Transition 2018-2019 (2)
Puis ce fut le tour de celle qui méritait à mon sens le plus le déplacement : la collégiale romane Notre-Dame-la-Grande principalement des XI-XIIe s. La façade à elle seule est exceptionnelle. Hélas, il ne faisait pas beau et en plus, il y avait le marché tout autour de l’édifice et il y avait même un gros tas de « sapins » de Noël devant la façade, empêchant de prendre du recul pour faire des photos. Je m’en sors toutefois avec mon ultra grand angle, mais au prix de forts redressements. Sur la façade, je ne pouvais faire l’impasse sur l’Annonciation, même si Calyste l’avait sûrement vu de lui-même lors de son passage.
L’intérieur est assez déroutant. Il est assez sombre, mais il faut relativiser avec la lumière extérieure bien peu favorable. Les piliers peints (motifs de fantaisie d’une restauration du XIXe s.) ne me choquent pas et me rappellent un peu l’église d’Issoire, mais dans le chœur, ils sont carrément recouverts de tissus (de loin, j’avais cru qu’ils étaient peints, même si cela faisait bizarre). Pas envoûté par la voûte de la nef ni par la peinture romane du chœur, hélas bien estompée. Les plafonds des chapelles sont des peintures néo-romanes et néo-gothiques du XIXe s. et à mon sens, on peut les oublier.