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Cornus rex-populi
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31 mai 2011

Retour sur le jardin en mai

Sans doute parce que je n’en avais pas le temps, le goût, la forme. Peut-être aussi parce que la mauvaise santé de Sneezy nous a affecté, je n’ai pas montré de photos du jardin depuis longtemps. En voici donc quelques vues dont les plus anciennes ont environ un mois.

 

La floraison de la nouvelle azalée tige a été spectaculaire, même si elle a peu tenu, sans doute du fait du temps chaud qu’il faisait à ce moment là.

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Un ail nouveau venu également.

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La clématite, bien entendu.

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Une Centaurée des Alpes, bien connue, mais à ne pas confondre avec le Bleuet (rarissime dans les moissons, mais dont des cultivars sont scandaleusement semés dans les « jachères fleuries »).

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Parmi les premières fleurs mal épanouies de Sneezy, avant que les autres de sèchent lamentablement.

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Les rosiers grimpants donnent des fleurs peu nombreuses, mais énormes et délicatement parfumées.

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La floraison des iris de Hollande est en train de s’achever.

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La pivoine arbustive, qui avait donné seulement deux fleurs quasiment en notre absence, avait fait deux rejets que j’ai laissé pousser : ils ont formé une pivoine herbacée à fleurs simples.

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Sinon, les trois autres pivoines herbacées ont toutes fleuri cette année. L’une d’elle a des fleurs presque blanches du plus bel effet.

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Le pied de Marguerite commune planté l’an dernier a pris pas mal d’ampleur. J’ai constaté avec des collègues, qu’il s’agissait cette année d’une année à marguerite (dans les milieux naturels), probablement grâce aux relatives chaleurs printanières, rendant la plante davantage florifère que d’habitude (par ailleurs, la sécheresse semble avoir provoqué un moindre développement des grandes graminées vivaces, laissant mieux voir qu’à l’accoutumée les floraisons des dicotylédones).

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Les Gazania, jaunes ou oranges comme ici ne s’épanouissent qu’au soleil. Leur couleur essaie de rivaliser avec celle des pavots, plantés au début du printemps 2010 et qui fleurissent enfin.

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La Digitale pourpre que nous n’éclations pas dans les Monts d’Arrée depuis deux ans, ayant cassé sa pipe l’hiver dernier, nous l’avons remplacée par un idividu de le même espèce, mais globalement blanc.

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Des renoncules, plantées dès le mois de février en godets au chaud commence à fleurir. Cela me console des ridicules et décevantes anémones de Caen.

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23 mai 2011

Prononciations à la gomme

Une note récente chez Calyste m’a interpelé. Je voulais commenter, mais vu la longueur, je me suis dit que cela pouvait faire l’objet d’une petite note.

Je ne reviens pas sur le manque de culture d’un certain nombre de journalistes, même si je dois dire qu’il doit y avoir pire que ceux qui sévissent à France inter. Néanmoins, je ne m’érigerai pas en donneur de leçons, car en ce qui me concerne, ma culture générale reste très limitée, sauf que si j’avais à être journaliste spécialisé, je ne choisirais certainement pas le cinéma, la musique ou la littérature, ni même tout un tas de domaines qui m’échappent largement.

Pour en venir au sujet que je voulais commenter, je dois dire que cela ne me choque pas trop que l’on ne prononce pas correctement les noms propres ou communs relatifs à une langue ou à des lieux géographiques auxquels on n’est pas familiarisé. J’estime qu’il est parfois bougrement difficile de s’y retrouver quand on n’a pas le goût ou le temps de s’y intéresser de près et parce qu’on ne peut pas toujours tout savoir. J’illustre par quelques exemples :

  • sauf erreur ou simplification abusive de ma part, le « en » notamment final de tout un tas de lieux bretons se prononce « un » ou « aine » selon les lieux où on se trouve : près de la mer ou à l’intérieur pour simplifier, mais cela souffre des exceptions
  • le « hem » des noms de lieux du Nord-Pas de Calais se prononce différemment si l’on est en Flandre (« aime ») ou en Artois par exemple (« an »). Un des plus jolis est « Tournehem-sur-la-Hem » qui se prononce « Tournant-sur-la-aime ».
  • toujours en Flandre, « Watten » DOIT se prononcer « ouate ».

