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Cornus rex-populi
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30 août 2012

Petit concours de la fin août

Un tout petit concours en quatre actes.

1) Quelle est donc cette construction (qui se trouve tout près de la maison) ?

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2) Je mange ou je jette ?

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3) Qui suis-je ?

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4) Où suis-je (pour bien continuer à donner des insomnies à Karagar) ?

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28 août 2012

Vacances d’août 2012 (2) : sur les traces de Vercingétorix

Le 15 août sur le chemin d’Alésia (Alise-Sainte-Reine), Semur-en-Auxois et ses fortifications. Une petite ville de Côte-d’Or dont je connais le nom depuis très longtemps, puisque un grand-oncle y avait « sévi » comme gendarme avant de revenir dans le « vrai » Morvan.

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L’église de Semur, la collégiale gothique Notre-Dame a été restaurée par Viollet-le-Duc. Elle est assez curieuse car la nef centrale et le chœur paraissent très élevés (21 m) en comparaison avec la largeur de 6,5 m seulement. Malheureusement, la messe du 15 août a duré plus que d’ordinaire et était suivie de plusieurs baptêmes. La visite a donc été plus que tronquée.

 

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Après le restaurant, direction le tout nouveau Centre d’interprétation d’Alésia. A l’extérieur, celui-ci reprend certains éléments de l’ancien archéodrome de Beaune, en particulier le système de doubles fortifications établies par César pour se protéger des assiégés d’Alésia (contrevallation) et des renforts gaulois venus de l’extérieur (circonvallation).

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Comme nous n’avions pas pu les voir lors de notre passage en 2006, nous sommes ensuite allés voir les fouilles de la ville gallo-romaine d’Alésia, non loin de la statue de Vercingétorix commandée par Napoléon III que j’avais montrée ici. Il y aura bientôt ici un musée archéologique.

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25 août 2012

Vacances d’août 2012 (1) : sur les traces des archevêques de Canterbury

Cette fois, j’avais prémédité mon coup. Nous sommes partis le jeudi soir après le boulot pour faire halte peu avant 22 heures dans un hôtel troyen. L’objectif n’était pas dans la capitale de l’Aube, mais bien de nous mettre à portée raisonnable de Pontigny où subsiste aujourd’hui la plus grande abbatiale cistercienne de France encore debout. Deuxième fille de Cîteaux, il ne subsiste aujourd’hui que l’église et quelques bâtiments conventuels postérieurs. Il s’agit aujourd’hui de l’église paroissiale. La nef est voûtée sur croisées d’ogives. La longueur totale de l’édifice est impressionnante, surtout lorsque l’on se met dans l’alignement nef latérale – déambulatoire du chœur. Certes, il faisait particulièrement beau en cette matinée, ce qui était de bon augure pour cette seconde partie de vacances, mais nul ne doutera que l’édifice est particulièrement clair, surtout avec l’utilisation de pierre crayeuse blanche. On l’aura compris, il s’agit de l’abbaye où séjourna Thomas Becket de 1164 à 1166. Deux autres archevêques de Canterbury y séjournèrent également, victimes des conflits entre les rois d’Angleterre et la papauté : Étienne Langton (début du XIIIe siècle) et Edmond Rich (peu avant le milieu du XIIIe siècle).

 

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La visite terminée, cap sur la capitale de l’Yonne où je n’avais jamais mis les pieds. J’ai toujours eu du mal à entendre de la bouche des médias, du temps de sa « grandeur » que les footballeurs de la ville étaient « bourguignons », d’une part parce que ces joueurs et leur entraîneur n’avaient qu’un lien lointain avec l’antique Autessiodurum à part peut-être le fait pour le rouquin de boire du Chablis à l’œil (qui a cru qu’il buvait vraiment de l’eau de source ?). Mais aussi et surtout parce que je pensais que la ville et la partie septentrionale du département sont depuis longtemps affectées par un fort tropisme parisien. J’ignore si j’ai tort, mais force est de constater qu’Auxerre reste éloignée des centres primitifs éduen et ducal. Sur ces vues générales : la cathédrale, labbaye Saint-Germain, léglise Saint-Pierre, et probablement la tour de lHorloge.

