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Cornus rex-populi
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28 avril 2011

Vacances pascales 2011 (1)

Le samedi du départ, nous partons pour la Bretagne à exactement 10 heures. En début d’après-midi, nous nous retrouvons dans un premier bouchon bien peu après le pont de Normandie, puis à Caen (nous n’avons pas cru utile d’emprunter le périphérique nord – au lieu du périphérique sud –, ce que personne ne conseillait d’ailleurs). Enfin, comme nous risquions de nous coincer à l’entrée de Rennes, nous rusons en prenant le périphérique est et sud, mais cela bouchonne également, alors nous arrivons à sortir pour rejoindre la route expresse de Lorient. Manque de bol, sur un rond-point, on se fait percuter par l’arrière. Fromfrom, qui conduisait, est à moitié déconfite. Nous craignons que la voiture qui nous a percutés ait filé. Mais non, au bout d’un petit moment, la voilà qui nous rejoint sur une petite route où nous étions stationnés. La dame dit à Fromfrom qu’elle était mal positionnée dans le rond-point et qu’elle n’avait pas mis le clignotant, ce qui est bien sûr archi-faux (je pense qu’elle et moi sommes plutôt exemplaires dans la façon de conduire dans les ronds-points). Je monte le ton, la dame se calme quand je me saisis du constat amiable (je sentais Fromfrom trop énervée et émotive pour écrire). Je passe les détails. Je reprends le volant et nous arrivons à bon port à Concarneau.

Le lendemain matin, grand beau temps. Nous nous rendons à l’office de tourisme où on nous dit qu’il y a encore des narcisses aux Glénan et que le bateau de 14 heures est maintenu. Nous nous promenons dans la ville close et là je reçois un appel affolé de l’ « ancien stagiaire et ami » qui s’est trompé de dimanche, pensant que le voyage se ferait la semaine suivante.

 

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Nous prenons notre temps pour déjeuner dans un restaurant de la ville close : une assez bonne note, sauf pour le dessert du jour où on nous annonce un sablé aux fraises et nous n’obtenons qu’une demi-fraise chacun ! Problème grammatical ou escroquerie ? Un client d’à côté a eu droit à une moule andalouse.

 

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A l’heure dite, nous embarquons et une heure et demie plus tard, nous débarquons sur l’île Saint-Nicolas des Glénan où sans attendre, nous nous mettons en quête de l’objectif principal de notre visite. Pas de chance, Narcissustriandrus L. subsp.capax(Salisb. ex Sweet) D.A.Webb. est totalement défleuri. Sur les milliers de pieds présents, on ne voit presque plus rien. Je risque un pied à l’intérieur de la réserve pour photographier les restes un peu plus loin.

 

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Je n’étais pas sorti de l’enclos qu’un garde me tombe dessus pour me coller une amende de 68 € au grand délinquant que je suis (on a été un temps persuadé que j’avais arraché des bulbes). Gros énervement, mais je reste zen. Comment peut-on me faire ça à moi ? Je suis totalement dégoûté. A la fin, nous refaisons le tour de l’île, des clôtures et des différents panneaux : à aucun endroit n’est indiqué une interdiction, même partielle de pénétrer dans la réserve naturelle (la cueillette des plantes est elle bien prohibée et bien indiquée) ! Et je sais d’expérience que de nombreuses réserves naturelles nationales ou régionales sont ouvertes au public et la simple présence d’une vulgaire clôture ne vaut pas interdiction. Du coup, je photographie tous les panneaux parce que j’ai la ferme intention de contester cette amende fantaisiste.

 

Nous en avons quand même profité pour faire des photos de plantes plus ou moins rares. Une autre endémique eu-atlantique française présente uniquement ici dans le Finistère ; une plante un peu atypique chez les Boraginacées : Omphalodes littoralis Lehm. (Cynoglosse des dunes). Curieusement, pas grand monde ne s’inquiète que cette toute petite plante, protégée au niveau national, soit allègrement piétinée !

