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Cornus rex-populi
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27 février 2012

Du rouge pour les Amaryllis et les bugnes

Je n’ai pas voulu ranger mon bureau (celui de mon travail) pour prendre cette photo vendredi. Pour la première fois depuis que j’ai emménagé dans ce bureau en 2004, c’est la première fois que j’y apporte un peu de personnalisation dans la décoration (le poster de photos de plantes alpines est accroché au mur depuis bien plus de 10 ans, mais je sens que ses jours sont désormais comptés). Mon amaryllis (Hippeastrum sp.) a d’abord intrigué et à présent, on vient l’admirer.

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On n’a pas vu que dans le même mouvement, j’avais fait au moins trois fois mieux à la maison (je viens de prendre la photo). Calyste remarquera que tout est rouge et que cela n’était pas prémédité, à part que j’aime beaucoup le rouge même si je ne le vois certainement pas comme tout le monde.

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Ce dimanche, c’était l’inauguration de la bugnée 2012, avec une nouvelle toile cirée enrichie de rouge.

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Pour la recette illustrée garantie 100 % : Recette_bugnes

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22 février 2012

Deux fois onze

Calyste m’a demandé de répondre à ses onze questions. Je me suis bien volontiers plié à l’exercice. Voici donc les questions et mes réponses.

1. Tristesse de l'érotisme ou érotisme de la tristesse ?
J’ai sans doute pratiqué le second, j’espère ne jamais sombrer dans le premier.

2. Aimez-vous recevoir des cartes postales? Et en écrire ?
Assurément les deux et nous pratiquons.

3. Que pensez-vous de la célèbre devise de Delphes : « Connais-toi toi-même. » ?
Je pense que j’apprends tous les jours un peu plus à me connaître.

4. Le livre (un seul) à emporter sur une île déserte ? Pourquoi ?
Peut-être un épais recueil de poèmes OU de nouvelles de divers auteurs qui me plairaient.

5. Une première fois qui resta sans suite ?
Une soirée dans une discothèque-boite de nuit sur la Costa Brava avec le collège en troisième. Expérience jamais renouvelée par la suite dans aucun endroit.

6. Le plus beau vers de la littérature française, selon vous ? Pourquoi celui-ci ?
Un vers, c’est peu, alors c’est d’autant plus difficile d’en trouver un beau. Mais du coup, j’en choisis un qui ne comporte qu’un seul mot : Liberté de Paul Eluard. Je pense que cela se passe d’explications.

7. Le première chose que vous feriez si vous deveniez très riche ?
Mettre ma famille et mes amis proches à l’abri des besoins matériels importants pour le reste de leur existence.

8. Théâtre ou cinéma ?
Théâtre parce que je connais peu et parce que j’ai l’impression que le côté plus « artisanal » est plus humain et engendre plus de créativité.

9. Êtes-vous sûr de ne pas être raciste ?
Non, je n’en suis pas sûr, mais j’essaye d’être attentif car je pense que c’est finalement très facile d’y succomber.

10.Le dernier rêve que vous ayez fait et dont vous vous souvenez ?
Le dernier rêve dont je me souvienne ? Franchement, j’oublie trop vite tant je n’y attache pas d’importance. Mais j’ai raconté (rêve récurrent) que je vole dans le ciel et que j’échappe ainsi à mes ennemis.

11.M'aimez-vous ? (!!!)
Ben oui, Calyste. En douterais-tu ?

 

En revanche, je ne concevrai pas de nouveau questionnaire. Mais pour montrer ma très bonne volonté, j’ai répondu aux questions auxquelles Calyste avait répondu, questions posées par Christophe si j’ai bien compris.

 

1 – Quelle superstition vous accordez-vous ?
Faire un vœu quand je vois une étoile filante.

2 – Le premier film vu au cinéma... Quel souvenir en gardez-vous ?
Sans doute les 101 dalmatiens en dessin animé de Walt Disney

3 – Quelle chanson n'êtes-vous pas très fier d'adorer ?
Si je l’adore, j’en suis forcément fier.

4 – Votre dernier fou-rire ? A quel propos ?
Sûrement un jeu de mot laid de Fromfrom, mais je ne m’en souviens plus, tellement on dit de conneries.

