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Cornus rex-populi
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28 février 2013

Cathédrale de Canterbury

L’idée d’aller en Angleterre en 2013 avait été émise en premier par Fromfrom. Personnellement, je n’étais pas très chaud pour plusieurs raisons : je me sentais mal conduire à gauche et j’ai du mal pour me débrouiller en anglais. Puis je me suis dit que Fromfrom ferait l’effort pour communiquer. N’est-elle pas habilitée par l’éducation nationale pour enseigner l’anglais ? N’est-ce pas elle qui enseigne l’anglais dans plusieurs classes de son école depuis janvier ? N’a-t-elle pas un bien meilleur accent que le mien ? Je me suis donc dit qu’elle parlerait anglais et moi je conduirai à gauche. Je me suis dit aussi que si elle avait su conduire à gauche lorsqu’elle était allée à Chypre, je devais pouvoir me débrouiller.

J’ai donc pris le volant ce mardi pour gagner le Kent via le tunnel sous la Manche, de la même manière que nous l’empruntons avec la Région lorsque nous y allons habituellement pour des réunions (deux fois à Canterbury : voir ici). Comme nous étions accompagnés de la duchesse mère, nous n’y sommes allés que pour la journée, d’autant que tout n’est pas visitable en cette saison (plus de choses ouvertes à partir de mars). Départ donc assez tôt le matin, ce qui nous a amené à Canterbury peu avant 9h00 (heure locale). Cela nous a permis de stationner près des remparts, tout près de la cathédrale. La première tâche fut de retirer de l’argent et faire de la monnaie, ne serait-ce que pour payer le parking, inaccessible avec une carte de paiement internationale (je le savais depuis longtemps).

Puis nous sommes allés visiter l’objet principal du voyage. Après avoir suivi les traces bourguignonnes de Thomas Becket et autres archevêques de Canterbury (voir ici et ), voici donc la cathédrale. Que dire de plus ? Je ne vais pas commenter, il y en a pour presque tous les goûts. Et malgré le temps peu clément, nous en avons beaucoup profité et nous avons beaucoup aimé. Nul doute que nous avons loupé beaucoup de choses, mais cest tellement riche (sans compter les travaux qui restent relativement discret malgré leur importance).

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27 février 2013

Énigme du 27 février

Quand je souhaite faire deviner le nom ou le lieu où j’ai pu photographier des édifices, singulièrement s’ils sont gothiques, je me retrouve face à un choix cornélien, pour ne pas dire cornusien. Soit je montre des choses relativement caractéristiques qu’un honnête individu pourra reconnaître, ou non, avec plus ou moins de bonheur, soit je montre des choses qui me paraissent, à moi, moins évidentes, pour tenir compte de Karagar. Hélas, c’est à chaque fois la même musique : Karagar trouve toujours. Bien sûr, j’aurais pu penser montrer quelques détails insignifiants pour piéger Maître Karagar, mais malgré mes efforts, je n’ai pas encore l’esprit assez tordu pour ça. Et du coup, on ne trouverait plus aucun reste d’intérêt à ce que je montre.

Donc, cette fois, je montre la photo pour Karagar (cela reste facile pour lui je pense) :

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Et les personnes normales peuvent regarder ceci : indice pour personnes normales

Et pour Dame Plume, un autre indice : indice pour personnes super-normales

24 février 2013

Presque rien sur pas grand chose (31)

L’an dernier, je disais chez Calyste, qui nous parlait du sien, que j’aimerais bien posséder un fauteuil Voltaire. Il est vrai que je trouve ces fauteuils particulièrement élégants et que nous avons besoin d’autres fauteuils que les deux acquis l’an dernier. Seulement, ce n’est pas évident. Nous avons trop traîné pour faire nos achats et du coup, on a tendance à ne plus trouver que des choses hors de prix ou qui ne nous conviennent pas pour les couleurs. En explorant les magasins et les sites internet, nous avons appris des tas de choses sur ces fauteuils. Nous cherchons des fauteuils d’appoint, mais quand même pas des sièges au travers desquels nous passerons à la seconde utilisation. Nous ne sommes pas sortis de l’auberge.


Demain, ce sera mon seul jour de travail pour la semaine. Je me serais bien passé d’y aller, d’autant que j’ai suffisamment de RTT à solder. Mais il faut, entre autres, que je termine mes interventions pour la conférence de clôture en Angleterre, prévue lundi dans huit jours. Du coup, je vais travailler sans filet, mais cela ne me fait pas peur.


Madame la Marquise de Fromulus a sa bière, c’est de notoriété publique pour certains, mais cela mérite d’être illustré pour d’autres.

FF

24 février 2013

Neige percée

Ce matin, petit lever du roi sous la neige. Au jardin, les Galanthus nivalis L. (Perce-neige) percent encore la neige.

