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Cornus rex-populi
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31 janvier 2016

B comme... (4)

BAUCHE n. f.

Fâne de pommes de terre.

Remarque : terme tellement usuel chez moi que je l’ai longtemps considéré comme du « bon » français.

 

BEAUSEIGNE

Exclamation exprimant la sympathie ou tendresse à l’égard de quelqu’un.

Remarque : prétendument sans équivalent en français. Pour moi, ce terme n’exprime dans un premier sens que la compassion, comme à l’égard de quelqu’un qui est dans la douleur (deuil, accident, maladie…) et dans un second sens, parfois pour se moquer, comme un gamin qui aurait un bobo sans importance et qui se plaint uniquement pour attirer l’attention.

 

BENAISE adj.

Rassasié (se dit de quelqu’un qui a bien mangé, mais sans excès).

 

BENNE n. f.

  1. Récipient en bois d’une cinquantaine de litres servant au transport de la vendange.
  2. Expression « mettre quelqu’un huit jours sous une benne » : priver quelque temps une personne difficile afin de lui faire apprécier la nourriture.

Remarque : les récipients que j’ai connus faisaient bien plutôt 150 l environ ; je ne compte pas le nombre de fois où j’ai entendu la seconde expression, car j’étais assez long à manger quand j’étais jeune et j’avais du mal à manger certaines choses (rien à voir avec ce qui est arrivé depuis l’adolescence).

 

BENON, BENOT n. m.

Petite benne pour le transport à dos de la vendange.

Remarque : les benons que j’ai connus avaient la même forme que les bennes et faisaient une cinquantaine de litres. Au sein des rangs de vignes (= chaponnières [mot absent du dictionnaire dont il est question ici]), on y versait le contenu de plusieurs seaux ou paniers de grappes de raisins et on transportait le benon sur l’épaule (sur un tampon de feutre matelassé) jusqu’aux bennes disposées sur une remorque de tracteur. Outre les vignes de mon grand-père (puis la vigne de mon oncle), j’ai vu pratiquer la même chose dans le coin. Si le benon est pratique pour verser dans les bennes, le système avec hôte en osier (voire en plastique à présent) est quand même moins fatigante et moins usante pour le dos. J’imagine que les vendangeurs n’utilisent plus de système de benon dans la région (cela semblait être le cas à l’époque sur les Côtes rôties et à Condrieu).

 

BERCHU adj.

  1. Ébréché.
  2. Qui a perdu une dent.

Remarque : connu dans le sens 2.

 

BERTHE n. f.

Grand pot en grès pour le lait ou la crème.

Remarque : ma grand-mère en utilisait pour faire cailler le fromage blanc (puis ma tante, avant qu’elle n’utilise des récipients plus modernes. Cela servait aussi pour la conservation des haricots verts au sel.

 

BEURLE n. m.

  1. Meuglement.
  2. Cri d’une personne.

Remarque : sens 1 uniquement et verbe BEURLER.

 

BEZET (tomber dans le -) loc. verb.

Tomber dans l’enfance.

 

BICHE n. f.

Grand pot en grès pour le lait (à la différence de la berthe, la biche comporte un goulot).

Remarque : je n’ai connu des biches à lait que métalliques (alu, fer émaillé, inox). C’était pour le laitier qui passait récupérer le lait avec son camion, avant l’arrivée des « tanks à lait » réfrigérés et brassant régulièrement le lait.

 

BIGANCHE adj.

  1. Boiteux, déhanché.
  2. Mal marié.

Remarque : je connais le premier sens et le second en dehors de la notion de mariage. Aussi le verbe BIGANCHER.

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31 janvier 2016

B comme... (3)

Je poursuis à la lettre B. Pour rappel, je connais très bien (j’utilise parfois) tous les mots dont je donne en premier lieu les définitions du dictionnaire (MARTIN, 1989). Et les remarques sont les miennes bien entendu.

 

BABET n. m.

Pomme de pin.

Remarque : ce mot semble assez largement répandu, puisque je le sais utilisé en Haute-Loire (Le Chambon-sur-Lignon) et largement en Ardèche.

 

BACHAS n. m.

