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Cornus rex-populi
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29 janvier 2011

« J’ai été contente de travailler avec toi »

Vers la mi-janvier, c’était le temps des entretiens d’évaluation. C’est moi qui suis passé en premier avec mon DG qui a eu cette fois une année pleine pour m’évaluer. On a fait le point. Il est satisfait et moi aussi. Avec lui, les choses paraissent plus faciles. Il est davantage présent, mais paradoxalement, nous avons plus de facilités à prendre des décisions de façon autonome. Auparavant, c’était pour moi, pour nous, une difficulté qui nous pesait. Pourquoi ? Une manière différente de déléguer sans doute plus naturelle, évidente dont je n’arrive pas à percevoir précisément le ressort, parce qu’en plus ça marche très bien.

Mes collègues ont également été cuisinés par l’abominable Cornus. Bien sûr, il faut remplir des tas de cases. Je fais ça désormais de façon beaucoup plus détachée, me concentrant uniquement sur les vraies difficultés et heureusement il y en a peu. Et puis il y a eu quelques augmentations.


En 2008, elle avait déjà fait six mois chez nous pour son stage de fin d’études. Puis, après moins de deux ans en tant que salariée dans mon service, une collègue s’en est allée jeudi soir, pour aller travailler dans la ville du « grand coude » de la Loire et pour se rapprocher de son compagnon. Ce n’était pas une surprise puisqu’elle m’avait prévenue depuis l’été de cette éventualité. Et elle a même eu pratiquement l’embarras du choix pour trouver du boulot. Bref, il s’agit d’une bonne nouvelle. Jeudi soir, avant que je ne parte (vue l’heure déjà avancée, je lui ai laissé ma clé afin qu’elle termine de trier ses affaires), elle me dit d’une voix tremblante et émue : « j’ai été contente de travailler avec toi ». Connaissant sa timidité, je sais qu’il lui en a coûté pour qu’elle me le dise. Il s’agissait des dernières secondes avant qu’on ne se quitte, et je n’ai pas su quoi répondre à part quelque chose comme : « merci, moi aussi ». Quelques minutes après mon départ, elle a envoyé un courriel collectif pour remercier ou saluer tout le monde une dernière fois. Elle m’a encore mis en avant dans ses remerciements auxquels je ne m’attendais pas forcément. Inutile de dire que cela m’a touché. Rien à voir en effet avec un autre ancien collègue parti fin mai 2010 (voir ici). J’ai appris la semaine dernière qu’il avait envoyé ses vœux à une collègue, s’étonnant elle-même qu’il ne se soit pas manifesté pour me donner de ses nouvelles. Je lui ai répondu que je n’étais nullement surpris de son comportement. Pas surpris, pas déçu, presque indifférent. J’ai en effet de quoi me réjouir de la simplicité et de la bonne humeur de mes collègues embauchés au printemps.

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23 janvier 2011

Presque rien sur pas grand chose (2)

Dimanche dernier, Schnockbull a frappé à l’instant même où Lancelot a entamé sa conversation épistolaire avec moi : la hampe florale de droite de l’amaryllis (Hippeastrum Herb.) a cassé net. Soyons honnête, Lancelot ne porte pas la poisse, c’est le propre poids des fleurs qui est à l’origine du drame. Heureusement, nous avons pu mettre en vase.

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Sinon, j’avais promis une revue de coiffure. Tout d’abord avant les vacances de Noël, j’ai reçu ça en cadeau. A noter que le pompon est réglable et peut se porter en bandoulière ou de façon sommitale.

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Puis, père Noël oblige, il fallait bien en passer par là. Fromfrom s’est remise à l’ouvrage. Version bicolore bi-pompon.

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20 janvier 2011

Blagues nulles fromfromo-cornusiennes pour KarregWenn

Bon bien sûr, ce n’est pas le dessus du panier et ce n’est pas vraiment le genre de la maison, mais je fais une exception pour respecter la promesse faite à KarregWenn. Ces nullités sont des retranscriptions de choses entendues, voire répétées par Fromfrom et Cornus.


Un groupe de chauves-souris vampires meurent un peu de faim au fond de leur grotte. Elles ont une envie folle de se rassasier de sang frais, mais les proies se font rares, très rares. Soudain, une membre du groupe, dégoulinante de sang frais fait son entrée dans la grotte.

« Où as-tu trouvé une proie » réclament-elles en chœur ?