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Il était néanmoins indispensable d’aller à la rencontre de la cathédrale (l’actuelle a été commencée au XIIIe siècle), dédiée à saint Étienne, comme à Sens. La crypte, contemporaine d’une ancienne cathédrale du XIe siècle, vaut le détour. Elle possède un déambulatoire et une chapelle axiale avec de belles peintures.

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photo ajoutée (27/08/12) :

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Puis nous sommes allés visiter l’abbaye bénédictine Saint-Germain dont les plus vieilles fondations remontent au Ve siècle, du temps de saint Germain. Plusieurs cryptes prennent place sous l’abbatiale actuelle, dont une carolingienne avec des fresques les plus anciennes connues en France, datant de 850. Hélas, les photos étaient interdites, mais la visite guidée de ces cryptes a été vraiment très intéressante. Sinon, nous avons admiré la curieuse et belle entrée de la salle capitulaire.

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24 août 2012

Presque rien sur pas grand chose (18)

Évidemment, le titre de la note est bien mal approprié pour comme souvent, mais il fallait que je le dise. Les années 2010 et 2011 avaient été totalement indemnes de fractures et autres entorses fromfromiennes. L’année 2012 ne sera pas un aussi bon cru même s’il est encore un peu tôt pour tirer une conclusion définitive. Mercredi vers 15 heures, la belle après avoir déposé dans le coffre de la voiture ses courses au supermarché du coin, fut renversée par une voiture qui reculait. C’est surtout un genou qui a pris dans la chute. Le fautif a conduit sa victime aux urgences (je n’ai appris la chose qu’après 18 heures). Résultat, plus de peur que de mal, pas de fracture, mais quand même une attelle et des cannes anglaises pour l’instant. Il faut attendre pour le diagnostic. Nous espérons que cela ne sera pas grave, mais c’est quand même douloureux. A suivre.

Cela ne tombe pas formidablement bien, mes parents sont à la maison presque deux et demi après leur précédente visite. Ceci dit, pas de travaux en perspective, juste du poisson et du crabe de Boulogne-sur-Mer et une visite dimanche dans l’un des hauts lieux des bas pays bourguignons.

23 août 2012

Vacances de juillet 2012 (7 et fin) : quelques églises du sud de la côte de Beaune et du Charolais septentrional

Fromfrom avait décidé d’aller faire les soldes dans un magasin de Beaune où elle a pris ses marques (un miracle, elle ne rentre jamais bredouille). Affaires faites, nous complétons nos emplettes de glacés-minces et d’une bouteille de vin (une seule suffira, ce n’est pas un vin de soif). Nous décidons de passer par les églises médiévales sur le chemin du retour au sud de la Côte de Beaune. D’abord avec Monthélie dont l’accès à l’intérieur nous est interdit par une grille.

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Si Monthélie est surtout connu pour son vin rouge (certes pas mon préféré), Meursault fait partie des noms de Bourgognes blancs les plus célèbres (et parmi mes préférés, hélas souvent trop chers). On connaît sans doute moins l’église, qui n’est certainement pas la plus inoubliable et l’hôtel de ville.

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Auxey-Duresses n’est pas forcément le plus réputé des villages de la Côte de Beaune, mais ce cru ne démérite pas. L’église est regardable.

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La chapelle du Petit Auxey n’est pas répertoriée mais est probablement médiévale et vaut le coup d’œil en passant.

 

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En passant, réparation d’un oubli. D’abord un édifice près de Montceau-les-Mines, c’est-à-dire pratiquement dans le Charolais septentrional. Voici donc l’église de Gourdon, dont j’avais entendu parler chez Eduard mais dont je n’avais retenu que le nom (et encore ma mémoire flanche parfois) et pas du tout le lieu où cela se situait. Il s’agit à vrai dire d’un édifice trop mal connu et qui vaut effectivement le détour. Nous l’avons donc découvert tout à fait par hasard sur le chemin du retour d’Azé. Il se faisait tard, alors nous n’avons pas suffisamment approfondi la visite (en particulier, mes photos de chapiteaux prises à main levée sont presque toutes ratées).