5 – Histoire ou géographie ?
Alors, moi c’est histoire et géographie. Je précise que ce qui m’intéresse, c’est aussi l’histoire ancienne qui s’appuie sur des données scientifiques comme l’archéologie, la paléontologie. L’histoire qui raconte la vie des puissants, qui s’appuie sur des écrits ressassés et contestables et les auteurs qui se recopient m’agacent profondément. La géographie qui m’intéresse le plus est la géographie physique qui ouvre sur les sens de la terre et sur les sciences du vivant comme les la biogéographie, sans parler de la phytogéographie, forcément…

6 – Si la réincarnation devait exister, quelle personne célèbre (ou non) aimeriez-vous avoir été ?
Pierre Jeannin, peut-être…

7 – Votre chiffre préféré. Que vous évoque-t-il ?
Je ne pense pas avoir de chiffre préféré et cela ne m’évoque pas grand-chose.

8 – On est entre nous, vous pouvez bien me le dire... croyez-vous aux extraterrestres ? Aux fantômes ? Au Yéti ? Justifiez-vous...
Je ne crois ni en dieu, ni en diable, ni en extraterrestre, ni en fantôme, ni en créature extraordinaire.

9 – Le dernier livre lu ?
Un épais livre sur l’aviation, assez décevant.

10 – Quel métier vouliez-vous faire enfant ? Quel métier aimeriez-vous exercer à présent ?
Je voulais sans doute être ichtyologue spécialiste de l’écologie des poissons d’eau douce. C’est quelque part un regret de ne pas avoir étudié en particulier les saumons et autres salmonidés. Sinon, j’aspirerais bien à être un châtelain propriétaire d’un domaine viticole de grand cru bourguignon.

11 – Quelle phrase aimeriez-vous taguer sur un mur ?
Je n’aimerais pas faire un tag, le principe me déplaît. Mais sur un mur, je pourrais écrire le nom du lieu où l’on se trouve, en l’écrivant très correctement et sans bavures.

21 février 2012

Vrai ou faux (les réponses)

1.       Je regarde tous les soirs la série télévisée « Stargate ».

VRAI. Karagar a presque raison, c’est à cause de Fromfrom m’y a « obligé ». J’ai mis plus d’un an à en comprendre les tenants et les aboutissants.

2.       Lorsque je vivais à Chinon, deux à trois fois par semaine, je terminais la soirée au comptoir du bar du quartier.

VRAI. Je buvais une ou deux bières, jamais davantage et que je passais surtout mon temps à discuter avec le patron et la patronne avec lesquels il y avait un vrai échange et un intérêt réciproque. Autre précision, je rentrais chez moi vers 20 heures au plus tard. Autre excuse, les poivrots se faisaient régulièrement éjecter. Vu avec le recul, la fréquentation de cet établissement était surtout là pour tromper ma solitude que je ne voulais pas admettre. C’est sûrement le cas de beaucoup de piliers de bars. Quand j’ai quitté Chinon, j’ai arrêté d’aller au bistrot.

3.       Quand j’étais adolescent, j’ai fait de la planche à voile au bord de la mer.

FAUX, j’en ai fait une fois avec un voisin de mes parents sur un plan d’eau annexe du Rhône (le fleuve) dans la Loire (le département). Karagar avait vu juste.

4.       Quand j’étais gamin, nous attrapions avec mes cousins des dizaines de tritons que nous conservions ensuite dans des abreuvoirs.

FAUX, je n’ai jamais attrapé plus d’un ou deux tritons, pour les relâcher immédiatement. En revanche, avec un ami d’enfance, j’ai attrapé têtards et grenouillettes que nous conservions dans de grandes bassines avant de les libérer. Plu tard, nous avons pêché des grenouilles pour leurs cuisses, avec un succès mitigé malgré leur abondance.

5.       Il m’est arrivé de refuser mon billet de train à un contrôleur SNCF.

VRAI, lors de mon service militaire, alors que nous accusions un retard déjà considérable sans explications données au passagers et aux personnes qui attendaient dans les gares. A l’époque, pas de téléphone portable pour prévenir des retards.