« Attendez, je suis essoufflée, attendez je vais vous expliquer »

Les autres commencent déjà à baver rien que de penser au futur festin.

« C’est dans la forêt là-bas »

« Ah oui, où ça ? Emmènes-y-nous vite »

« OK, OK »

Et tout le groupe prend son envol vers la forêt. Et une fois sur place, rien, pas la moindre goutte de sang à se mettre sous la dent.

« Alors, c’est où » réclamèrent-elles à cor et à cri.

« Ben, vous voyez le gros chêne là-bas »

« Oui »

« Eh bien moi, tout à l’heure, je ne l’ai pas vu ».


Qu’est-ce qui est pire qu’un bébé dans une poubelle ?

Un bébé dans deux poubelles !


Une sage-femme arrive chez le boucher, alors qu’une femme enceinte est en train d’être servie.

« Je voudrais un rôti de bœuf de 1,450 kg. »

Le boucher prend la pièce de bœuf et en coupe un morceau.

« Vous ne pesez pas ? »

« Inutile, je connais mon métier, j’ai l’œil » et il pose le morceau de rôti sur la balance qui affiche 1,450 kg.

« Bravo, vous êtes doué ».

A ce moment là, ce qui devait arriver finit par arriver. La femme enceinte est prise de contractions foudroyantes au milieu du magasin et l’accouchement est proche. La sage-femme vole bien entendu à son secours et au bout de quelques minutes, le bébé arrive. Le boucher prête un couteau pour couper le cordon ombilical.

Une fois l’affaire faite, la sage-femme prend le bébé dans ses bras et s’écrie : « 3 kg – 3,100 kg ».

« Ah vous croyez ? Faites voir »

Et la sage-femme donne le bébé au boucher.

« Ah, moi je dirais bien 3,250 kg »

« Ah non, je ne suis pas d’accord, 3,100 kg maxi, je connais mon métier »

« Bon, on va vérifier. Mais je n’ai pas une balance assez grosse ici. Mon commis va se charger de faire la pesée dans l’arrière-boutique ». Et il confie le bébé à son commis.

Il se passe 5 minutes, 10 minutes, 15 minutes… Le boucher et la sage-femme commencent à s’impatienter.

Le commis revient enfin « 1,950 kg ».

« Quoi ce n’est pas possible !?! » s’écrient en chœur le boucher et la sage-femme.

« Ben oui vidé et désossé ! »


Pardon.

16 janvier 2011

De 2010 à 2011 (partie 6 - fin)

Le vendredi 31 décembre, nous avons remangé des escargots préparés par nos soins, accompagnés par un Vin jaune que nous avions (non, ce n’est pas une hérésie) et mangé un cuissot de sanglier bourguignon, accompagné par la première moitié d’un pari perdu par Fromfrom, c’est-à-dire un extraordinaire Mazoyères-Chambertin grand cru de 1999 dont je vais me souvenir longtemps.

L’après-midi, nous sommes « montés » à la ferme de mes grands-parents maternels, aujourd’hui occupée par mon cousin. Puis nous avons poursuivi notre chemin sur les sommets jusqu’aux environs de Lamure (commune de Larajasse). Les congères dessinaient encore les limites des champs, pâtures et autres prairies.

Le soir, j’ai ouvert les huitres. Je ne suis pas très doué pour ça, mais je ne me suis pas trop mal débrouillé. Certaines ont été dégustées crues et les autres ont été cuites au four selon la recette fromfomienne mise au point un an plus tôt (Fromfrom n’aime pas les huitres crues). Il y a avait aussi des crevettes et du saumon fumé. On a mangé tout ça avec un Chassagne-Montrachet premier cru 2006 qui m’avait été offert (cela fait partie des plus belles expressions, certes nombreuses, du cépage Chardonnay). Et après minuit, nous avons terminé au Champagne d’Aÿ pour faire glisser la buche fromfromienne à la clémentine, qui elle aussi, avait été testée un an plus tôt. Cela donne ça.