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Puis, au passage, vue sur le château de Marigny qui ne se visite pas.

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22 août 2012

Vacances de juillet 2012 (6) : mémoire de crue et traversée du désert

A Vaison-la-Romaine, nous commençons la visite par la cathédrale. Une petite cathédrale romane. Miraculeusement, nous avons eu accès libre au cloître alors que nous pensions que l’entrée était payante.

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Comme nous n’avons pas énormément de temps, nous n’avons pas choisi de visiter les vestiges gallo-romains. Néanmoins, je pensais que nous pourrions librement voir le théâtre antique. Eh bien non, ce dernier est bouclé derrière des clôtures infranchissables et on ne peut le voir qu’en payant sa contribution. Une nouvelle fois, je trouve cela parfaitement scandaleux. Ici, on est aussi con qu’à Vienne ou à Orange au contraire de Lyon ou d’Autun. Et que l’on n’aille pas me dire que c’est parce que l’on y donne des spectacles, cet argument n’étant absolument pas recevable. Je ne parle pas des équipements des spectacles en question qui à Vienne comme ici enlaidit considérablement le paysage architectural.

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Nous nous rendons ensuite près du fameux pont romain sur l’Ouvèze dont j’avais appris l’existence sur les écrans de télévision en septembre 1992 lors de l’inondation meurtrière. Moi qui à l’époque entamait des études sur les corridors fluviaux et alors qu’à notre programme, nous avions des cours en hydrologie et en hydraulique fluviales, j’avais été profondément marqué par l’événement ainsi que par l’incompétence meurtrière des élus (et secondairement de fonctionnaires de l’État) qui avaient autorisé des constructions en zone inondable à forts risques. Ils s’étaient défendus en disant qu’ils ne savaient pas, et qu’ « on n’avait jamais vu ça », ce qui est évidemment faux. Et bien sûr, ils n’ont pas été inquiétés. Et depuis, les conneries continuent ailleurs en France même si çà et là, des progrès ont été faits. Il n’en reste pas moins que lorsque l’on se trouve sur ce pont, on reste très impressionné par le niveau qu’à atteint la crue en question. On a du mal à y croire et à la limite, on peut comprendre l’inconséquence des élus de l’époque.

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Nous grimpons ensuite sur la ville haute.

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Nous partons ensuite en direction de Die. Nous avons en effet reçu une commande de Clairette de la coopérative. Mais avant cela, nous avons transité dans des endroits où le bon Dieu n’était jamais passé. Nous avons même cru un instant que nous ne pourrions pas manger à midi tellement les campagnes étaient désertes sur la petite route de montagne que nous avions prise sur plusieurs dizaines de kilomètres. Nous n’avons d’ailleurs croisé personne.

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Nous avons quand même atterri au bien nommé village de Saint-Nazaire-du-Désert et où nous avons pu casser la croûte. Un curieux campanile sur l’église.

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En aval, la rivière n’est pas moche et attire les vacanciers.

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21 août 2012

Vacances de juillet 2012 (5) : résurgence et lavande monacale

Voici avec un retard certain la suite du récit subjectif et incomplet de nos vacances de juillet. J’ai mis à profit ces vacances aoûtiennes pour le terminer et trier les dernières photos.

 

Le dimanche matin, nous passons en coup de vent à Gordes.

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Puis nous nous dirigeons vers le proche ancien village des Bories, en espérant le voir de loin même si nous n’ignorons pas que l’entrée n’est pas libre. Seulement, rien à faire, on ne voit rien. Dommage, alors nous repartons puisque la plus grande résurgence d’Europe nous attend : la Sorgue qui jaillit à Fontaine-de-Vaucluse. Nous arrivons suffisamment tôt pour ne pas être encore totalement noyés dans le flux de touristes. Les commerçants de toutes natures n’ont pas encore installé tous leurs stands qui jalonnent une bonne partie du parcours menant à la résurgence. Je n’ose imaginer la foule qu’il doit y avoir en milieu d’après-midi.