6.       Je n’y connais pas grand-chose en bryophytes (mousses, sphaignes, hépatiques).

VRAI, j’ai beaucoup de mal avec ces plantes inférieures. Ceci dit, j’en connais quand même quelques-unes.

7.       A l’occasion de mes fréquents déplacements en Angleterre, j’ai eu l’occasion d’y conduire à gauche.

FAUX, je n’ai jamais conduit en Angleterre et j’appréhende à le faire un jour. Lorsque nous irons à titre privé en Angleterre, ce sera en eurostar. C’est vrai que conduire à droite en Angleterre pourrait très rapidement poser des problèmes.

8.       Dans le cadre de mon travail, il m’est arrivé une fois de refuser de relire un rapport, tant il y avait des fautes d’orthographe et de construction de phrases.

FAUX, j’ai toujours relu les rapports qui m’étaient confiés. Cependant, il m’est arrivé une fois, où n’en pouvant plus de constater des fautes toutes touchantes, j’ai demandé à une collègue de repasser derrière moi car je n’arrivais plus à voir les fautes tant elles étaient nombreuses. Calyste a raison, j’aurais dû le rendre sans le relire à son auteur, mais le souci était que comme bien souvent, il y avait urgence.

9.       Je ne me suis jamais déguisé pour carnaval.

FAUX, je me suis déjà déguisé au moins deux fois pour mardi gras au collège (zouave) et au lycée (commissaire du peuple, bicentenaire de la Révolution oblige)

10.   J’aime bien jouer aux mots croisés ou fléchés.

FAUX, je n’aime pas trop ça, cela m’agace parce je ne suis pas suffisamment cultivé sur pas mal de choses et parce qu’on cerveau s’adapte mal à cet exercice. Par ailleurs, je considère que certaines définitions sont hasardeuses voire erronées.

11.   En général, je n’aime pas trop l’état d’esprit de la majorité des ornithologues.

VRAI, je trouve qu’il y a souvent beaucoup d’ornithologues qui se prennent au sérieux et qui ont une approche scientifique qui n’est pas à la hauteur. Surtout, je n’apprécie pas le militantisme qui ne s’appuie pas sur des bases scientifiques rigoureuses et raconte des bêtises et finit par donner des armes aux « destructeurs » de la nature. Evidemment, c’est une impression complètement subjective, sans doute du fait que l’ornithologie est très populaire dans la population et est très accessible à des amoureux de la nature (tant mieux pour ça). Je précise qu’il existe de sacrés ornithologues qui sont l’antithèse de l’état d’esprit que je dénonce. Ceci dit, j’admets bien volontiers que les botanistes sont gravement atteints et qu’il y a pire que moi.

12.   Un jour, la police m’a pris pour un inspecteur de police.

FAUX, on m’a pris une fois pour un agent de police et une autre fois pour un détective privé (Nestor Burma).

13.   J’ai déjà eu plusieurs fois des rabais légaux et officiels de 75 % sur le prix de billets de trains SNCF.

VRAI, durant mon service militaire uniquement.

14.   Je suis toujours un peu stressé lorsque je passe mon entretien d’évaluation.

FAUX, je l’étais un peu auparavant et pas du tout depuis l’an dernier.

15.   D’ici peu, je serai obligé d’avoir des lunettes pour lire.

FAUX, je n’en ai nullement besoin à court ou moyen terme d’autant que je dois avoir encore 12/10 à chaque œil (je touche du bois).

16.   Il m’est arrivé plusieurs fois de capturer vivants des lièvres sauvages et de les relâcher.

FAUX, j’ai capturé des lapins dans une étable ou une ancienne porcherie ou participer à en attraper dans le jardin d’un voisin où ils avaient tendance à être un peu nombreux. Il n’y a pas eu de victimes dans ces occasions.

17.   Je ne déteste pas le vin de Bordeaux, mais j’adore le vin de Cahors.

FAUX, je ne déteste pas le vin de Bordeaux s’il est bon (des photos compromettantes le montre), mais je suis loin d’adorer le vin de Cahors.

18.   Je n’ai jamais mangé de méchoui.

FAUX, j’en ai mangé une fois et je n’ai pas apprécié car le morceau que j’avais eu n’était pas assez cuit.