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Le Jour de l’an 2011, oncle, tante et cousin sont invités. Je me suis chargé du brochet au beurre blanc à la mode de l’Étang du Dragon Terrassé (voir ici). Il était accompagné d’un Riesling 2003 qui fut apprécié (je me méfiais, car je n’étais pas sûr qu’il serait à la hauteur). Ensuite, il y eut le sanglier de la veille (c’est meilleur réchauffé) accompagné d’un Beaune premier cru 2003 des Hospices de Dijon acquis en face des Hospices de Beaune. Le fromage fut accompagné par la seconde moitié du pari perdu par Fromfrom, c’est-à-dire un Latricières-Chambertin grand cru de 2002. Bien sûr, avec de telles bouteilles, je goute toujours en débouchant (une bonne heure avant) et je n’étais pas spécialement emballé par ce dernier vin, pourtant prestigieux. Mais je devais avoir la bouche pâteuse, car une heure plus tard avec le fromage, il se révéla à sa juste valeur. Certains vins paraissent décevants quand ils viennent d’être ouverts, mais l’aération, modérée pour celui-là, et surtout le mets d’accompagnement (un fromage suffisamment corsé), révèlent leurs vrais atouts.

Le lendemain matin, dimanche 2 janvier, il nous fallait rentrer. Nous avions pris une bonne marge en emmenant la duchesse mère à la gare de la Part-Dieu, qui est finalement partie avec un retard de dix minutes peu après 9h30. Puis nous avons pris le tunnel de Fourvière sans le moindre souci. Nous apprendrons par la suite que moins d’une heure plus tard, tout était bloqué autour de Lyon. Nous sommes rentrés à la maison sans le moindre ralentissement, sauf au péage de l’A 6 de Villefranche-sur-Saône.

15 janvier 2011

De 2010 à 2011 (partie 5)

Le mercredi 29 décembre, nous sommes retournés au musée du chapeau (voir ici) de Chazelles-sur-Lyon (dans la Loire mais à deux pas du Rhône) car cela intéressait la duchesse mère. Fromfrom en a profité pour se donner le tournis dans les virages des monts du Lyonnais.

Le jeudi 30 décembre, nous sommes partis à Vienne (Isère) pour y revoir la primatiale Saint-Maurice (voir ici). Je ne referai pas le couplet sur les éléments semblant avoir été empruntés au style clunysien.

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Le but était aussi de permettre à la duchesse mère et à ma mère (qui faisait cette fois partie du voyage) d’aller voir de l’autre côté du fleuve (département du Rhône cette fois), le musée archéologique de Saint-Romain-en-Gal dont j’avais déjà vanté les extraordinaires mosaïques, hélas non photographiables (voir ici). Pendant ce temps là, Fromfrom et moi sommes allés à la découverte des vestiges du site remis à jour lors des fouilles (nous n’avions pas eu le temps d’aller voir ça les premières fois). Nous avons été impressionnés par la taille du site, sa richesse, son intérêt, si bien que nous n’avons pas eu le temps de tout voir (alors que nous y sommes restés plus d’une heure et demie). Le mieux serait d’y retourner au printemps, quand les fontaines fonctionnent, les bassins sont en eau et les fleurs doivent s’y épanouir.

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Pas moins d’une quarantaine de latrines trônaient là.

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Un peu de chauffage central par ce temps...

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15 janvier 2011

De 2010 à 2011 (partie 4)

Le mardi 28 décembre, nous ne pouvions entreprendre la visite d’un musée pour cause de fermeture hebdomadaire habituelle. Alors, j’avais repéré quelques bricoles dans la plaine du Forez que je ne connaissais pas ou fort peu. J’ai donc décidé de me lancer à l’assaut de Champdieu, juste au nord de Montbrison et de son église paraît-il intéressante.

Arrivés sur place, cette église romane fortifiée est une excellente surprise. Un premier tour à l’extérieur.

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Puis on rentre voir à l’intérieur. On peut à loisir, allumer ou éteindre l’éclairage de l’église (pas de minuterie). Au bout d’un moment, j’allume.

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Puis, on s’enfonce dans la crypte (allumage par minuterie cette fois) qui ne possède pas moins de 18 piliers. Après les photos, je commence à chanter un puissant « Minuit chrétiens » alors que mes deux co-voiturières regagnent la surface en laissant la porte ouverte. Pendant que nous étions en bas une sorte de grenouille de bénitier était venue s’asseoir en haut de nef. Quand, j’ai refait surface, j’ai vu une tête qui n’était pas prête à m’applaudir.

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En ressortant de l’église, j’ai éteint la lumière à la grenouille. Non mais ! Pendant ce temps là, le soleil était revenu (ce qui prouve bien que j’avais bien chanté). Nouvelle série, avec aussi la vue générale.

