à l’hôtel puis dans le Nord le lendemain, avec cette fois, d’excellentes conditions de circulation.

9 octobre 2023

Bretagne aoûtienne (7)

Après le Petit Minou, déjeuner dans un établissement correct, sans plus, au Conquet, mais avec une vue pas désagréable.

Après, nous filons à la pointe Saint-Mathieu (Plougonvelin) à peine plus au sud. Nous eûmes des difficultés pour trouver à se stationner tant il y avait du monde. Cela change de notre précédente visite fin décembre 2008 où il n’y avait pratiquement personne (voir ici). Le site se caractérise par la présence :

  • des ruines de l’abbaye (XIe-XVIIe s.) donnant son nom à la pointe ;
  • le phare en fonction (1835) ;
  • le sémaphore actuel (1906) ;
  • la chapelle Notre-Dame-de-Grâce reconstruite en 1861, à côté de l’ancienne église paroissiale dont il ne reste que le portail (XIVe s.).

 

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8 octobre 2023

Bretagne aoûtienne (6)

Nous avions décidé de rester une journée supplémentaire (fin de séjour au gîte le samedi matin), alors nous avions réservé une nuit d’hôtel à K’. Le samedi matin, après avoir rendu les clés, direction Brest. Sur la route expresse, il y a beaucoup de monde dans l’autre sens, énormément de vacanciers. Nous avons bien, fait, le dimanche matin, il y aura effectivement moins de monde et aucun ralentissement pour rentrer à H.

Nous traversons Brest. Fromfrom reconnaît quelques lieux de sa jeunesse pieuse et débridée ! Nous nous rendons au phare du Petit Minou à Plouzané dont j’ai souvent vu des images. Ce n’est sans doute pas la meilleure heure pour nous y rendre vis-à-vis des considérations photographiques, mais ce n’était pas le pire non plus. Le phare du milieu du XIXe s. signale des rochers dans le goulet de Brest. A côté, se trouve la tour d’un ancien sémaphore déplacé ailleurs en 1984. À noter : beaucoup de surfeurs dans le coin.

 

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2 octobre 2023

Bretagne aoûtienne (5)

Deux jours plus tard, nous décidons d’aller voir des chapelles Saint-Adrien et Saint-Sauveur de Coadry, toutes deux à Scaër. Hélas, ce fut porte fermée pour les deux. Du coup, je n’ai pas fait la moindre photo. Il est quand même un peu lamentable que de tels édifices sont inclus dans des circuits comme indiqué sur les édifices et qu’il n’y ait aucune info, panneau explicatif ni ouverture, alors que nous sommes au cœur de la saison touristique. C’est peut-être ouvert pour les journées du patrimoine, mais ce n’est même pas sûr.

Nous passons dans le Morbihan et poursuivons en direction de l’abbaye Notre-Dame de Langonnet. Cette ancienne abbaye cistercienne. Après la Révolution, Napoléon y installa un haras (1807-1857). Ensuite, l’abbaye revient aux missionnaires du Saint-Esprit. Aujourd’hui, il s’agit d’une sorte de « maison de retraite » pour ces missionnaires principalement de retour d’Afrique. Il existe d’ailleurs un musée d’art africain (que nous ne sommes pas allés voir). La seule partie médiévale qui subsiste est la salle capitulaire gothique du XIIIe s. La chapelle est du XIXe s., le cloître, en béton des années 1930. Il existe cependant d’autres bâtiments du XVIIe s. non visités.

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Puis, nous allons jusqu’à l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Langonnet (XIIe, XVe, XVIe et XIXe siècles) qui comporte des éléments romans, en particulier des chapiteaux. Les photos des chapiteaux sont ratées (la qualité de l’image et sa mise au point de mon zoom à la plus grande focale est mauvaise).

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Enfin, nous nous rendons jusqu’au manoir de Tronjoly à Gourin, au sein d’un parc dans lequel se trouve une scène où sont organisés des spectacles de plein air. L’ensemble appartient à la commune. Le château date du XVIIIe s. Et nous retrouverons là un temps ensoleillé.

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