  1. Bassin de la fontaine.
  2. Abreuvoir à vaches.
  3. Auge des cochons.

Remarque : on l’utilise aussi dans ma famille pour un baquet.

 

BACHOLE n. f.

  1. Caisse en bois rectangulaire (utilisée pour l’alimentation du bétail).
  2. Caisse en bois utilisée autrefois pour mettre le raisin que coupait le vendangeur.
  3. Coffin (support de pierre à aiguiser pour la faux).

Remarque : je ne connais que dans le sens 1, et uniquement avec un r, BARCHOLE. On l’utilise aussi pour se moquer pour une assiette.

 

BALAN n. m.

  1. Loc. verb. Avoir du balan. Être en équilibre instable.
  2. Loc. verb. Être en balan, être sur le balan. Être indécis.

Remarque : je ne connais que dans le sens 1. Et forcément, on reste bien éloigné du genêt breton.

 

BAMBANER (SE) v. pr.

Flâner (surtout dans les caves où l’on boit et discute).

Remarque : entendu sous forme non pronominale pour des personnes (hommes) indolentes peu fiables et également pour des chiens de chasse qui se promènent au lieu de rechercher le gibier.

 

BARABAN n. m.

Pissenlit.

Remarque : les salades de barabans au lard frit chaud, j’en adore l’odeur, même si j’ai du mal à digérer, raison pour laquelle j’appelais ça des barbelés.

 

BARANQUER v. intr.

Tituber. Syn. TRAMPALER.

 

BARICAUT n. m.

Tonnelet (contenant 50 l environ).

Remarque : mon grand-père produisant du vin, il en avait bien entendu.

 

BARJAQUE n. f.

Femme bavarde, jacasse.

Remarque : utilisé aussi pour des hommes (pipelet).

Verbe BARJAQUER.

 

BARME n. f.

  1. Talus (portant généralement des buissons ou des arbrisseaux).
  2. Butte de terrain.

Remarque : utilisé pour n’importe quel terrain à forte pente et EN BARME courant également.

 

BAROULER v. intr.

Tomber en roulant.

 

BASSOUILLER v. intr.

  1. Barboter.
  2. Parler pour ne rien dire.
30 janvier 2016

A comme... (2)

APINCHER v. tr.

Surveiller, guetter. Syn. GUINCHER. Ex : « Le chat apinche les souris ».

 

APONDRE v. tr.

  1. Rattacher.
  2. Ajouter.
  3. Atteindre.

Proche de rapondre.

 

ARPIONS n. m. pl.

  1. Griffes de la poule ou du coq.
  2. Orteils.

 

ARRAPÉ adj.

Attaché à ses intérêts (en parlant d’un individu).

Remarque : utilisé dans ma famille comme synonyme d’avare, de radin.

 

ARRAPER v. intr.

Attacher au fond d’un ustensile servant pour la cuisson.

Remarque : je pensais que ce mot était du français courant, tant il n’y a pas mieux à mon sens.

 

ARRÊTE adj.

Arrêté. Ex : « Cette horloge est arrête ».

Remarque : cela peut paraître idiot, mais ce mot a le pouvoir de m’émouvoir car il me rappelle des souvenirs.

 

ARSOUILLE n. m.

Personne très bavarde et parlant fort.

30 janvier 2016

A comme... (1)

Pendant ces vacances, après notre passage à Condrieu, nous sommes rentrés par Pélussin, à la maison du parc du Pilat, installée dans un ancien moulin où l’on filait la soie. J’y étais déjà passé il y a 15-20 ans, mais cela a bien changé depuis. L’espace « musée » est assez limité, mais il y a quelques dépliants à emporter (le côté office de tourisme) et quelques livres en vente. Je suis tombé sur un livre qui se prétend dictionnaire du français local. Je l’avais à peine ouvert que j’ai découvert des tas mots que je connais. Des mots que je sais locaux, largement* employés dans la vallée moyenne du Gier ou dans ma famille maternelle. Mais aussi des mots que je pensais jusque-là appartenir au français académique. Cela faisait longtemps que je m’étais aperçu de cela, mais là, j’en ai vu énormément et en réalité, c’est assez réjouissant. J’ai donc acheté ce livre dont l’auteur (MARTIN, 1989) était professeur à l’Université Lumière-Lyon 2 et directeur du Centre de recherches et d’études anthropologiques.

