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Cornus rex-populi
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27 juin 2010

Images pour un jardin avec murs

Ce titre, juste comme clin d’œil à un roman de Maurice Genevoix.

Jardin du matin, encore à l’ombre.

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Le même au soleil.

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Nous avons un très beau temps. A l’instant où j’écris ces lignes, toutes portes et fenêtres ouvertes, la maison est envahie par l’extraordinaire parfum des lys blancs (Lilium candidum L. & Lilium regale Wilson). Nous ne sommes pas malheureux.

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23 juin 2010

Des philosophes

Aucune prétention, rien à dénicher là dedans, juste une évocation succincte de ressentis à prendre avec des pincettes.

Il y a une dizaine d’années, j’appréciais plutôt les propos que tenaient A. Fin*kiel*kraut lors d’émissions radiophoniques ou télévisées (j’ai lu quelques articles de lui depuis) notamment au sujet de l’éducation et de l’école. Mais c’était mon époque « ordre républicain » que j’ai largement dépassée depuis la première moitié des années 2000 et même reniée depuis début 2006. Certes, j’ai évolué, j’espère positivement, mais je pense néanmoins que depuis lors, le susnommé s’est largement radicalisé, voire caricaturé à outrance. A tel point qu’aujourd’hui, il m’énerve systématiquement, même quand il dit des choses qui vont dans mon sens. Son simplisme n’est pas digne de quelqu’un qui se prétend philosophe.

Bernard*Henri*Lévy, mon père l’appelle BHV, comme s’il était la figure de proue de la philo de grande surface de bricolage. Je n’ai jamais rien lu de lui, ni même entendu ses pensées philosophiques. Je ne l’ai entendu que défendre des causes lointaines (c’est à son honneur), mais plus que son côté dandy et médiatico-monopoliste, son caractère assez promptement va-t-en-guerre l’a souvent déconsidéré à mes yeux. Sans doute partiellement à tort.

Régis*De*bray, je n’ai lu que quelques rares articles, mais je l’entends régulièrement à la radio. Je suis loin de connaître toutes ses thèses ni ses prises de position. En particulier, je ne suis pas en phase avec ce qu’il avait pu dire (minimiser) au sujet des différents événements concomitants avec l’éclatement de l’ex-Yougoslavie. Néanmoins, tout ce qu’il a pu en dire n’était pas forcément tout à jeter aux orties. Régulièrement encore aujourd’hui, il m’étonne par certaines de ses analyses, même si je ne partage pas toujours.

D’Élisabeth*Bad*inter, je n’ai lu que deux ou trois articles et je l’ai vu ou entendue dans les médias. En général, j’avais bien aimé ses prises de position féministe, même si je n’avais pas compris à l’époque son hostilité vis-à-vis de la parité. Je pense néanmoins qu’elle était dans le vrai. En revanche, ce que j’ai cru comprendre de son dernier livre, Le conflit, la femme et la mère (2010), je n’arrive pas à la suivre sur sa négation d’une « maternité heureuse », la problématique de l’allaitement qui serait aliénant… Bien sûr, sa thèse ne s’arrête pas à ces faits et elle dénonce avec raison bien des choses qui ne sont hélas guère nouvelles, mais elle semble appuyer un peu trop là où cela ne fait plus mal.

Michel*Onf*ray, cela faisait longtemps que j’en entendais parler, mais je n’ai commencé à le lire qu’en février de cette année (Traité d’athéologie, 2005). Un petit peu dans un objectif de provocation, j’en ai lu quelques passages à S., ce qui a eu pour conséquence, un vif agacement de sa part. Évidemment, cela va assez dans mon sens, mais la démolition en règle de la religion, entre autres, du catholicisme y est bien trop excessive, caricaturale, simpliste. J’ai fini par être lassé par cette approche bien peu philosophique et j’ai abandonné la lecture aux deux tiers du livre. Cette année, nouvelle charge de l’auteur, contre la psychanalyse cette fois. L’article et les passages que j’en ai lu vont encore plutôt dans mon sens (je ne suis pas contre la psychanalyse, mais bien des choses encore à la mode, complètement éculées, voire archi-fausse auraient dû être retirées du catalogue depuis longtemps), mais que d’excès et si peu d’analyse contradictoire encore une fois. C’est encore de la philosophie, ça ?

