Suite malheureuse mais logique
Il y a une suite à ma note du 25 août 2010. J’y avais notamment évoqué mes relations avec mes beaux-frères et belle sœur. J’avais parlé du fait que ma belle-mère habite non pas chez elle, mais chez ses deux fils (ce qui n’est pas normal en soi car elle devrait être usufruitière de sa propre maison). Les deux fils se conduisent en réalité comme deux coucous qui prennent leur mère pour une bonne à tout faire, ce qui est inadmissible en soi. Outre le fait que Fromfrom et moi ne soyons pas les bienvenus là-bas notamment vis-à-vis du plus jeune de ses deux frères, ce dernier a à présent investi la chambre d’amis que nous occupions avec l’ensemble de son matériel de musique, ne nous permettant plus de l’occuper, comme nous l’espérions dès samedi soir. Tout cela n’a bien sûr pas été fait au hasard et démontre, s’il en était encore besoin, que nous n’avons plus rien à faire là-bas.
Dès lors, mon hypothèse, ma crainte du mois d’août se transforme en certitude, en contrainte : désormais, je ne sui plus autorisé à loger chez ma belle-mère mes beaux-frères. Je n’ai donc rien décidé, nous sommes mis devant un fait accompli. La seule décision qui me revient est juste le fait que je n’adresserai plus la moindre parole au plus jeune des frères de Fromfrom.
Une telle décision est sans doute peu significative pour le principal intéressé. Et pour ce qui me concerne, c’est sans doute la réaction du sale gosse, du fils unique trop gâté que je suis. Mais peu importe, il y a des moments où il faut choisir et assumer. Il n’en reste pas moins que l’hypocrisie et les non-dits qui règnent entre les membres de cette famille sont un obstacle rédhibitoire en ce qui me concerne. De plus, comme je n’ai pas le droit de mettre moi-même les choses au point (sans compter qu’il me manque des éléments), je suis contraint à cette décision. Une décision qui en amènera sans doute d’autres par réaction en chaîne, c’est-à-dire le moment où je ne serai plus autorisé (ou je ne m’autoriserai plus le droit) de mettre le quelconque pied là-bas. Tout cela est lamentable, mais je n’y suis strictement pour rien.
Des deux frères, j’aurais pu espérer en faire des complices sinon des amis, et j’aurais vraiment apprécié. Mais rien de rien. Je suis un intrus et pourtant Dieu sait que j’ai été respectueux, discret et que je ne crois pas que nous ayons abusé de quoi que ce soit. Et tout compte fait, je ne regretterai absolument pas de ne plus les voir, puisque je suis au minimum transparent à leurs yeux et que je n’attends rien d’eux. Et si je puis me permettre, qu’ils aillent au diable.
En dehors du fait que nous ne trouverons plus là-bas un gîte (ce qui est en soi ennuyeux), les vraies victimes de tout ça sont Fromfrom et sa mère. Et ça, c’est le véritable problème majeur de cette histoire, même s’il existe une coresponsabilité historique à la situation actuelle.