La frustrée d’Artois (voir ici) continue son cirque et avec sa caniche blonde. Nous avons appris qu’elle commençait à faire l’unanimité contre elle, y compris avec les gens qui bossent dans des organismes avec lesquels il n’y a aucun lien hiérarchique ou de subordination financière.
Au boulot, notre charge de travail était déjà saturée, mais ce qui se passe au niveau régional et surtout au niveau national est en train de nous achever. J’ignore vraiment comment nous pourrons faire ce que l’on nous demande car il n’est pas question d’embaucher car comme nous sommes 50 salariés ETP, on ne veut pas passer le cap, ce qui obligerait à la constitution d’un comité d’entreprise et à des cotisations sociales et à des charges et contraintes supplémentaires qui ne pourraient être lissées que si nous embauchions un nombre significatif de personnes supplémentaires. Mais les administrateurs et les partenaires financiers ne peuvent s’engager plus avant, car si notre volume d’activités venait à décliner, nous ne voudrions pas les mettre à la porte. En attendant, c’est un peu usant de faire des comptes d’apothicaire avec les emplois du temps des uns et des autres, en particulier mon équipe à laquelle je demande de fréquents changements/aménagements.
Le livre sur les forêts dont j’avais rédigé seulement une bonne trentaine de pages A4 sur plus de 500, mais les plus polémiques (voir ici) est sorti il y a moins de 15 jours. Les premiers retours sont très positifs.
J’ai envoyé ma lettre de contestation pour la verbalisation dont j’ai fait l’objet aux Glénan (voir ici). J’en avais discuté avec mon directeur et des collègues qui ont été également surpris par cette amende.
Notre assurance avait conclu à notre non-responsabilité dans l’accrochage dont nous avions été victimes le 16 avril près de Rennes (voir ici). Nous sommes rassurés car nous craignions des torts partagés compte tenu du cas très particulier des ronds-points. Pendant la réparation cette semaine, j’ai eu droit deux jours à une Peugeot 107 (dont la Citroën C1 et la Toyota Aygo sont des clones). Cette voiture d’entrée de gamme se meut correctement sur la route et est assez « simplifiée ». La porte du hayon arrière n’est constituée que de verre et ouvre sur un coffre lilliputien, les sièges sont assez minimalistes, le confort est sec et le tableau de bord ressemble à un jouet. Bref, c’est moins bien que l’ancienne 106. Seul avantage, ça a l’air peu gourmand en essence.
Constatant une certaine tension artérielle (sans parler de surtension) et connaissant certains antécédents familiaux (elle a eu une fois mon père en consultation pour un renouvellement d’ordonnance), mon médecin m’a prescrit une analyse sanguine globale. Je ne suis pas clair avec les triglycérides, signes d’une consommation jugée excessive d’alcool ou de sucres. Pour l’alcool, j’en réserve la consommation aux week-ends et aux vacances. En revanche, il va falloir faire des économies, notamment de confiture et autres produits sucrés aux petits-déjeuners. Par ailleurs, si le cholestérol total (et le mauvais cholestérol) restent dans la norme, le bon est trop faible, ce qui s’explique par des facteurs génétiques et peut-être un certain manque d’exercice physique. Voilà des raisons de faire un peu de régime. Autre élément : je manque de vitamine D, ce qui s’expliquerait par le manque d’exposition au soleil. Autrement, je vais bien. Sinon, petite anecdote qui ma fait sourire dans mon coin alors que j’attendais pour la prise de sang au laboratoire d’analyses : on a appelé un certain Monsieur Lancelot. Alors chevalier, on nous avait caché qu’on avait de la famille dans le coin ?
Il y a quinze jours, nous avons fait des folies : nous avons acheté un congélateur, lequel a été livré le mercredi suivant. Et finalement, un congélateur incapable de congeler un seul glaçon au bout de 24 heures. Le réparateur est venu mercredi dernier et a décrété son remplacement, effectif depuis hier. Nous n’étions pas sans congélateur, mais celui-ci est très petit. Désormais, nous pourrons plus facilement congeler les restes de nos petits plats dominicaux, congeler des fruits et légumes que nous ne pourrions conserver autrement, acheter de la viande bio locale en caissettes, etc.
Hier, nous avons mangé nos premières cerises fraiches de la saison. Ayant lu la note de Lancelot sur les cerises de sa voisine, j’ai immédiatement repensé aux ventrées de cerises que j’ai fait jusqu’à l’année de mes vingt ans. Les cerisiers du père d’un ami de mon père : nous habitions à moins de 2 km de chez lui et nous y étions sans arrêt dès le début de la saison des cerises. Il faut dire qu’il y avait de quoi en ramasser. Il y avait ensuite les très nombreux cerisiers du voisin et collègue de l’usine de mon père, mais nous n’y allions pas souvent car la femme du voisin était un peu bizarre. Et bien sûr, les cerisiers chez mon grand-père et mon oncle. Et comme il y avait plein de variétés, on en profitait longtemps. Il y avait des cerisiers demi-tiges « de terre », principalement des ‘Burlat’, des « vieux » de man grand-père et des « jeunes » de mon oncle. Mais il y avait aussi et surtout les grands vents des prés et pâtures, de variétés diverses, qui produisaient moins mais qui faisaient des fruits au goût incomparable. En revanche, c’était un peu les coulisses de l’exploit pour les ramasser. Les escabelles étaient bien trop petites (même les grandes), alors on utilisait un écharasson (sorte d’échelle spéciale en bois pour cueillir les fruits, semble-t-il assez propre à la région lyonnaise) dont voici une représentation ici de wiki. Ceux que nous utilisions étaient un peu différents à la base.
Vers la fin des années 1980, j’ai enfin planté les deux premiers cerisiers dans le jardin. Mon père s’y était refusé jusque là car dès 1974-75, il avait planté sept pêchers et qu’il voulait pour le reste un maximum d’espace et de lumière pour le potager. Et puis les pêchers, même parfois remplacés, ont vieilli, sont morts un à un, harcelés par diverses maladies (sans compter l’abricotier planté entre temps, qui malgré les soins, a fini par être terrassé par la moniliose). Les cerisiers étaient donc une alternative plus rustique que ces satanés « Pruniers de Perse ». Depuis, d’autres cerisiers ont été plantés au fur et à mesure où mon père transférait davantage son jardin de R.-d.-G. à A. Cette année, contrairement à l’an dernier, nous devrions profiter de quelques cerises tardives à l’occasion de l’Ascension, même si nous ne pourrons pas les ramasser directement sur l’arbre, luxe incomparable.