Albert Jacquard, je l’ai surtout entendu à la radio, où il m’a toujours impressionné par sa sagesse et pour son approche intelligente de l’éducation. Et je me retrouve tout à fait dans ses thèses humanistes et ces coups de gueules pour défendre les pauvres et les mal logés. L’an dernier, j’ai lu L’équation du nénuphar (1998) et Dieu ? (2003). Des éléments sont discutables, mais vraiment, ça vaut le coup de passer des moments avec lui.

19 juin 2010

De jeudi à samedi

Jeudi, j’ai accompagné une collègue dans ce coin là (on aura deviné où cela se trouve) :

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Il s’agit de réaliser une étude sur la recolonisation végétale de quelques maigres bordures de falaises enfin abandonnées par l’agriculture (ailleurs, on laboure même dans le vide !). Dans l’ensemble, cette recolonisation semble aller assez vite même si les stigmates des perturbations des cultures intensives ou de l’ancien chemin sont encore bien visibles. Parmi les plantes nouvelles venues les plus intéressantes, on peut citer évidemment Armeria maritima Willd. subsp. maritima (Armérie maritime), mais aussi Anthyllis vulneraria L. (Vulnéraire) représentée par sa sous-espèce vulneraria.

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Dans la bataille, je me suis foulé la cheville, non pas en escaladant la falaise, mais tout bêtement en descendant des escaliers, certes en mauvais état, alors que mon attention était attirée par une observation de ma collègue. Après coup, j’ai quand même continué les prospections. Lorsque nous sommes rentré à notre QG (ma collègue était au volant) et que j’ai dû reprendre ma voiture, j’ai alors compris ma douleur. Rien de gravissime, mais vendredi soir, je suis quand même allé consulter et me voilà attelé pour dix jours. Cela ne m’empêchera pas de retourner sur le terrain la semaine prochaine.

Quoi de neuf dans le jardin ? Les rosiers grimpants ne fleurissent pas autant qu’ils le devraient, il ne fait pas chaud et les petites pluies fines finissent d’assécher le sol. On peut quand même voir ça :

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13 juin 2010

D'un 13 juin au matin

J’en ai déjà parlé au moins 36 000 fois, je n’aime pas le foot en tant qu’activité sportive (comme la quasi-totalité des sports de balle), et cela a toujours été ainsi. Je suis encore plus allergique à l’usage qui en est fait sur les plans mercantiles et médiatiques, voire politiques. Tout cela m’exaspère à un point et il est franchement difficile d’y échapper. Et s’il n’y avait que ça qui m’énervait…


Depuis des années, on fait tout pour déshabiller les services publics, l’école, la sécurité sociale et on les retrouve actuellement en déficit. On accélère le processus de l’école (et de l’université) à deux vitesses avec des classes à plus de 30 élèves, en supprimant des enseignants spécialisés, en diminuant le taux d’encadrement, en paupérisant l’école publique en général pour faire des « pôles d’excellence » pour les nantis tandis que le tout venant ira à la fac normale sans moyens. Tout va très bien. La SNCF ? Ah bon, c’est encore un service public ? Étrange conception, notamment quand on regarde l’évolution de la politique TGV. La sécurité sociale. Un trou abyssal. Mais pourquoi tant d’exonérations, pourquoi autant de personnes qui échappent aux montants dus de cotisations ? Pourquoi tant de ponts d’or aux firmes pharmaceutiques qui n’ont rien à proposer en échange ? Le déficit, la dette de l’État ? Qui l’a creusé sinon les cadeaux distribués à tours de bras aux nantis depuis des décennies ? Pourquoi 37 milliards d’euros/an (hors salaires) à la défense nationale ? Si on enlevait 30 ou 35 milliards, ce serait encore pas mal, non ? Rien qu’avec ça, y aurait pas moyen de boucher une bonne partie des déficits ? Alors qu’on arrête de nous bassiner avec ces conneries. Les solutions existent, mais il faut bien assurer la retraite de Ser*ge Das*sault et compagnie. Et ces pauvres anciens PDG, hauts fonctionnaires et autres sénateurs, comment pourront-ils faire avec une misérable retraite à moins de 9500 € par mois ?


Lundi, je reçois un nouveau salarié. Contrairement au précédent, il ne connaît pas la maison, ne connaît pas la région et possède encore moins d’expérience. Ça va encore être du sport. En revanche, le premier m’étonne positivement. Avec lui, inutile de répéter deux fois la même chose et je m’étonne de ne pas être obligé de lui expliquer des choses puisqu’il les sait déjà. Et ça, c’est vachement reposant et cela m’évite de m’inquiéter.