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Nous traversons ensuite Montbrison. C’est seulement la seconde fois que je passe dans cette sous-préfecture de la Loire, connue aussi, comme d’autres villes foréziennes, pour sa fourme (Ambert n’est pas loin). La première fois que j’étais passé là, c’était en septembre 1994, alors que le Conseil général organisait une sorte de forum à destination des jeunes chômeurs bac + 2 et plus. Compte tenu de ma spécialité « eau » de l’époque et faute de mieux, je me souviens que j’avais rencontré un patron d’une petite entreprise qui s’occupait plus ou moins d’hydraulique agricole. Le type semblait aussi embêté que moi pour me parler du boulot de son entreprise car manifestement, je n’étais pas vraiment ce qu’il cherchait et moi non plus, ce n’était pas mon truc. Enfin, il m’avait donné quelques adresses un peu plus en accord avec ce que je recherchais. Ceci dit, quelques jours plus tard, je soutenais mon mémoire de Maîtrise de sciences et techniques et surtout je partais faire mon service militaire à Belfort.

Après Montbrison, nous sommes allés voir de plus près le faux Mont Saint-Michel (voir ici), en particulier l’église prieurale romane sommitale de Saint-Romain-le-Puy. Sur les pentes du volcan, on a depuis peu, replanté de la vigne, dont l’encépagement est, semble-t-il, essentiellement du… Viognier (Lancelot, je n’y suis pour rien, mais il est vrai que le berceau de prestige du cépage n’est pas bien loin). Pour rentrer dans l’église, ce n’est pas très simple (réserver une visite de groupe).

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13 janvier 2011

De 2010 à 2011 (partie 3)

Petite parenthèse : il semblerait que lorsque j’ai écrit « Dieu créa Le Bessat, le Pilat et La Valla », tout le monde n’ait pas compris « Dieu créa Le Bessat, le pila et l’avala ».

Le lundi 27 décembre, il convenait de se rendre à Lyon. Pour cela, départ en début d’après-midi, direction le parking de la gare de Perrache, afin de prendre ensuite les transports en commun, patte folle de la duchesse mère oblige et utilisation impérative des ascenseurs (et non des escalateurs) ou exceptionnellement, des escaliers. Ce ne fut pas facile, car nous ne sommes pas des habitués du métro lyonnais. Ce n’était pas loin, mais nous parvenons enfin à la primatiale Saint-Jean, objet principal de la visite. Fromfrom et moi n’en connaissions l’intérieur que de nuit et la duchesse mère ne connaissait d’édifice que la basilique de Fourvière où nous ne voulions pour rien au monde nous y fourvoyer une nouvelle fois (voir ici). La restauration du côté nord est bientôt achevée et celle de la façade occidentale est commencée. Après cela, l’ensemble de l’extérieur aura été rénové.

La première photo date de décembre 2006 et a été prise depuis la colline de Fourvière. Derrière les arbustes, on distingue la primatiale, la Saône. A droite, la place Belcour (presqu’île) avec la roue et à gauche la tour de la Part-Dieu (rive gauche du Rhône).

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Je commence cette fois par la visite par le chevet en allant me positionner loin sur le pont de la Saône, puis nous revenons et nous entrons dans l’édifice. Nous sommes un peu surpris par les vitraux du xive s. dont on avait oublié l’existence.

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Après la visite, pour nous réchauffer, nous nous rendons dans le bar le plus proche du parvis côté nord (« café de la cathédrale ») où on n’est jamais venu nous servir et où on a parfaitement ignoré nos tentatives d’interpellation durant un petit quart d’heure. Résultat, n’y tenant plus et comme personne ne voulait m’écouter, je suis sorti, obligeant mes deux accompagnatrices à faire de même. C’était la seconde fois que ce genre de chose m’arrivait. La première fois, il y avait foule en terrasse et c’était compréhensible, mais là c’était carrément se moquer du monde. Nous sommes donc allés ailleurs.

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Une halte à la Place Belcour s’imposait. Comme en décembre 2006 (voir ici), nous avons décidé de faire un tour de roue. Et cette année, je confirme à Calyste qu’il ne s’agissait pas du même modèle puisque là, les cabines sont fermées et peuvent être chauffées. Pas facile non plus de prendre des photos à travers les vitres plus ou moins propres, réfléchissantes et mouvantes.

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Puis, nous avons regagné Perrache.

Et puis il y a aussi la spectaculaire horloge astronomique, également du xive s. dont nous avons vu sonner les 4 heures de l’après-midi.