19.   En général, je n’aime pas trop jouer à des jeux sur ordinateur.

VRAI, je joue un petit peu de temps à autres, mais soit je n’y arrive pas, soit je finis par me lasser très vite.

20.   Il m’est arrivé de tricher une fois à un examen.

FAUX, je n’ai jamais triché et pourtant j’en aurais eu l’occasion plus d’une fois.

19 février 2012

Vrai ou faux ?

C’est un exercice auquel je me suis livré, mais en voilà un nouvel épisode. Peut-être que certains connaissent déjà certaines réponses, mais est-ce bien si sûr ?

  1. Je regarde tous les soirs la série télévisée « Stargate ».
  2. Lorsque je vivais à Chinon, deux à trois fois par semaine, je terminais la soirée au comptoir du bar du quartier.
  3. Quand j’étais adolescent, j’ai fait de la planche à voile au bord de la mer.
  4. Quand j’étais gamin, nous attrapions avec mes cousins des dizaines de tritons que nous conservions ensuite dans des abreuvoirs.
  5. Il m’est arrivé de refuser de présenter mon billet de train à un contrôleur SNCF.
  6. Je n’y connais pas grand-chose en bryophytes (mousses, sphaignes, hépatiques).
  7. A l’occasion de mes fréquents déplacements en Angleterre, j’ai eu l’occasion d’y conduire à gauche.
  8. Dans le cadre de mon travail, il m’est arrivé une fois de refuser de relire un rapport, tant il y avait des fautes d’orthographe et de construction de phrases.
  9. Je ne me suis jamais déguisé pour carnaval.
  10. J’aime bien jouer aux mots croisés ou fléchés.
  11. En général, je n’aime pas trop l’état d’esprit de la majorité des ornithologues.
  12. Un jour, la police m’a pris pour un inspecteur de police.
  13. J’ai déjà eu plusieurs fois des rabais légaux et officiels de 75 % sur le prix de billets de trains SNCF.
  14. Je suis toujours un peu stressé lorsque je passe mon entretien d’évaluation.
  15. D’ici peu, je serai obligé d’avoir des lunettes pour lire.
  16. Il m’est arrivé plusieurs fois de capturer vivants des lièvres sauvages et de les relâcher.
  17. Je ne déteste pas le vin de Bordeaux, mais j’adore le vin de Cahors.
  18. Je n’ai jamais mangé de méchoui.
  19. En général, je n’aime pas trop jouer à des jeux sur ordinateur.
  20. Il m’est arrivé de tricher une fois à un examen.
18 février 2012

Souvenirs de neige

A la suite de Calyste qui a soufflé l’idée, voici quelques souvenirs en lien avec la neige.

Pas de date précise à donner sur l’arrivée de la neige dans ma vie d’autant que je l’ai côtoyée depuis toujours, à des degrés divers.

D’abord des souvenirs d’enfance :