Sinon, voici des nouvelles récentes du jardin après la pluie.

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7 juin 2010

Au jardin début juin

Quelques illustrations « jardinesques » supplémentaires, en attendant les prochaines.

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2 juin 2010

Cadeau empoisonné

La semaine dernière, parce qu’ON N° 1 (ON individuel) ne se sentait pas trop d’y aller, ON N° 2 (ON collectif cette fois) a décidé qu’il serait bien que j’aille à un WP (Work Package pour les intimes) à la Commission européenne de Bruxelles. En fait, un comité d’experts européens pour définir la méthodologie de la prochaine éval*uation de l’é*tat de con*ser*vation des habitats et des espèces d’intérêt commu*nautaire (Directive « Habi*tats-Fa*une-Fl*ore » aboutissant notamment au réseau Na*tura 20*00). Je passe sur les détails, mais ON N° 1 ne connaît pas les tenants et les aboutissants de la chose, contrairement à moi puisque j’avais ramé à mettre en œuvre la précédente méthodologie lors du précédent exercice d’évaluation. Seulement, la partie dominante d’ON N° 2 devait penser que ça allait aller tout seul et n’avait pas jugé utile de m’associer au truc dont il a à présent la responsabilité. Et puis, pas de chance, ON N° 1 a eu peur et ON N° 2 m’a refilé le bébé. Cerise sur le gâteau : j’ai eu très peu de temps pour préparer la réunion qui s’est tenue lundi et mardi. Uniquement des documents en anglais. Je n’ai pas voulu y passer le week-end, alors je me suis débrouillé, sachant qu’avec ce style d’anglais écrit, je me débrouille à peu près pour le lire.

Le souci, c’était que l’ensemble de la réunion devait se tenir en anglais, et là, ce n’était pas le cadeau à me faire.

Lundi à 10h00, la réunion commence. Je suis le « petit » nouveau, alors on me demande de me présenter. Je suis finalement le seul représentant français (je ne sais pas où est passée la personne du Musé*um nat*ional d’hist*oire nat*relle), on me demande de me présenter, mais bien sûr ON N° 3 (l’animatrice de la réunion) omet le minimum requis : le tour de table, comme si je connaissais les autres personnes venues de toute l’Europe. Autre curiosité : aucune liste d’émargement, ni signature. Ils sont bizarres ces gens là… J’ai quand même réussi, par déduction, à savoir d’où venaient la moitié de mes interlocuteurs, mais je n’ai qu’un faisceau de présomption pour les autres, qui eux se connaissaient déjà fort bien entre eux.

Inutile de redire ici que je suis une bille en anglais écouté ou parlé. J’ai fait des efforts, parfois surhumains pour comprendre ce qui se disait, mais je n’ai RIEN dit. En clair, j’ai compris certaines choses (si j’en ai compris la moitié, c’est bien) et à la fin des deux journées, j’étais épuisé. Il faut dire en plus que certains ne parlent pas très bien : trop vite, dans leur barbe, trop grave, avec un accent terrible. Celui qui avait probablement l’accent le plus terrible, c’était un Flamand (le représentant belge) qui avait encore plus de mal en français, mais qui était une des personnes les plus sympathiques. L’Espagnol n’a pas davantage parlé que moi, ainsi qu’une autre personne qui n’a ouvert qu’une demi-fois la bouche. Le champion de la prise de parole était l’Allemand. Il commençait toujours ses interventions de façon sérieuse et terminait la moitié du temps par un éclat de rire (je n’ai pas toujours compris pourquoi).

Voilà, je suis bien handicapé par mon piètre niveau et il faut dire que je n’ai jamais eu la motivation pour remédier à cette épouvantable lacune.

Autrement, j’ai connu bien pire comme lieu de réunion : un immense bâtiment (les photos, prises presque à la course reflètent mal la réalité) abritant trois directions générales, séparé en deux corps avec au milieu, un vaste espace vertical avec verrières sommitales. Des ascenseurs parfaitement silencieux groupés par trois, accouplés avec des escaliers à vis en bois. Dehors, tout est recouvert de verre ou de plaques de granite noir ou de marron veiné. Sur certaines extrémités, des pinacles de granite. C’est fou quand même, on n’a pas lésiné sur les moyens.

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