 

Inutile de dire que je trouve assez pénible de se faire reprendre sans arrêt dans les prononciations. Je réclame le droit de me tromper et de prononcer comme je l’entends, surtout quand l’interlocuteur a parfaitement compris à quoi on faisait allusion. Et que l’on ne me parle pas de respect, je m’en moque ! Je suis de mauvais poil ? Oui, et alors ?

 

Je mets de côté la mauvaise prononciation des langues qui est susceptible d’entraîner des incompréhensions presque totales. En revanche, je suis d’un autre avis sur les noms propres d’autres langues. Si certains peuvent admettre savoir prononcer les noms italiens (ce qui n’est sans doute pas trop mon cas même si je ne me serais sans doute pas trompé sur Chiara Mastroianni alors que je ne la connaissais pas jusque là), mais qu’en est-il dans d’autres langues d’Europe de l’est par exemple ? Et bien sûr, chacun sait nommer sans se tromper les noms de volcans islandais dont l’intérêt est à mon avis pas moins grand que les comédiennes transalpines françaises… Bon je dis ça parce que je suis toujours de mauvais poil et parce que je n’aime pas sa mère Catherine Deneuve et peut-être même qu’elle est charmante, mais je m’en moque royalement.

 

Toujours pour balancer ma bave de crapaud sur les journalistes, souvent sportifs pour le coup, Fromfrom m’avait fait remarqué à juste titre que nombre d’entre eux appelaient l’ancien champion de formule 1, Michael Schumacher, « Maille-colle » au lieu de « Mi-cas-elle », le confondant peut-être avec l’ancienne icône « pop » Jackson. Pourquoi ne pas les avoir appelé tous les deux Michel ?

Quoi, je suis de mauvaise foi ? Je finis par m’insurger en sens inverse. Peu importe, je continue.

 

En tant que botaniste, je prononce les noms scientifiques de plantes dans un curieux latin francisé. Il convient tout d’abord de dire que ces noms dits latins ne le sont pas toujours, loin s’en faut. Pour beaucoup, il s’agit de noms empruntés à beaucoup de langues et qui ont été mis à la sauce latine. Ainsi, le botaniste français prononce-t-il les noms scientifiques en question dans une vague sauce française parfois teintée de latin (je le sais, j’ai fait un an de latin !). Les « u » ne se prononcent pas « ou » et les « um » sont prononcés « homme » dans 99 % des cas. Ce n’est pas grave, puisque tous les botanistes se comprennent. Mais il y a néanmoins un hic. En 2000, lors de mon voyage en Roumanie, nous étions accompagnés d’un Roumain maîtrisant fort bien l’anglais et le français (et l’italien paraît-il) et lors de notre première séance de terrain, je me suis aperçu qu’il ne comprenait pas les noms que je lui donnais. Tout est rentré dans l’ordre quand je me suis mis à prononcer en latin (en France, je serais passé pour un vieux ringard, ce que je suis sans doute d’ailleurs).

En parlant de ringard, il y a néanmoins bien pire que moi. Lors d’un colloque à Chartres en 2003, un ancien collègue présentait oralement l’une de nos deux communications. Il était question des plantes exotiques envahissantes bien présentées dans la Loire, les Jussies : Ludwigia peploides (Kunth) P.H. Raven et Ludwigia grandiflora (Michaux) Greuter & Burdet (on les appelle Jussies car elles se rapportent à l’ancien nom de genre Jussiaea, du nom des botanistes Jussieu). A la fin de l’exposé, une personne interpelle mon collègue pour lui dire qu’on ne prononce pas « Lude-vi-ji-a » mais « Loude-vi-guia ». Ah, avec ça, le vieux chnoque avait vachement fait progressé la connaissance de l’écologie de ces deux plantes. Je n’avais pas le micro pour lui répondre, sinon j’aurais été extrêmement vulgaire.