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23 février 2013

Typologie des P

Mon directeur avait commencé à mettre au point une typologie pour caractériser les personnes en fonction de leur capacité à comprendre ce qu’on leur explique, singulièrement en matière d’environnement ou d’écologie, mais c’est valable pour tout le reste. J’ai proposé quelques compléments et amendements. C’est un peu calqué sur le système des valeurs de P (pour psychisme) du service militaire. Je me souviens avoir vu des réformés P4 qui n’étaient pourtant pas véritablement cinglés. Voilà ce que donne cette typologie :

  • P1 : type de personnes qui comprennent immédiatement (ou presque) les choses qu’on leur explique ;
  • P2 : type de personnes qui ne comprennent pas forcément dès la première fois ce qu’on leur explique (de façon intelligible), mais qui finissent toujours par comprendre quand on leur a bien expliqué ;
  • P3 : type de personnes qui ne comprennent pas quand on leur a tout bien expliqué en long, en large et en travers ;
  • P4 : type de personnes avec lesquelles il n’est définitivement pas la peine de leur expliquer, ils ne comprendront jamais rien à rien ;
  • P5 : type de personnes qui font exprès de ne pas comprendre, mais qui en réalité comprennent très bien.

Honnêtement, je dois osciller le plus souvent entre le P2 et le P3, mais il m’arrive d’être P4 et P5. Et le P1 ne me caractérise que de manière exceptionnelle.

Bon, ce n’était pas pour parler de mes inaptitudes que je parle de cela, mais pour médire et parler de celles des autres, sinon ce n’est pas drôle.

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23 février 2013

Énigme du 23 février

Parfois, il est de bon ton à la télévision de faire prendre des bourguignons pour des franciliens. Ce fut le cas ce soir pour ces deux là :

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Mais il n’y peut rien, il est Breton, il ne connait donc pas bien sa géographie.

De quoi ou de qui s’agit-il ?

19 février 2013

Urgences

Une note chez Christophe qui relate un récent passage aux urgences m’a inspiré cette note sur mes expériences aux urgences, heureusement assez peu nombreuses. J’en ai déjà raconté, au moins partiellement certaines.

Quand j’étais adolescent, il m’est arrivé d’aller aux urgences de mon petit hôpital local (urgences qui n’existent plus aujourd’hui) et j’avais trouvé que c’était très long, mais en fait, c’était très court si on compare à ce qu’a vécu Christophe ou ce qui est régulièrement rapporté dans les émissions audiovisuelles.

En 2000, après ma sextuple piqûre de guêpe, j’étais allé à l’hôpital d’A. J’avais attendu moins de 5 minutes avant qu’on demande de m’installer sur la table d’examen. Il est vrai qu’il était temps. Je pense qu’à l’époque, si j’avais été dans la situation d’attente de Christophe, j’aurais eu un sérieux problème, car les chocs anaphylactiques de ce style ne préviennent pas, surtout quand on ne sait pas les tenants et les aboutissants de l’affaire (et les médecins probablement pas non plus). Après la très grosse frayeur où j’avais cru mourir d’étouffement, j’avais été casé dans une grande chambre (où on ne met généralement pas de malades) pour observation jusqu’au lendemain. Le soir, l’interne m’avait allumé la télévision et avait mis la série Urgences. Non, ce n’est pas une blague. Je ne me sentais plus malade, mais comme on m’avait branché de partout et mis sous perfusion et monitoring, ce n’était pas terrible. Le lendemain, voyant l’heure tourner et ne voyant pas de petit déjeuner arriver, j’avais crié famine. En fait, on m’avait oublié. Forcément, il n’y avait personne dans la chambre que j’occupais. Un bon souvenir toutefois du personnel.

En 2004, mon médecin qui avait « décidé » que j’avais la cheville cassée, m’avait envoyé un samedi matin aux urgences de l’hôpital d’H. aussitôt sorti de son cabinet, muni d’une lettre de « recommandation ». Et là, il n’y avait personne, j’étais seul. Comme tout le monde avait décidé que j’avais la cheville cassée et alors que je marchais sans même boiter, on m’a presque forcé à m’asseoir dans un fauteuil roulant. Avant de me faire la radio, on continuait de décider que c’était forcément cassé. Après la radio, on m’a dit que ce n’était pas cassé, mais que c’était forcément une sérieuse entorse. Résultat, plâtrage tout ce qu’il y a de plus sérieux et lourd. Et immobilisation et tout le tintouin. Six jours plus tard, à la visite de contrôle, la chirurgienne déclarait que je n’avais aucune entorse, mais juste un vilain hématome. Je l’avais bien dit. Je pense qu’ils ont voulu appliquer le principe de précaution ceinture + bretelles. Cela m’a énervé sur le coup, mais je dois dire que j’avais eu la chance d’être bien portant dans l’ensemble.