  • des souvenirs de glisse en luge avec mes parents, surtout mon père ;
  • des souvenirs de la neige que j’attendais longtemps et qui avait du mal à arriver. La période où elle était la plus probable et la plus durable, c’était aux alentours des vacances de février, qui à l’époque ne duraient qu’une semaine. Une fois, elle était tombée alors que je n’étais pas à l’école parce que j’avais pris la grippe ;
  • une année, après déjà une ou deux averses de neige alors que le soleil était revenu, ma grand-mère paternelle avait dit : « le soleil prépare une nouvelle averse de neige », ce qui s’était avéré exact alors qu’à l’époque, on n’avait pas une météo précise ;
  • des souvenirs de luge avec mes parents et des amis dans les prairies de mon oncle et sur les pentes du Pilat ;
  • mes débuts à ski, qui ne furent que des débuts. J’avais des skis en bois d’occasion. Je n’étais pas doué, mais je glissais et je me cassais la gueule immanquablement, sans que cela ne me décourage. On ne peut pas dire que cela me passionnait outre mesure, mais ce que je trouvais vraiment pénible, c’était de remonter la pente en marchant en canard ou en crabe sans déchausser les skis bien entendu. Si je déchaussais, c’était la galère pour les remettre d’autant que ce n’était pas des attaches rapides. Plus tard, j’utiliserai (peu) ceux que ma mère avait achetés et qui étaient bien plus modernes : le seul souci est qu’ils n’avaient pas de sangle de retenue, ce qui fait qu’un ski au moins se faisait régulièrement la malle en dévalant la pente jusqu’en bas. Je me souviens aussi que sur un chemin du Pilat faisant office de piste de ski de fond très fréquentée un dimanche après-midi, j’étais passé devant tout le monde à tout allure sans tomber ni rien. Je retiens que ces skieurs de fond étaient parfaitement ridicules avec leur skis étroits et le fait que leurs chaussures n’étaient ancrées qu’à l’avant ;
  • les chutes de neige visiblement plus abondantes et une neige qui durait plus longtemps à la fin des années 1970 et jusqu’au milieu des années 1980. Cela nous permettait, mes cousins et moi, de faire des parties de luge effrénées le mercredi après-midi ou le week-end dans les prairies familiales. Nous construisions même des tremplins en neige pour faire décoller la luge, ou bien nous allions sur des zones avec de fortes ruptures de pente. Résultats : vitesses extraordinaires de la luge parentale (qui était de qualité et dont je fartais les patins), passage forcé dans des ronciers, déchirage dans les fils barbelés, chutes plus ou moins contrôlées dans des chemins creux, luge qui nous échappait malgré la sangle de retenue. Bref, tout un tas de choses de brutes extraordinaires qui nous incitaient à recommencer puisqu’on ne se faisait jamais mal (je me demande encore par quel miracle) ;

Il y eut cette importante chute de neige en novembre 1983. Le soir, en rentrant du collège, il pleuvait, mais à la lueur des lampadaires électriques, je vis des flocons fondus. Peu de temps après mon arrivée à la maison, cela sonne à la porte, ma mère va ouvrir, c’était une connaissance qui apportait des papiers pour mes parents. Il neige à flocons normaux. Le Monsieur repart pas plus de 10 minutes plus tard et là, il tombe d’énormes flocons plus gros que des pièces de 5 F et qui commencent à tenir sur la route. Le lendemain matin, entre 30 en 40 cm de neige épouvantablement lourde, collante et humide, des tas de fils électriques arrachés, plus d’électricité dans plein d’endroits. Je vais quand même au collège (c’est un samedi matin). Je n’avais pas trouvé anormal d’aller à l’école ce jour-là (mes parents ne m’en avaient pas dissuadés. Je tombe sur le concierge du collège qui dit aux quelques rares élèves présents qu’il n’y a pas de cours (forcément, profs et élèves motorisés n’avaient pas pu venir alors que moi, je n’avais que 2 km à pied).

Plus tard pendant les années lycée, dans les années 1986-87, un épisode neigeux avec une neige qui avait longtemps tenu à cause du froid et d’une neige très pauvre en humidité (sur les routes, elle tenait malgré le salage). C’est dans ces années là qu’avec mon cousin, nous avions construit un igloo en creusant un immense tas de neige entassé par un chasse neige. Un tas de neige qui avait mis un bon mois à disparaître.

Les chutes de neige tourangelles au début des années 1990 que je trouvais squelettiques.

La grosse frayeur que je me suis faite en voiture dans la seconde moitié des années 1990 en partant tôt un matin depuis le Morvan pour rejoindre la moyenne vallée de la Loire. Dans la descente de Château-Chinon, je freine (à peine) et je pars en luge vers la gauche alors qu’une voiture monte en face. Cette dernière arrivera à m’éviter et je retrouve une seconde de l’adhérence et me voilà ramené immédiatement à droite (mes roues étaient braquées à l’inverse de là où me dirigeait ma glissade). En définitive, aucun dégât.

La Loire sous la neige, notamment dans la plaine du Forez.

Les restes de neige des sommets vosgiens en juillet 2000 à l’occasion d’une session de botanique alsacienne.

La neige qui était tombée la nuit à Autun fin novembre 2005 alors que je devais aller faire une présentation à Moulins. Pas de problème, 20 cm ne posent pas de problèmes là-bas, même sans équipement. J’en parlais le soir même depuis ma chambre d’hôtel au téléphone à Fromfrom. Le lendemain soir, en rentrant à Autun, il y avait 30 cm de neige, 50 cm le lendemain matin.