 

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Je tombe aussi par chance sur un exemplaire unique de la minuscule Linaria arenaria DC. (Linaire des sables), encore une endémique franco-espagnole, également protégée.

 

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Sinon, nous rencontrons Lavatera arborea L. (Mauve royale), l’exotique envahissante Carpobrotus aciniformis (L.) L. Bolus ou Carpobrotus edulis (L.) N.E.Br. (Griffes de sorcière), la peu commune Silene conica L. (Silène conique), l'assez commun Trifolium subterraneum L. (Trèfle semeur), la constante Armeria maritima Willd. Subsp. maritima (Armérie maritime) et le peu commun Juncus acutus L. subsp. acutus (Jonc piquant).

 

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Puis après avoir eu à peine ne temps de boire un coup, nous reprenons le bateau.

 

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Nous rentrons au port, où pendant ce temps, le Belem a fait son entrée.

 

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15 avril 2011

On y va quand même

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Avec un ancien stagiaire et ami, nous avions prévu d’aller voir Narcissus triandrus L. subsp.capax (Salisb. ex Sweet) D.A.Webb. Normalement visible à la mi-avril, ce dernier est paraît-il déjà défleuri. Mais après beaucoup d’hésitations qui n’étaient pas toute d’ordre floristique (note précédente notamment), nous avons quand même décidé d’y aller voir les restes de cette pseudo-endémique. Mais également quelques autres bricoles. Et surtout plusieurs amitiés chaleureuses qui poussent un peu plus à l’ouest.

12 avril 2011

Suite malheureuse mais logique

Il y a une suite à ma note du 25 août 2010. J’y avais notamment évoqué mes relations avec mes beaux-frères et belle sœur. J’avais parlé du fait que ma belle-mère habite non pas chez elle, mais chez ses deux fils (ce qui n’est pas normal en soi car elle devrait être usufruitière de sa propre maison). Les deux fils se conduisent en réalité comme deux coucous qui prennent leur mère pour une bonne à tout faire, ce qui est inadmissible en soi. Outre le fait que Fromfrom et moi ne soyons pas les bienvenus là-bas notamment vis-à-vis du plus jeune de ses deux frères, ce dernier a à présent investi la chambre d’amis que nous occupions avec l’ensemble de son matériel de musique, ne nous permettant plus de l’occuper, comme nous l’espérions dès samedi soir. Tout cela n’a bien sûr pas été fait au hasard et démontre, s’il en était encore besoin, que nous n’avons plus rien à faire là-bas.

Dès lors, mon hypothèse, ma crainte du mois d’août se transforme en certitude, en contrainte : désormais, je ne sui plus autorisé à loger chez ma belle-mère mes beaux-frères. Je n’ai donc rien décidé, nous sommes mis devant un fait accompli. La seule décision qui me revient est juste le fait que je n’adresserai plus la moindre parole au plus jeune des frères de Fromfrom.

Une telle décision est sans doute peu significative pour le principal intéressé. Et pour ce qui me concerne, c’est sans doute la réaction du sale gosse, du fils unique trop gâté que je suis. Mais peu importe, il y a des moments où il faut choisir et assumer. Il n’en reste pas moins que l’hypocrisie et les non-dits qui règnent entre les membres de cette famille sont un obstacle rédhibitoire en ce qui me concerne. De plus, comme je n’ai pas le droit de mettre moi-même les choses au point (sans compter qu’il me manque des éléments), je suis contraint à cette décision. Une décision qui en amènera sans doute d’autres par réaction en chaîne, c’est-à-dire le moment où je ne serai plus autorisé (ou je ne m’autoriserai plus le droit) de mettre le quelconque pied là-bas. Tout cela est lamentable, mais je n’y suis strictement pour rien.

Des deux frères, j’aurais pu espérer en faire des complices sinon des amis, et j’aurais vraiment apprécié. Mais rien de rien. Je suis un intrus et pourtant Dieu sait que j’ai été respectueux, discret et que je ne crois pas que nous ayons abusé de quoi que ce soit. Et tout compte fait, je ne regretterai absolument pas de ne plus les voir, puisque je suis au minimum transparent à leurs yeux et que je n’attends rien d’eux. Et si je puis me permettre, qu’ils aillent au diable.

