Cathédrale de Canterbury
L’idée d’aller en Angleterre en 2013 avait été émise en premier par Fromfrom. Personnellement, je n’étais pas très chaud pour plusieurs raisons : je me sentais mal conduire à gauche et j’ai du mal pour me débrouiller en anglais. Puis je me suis dit que Fromfrom ferait l’effort pour communiquer. N’est-elle pas habilitée par l’éducation nationale pour enseigner l’anglais ? N’est-ce pas elle qui enseigne l’anglais dans plusieurs classes de son école depuis janvier ? N’a-t-elle pas un bien meilleur accent que le mien ? Je me suis donc dit qu’elle parlerait anglais et moi je conduirai à gauche. Je me suis dit aussi que si elle avait su conduire à gauche lorsqu’elle était allée à Chypre, je devais pouvoir me débrouiller.
J’ai donc pris le volant ce mardi pour gagner le Kent via le tunnel sous la Manche, de la même manière que nous l’empruntons avec la Région lorsque nous y allons habituellement pour des réunions (deux fois à Canterbury : voir ici). Comme nous étions accompagnés de la duchesse mère, nous n’y sommes allés que pour la journée, d’autant que tout n’est pas visitable en cette saison (plus de choses ouvertes à partir de mars). Départ donc assez tôt le matin, ce qui nous a amené à Canterbury peu avant 9h00 (heure locale). Cela nous a permis de stationner près des remparts, tout près de la cathédrale. La première tâche fut de retirer de l’argent et faire de la monnaie, ne serait-ce que pour payer le parking, inaccessible avec une carte de paiement internationale (je le savais depuis longtemps).
Puis nous sommes allés visiter l’objet principal du voyage. Après avoir suivi les traces bourguignonnes de Thomas Becket et autres archevêques de Canterbury (voir ici et là), voici donc la cathédrale. Que dire de plus ? Je ne vais pas commenter, il y en a pour presque tous les goûts. Et malgré le temps peu clément, nous en avons beaucoup profité et nous avons beaucoup aimé. Nul doute que nous avons loupé beaucoup de choses, mais c’est tellement riche (sans compter les travaux qui restent relativement discret malgré leur importance).