La première virée avec Fromfrom sur les sommets enneigés du Pilat en décembre 2005. Le visage Fromfromien illuminé par la neige. L’opération neige à Pilat est régulièrement renouvelée chaque année.

La neige retrouvée au Crêt de l’Œillon en avril 2007 alors que les cerisiers étaient en fleurs et qu’il faisait chaud chez mes parents.

La neige, somme toute assez peu abondante dans nos terres actuelles, mais précoces en novembre 2010.

Voilà quelques souvenirs, mais je suis très loin d’être exhaustif.

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15 février 2012

Autour de la Saint-Valentin 2012

Lundi matin, j’apprends qu’une collègue est partie le dimanche après-midi pour aller « faire le point sur sa vie » et qu’elle ne vient pas travailler de la semaine. Le collègue qui me l’apprend (en plus du courriel envoyé directement) me surprend. Je sais que le collègue est très proche d’elle et il est à moitié décomposé, essayant de masquer son malaise derrière des sourires qu’il peine néanmoins à maintenir plus d’une fraction de seconde. J’essaye de l’appeler sur son portable en vain. Je suis inquiet : chat échaudé craint l’eau tiède et même l’eau froide. J’apprendrai ce matin qu’il n’y a pas de souci à se faire, du moins pour l’instant.

Lundi soir, départ pour le Kent avec la voiture de la Région. Passage du tunnel et arrivée à l’hôtel de Maidstone vers 21 heures (heure française). Nous ne sommes pas descendus dans un hôtel pourri. Le dîner sur place s’avère très bon. Décidément, c’est toujours plutôt de bonnes surprises même s’il est vrai que là aussi, ce n’est pas vraiment bon marché.

Le lendemain départ assez tardif (si on se réfère à l’heure française) pour le lieu de réunion. Il y a des travaux et impossible de trouver un parking sans payer même si nous trouverons quand même un moyen de rentrer par effraction dans les parkings de ce que l’on peut considérer comme l’équivalent local du Conseil régional. La réunion est assez scientifique. En fin de matinée (en fait très tard pour nous), on nous demande de voter pour 13 « candidats » (qui sont en fait des options retenues pour un travail à lancer) avec 20 grains de haricots, le tout avec quelques règles supplémentaires dont je vous passe les détails. Je suis toujours surpris par les méthodes anglaises, mais ça pour le coup, j’en ai pris de la graine !

Retour en France sans encombre. On me laisse à ma voiture au travail vers 19h30. Juste le temps de prendre en passant un bouquet avant de venir l’offrir à Miss Fromfrom. De son côté, elle a su concocter des trucs pas mal du tout, aussi bons que beaux.

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11 février 2012

Œuvre maîtresse fromfromienne

J’avais exprimé le vœu, il y a bien longtemps, pour que Fromfrom montre son œuvre maîtresse au point de croix. Après des centaines, pour ne pas dire plus d’un millier d’heures de travail, certes étalées sur des années, la belle avait achevé l’œuvre au début de l’été 2010. Mais qu’en fit-elle ? Rien. Elle se contenta de montrer l’ouvrage aux uns et aux autres. Mais cela ne ressemblait pas à grand-chose : un torchon chiffonné, certes luxueux. Après avoir pas mal pleuré (je parle de moi), elle décidait enfin au début de l’été 2011 de faire encadrer le torchon. Je pense qu’elle rechignait à le faire, pensant que l’encadrement lui coûterait une fortune, mais ce ne fut pas le cas. Seulement, quand Fromfrom récupéra son œuvre au cours de l’été, on s’aperçut que le travail avait été massacré : la partie brodée avait été masquée sur près de deux centimètres sur les quatre côtés. Bref, retour à l’envoyeur. La broderie fut récupérée en bon état aux environs de la rentrée de septembre. Depuis, la duchesse de Fromulus n’a pas trouvé le moyen de faire une note sur le sujet. C’est donc votre humble serviteur qui s’y colle, alors que l’œuvre trône désormais en bonne place dans la salle à manger. Je précise que la partie brodée fait 45 × 35 cm. Ayant vu faire la chose, je considère que c’est un véritable exploit qu’elle a accompli là, d’autant que la finesse du tramé est extrême. Depuis, elle a fait deux autres broderies en point de croix et en a commencé une autre, lesquelles sont toutes nettement plus simples. Et depuis septembre (elle n’en a scandaleusement pas parlé non plus), elle s’est mise à la dentelle à l’école dentellière de B. où elle se rend chaque jeudi soir. C’est de la folie furieuse ! Je n’aurais pas le millionième de la patience qu’elle peut avoir.