J’ai donc décidé de dévoiler ici quelques mots au fil des jours (uniquement ceux que je connais, bien entendu). Voici le premier.

ABOUCHON (EN - ) loc. adv.

  1. face contre terre (en parlant d’une personne).
  2. à l’envers (en parlant d’un verre, d’un bol…).
  3. sens dessus dessous.

Remarques : je ne l’ai jamais entendu précédé de « en ».

MARTIN J.-B., 1989 [réédition 2014]. – Dictionnaire du français régional du Pilat. Éditions Christine Bonneton [réédité aux éditions Visages de notre Pilat, Pélussin], 169 p.

* Il semblerait que ce « largement » ne s’applique que chez les personnes plus âgées que moi, car d’après l’étude universitaire qui fait office d’introduction à ce livre, on pourrait considérer que ma connaissance de ce vocabulaire est largement au-dessus de la moyenne pour mon âge, c’est-à-dire moins de 20 ans à l’époque de la réalisation de l’étude (1989 au plus tard). Ces éléments sont néanmoins à relativiser car l’étude a essentiellement porté sur le canton de Pélussin dont je ne suis pas issu (mais n’en suis pas loin toutefois).

28 janvier 2016

Serpent à trois têtes

Calyste parlait de serpents chez lui (voir ici), mais on doutait, que sur le tympan du Jugement dernier de Gislebertus de la cathédrale Saint-Lazare d’Autun, il existât un serpent à trois têtes (et non à deux têtes). Voici la preuve en image de la partie du tympan consacrée à la pesée des âmes (rediffusion).

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25 janvier 2016

Séjour armorico-ligérien 2015-2016 (12 et fin)

Pour le repas du jour de l’An passé en compagnie de mes oncle et tante, Fromfrom nous a concocté un très bon et beau gâteau : une horreur, un cauchemar karagarien, car hérissé de petites meringues. Pourtant c’est bon quand elles sont croustillantes à l’extérieur et fondantes à l’intérieur.

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24 janvier 2016

Séjour armorico-ligérien 2015-2016 (11)

Un autre jour, me prend l’idée d’aller quérir quelques bouteilles de Condrieu, ce vin blanc de cépage Viognier de la rive droite du Rhône dont les vignes poussent des coteaux exceptionnellement pentus, correspondant aux derniers contreforts nord-est du Pilat.

Pour y aller, nous avions pris l’autoroute (une autoroute dont la vitesse est en permanence limitée à 90 km/h, est-ce encore une autoroute ?), alors m’est venue l’idée de faire un petit détour pour aller voir l’église de Ternay dont Calyste avait parlé ici au printemps dernier. Le ciel était sérieusement plombé, mes photos ne sont donc pas terribles. Calyste avait fait beaucoup mieux et en plus, il avait déjà tout dit dans sa note.

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24 janvier 2016

Un lundi que je redoutais

Lundi matin, mon premier rendez-vous était une réunion de recadrage d’un salarié. En effet, en décembre, son chef d’Amiens, excédé à la fois par la très mauvaise conduite d’un important projet et par son comportement « de gamin », il avait fini par l’engueuler violemment, puis sur mes conseils à lui faire une lettre de recadrage, qu’il n’a pas acceptée. Ce salarié s’est fait assister par un délégué du personnel, qui lui possède un vrai talent, réussissant presque à retourner la situation en mettant l’accusateur à la place de l’accusé. Le chef d’antenne a très mal vécu cette période, car ayant de bons rapports avec ses subordonnés et voulant privilégier l’efficacité pour le rendu du projet, il n’avait pas voulu s’attaquer à son collaborateur pour ne pas le perturber avant le rendu effectif. La réunion de lundi était donc minée. J’avais donc en face de moi le salarié, le délégué du personnel, le chef d’antenne et la directrice administrative. En tant que chef de service, j’avais déjà recadré très sèchement un salarié, mais cela n’avait pas fait de bruit, même si lui m’en avait beaucoup voulu après ça (mais bon, que peut-on faire avec des dingues ?). Là, le salarié n’est pas dingue, il a juste un côté enfant gâté auquel on n’a jamais fait de reproches. Et puis sans doute le sentiment que le fait de travailler dans une association, avec des gentils copains qui passent tout. Après avoir planté le décor, la réunion bien que très tendue, s’est finalement bien passée puisque le salarié a fini par reconnaître la totalité de ses torts, y compris son comportement (manque de respect vis-à-vis de certaines personnes avec l’alibi de l’humour) et le chef a pu dire la raison de sa colère accumulée et qui avait explosé. Je pense que l’affaire est résolue, du moins pour l’instant.