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Nous traînons dans le centre, mais rien ne nous convient et c’est encore trop tôt pour déjeuner. Alors nous sortons et allons nous perdre dans la campagne où nous trouvons un petit restaurant qui ne paie pas de mine, à l’ombre des pins. Après le repas, pas gastronomique mais correct, nous nous rendons sur notre objectif suivant : l’abbaye de Sénanque. Un édifice cistercien actuellement occupé par moins de dix moines issus de l’abbaye de Fréjus. Nous avons fort bien fait de ne pas venir le matin (nous sommes dimanche et il n’y a pas de visite guidée pour cause d’office). En ce tout début d’après-midi, il y a déjà pas mal de monde qui se fait photographier dans les champs de lavande devant l’abbaye. En ressortant, nous constaterons que le parking pourtant déjà très grand, sera complet et que des files de voitures stationnent en dehors du domaine le long des routes. C’est à peine croyable. C’est la première fois que je vois une abbaye cistercienne attirer autant de monde. Est-ce le décor de lavande, le fait qu’il y ait autant de touristes dans la région à cette période où le fait qu’il y ait des moines ?

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La visite terminée, nous passons par Murs.

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Puis par Roussillon où nous ne faisons pas halte pour voir les ocres rouges.

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Nous mettons le cap sur Vaison-la-Romaine en repassant par Sault et en contournant le Ventoux par l’est. Ce faisant, nous faisons plusieurs incursions dans la Drôme.

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Nous arrivons à notre chambre d’hôtes dont les patrons sont quelque peu « bohême ». Nous ne sommes guère surpris puisque le Routard nous en avait avertis. Notre chambre est vraiment sympa. Le petit-déjeuner du lendemain ne le sera pas moins (nombreuses confitures, différents gâteaux ou tartes, le tout façonné par la maîtresse de maison).

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9 août 2012

On est encore bientôt plus là

Je n’ai malheureusement pas eu beaucoup de courage ni de temps pour la suite de l’aventure provençale, mais comme nous partons bientôt, je mets quelques images pour faire attendre mes quelques lecteurs de qualité que j’embrasse fort.

Chœur de l’église et château d’Esquelbecq dont j’avais déjà montré des images quasi nocturnes.

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Quelques fleurs du moment.

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Les cannelés fromfromiens qui tutoient la perfection.

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En plus du restaurant auquel nous avions été invités dimanche de façon anticipée par la duchesse mère, Fromfrom a récidivé lundi soir à la maison avec quelques préparations du plus bel effet.

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Et puis un gâteau d’anniversaire où la belle sculpte désormais le chocolat avec une certaine facilité. Que l’on ne s’y trompe pas, sous la crème, c’est très chocolat. Un chocolat d’une étonnante légèreté. Bref, la médaille d’or a été accordée haut la main.

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5 août 2012

Vacances de juillet 2012 (4) : avalanche de fleurs au Ventoux

Un focus sur la flore, parfois assez ordinaire, du moins pour la région, mais qui reste très exotique à mes yeux, mais également de vraies raretés qui profitent de conditions oroméditerranéennes assez exceptionnelles. Je n’ai pour ainsi dire rien ramassé, même en plantes communes, ce qui n’a pas facilité ma tâche pour la détermination, d’autant que pour la région, je me contente des ouvrages que je possède déjà et qui sont anciens, parfois pas mal dépassés pour certains groupes. Avec tout ça, j’ai quand même pu mettre un nom sur la quasi-totalité de ma moisson photographique. Ça a été long, mais voici les résultats.

Catananche caerulea L. (Catananche bleue), une plante que je croyais inféodée aux ourlets forestiers, mais que nous avons trouvé dès le lendemain un petit peu partout.

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Clematis recta L. (Clématite dressée), une clématite méditerranéenne assez répandue.