 

Bon, j’arrête là mon commentaire qui a été déjà bien trop long.

15 mai 2011

Presque rien sur pas grand chose (6)

La frustrée d’Artois (voir ici) continue son cirque et avec sa caniche blonde. Nous avons appris qu’elle commençait à faire l’unanimité contre elle, y compris avec les gens qui bossent dans des organismes avec lesquels il n’y a aucun lien hiérarchique ou de subordination financière.

 


 

Au boulot, notre charge de travail était déjà saturée, mais ce qui se passe au niveau régional et surtout au niveau national est en train de nous achever. J’ignore vraiment comment nous pourrons faire ce que l’on nous demande car il n’est pas question d’embaucher car comme nous sommes 50 salariés ETP, on ne veut pas passer le cap, ce qui obligerait à la constitution d’un comité d’entreprise et à des cotisations sociales et à des charges et contraintes supplémentaires qui ne pourraient être lissées que si nous embauchions un nombre significatif de personnes supplémentaires. Mais les administrateurs et les partenaires financiers ne peuvent s’engager plus avant, car si notre volume d’activités venait à décliner, nous ne voudrions pas les mettre à la porte. En attendant, c’est un peu usant de faire des comptes d’apothicaire avec les emplois du temps des uns et des autres, en particulier mon équipe à laquelle je demande de fréquents changements/aménagements.


Le livre sur les forêts dont j’avais rédigé seulement une bonne trentaine de pages A4 sur plus de 500, mais les plus polémiques (voir ici) est sorti il y a moins de 15 jours. Les premiers retours sont très positifs.


J’ai envoyé ma lettre de contestation pour la verbalisation dont j’ai fait l’objet aux Glénan (voir ici). J’en avais discuté avec mon directeur et des collègues qui ont été également surpris par cette amende.


Notre assurance avait conclu à notre non-responsabilité dans l’accrochage dont nous avions été victimes le 16 avril près de Rennes (voir ici). Nous sommes rassurés car nous craignions des torts partagés compte tenu du cas très particulier des ronds-points. Pendant la réparation cette semaine, j’ai eu droit deux jours à une Peugeot 107 (dont la Citroën C1 et la Toyota Aygo sont des clones). Cette voiture d’entrée de gamme se meut correctement sur la route et est assez « simplifiée ». La porte du hayon arrière n’est constituée que de verre et ouvre sur un coffre lilliputien, les sièges sont assez minimalistes, le confort est sec et le tableau de bord ressemble à un jouet. Bref, c’est moins bien que l’ancienne 106. Seul avantage, ça a l’air peu gourmand en essence.


Constatant une certaine tension artérielle (sans parler de surtension) et connaissant certains antécédents familiaux (elle a eu une fois mon père en consultation pour un renouvellement d’ordonnance), mon médecin m’a prescrit une analyse sanguine globale. Je ne suis pas clair avec les triglycérides, signes d’une consommation jugée excessive d’alcool ou de sucres. Pour l’alcool, j’en réserve la consommation aux week-ends et aux vacances. En revanche, il va falloir faire des économies, notamment de confiture et autres produits sucrés aux petits-déjeuners. Par ailleurs, si le cholestérol total (et le mauvais cholestérol) restent dans la norme, le bon est trop faible, ce qui s’explique par des facteurs génétiques et peut-être un certain manque d’exercice physique. Voilà des raisons de faire un peu de régime. Autre élément : je manque de vitamine D, ce qui s’expliquerait par le manque d’exposition au soleil. Autrement, je vais bien. Sinon, petite anecdote qui ma fait sourire dans mon coin alors que j’attendais pour la prise de sang au laboratoire d’analyses : on a appelé un certain Monsieur Lancelot. Alors chevalier, on nous avait caché qu’on avait de la famille dans le coin ?