Ensuite, c’était la réunion mensuelle de coordination avec les chefs. Là, c’était la récréation, d’autant qu’il n’y avait pas motif à engueulades, comme la plupart du temps, heureusement. Nous avons avalé nos sandwichs entre les diverses prises de parole.


En début d’après-midi, premier entretien d’évaluation avec la chef de Rouen. Là aussi, je n’avais pas que des choses agréables à dire. Quand je suis passé en mode reproches, elle s’est figée, a rougi et je l’ai vue au bord des larmes. Je l’avais déjà largement perturbée lorsque je m’étais sérieusement accrochée avec elle début décembre. Elle est très émotive et prend tout pour elle, même ce dont elle n’est pour rien, ce qui fait qu’elle vit très mal les choses qui ne vont pas. C’est dingue. Elle manque de rigueur « administrative » et d’organisation (ce qui agace tout le monde), ce n’est pas la plus brillante des botanistes, mais elle a beaucoup de talents par ailleurs, notamment pour aller conclure des projets avec différents partenaires. Donc, c’est un très bon élément. J’ai donc décidé de lui demander de faire des points réguliers par téléphone pour la suivre de plus près. Elle doit considérer que c’est une forme d’ingérance, mais c’est la seule solution que j’ai trouvée pour l’instant pour l’aider. A voir à l’usage…


Après ça, c’était l’heure d’aller au à la galette et aux vœux avec l’ensemble des salariés. J’ai dû me fendre d’un petit « discours » pour remercier l’ensemble du personnel pour les réalisations 2015 (je l’avais déjà fait par écrit), nos difficultés financières pour 2016 et néanmoins notre optimisme. C’est à ce moment là qu’est arrivée notre présidente par intérim. Elle a dit un petit mot également, pour la forme, mais elle n’était pas bien à l’aise. Elle a pris un peu peur quand on lui a dit qu’on avait contracté un prêt de 100 000 € à la banque pour payer les charges en janvier et que j’avais signé en son nom. Évidemment, c’est un problème de trésorerie car nous avons de nombreux débiteurs à commencer par l’État et les collectivités territoriales qui ne paient pas ce qu’ils doivent. Ça et l’Europe qui ne paie rien en avance fragilisent des structures comme la nôtre, sommes leurs « banques », ce qui est un véritable scandale, quand on connaît la vulnérabilité du tissu associatif. Les vraies banques, elles, ne nous font pas de crédit à taux zéro et profitent allègrement du système. Heureusement que notre banque nous fait confiance.


Après avoir avalé ma part et bu ma coupe de bulles, je suis retourné avec le chef d’Amiens pour son entretien. Là, je n’avais pas de reproches à faire, mais juste à dialoguer. Ouf.