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Allium flavum L. (Ail jaune), une plante rare des montagnes méditerranéennes que j’avais trouvée par hasard l’an dernier près des gorges de l’Ardèche.

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Sedum sediforme (Jacq.) Pau (Orpin de Nice), visiblement très répandu partout.

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Minuartia capillacea (All.) Graebn. (Minuartie à feuilles capillaires), plutôt rare.

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Centranthus angustifolius (Mill.) DC (Centranthe à feuilles étroites) et Centranthus cf. lecoqii Jord. (Centranthe de Lecoq). Difficile à dire, certaines de mes photos semblentt attribuables à la seconde alors que j’avais déterminé la première in situ.

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Epilobium cf. dodonaei Vill. (Épilobe à feuilles de romarin). A priori, j’ai bien déterminé ça, mais le biotope n’est pas habituel (alluvions), mais ce n’est pas forcément rédhibitoire, car il y a d’autres bizarreries dans le coin.

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Lavandula angustifolia Mill. (Lavande officinale), une des lavandes sauvages. Je me suis aperçu ensuite qu’elles n’étaient pas rares.

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Dianthus cf. sylvestris Wulfen (Œillet des rochers). Là, je suis tombé sur une vraie curiosité. La longueur et les caractéristiques du calice sont très curieuses et malgré tous mes efforts, je ne vois pas ce que cela pourrait être d’autres (pas très rare).

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Campanula cf. scheuchzeri Vill (Campanule de Scheuchzer). Cela, ça doit être ça malgré le « cf. » de précaution parce que je n’ai pas vérifié formellement.

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Digitalis lutea L. (Digitale jaune), pas typiquement méditerranéenne.

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Nepeta nepetella L. (Népéta à feuilles lancéolées), une plante des montagnes à affinités méditerranéennes.

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Campanula trachelium L. (Campanule gantelée), pas typiquement méditerranéenne.

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Carduus medius Gouan (Chardon intermédiaire), montagagnarde caractéristique des Pyrénées et bien représentée sur les pentes du Ventoux.

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Prenanthes purpurea L. (Prénanthe pourpre), une montagnarde pas spécialement méditerranéenne.

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Lilium martagon L. (Lys martagon), une montagnarde pas spécialement méditerranéenne.

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Aquilegia bertolonii Schott (Ancolie de Bertoloni), une grande rareté locale.

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Crepis pygmaea L. (Crépide naine), une autre grande rareté.

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Linaria repens (L.) Miller (Linaire striée), une plante commune dans toute la France.

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Linaria alpina (L.) Mill. (Linaire des Alpes), beaucoup plus rare que la précédente et à affinités méditerranéennes.

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Campanula alpestris All. (Campanule alpestre), rare et typique des éboulis du sommet du Ventoux.

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Papaver aurantiacum Loisel. (Pavot du Ventoux), une rareté typique des éboulis du sommet. Contrairement à ce que laisse penser le nom français indiqué, il ne s’agit pas d’une endémique du coin.

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Galeopsis angustifolia Hoffm. (Galéopsis à feuilles étroites), assez commune en France.

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Ononis cristata Mill. (Ononis du Mont Cenis), rare et bien représentée ici sur les éboulis.

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Antennaria dioica (L.) Gaertn. (Antennaire dioïque), espèce normalement acidiphile et se développe ici sur des éboulis calcaires bruts.

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Oxytropis amethystea Arv.-Touv. (Oxytropis améthyste) et sans doute Oxytropis helvetica Scheele (Oxytropis de Gaudin). Je ne suis pas arrivé à démêler ces deux espèces, rares de toute manière et on ne peut se fier à la couleur. Je pense qu’il y aurait les deux.

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Armeria arenaria (Pers.) Schultes (Armérie faux-plantain), une forme atypique à fleurs blanches. Curieux que je n’ai vu que des blanches.

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Anthyllis vulneraria L. (Vulnéraire) [forme à fleurs pâles]. L’espèce est banale en France, je n’ai pas essayé de trouver la sous-espèce car la plupart ne tiennent plus guère la route sur le plan systématique.