Il y a quinze jours, nous avons fait des folies : nous avons acheté un congélateur, lequel a été livré le mercredi suivant. Et finalement, un congélateur incapable de congeler un seul glaçon au bout de 24 heures. Le réparateur est venu mercredi dernier et a décrété son remplacement, effectif depuis hier. Nous n’étions pas sans congélateur, mais celui-ci est très petit. Désormais, nous pourrons plus facilement congeler les restes de nos petits plats dominicaux, congeler des fruits et légumes que nous ne pourrions conserver autrement, acheter de la viande bio locale en caissettes, etc.


Hier, nous avons mangé nos premières cerises fraiches de la saison. Ayant lu la note de Lancelot sur les cerises de sa voisine, j’ai immédiatement repensé aux ventrées de cerises que j’ai fait jusqu’à l’année de mes vingt ans. Les cerisiers du père d’un ami de mon père : nous habitions à moins de 2 km de chez lui et nous y étions sans arrêt dès le début de la saison des cerises. Il faut dire qu’il y avait de quoi en ramasser. Il y avait ensuite les très nombreux cerisiers du voisin et collègue de l’usine de mon père, mais nous n’y allions pas souvent car la femme du voisin était un peu bizarre. Et bien sûr, les cerisiers chez mon grand-père et mon oncle. Et comme il y avait plein de variétés, on en profitait longtemps. Il y avait des cerisiers demi-tiges « de terre », principalement des ‘Burlat’, des « vieux » de man grand-père et des « jeunes » de mon oncle. Mais il y avait aussi et surtout les grands vents des prés et pâtures, de variétés diverses, qui produisaient moins mais qui faisaient des fruits au goût incomparable. En revanche, c’était un peu les coulisses de l’exploit pour les ramasser. Les escabelles étaient bien trop petites (même les grandes), alors on utilisait un écharasson (sorte d’échelle spéciale en bois pour cueillir les fruits, semble-t-il assez propre à la région lyonnaise) dont voici une représentation ici de wiki. Ceux que nous utilisions étaient un peu différents à la base.

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Vers la fin des années 1980, j’ai enfin planté les deux premiers cerisiers dans le jardin. Mon père s’y était refusé jusque là car dès 1974-75, il avait planté sept pêchers et qu’il voulait pour le reste un maximum d’espace et de lumière pour le potager. Et puis les pêchers, même parfois remplacés, ont vieilli, sont morts un à un, harcelés par diverses maladies (sans compter l’abricotier planté entre temps, qui malgré les soins, a fini par être terrassé par la moniliose). Les cerisiers étaient donc une alternative plus rustique que ces satanés « Pruniers de Perse ». Depuis, d’autres cerisiers ont été plantés au fur et à mesure où mon père transférait davantage son jardin de R.-d.-G. à A. Cette année, contrairement à l’an dernier, nous devrions profiter de quelques cerises tardives à l’occasion de l’Ascension, même si nous ne pourrons pas les ramasser directement sur l’arbre, luxe incomparable.

8 mai 2011

Vacances pascales 2011 (5 et fin)

Le lendemain, comme Karagar nous l’avais commandé, nous n’allâmes pas visiter le château de Blois, mais celui de Chambord. En fait, personnellement, je connaissais déjà les deux châteaux (Fromfrom, non) et nous devions faire un choix car nous n’avions pas le temps de voir les deux cette fois.

Au presque petit matin, nous ne pouvons pas faire autrement que de longer le fleuve royal. J’avais la vague envie de photographier un herbier à renoncules.


 

Ces dernières font un retour triomphal dans le lit principal du cours moyen du fleuve, alors qu’il y a dix ans encore, il n’y en avait quasiment pas. Cela s’explique par une amélioration très significative de la transparence de l’eau, reliée à la chute de la densité des matières en suspension et en phytoplancton, ce qui permet le développement des renoncules « aquatiques » rhéophiles [affectionnant le courant] dont Ranunculus penicillatus (Dumort.) Bab. (Renoncule en pinceau). L’amélioration de la qualité apparente de l’eau s’explique probablement par une meilleure épuration des rejets des stations d’épuration, en particulier du phosphore soluble assimilable (orthophosphates). Il semblerait que les efforts consentis portent enfin quelques fruits, car l’effet est spectaculaire même s’il ne faut pas se réjouir trop vite car le phosphore d’origine agricole est toujours là. Simplement, il y a sans doute un effet de seuil.