10 janvier 2011

De 2010 à 2011 (partie 2)

Le lendemain de Noël, avec le beau temps retrouvé l’après-midi, nous nous rendons sur les traces que la duchesse mère avait laissées il y a une quinzaine d’années. Il faut dire qu’en même temps, c’est un pèlerinage que nous nous accordons tous les ans à cette période (voir ici, , là-bas et par-là). Je veux parler de notre virée dans le Pilat, celui au pied duquel je suis né, même s’il penche, sur cette partie là, sur le bassin du Rhône.

Nous progressons au dessus de 700 m d’altitude grâce aux pneus neige (les équipements étaient obligatoires à partir d’un certain niveau). Dans la montée, nous croisâmes en sens inverse une voiture roulant en marche arrière. A peine croyable, le type semblait parti pour faire des kilomètres en dévalant la pente ainsi (un véritable danger public quand on sait la précarité des trajectoires sur la neige, même lorsqu’on a des équipements spéciaux et qu’on est prudent). Nous voilà près des Trois dents. On y voit bien la vallée du Rhône, le fleuve lui-même.

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Etonnement : j’arrive à photographier la centrale nucléaire de Saint-Alban-du-Rhône – Saint-Maurice l’Exil (Isère) que j’avais visitée lorsque j’étais au collège alors qu’elle était encore en construction.

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Moins étonnant, nous distinguons la chaîne alpine, ce qui stupéfia néanmoins la duchesse mère.

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Et sa majesté le Mont-Blanc.

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Nous grimpons jusqu’au col du Crêt de l’Œillon. Et là, rebelote, nous croisons une voiture qui tracte au bout d’une longue corde, une vague luge en plastique avec un adolescent attardé dessus. Là encore, il n’en aurait guère fallu pour que la luge double son tracteur et vienne se réceptionner sous les roues du véhicule venant en sens inverse. Quelle bande d’abrutis ! Sinon, on pouvait voir ce genre de choses.

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Après un long détour (ce serait beaucoup plus court à pied), nous poursuivons notre promenade en direction du point culminant du Pilat, le Crêt de la Perdrix où une forme de lande trône à 1432 m d’altitude.

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Voici « l’ustensile » dont se souvenait bien la duchesse mère, devant la Jasserie, juste en dessous du crêt. Nous y prenons un rafraichissement échauffement car dehors la température culmine elle aussi à – 9 °C, alors qu’il n’est pas encore 17 heures.

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Alors que la nuit est déjà tombée, nous nous rendons ensuite au Bessat, petit village faisant office de station de ski. Là aussi, la duchesse mère y avait quelques souvenirs. Nous faisons demi-tour, est après un nouveau passage à la Croix de Chabouret (ou Chaubouret et non chaud bourré), nous descendons vers La Valla-en-Gier d’où ma grand-mère maternelle était originaire, d’une ferme isolée à faire peur où mon arrière-grand-père faisait du « vin d’airelles », en fait une piquette à base de myrtilles. Mes arrière-grands-parents s’étaient ensuite installés dans un village beaucoup plus « civilisé », plus proche de la ville.

En conclusion, Dieu créa Le Bessat, le Pilat et La Valla !

7 janvier 2011

De 2010 à 2011 (partie 1)

Le jeudi 23 au matin, nous avions prévu de partir vers 7 heures, mais c’est finalement une demi-heure plus tard que nous sommes sommes mis en route, mais nous avions de la marge. Lorsque nous partons, le thermomètre de la voiture indique 1 °C, soit en réalité environ – 1 °C. Lorsque nous prenons l’autoroute A26 à Lil*lers, la température indique 0 °C et il n’y a pratiquement plus de neige au sol. Mais à la hauteur d’Arras, le manteau blanc réapparaît bien puis s’épaissit vers l’est. Nous finissons par rencontrer les flocons de neige près de Cambrai. Malgré le passage de la saleuse, la neige commence à tenir sur la voie de gauche. Heureusement, nous avons pu équiper la voiture de deux pneus neige la veille (nous en avions prévu quatre, mais il y a rupture de stock, sans compter les camions bloqués un peu partout). Néanmoins, pas de problème, ça roule bien sur l’autoroute, mais la campagne environnante croule sous la neige, en particulier au nord-ouest de Laon où il doit bien y avoir 30 à 40 cm de neige (sans doute un record ?). Le reste du voyage se passe sans problème. D’une température minimale de – 2 °C dans l’Aisne, nous sommes à 1-2 °C lorsque nous atteignons la bordure méridionale du plateau de Langres. Dès lors, la neige nous abandonnera presque totalement et en quelques dizaines de kilomètres à peine, nous atteindrons la température de 12 °C et jusqu’à notre destination finale, nous ne redescendrons pas en dessous de 8 °C. Curieux quand même de traverser une telle barrière thermique en si peu d’espace sans que cela soit véritablement lié au relief ou à une position d’abri. Cela fait un petit peu comme une thermocline dans les eaux d’un lac (température estivale des eaux qui chute brutalement à partir d’une certaine profondeur pour se stabiliser aux alentours de 4 °C, température à laquelle l’eau douce présente sa densité maximale).