Voici donc l’œuvre maîtresse que l’on pourrait appeler « Les fées des quatre saisons ».

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11 février 2012

Parmi les premiers souvenirs cornusiens

On pourrait facilement être amené à se réinventer des faux souvenirs grâce aux photos-souvenirs mettant en scène notre petite enfance ou à l’aide des témoignages plus ou moins fidèles de la famille ou des amis qui avaient connu cette glorieuse époque. Je m’efforce donc de ne pas tomber dans ce piège.

Ce qui constitue probablement mon premier souvenir est sans doute davantage une sensation très réconfortante. C’est tout simplement l’amour qui m’unissait à ma mère. C’est absolument extraordinaire quand j’ai pris conscience de cela, mais je m’en souviens parfaitement lorsque c’est arrivé. Je ne saurais dater cette prise de conscience, mais la protection, l’amour qui m’était apportés par ma mère me semblaient invincibles, irrémédiables. D’autant plus irrémédiable que cela continue aujourd’hui. En écrivant cela, je mesure la chance inouïe qui est la mienne, d’avoir été un enfant désiré et aimé et que cet amour dure toujours. Et je pense à plusieurs lecteurs de ce blog qui n’ont pas eu cette veine ou qui ont perdu leur maman trop tôt. J’en ai pris conscience il y a finalement assez peu de temps, mais je me demande vraiment ce que je serais devenu si je n’avais pas connu cet amour primordial. Cela aurait été mieux ou moins bien ? Peu importe, on ne va pas refaire une impossible histoire, mais je crois pencher pour la seconde hypothèse.

Du côté paternel, je me souviens de plusieurs « aventures » avec mon père. Je trouvais extraordinaire lorsqu’il me prenait sur ses épaules et que nous partions nous balader un peu partout les après-midis lorsque mon père sortait de la sieste (il terminait le travail du poste du matin à 13 heures et nous devions partir après la collation de 16 heures).

Ma grand-mère paternelle fait aussi partie de mes souvenirs initiaux, mais j’ai du mal à bien identifier la période.

Je me souviens de ce vieux Monsieur, probablement durant l’été 1972 (probablement en août alors que j’avais un an et neuf mois et il est clair que je devais déjà savoir marcher, ce qui est logique) dans le jardin de la maison éduenne. Je me souviens de son air un peu bizarre et de sa gentillesse à mon égard. Cet homme est décédé début 1973 et je me souviens lorsque sa mort avait été évoquée.

Je me souviens de la première rencontre avec un autre vieux Monsieur qui avait une maison à la campagne avec un grand jardin. C’était le père d’un ami d’enfance de mon père. Mon père venait s’occuper de la voiture du fils qui était parti plusieurs années au Sénégal et rentrait très rarement en France. Mon père venait faire tourner le moteur de temps en temps, rechargeait la batterie… c’était à l’époque une assez luxueuse Citroën CX. Le père, un piémontais d’origine était arrivé dans le coin lors de la montée du fascisme, ne se déplaçait qu’en cyclomoteur. C’était un ancien maçon à présent en retraite. Mon premier souvenir avec ce Monsieur, ce sont des cacahuètes entières qu’il m’avait données et dont je ne savais pas que faire. Plus tard, nous retournerons souvent avec mon père chez ces gens, notamment pour profiter des cerises de son important verger. Ah ces cerises… A la fin des années 1970 (ou tout début 1980), ces gens ont déménagé pour le sud-ouest où le fils résidait désormais. Dommage, je le regrette encore.