 

Nous tombons sur le château de Menars qui domine le fleuve. Un « petit » château de la Loire que l’on ne comptabilise pas parmi les « grands », non pas à cause de sa taille (imposante) mais parce qu’il est postérieur à la Renaissance (xviie s.) et parce qu’il ne se visite pas.

 

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Au passage, je vois trois relatives raretés ligériennes : Draba muralis L. (Drave des murailles), Turritis glabra L. (Arabette glabre) et Ulmus glabraHudson (Orme de montagne).

 

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 Nous arrivons enfin au château de Chambord. Depuis ma dernière visite en 1997, les tarifs ont bien augmenté. Depuis quelques temps en effet, la billetterie et les visites ont été confiées à un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) qui doit avoir son autonomie financière par rapport au domaine de l’État. Bref, un scandale quand on songe au soi-disant accès facilité aux musées ou monuments nationaux. Une étape vers une société d’économie mixte puis la privatisation complète de ce qui rapporte au même titre que les sociétés d’autoroutes ? Enfin, le château est lui bel et bien là et je crois que l’on ne peut être qu’épaté non pas par la demeure, mais surtout par cet improbable instrument de puissance royale, uniquement destiné pour que François ier puisse en mettre plein la vue à Charles Quint.

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 Après la visite guidée (2h30 quand même) où nous eûmes droit aux entresols, aux escaliers de service et aux greniers, nous dégustâmes bouffâmes un honteux sandwich à la sortie du château. Ensuite, nous traversâmes la Sologne où nous ne manquâmes pas de nous ravitailler en superbes asperges chez un paysan. Après Bourges, petit arrêt au bec d’Allier avant de ne pas passer par Nevers. Là, quelques exemplaires de Carex praecox Schreber (Laîche précoce de Schreber) et d’Ajuga genevensis L. (Bugle de Genève). Alors que je recherche des plantes rares dans une boire (annexe hydraulique d’eau stagnante correspondant ici à une ancienne gravière), je m’aperçois que le boisement s’est bien épaissi. Ce dernier menace « mes » plantes rares et je mesure  une nouvelle fois le peu de cas que fait le gestionnaire pour maintenir les habitats naturels les plus précieux (car cela concerne aussi des pelouses sur sable d’un grand intérêt). En revanche, la boire sert de garde-manger aux castors.

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 Après avoir traversé le Morvan, nous sommes arrivés à Augustodunum pour le dîner.

 Le lendemain (vendredi), je vais à la recherche de muguet sauvage dans un des mes coins favoris. J’en trouve d’abord des brins assez petits avant de tomber sur de beaux bien épanouis. En trouver si tôt en saison relève de l’exploit car en général, on a déjà du mal à en trouver pour le 1er mai.

 Au programme de ce long week-end : repos, jardinage et dégustation de bonnes choses.

Pour le jardinage, j’ai passé la motobineuse dans le potager. J’ai cru un instant que je ne parviendrai jamais à ameublir la terre : il s’agissait d’une ancienne parcelle où se trouvaient des fraises (donc tassée), mais comme en plus cela faisait plus de trois semaine qu’il n’était pas tombé une goutte d’eau, j’aurais eu davantage de réussite avec un marteau-piqueur. Après avoir passablement insisté, j’ai quand même réussi à planter les pommes de terre (dont les incontournables rattes) en ne les enfouissant pas trop afin qu’elles puissent entendre le retour des cloches (ah bon, elles étaient donc parties ?), les oignons et échalotes et des haricots. Bien sûr, j’ai arrosé copieusement le tout, sasn oublier les fraisiers que j’avais repiqués fin octobre.

Pour Pâques, Fromfrom nous a fait un gigot de sept heures et ce gâteau.

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 Nous sommes rentrés comme des grands le lundi.