Après le péage de « Villefranche-sur-Saône », j’opte pour la solution tunnel sous Fourvière. Erreur, on nous annonce après le traditionnel bouchon (bien sûr, les panneaux avant la bifurcation n’en disaient rien, ni la radio de l’autoroute, ce qui donne parfois des envies de meurtre). Mais, Super Cornus, qui se souvient d’anciens parcours prend une sortie qui le fait passer par l’ouest Lyonnais avant de rejoindre l’aqueduc de Chaponost (voir ici) d’où nous rallions la maison méridionale des seigneurs éduens en exil thermique.

Pendant ce temps là, on craint des retards de l’escargot renversé (logo du TGV dont je ne m’étais jamais rendu compte jusqu’à il y a peu) devant nous livrer la duchesse mère. Nos craintes s’avèrent exactes. Nous repartons la chercher avec la voiture paternelle : il y a beaucoup de monde sur l’A7, mais nous arriverons largement en avance. Le retard définitif de la duchesse mère en gare de la Part-Dieu sera finalement d’une grosse heure et demie. Néanmoins, nous étions tous très heureux de nous retrouver enfin.

La journée du 24 décembre fut consacrée à la prière au repos, à une visite dans la rue piétonne de ma ville natale (Saint-Chamond). Fromfrom a trouvé le moyen d’acheter de la laine et de faire un bonnet à sa mère et un second à moi (la revue de coiffure, ce sera pour plus tard). Nous avons également fait les préparatifs de la journée du lendemain que nous devions passer chez ma cousine. Nous étions responsables de la viande (chevreuil) et des vins rouges (devinez lesquels). Bien sûr, on a aussi réveillonné, avec plein de bonnes choses, dont une réplique de mon gâteau d’anniversaire fromfromien (recette ici) avec lequel nous avions été frustrés (enfin surtout Fromfrom, c’est pas la peine de faire un dessin) d’avoir un aussi petit morceau vu le nombre d’invités.

4 janvier 2011

Vœux 2011

Voici quelques-uns de mes vœux pour la nouvelle année :

  • que Fromfrom ponde au moins une note mensuelle, enregistre au moins une note de l’Atlante de Lancelot par mois et continue à être ma charmante épouse pour l’éternité.

  • que Karagar ne fasse pas plus de 36 notes sur ses rhododendrons (mais non, il aura le droit d’en faire dix fois plus), continue à croquer de façon très irréaliste et impensable ses amis blogueurs, d’écrire des pièces et autres œuvres qu’il nous expliquera et de nous émerveiller de ses récits de voyages avec Vladimir (que nous embrassons aussi).

  • que KarregWenn trouve le chemin du Nord (mais on l’attendra quand même si elle ne trouve pas la bonne carte ou le GPS adéquat surtout si la retraite ne lui laisse aucun répit), qu’elle obtienne au moins 3 nouveaux prix littéraires et qu’elle connaisse une joie sans cesse renouvelée sans tracasseries administratives.

  • que Balafenn sorte son bouquin insolite (ben oui, ce serait vachement bien) et qu’il trouve la voie qu’il mérite tant.

  • que Lancelot termine son Atlante (ben quoi, je ne force pas la main), continue de proposer ses analyses sensibles inimitables et de nous faire rigoler avec son quotidien éclairé par Tinours (bises à lui).

  • que Calyste parsème toujours son chemin de ses humeurs (et que ce chemin soit toujours plus illuminé).

  • que tous les autres commentateurs réguliers ou non continuent de commenter.

  • que tous les amis de passage soient remerciés et embrassés.

Et si certains s’estiment mal servis, qu’ils me pardonnent, je leur accorde tout ce qu’ils méritent tous forcément. Grosses bises à tous.

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(cliquer pour agrandir).

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