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Thymus cf. serpyllum L. (Serpolet). Le vrai Serpolet n’est pas une espèce commune, contrairement à ce que pensent nombre de botanistes qui le confondent avec d’autres thyms. Là, j’ai fait preuve de prudence.

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Dianthus subacaulis Vill. (Œillet à tiges courtes),  rare et a priori non connue là où je l’ai trouvée sur les éboulis stabilisés.

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Silene vallesia L. (Silène du Valais), une rareté typique du lieu.

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Erysimum sp. (Vélar). Impossible à déterminer parmi nombre d’espèces possible.

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Arenaria aggregata (L.) Loisel. (Sabline agglomérée), une vraie méditerranéenne typique des éboulis.

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Phyteuma orbiculare L. (Raiponce orbiculaire). Il y avait sans doute d’autres raiponces à trouver, mais je ne suis pas tombé sur les plus rares.

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Erigeron glabratus Hoppe & Hornsch. ex Bluff & Fingerh (Vergerette glabre), qui est plutôt une plante alpine, ici sur des éboulis.

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Euphorbia seguieriana Neck subsp. loiseleurii (Rouy) P.Fourn (Euphorbe de Loiseleur), une quasi endémique des éboulis du Ventoux, très éloignée de la sous-espèce type à port dressé, plus grande et bien plus répandue en France.

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Globularia cordifolia L. (Globulaire à feuilles cordées), qui est une montagnarde.

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Saxifraga exarata Vill. (Saxifrage sillonnée), une méditerranéo-montagnarde.

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Iberis candolleana Jordan (Ibéris de Candolle), une grande rareté, quasi endémique des éboulis du sommet du Ventoux

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Alyssum montanum L. (Alysson des montagnes), qui n’est pas le plus rare.

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Allium narcissiflorum Vill. (Ail à fleurs de narcisse), une immense rareté (à peine moins sur d’autres montagnes) sur les éboulis du Ventoux. Une de mes préférées.

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Paronychia cf. kapela (Hacq.) A.Kern. (Paronyque de Kapel), une bien curieuse (bractées membraneuses) plante rare méditerranéo-montagnarde.

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Athamanta cretensis L. (Athamanthe de Crète), une plante à affinités méditerranéennes, ici sur éboulis.

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Eryngium spinalba Vill. (Panicaut épine-blanche), une plante rare alpine que nous n’avons curieusement pas trouvée au sommet, mais largement en dessous de 1000 m d’altitude.

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5 août 2012

Vacances de juillet 2012 (3) : ascension du Ventoux

Le vendredi, nous avons entamé notre migration provençale. L’an dernier, nous avions apprécié la chaleur avignonnaise, à une période où l’été, comme cette année en cette première quinzaine de juillet, ne s’était pas encore invité. Je ne suis personnellement pas beaucoup tenté, pour ne pas dire à certains égards, carrément allergique, par le littoral méditerranéen encombré de vacanciers (j’ai eu des échantillons dans mon enfance). Et même dans les milieux naturels et les paysages les plus intéressants a priori, je ne crois pas que cela soit la meilleure période pour les découvrir. Mais de cette Provence de « l’arrière-pays », montrée jadis par Karagar, nous en avions goûté pour de vrai un échantillon très sympathique dans les Alpilles. Et puis il y avait ce Mont Ventoux qui nous avait fait de l’œil et il était indispensable que nous l’inscrivions à notre tableau de chasse. D’une part, simplement pour les paysages qui l’entourent, mais aussi par la qualité des milieux naturels et de la flore remarquable qui s’y trouve (convergences climatiques méditerranéennes, montagnardes, continentales…). Je le dis tout net : j’ai trouvé que l’ensemble dépassait largement mes espérances et j’ai été ravi à tous les points de vue et je pense que Fromfrom ne me démentira pas.