En dehors du fait que nous ne trouverons plus là-bas un gîte (ce qui est en soi ennuyeux), les vraies victimes de tout ça sont Fromfrom et sa mère. Et ça, c’est le véritable problème majeur de cette histoire, même s’il existe une coresponsabilité historique à la situation actuelle.

10 avril 2011

Livraison florale de la semaine

La semaine commence dimanche dernier au jardin.

 

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Elle se poursuit au boulot mercredi.

 

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On peut bien sûr y trouver des raretés sauvages.

 

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Et à la maison, des narcisses blancs n’en font qu’à leurs multi-têtes.

 

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Jeudi soir, nous avons encore le chat, venu sans doute voir si les fleurs de notre cerisier s’accordaient à sa robe.

 

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Samedi midi, notre première couronne impériale bien en fleur et les tulipes (des vraies cette fois, Lancelot).

 

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Samedi soir, le rhododendron d’un voisin se fait dorer la pilule.

 

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5 avril 2011

Fausse neige du coucou à l'étang du dragon terrassé

Non, ce n’est pas la neige du coucou, c’est juste un petit retour en hiver pour honorer une promesse à Lancelot qui avait osé m’accuser (sur une note autocensurée) de plagiat photographique. Et que personne n’aille me gratter là où cela ne me démange pas, sinon, je déclenche une vague de glace.

 

L’étang du dragon terrassé vu depuis le palais ducal. 

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Le ruisseau de la truite infernale.

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Et le saint lieu, à l’orgine de Tout.

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La source de l’étang du dragon terrassé d’où coule l’eau de vie cornusienne qui rejoindra Liger.

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1 avril 2011

Avis de fermetures

Ce blog aura déjà 5 ans d’existence d’ici 8 jours, et compte tenu des milliers de photos qu’il contient, je suis contraint, pour des raisons de saturation de l’espace qui m’était alloué sur le serveur, de fermer ce blog. Le blog de Fromfrom fermera lui aussi définitivement pour cause de péremption.

1 avril 2011

Régime d'avril

Au boulot, nous avons plusieurs salles de réunion que nous louons à l’occasion. Chaque vendredi soir, y sont organisées des réunions Wei*ght Wat*chers et cela fait maintenant plusieurs années que cela dure. Bien sûr, nous n’y assistons pas, mais les « animatrices » laissent toujours quelques dépliants surnuméraires. Pour moi, il s’agit là d’un véritable tissu de platitudes et de conseils que toute personne un minimum avertie doit connaître. Car j’imagine que le public de ces réunions sait déjà qu’il faut manger équilibré, diversifié et en quantités raisonnables et qu’il faut faire de l’exercice physique, sait faire la différence entre les graisses saturées et insaturées, sait faire la différence entre une protéine et un sucre lent et est intarissable sur les antioxydants et les vertus des fibres végétales. Et puis, on doit leur vanter les avantages des produits miracles de la marque, mais ça je n’en ai pas la preuve. Mais qui est le public ? Que des femmes ! Je les croise le soir quand je ne sors un peu tard. Elles font généralement la gueule et répondent rarement à mes salutations. Que faut-il en conclure ? Qu’elles font la gueule ? Qu’elles ont honte ? Assurément, vu les modèles des voitures que ces dames possèdent en général, elles ne sont pas spécialement dans le besoin [je précise néanmoins qu’il en existe des polies et sans doute de plus modestes]. Par ailleurs, je note que ces femmes, certes parfois rondes, ne sont pas nécessairement « grosses ». Je me demande bien à quoi tout cela sert à part de remplir les poches de certains (dont les nôtres puisqu’on loue la salle, encore que cela ne soit pas très cher).

 


Voici des photos prises mercredi et ce soir en sortant du boulot. Des plantes déjà photographiées à maintes reprises, mais je ne peux pas m’en empêcher de recommencer.

 

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