En 2011, suite à mon accident de la route, j’avais été emmené par les pompiers aux urgences du même hôpital d’H. Aucune attente, alors que je n’étais pas sérieusement atteint non plus.

Depuis 2006 que Fromfrom et moi vivons ensemble, elle a fait de multiples stages aux urgences (on n’ose plus les compter). Elle a même expérimenté plusieurs établissements, dont quatre fois à H. si je ne m’abuse, dont une fois un dimanche, où je l’avais emmenée et l’attente avait été un peu plus longue, il est vrai.

En conclusion, quitte à choisir, il y a des petites villes où il est plus simple d’aller aux urgences. Mais on ne choisit pas, forcément. Et la médaille a aussi forcément son revers : peut-être un personnel médical moins expérimenté ?

18 février 2013

Développement du râble

Enfin, quand je dis développement, qu’on ne s’y attende pas trop quand même.

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16 février 2013

Tics de langage

Il existe des mots ou des expressions, couramment utilisées, qui m’agacent particulièrement. Ce sont sûrement des agacements futiles, mais le problème est répétitif et il m’arrive parfois d’en faire la remarque. Mais je me bats sûrement contre les ailes des moulins. Voici une liste, bien évidemment non exhaustive.

Au jour d’aujourd’hui

Inutile de commenter, le ridicule de l’expression hyper-pléonastique est évident. Et pourtant de bons orateurs utilisent cette horrible expression.

 

Scénarii

Le mot revient souvent et il est parfois préféré à « scénarios », sans doute pour faire plus intellectuel. Rien de spécial à redire, à part la suffisance des personnes qui emploient le mot (ce n’est pas toujours le cas, mais là, j’ai des souvenirs précis en tête). Lors d’une réunion avec un bureau d’étude, je ne sais plus comment cela avait commencé, mais ce n’est pas moi qui avait lancé le débat, mais un des interlocuteurs, pris en défaut avait affirmé que scénario était un mot latin. J’étais intervenu pour réfuter cette idée, puisqu’il s’agit d’italien.

 

Versus, abrégé en vs

Il est devenu très courant d’utiliser ce mot ou son abréviation, à l’écrit et à l’oral dans le sens de « contre » ou « par opposition à » ou autres choses dans le genre. Sauf si les latinistes me contredisent, je ne pense pas que cela soit véritablement le sens donné en latin. Le mot est semble-t-il passé par l’anglais et nous revient maintenant chez les pseudo-intellos pour montrer qu’ils maîtrisent bien les locutions latines.

 

Juste

Depuis environ un an (ou un peu plus), ce mot est particulièrement à la mode et est utilisé massivement (à outrance, jusqu’au dégoût) dans les médias, notamment par les nombreux crétins qui prolifèrent sur les plateaux de radio et de télévision. Les jeunes et les moins jeunes, pourtant pas tous décérébrés, en sont arrivés à abuser de « c’est juste pas possible », « c’est juste bien » ou autres fadaises plates.

 

Trop

Insupportable quand il est utilisé à la place de « très » et qu’il ne s’agit pas d’une pointe d’humour pour faire jeune branché : « c’est juste trop bien ». Le trop, c’est pour les chevaux !

 

Voilà

Ce mot est une assez belle marque de fabrique d’une très grande majorité de sportifs que l’on interroge avant ou après une épreuve. Je peux concevoir que l’on n’ait pas toujours des choses très épatantes à dire, surtout quand les interviews se répètent à un rythme soutenu. Mais le « voilà » est devenu un mot systématique dans bien des conversations et qui tente de venir masquer les nombreuses lacunes de l’argumentaire.

12 février 2013

Rex-Populi Ier

Comme « Ratzy » va démissionner prochainement, je souhaiterais vivement le remplacer. Il n’aura échappé à personne que je ne suis pas cardinal (à mon grand regret) ni même prêtre, et ça c’est déjà un sérieux handicap. Ceci dit, cela n’est visiblement pas une obligation absolue pour être éligible. Alors, je pensais faire acte de candidature, mais visiblement, cela ne se fait pas (sous peine d’excommunication, au moins concernant les cardinaux). Comment faire, alors ? Comment pourrais-je dès lors respecter mes engagements auprès de Dame Plume ? Impossible que j’y renonce. Tant pis, je vais quand même envoyer ma lettre de candidature au Vatican : je ne suis pas cardinal et je ne crains pas l’excommunication.

Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, je n’attends pas Piergil pour mettre en image le fantasme inavouable de Plume. Laquelle préférez-vous ?

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