Bêtement, je m’étais dit qu’en partant un vendredi en milieu de matinée, nous n’aurions pas de difficulté particulière sur la route. Grave erreur, les autoroutes autour de Lyon étaient largement saturées. Quels sont ces gens qui prennent des vacances ou des RTT le vendredi ? La carte et le GPS nous ont permis d’éviter le pire. En reprenant l’autoroute au sud de Vienne, la situation ne s’était guère améliorée. Nous avons perdu une heure supplémentaire pour rejoindre la sortie de Bollène. Autre bêtise, j’avais mis longtemps à me décider sur le parcours que nous ferions exactement pendant ces 3-4 jours, ce qui fait que je n’avais réservé l’hébergement qu’une petite semaine avant. Par ailleurs, j’avais à ma disposition un très vieux Routard de 2011 et parmi les adresses retenues par le guide, plusieurs ne répondaient pas au téléphone (à des heures tout à fait honnêtes) ou bien étaient fermées pour travaux (eh oui !) et d’autres enfin étaient complètes (là, rien à redire). Enfin, j’ai quand même trouvé des choses qui convenaient, même si la première nuit était dans un hôtel assez cher alors que nous en avions la plus petite chambre (franchement, cela ne valait pas trop le coup ni le coût même si le cadre et l’accueil étaient sympas et malgré les ratés du petit déjeuner du lendemain, mais comme ce fut dans la bonne humeur, nous passons). Nous avons fait un petit détour par Gigondas et les dentelles de Montmirail et nous sommes donc arrivés à Malaucène. Nous avons délicieusement dîné dans le restaurant sous l’église (à recommander).

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Le jour du 14 juillet, nous ne sommes pas restés dans notre lit douillet même si la musique qui marche au pas, ça ne nous regarde pas non plus. Vers 9h15 nous entamons l’ascension du Ventoux. Nous ne sommes pas les seuls. A cette heure, seuls les cyclistes sont à l’œuvre, certains en redescendent déjà (plus tard, les voitures se feront plus nombreuses et surtout les motos dont le bruit est des plus désagréables). A notre premier arrêt pour (voir la première plante en photo dans la note suivante), nous tombons, dans un virage à mi-ombre, sur un abricotier fructifère. Dégustation. Nous mettrons la matinée pour grimper en voiture jusqu’aux environs de 1200 m. Il est vrai qu’il faut s’arrêter sans cesse pour admirer le paysage et voir les plantes dont je détermine quelques exemplaires sur place – il faut dire que je suis un vrai néophyte en flore méditerranéenne, donc c’est long. Mais de toute manière, le sommet était dans la brume, alors nous n’avons rien perdu. Nous redescendons (10-15 min seulement) pour manger au pied. Restaurant choisi au hasard et ce ne fut pas une mauvaise surprise.

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Nous remontons. Cette fois, le sommet s’est éclairci. Le voile nuageux et le vent frais me feront commettre l’erreur de ne pas appliquer de crème solaire et, vlan, coup de soleil.

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Puis nous sommes redescendus en passant par Sault, au sud-est du Ventoux et où l’on cultive de la lavande. De la lavande « vraie » qui concerne en réalité déjà deux espèces que l’on retrouve à l’état sauvage : Lavandula angustifolia Mill. (Lavande officinale) en photo dans la note suivante, à feuilles vertes étroites et Lanvandula latifolia Medik (Lavande à larges feuilles) aux feuilles grises tomenteuses et dont l’odeur est davantage camphrée. A Sault, la première y est assurément cultivée (floraison plus précoce et plus sombre dans les bleu-violet). On y trouve également du Lavandin, hybride des deux précédentes : Lavandula ×intermedia Emeric ex Loisel., dont la floraison est un peu plus tardive. Dans ce secteur, après avoir beaucoup régressé, la culture de la lavande semble s’être redéveloppée depuis les années 1990. La dame du gîte près de Gordes (dans les 70 ans) nous dira que dans sa jeunesse, elle avait pas mal travaillé dans les champs de lavande où tout se faisait encore à la main. Quant au gîte par lui-même, nous ne pouvons que le recommander pour son prix très abordable, surtout dans le contexte local, pour la tranquillité et le côté sympa du coin et pour la simplicité et la gentillesse de l’accueil.

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