J’ai des souvenirs assez pitoyables de la petite section de maternelle où j’avais été envoyé alors que j’avais environ deux ans. Je devais en partie « psychosomatiser » et mes parents avaient dû me retirer assez vite. Je n’ai aucun souvenir de ce qui se passait en classe. J’ai des souvenirs plus précis à partir de la moyenne section de maternelle.

J’ai les souvenirs de deux opérations chirurgicales. La première concernait les végétations adénoïdes. Je pense que si je n’avais eu que cette opération, je n’en aurais aucun souvenir, mais quelques mois après (ou un an ou un peu plus), ce fut l’ablation des amygdales. Et ce qui m’a frappé, c’est que l’endormissement fut le même : une sorte de masque qui arrive sur le visage et qui endort presque instantanément. Ce second endormissement m’a rappelé le premier. C’est horrible quand on ne sait pas ce qui nous arrive à cet âge là. Ce masque est vert dans mes souvenirs. Ces histoires de masques sont pour moi toujours synonymes d’étouffement, impression ravivée en 2000 avec le coup de mon choc anaphylactique au venin de guêpe. Du coup, je ne supporte pas les cache-nez, ni le fait que l’on me couvre la bouche et le nez avec quoi que ce soit.

En 1973-74, mes parents ont acheté une maison dans un lotissement qui devait se construire. Mon père, lorsqu’il ne travaillait pas, allait régulièrement surveiller l’avancement du chantier (ce qui n’a pas été inutile puisque l’entreprise perdait de l’argent à cause du choc pétrolier et essayait de faire des économies en essayant de refiler des matériaux de moindre qualité que ceux qui avaient été prévus et que mes parents avaient payés). Je me souviens donc bien de certaines de ces visites. Nous avons habité la maison au printemps 1974 (j’avais alors 3 ans et demi). Mais surtout, je saurais faire le plan de l’ancien appartement que mes parents avaient en ville (initialement, c’était le logement de « fonction » de ma mère). Cet appartement se situait au troisième et dernier étage près de la rivière-égout, près d’une chute d’eau (cette portion du cours d’eau a été recouverte au début des années 1980 et une rue passe dessus depuis). La nouvelle maison a cependant été pour moi d’un attrait extraordinaire. Et puis, il y avait le jardin…

J’arrête là les souvenirs, d’autant qu’après, ils deviennent plus abondants et ne sont pas forcément en ordre.

5 février 2012

Semaine glacée

Températures de la semaine :

  • lundi matin : – 1 °C
  • mardi matin : – 2 °C
  • mercredi matin : – 4 °C
  • jeudi matin : – 7 °C
  • vendredi matin : – 9 à – 10 °C
  • samedi matin : – 10 à – 11 °C mais vers 18 heures, 0 °C et il est tombé 3-4 cm de neige
  • ce dimanche matin : – 7 °C seulement

Un des ronds-points-fontaines de la ville pris en photo ce matin en allant chez le boulanger.

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Mardi matin, je suis allé dans un des lieux depuis lesquels on a vu des journalistes parler cette semaine (en lien avec l’actuelle vague de froid). Où étais-je donc ? J’avais simplement une réunion au sein du « dispatching » de RTE (Réseau de transport d’électricité), non pas pour tenter de trouver une solution aux éventuelles coupures d’électricité en Bretagne ou dans l’extrême sud-est de la France, mais pour le futur lancement d’une étude écologique sur l’emprise des pylônes et des lignes électriques. Pour rentrer là-dedans, il faut montrer patte blanche, car il y a des risques d’attaques terroristes dans un tel lieu. La salle de réunion touchait la pièce où l’on voit plein d’écrans et des murs d’images avec le réseau électrique principal. Les vitres de notre salle de réunion étaient à l’épreuve des balles. Ce qui est curieux, c’est le fait que ce « dispatching » se situe en pleine ville. J’étais persuadé qu’il était quelque peu isolé et proche de lignes à hautes tension.

1 février 2012

Parce qu'il n'y a pas de raison

Parce que de plus en plus de monde montre des paysages enneigés et que je ne peux en faire autant, voici quelques inédites ou rediffusions du millésime 2005.

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Cornus rex-populi
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