8 mai 2011

Vacances pascales 2011 (4)

Le lendemain (mercredi), nous fîmes route à l’est. Le but imaginé au départ était autre, mais il nous semblait incontournable de faire une halte au Mans pour voir le fameux « cul » de la cathédrale.

 

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A l’intérieur, on nous explique avec de nombreux schémas et maquettes l’histoire de l’édifice et son évolution du roman (encore bien visible dans la nef) vers le gothique (chœur et croisée). Pour ma part, je succombe au double déambulatoire du chœur. Je serais bien resté là-bas plus longtemps...

 

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Nous reprîmes la route et, sans passer faire un tour à Tours, nous arrivâmes à Blois. Il ne faisait pas doux mais chaud dans le val de Loire. A la terrasse d’une brasserie jusqu’à la tombée de la nuit, nous ne ressentîmes pas véritablement la fraîcheur.

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7 mai 2011

Vacances pascales 2011 (3)

Nous fûmes accueillis comme d’habitude de façon princière par Yann-Marc’hkar et Volaskell. Quant à Bis-cotto, il n’était pas là pour nous saluer, il avait préféré aller déguster son repas chez Madame Croquettesdeluxe.

Puis, à peine le temps de débarquer, il nous fallait faire une première visite des jardins.

Après une bonne nuit, le lendemain, Torzh nous rejoignit vers onze heures pour aller déjeuner au port voisin. La marquise de Fromulus ne put s’empêcher de déguster un décapode, ce qui fit traîner le repas en longueur. Néanmoins, nous eûmes le temps d’aller visiter l’usine gallo-romaine de garum (pour simplifier : poissons ou morceaux de poissons [notamment des sardines] salés, fermentés et condimentés) à Douarnenez, le tout dans un cadre sacrément sympa et sous le soleil.

 

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Torzh me tend de nouveau de piège d’Allium triquetrum L. (Ail à tige triquètre), une plante exotique d’origine méditerranéenne en train de se répandre rapidement en Bretagne.

 

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Le soir, nous rejoignons le jardin du château de Botyen.

 

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Une cérémonie fut consacrée au Baptême de Fromfromgirl.

 

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Le dessert fut préparé par la marquise. Le maître de maison avait voulu voir la recette du Kouign reproduite sous ses yeux. Hélas, la pâte avait été un peu trop aplatie et le Kouign avait acquis un peu trop de « krasitude », mais les châtelains ne lui en voulurent pas d’avoir essayé de les empoisonner.

7 mai 2011

Vacances pascales 2011 (2)

Le dimanche soir, avant de regagner notre hôtel, nous avons décidé de nous offrir un coucher de soleil. Nous avons donc trouvé une terrasse de crêperie à la pointe de Trévignon.

 

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Le lundi matin, nous sommes allés faire nos ravitaillements habituels à Pont-Aven. Puis, nous sommes allés chercher la duchesse mère avec laquelle nous devions aller au restaurant. Petit passage par le jardin.

 

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Après avoir cherché en vain un restaurant en nous baladant (le lundi, beaucoup sont fermés), nous sommes tombés sur un restaurant (qui fait aussi spa) à Moëllan-sur-Mer. Nous étions les seuls clients, mais il faut bien dire que la qualité et l’originalité étaient au rendez-vous. Une carte peu étendue mais bien vue : un mélange intelligent de produits bretons mariés avec des apports argentins, en particulier de subtiles épices.

L’après-midi, nous sommes allés voir le site de l’abbaye cistercienne Saint-Maurice à Clohars-Carnoët, située dans l’estuaire de la Laïta. Le site appartient au Conservatoire du littoral depuis le début des années 1990. Un des bâtiments abrite dans son grenier une un peuplement de Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum Scherber, 1774), une chauve souris d’intérêt européen que l’on peut observer en direct dans une salle grâce à l’installation d’une caméra infrarouge dans le grenier.

 

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La salle capitulaire.

 

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Les Grands rinolophes sont dans le grenier de la partie centrale de ce bâtiment restauré avec précaution.

 

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Pendant la visite, la mer avait monté.

 

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Puis, après avoir ramené la duchesse mère, nous avons mis cap à l’ouest.

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