A 18 h 45, sans avoir totalement terminé, il était temps pour moi de me rendre aux vœux du maire de B. à la salle des fêtes de la ville où j’étais annoncé. J’ai décidé d’y aller, non pas pour l’intérêt que je porte à ce genre d’exercice (c’était ma première fois, y compris à titre personnel), mais pour faire de la « relation publique ». A l’heure dite, la salle était déjà pleine à craquer. Je passe sur la rétrospective de l’année, les associations mises en avant, sur les médailles de la ville remises à trois personnes, sur le discours du maire en images, en partie sécuritaire, paternaliste et réactionnaire (mais pas que, heureusement). L’éloge de Miss Flandre de venue Miss Nord-Pas-de-Calais et finalement Miss France est resté en définitive assez sobre, mais cela fait déjà des mois qu’il bassine tout le monde avec ça. On sait ce que je pense de cette vente télévisuelle de viande noyautée par de vieux gros salopiauds. Presque deux heures plus tard, je pouvais aller saluer mon conseiller municipal préféré membre de notre conseil d’administration, ce qui m’a permis de saluer le maire (bof, pas chaleureux le type, mais bon, il avait beaucoup de chats à fouetter), et deux nouvelles conseillères régionales fraichement élues, et même de discuter un peu avec l’une d’elles qui devrait entrer dans notre conseil d’administration, la décision devant se prendre prochainement au sein de l’assemblée régionale. Sur le ton de l’humour, elle aurait voulu que l’ancienne présidente, désormais à la retraite, fût élue à vie, mais elle, elle s’y voit mal. Moi, si. Nous verrons bien. Il y avait plein d’autres maires et élus de Flandre dans la salle. Après avoir bu un jus d’orange, j’ai dû me faufiler avec grandes difficultés pour sortir de la salle.


Étonnamment, en rejoignant Fromfrom, je n’étais même pas été fatigué par ma journée. Deux amaryllis photographiés il y a peu pour conclure.

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23 janvier 2016

Séjour armorico-ligérien 2015-2016 (10)

A peine arrivés à la base ligéro-ripagérienne, nous réalisons une lessive et en allant étendre le linge dans le jardin ensoleillé, je saute comme un cabri éléphant et vlan, paf, boom, mon pied mord sur une dalle de travers et c’est l’entorse. Je ne suis pas allé voir un médecin, je me suis contenté de pommade, tout en limitant mes déplacements. Impossible dans ces circonstances de circuler en ville ou d’aller au musée, comme cela aurait pu l’être avec Calyste à la confluence sauconno-rhodanienne. Pas de « grande » visite au programme, donc. Et le Pilat sans la moindre neige même à son plus haut sommet a été également en grande partie délaissé.

Direction Veauche (plaine du Forez) pour voir l’église Saint-Pancrace, qui fut un temps une priorale dépendant de l’abbaye d’Ainay de Lyon. Il semblerait que les premiers vestiges de cette église remontent à l’époque carolingienne. Hélas, nous n’avons pu entrer dans l’édifice, uniquement ouvert à l’occasion des offices.

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Nous étions un peu énervés par ce principe de laisser les édifices si durablement fermés et nous sommes allés un peu plus au nord, sur le rebord oriental dominant la plaine du Forez. La commune abrite la source d’une des eaux pétillantes les plus connues : Badoit.

La mairie (fin du XIXe s.).

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L’église (XVe s.) et la Vierge au pilier (début du XVIe s.).

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Nous passons par la cité des chapeaux de feutre (Chazelles-sur-Lyon) et par Saint-Symphorien-sur-Coise dont nous ne cherchons même pas à aller nous casser une nouvelle fois le nez devant la porte toujours fermée de l’église (voir ici).

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Nous décidons de passer par le signal de Saint-André-la-Côte, un des plus hauts sommets des monts du Lyonnais et où je ne me souviens pas d’être déjà allé. Depuis le parking, pas question d’aller au panorama du sommet pour cause de cheville. Mais nous trouvons un autre endroit un peu plus bas pour observer la vue sur une partie de l’agglomération lyonnaise et surtout les Alpes et le Mont-Blanc.

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Après cela, retour par des villages a priori plus connues de moi dont Riverie dont je ne connais cependant pas le centre médiéval (nous n’irons pas non plus car c’est désormais fermé à la circulation automobile). Nous rentrons ensuite en passant sur les terres des mes grands-parents maternels. Je me suis tant promené dans ces lieux quand j’étais gamin, que je suis toujours ému de voir les endroits qui sont restés à peu près en l’état.

22 janvier 2016

Ce matin

Je guettais un lever de soleil acceptable depuis un bon moment. Il est enfin arrivé ce matin. Deux endroits éloignés de plusieurs kilomètres.

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