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Cornus rex-populi
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30 septembre 2009

La route mène aux fleurs

Bien qu'il faille rester restant prudent, je suis satisfait des résultats d'une réunion de cet après-midi : on va peut-être commencer à moins faire n'importe quoi dans la gestion de la végétation des bords de route, et on va peut-être réussir à faire plutôt qu'à simplement communiquer sur du vent. Ce n'est qu'un début, mais ça pourrait à la longue, s'avérer très payant, même si la route est longue. Mais je tiendrai bon.

Autrement, juste ces quelques fleurs « cueillies » ce soir dans notre immense jardin.

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28 septembre 2009

Un amour né il y a quatre ans

Il y a quatre ans, j’étais en plein doute. Après avoir fait la rencontre virtuelle de S. vers le 20 septembre 2005, j’étais probablement tombé sous son charme, mais tout cela ne restait que des apparences et d’énormes difficultés demeuraient. D’abord, j’étais encore accroché à de « vieilles » connaissances, elles aussi virtuelles. J’étais encore perturbé par certains faits pas très anciens, je n’étais pas sûr de moi. Je poursuivais donc des relations, surtout écrites, avec des correspondants plus ou moins fumeux.

Puis, petit à petit, les choses ce sont précisées, S. et moi avons appris à nous connaître dans d’incroyables détails (l’écrit permettant, habitude aidant, des audaces incroyables par rapport à des choses très privées ou intimes, même si cette approche reste très insuffisante). S. avait annoncé presque dès le début de nos dialogues, l’impossibilité de quitter la Bretagne, ce qui, il est vrai m’avait conduit à la prudence (de mon côté, je me voyais mal quitter mon boulot, sachant que j’aurais un mal fou à retrouver une place équivalente en Bretagne). Mais petit à petit, cette « nécessité » de rester en Bretagne se fit de moins en moins impérative, jusqu’au jour où il fut décider de nous rencontrer pour de bon.

Je ne vais pas, pour la 36ème fois, faire le récit de notre rencontre, mais modestement témoigner du mystère de notre amour.

Je ne reviens pas non plus sur les circonstances hautement improbables de notre rencontre virtuelle dans l’ancien logis karagarien. A se demander si c’est bien réel, d’autant que cela paraît déjà si loin.

Encore à l’heure actuelle, nous nous interrogeons tous les jours sur le côté magique de notre amour, sur la compréhension qui nous unit, sur le fait que nous sommes si proches, si indispensables l’un envers l’autre. Comment un vieux solitaire comme moi a pu ressentir à ce point le besoin de l’autre, de s’en émouvoir ? Comment ai-je pu, avec cette sérénité à peine imaginable, rechercher à ce point la compagnie de S. ? Je ne cherche même pas à comprendre, c’est tellement bien de partager des tas de trucs, d’aimer, de se sentir aimé, sans se poser de question, en toute quiétude. Libre de penser ce qu’on veut, de dire ce qu’on veut, sans reproche. Pas de jugement, juste des remarques judicieuses qui font progresser le coup d’après. Un haut sens de l’écoute, une grande attention, une intelligence, une générosité.

S. et moi connaissons assez bien nos défauts respectifs (dont la plupart avaient été mis sur la table sans concession dès nos premiers dialogues virtuels), mais cela ne nous inquiète pas outre mesure, nous faisons avec. Je crois même qu’on s’améliore, surtout elle, sauf son sens non inné et jamais acquis de l’orientation !

S. me disais à nouveau l’autre jour qu’avant de me connaître, il lui arrivait souvent de pleurer avant de s’endormir, frustrée qu’elle était de ne pas rencontrer ni susciter l’amour et tant elle ressentait ce besoin de donner et recevoir l’amour, d’être accueillie dans des bras bienveillants. Et quel bonheur c’est aujourd’hui de m’acquitter de cette tâche.

Voilà dit, bien maladroitement et incomplètement, en quelques mots, les choses inexprimables de notre amour. Rien de particulièrement spectaculaire ou de spécialement inédit. Juste une évidence pour nous. Et pour paraphraser un slogan célèbre, une force tranquille.

27 septembre 2009

Quelques bricoles

Seconde Guerre mondiale

Lorsqu’au détour d’une conversation, il m’arrive d’évoquer avec des collègues, des événements liés à la Seconde Guerre mondiale, j’ai souvent l’impression de passer soit pour un vieux fossile, soit pour quelqu’un qui m’embête inutilement. Ce n’est pas d’aujourd’hui que je m’en suis aperçu et pourtant il semble que je ne sois pas la cause principale de cette impression.

La première raison, c’est sans doute l’âge. Mon âge, mais aussi celui de mes parents et celui qu’avaient mes grands-parents. Evidemment, parmi mes collègues, beaucoup sont plus jeunes que moi, mais je dois quand même me situer dans la moyenne d’âge. Seulement, mes parents ont connu la guerre (9 et 10 ans en 1945) et mes grands parents y ont été directement impliqués et en ont tous souffert. Ils n’y sont pas morts, mais tous ont eu des séquelles physiques ou psychologiques plus ou moins importantes. En bref, dans l’entourage familial et amical de mes parents, j’ai toujours entendu parler de la guerre, avec parfois des détails extrêmement précis et qui marquent. Une large part de mes collègues a échappé à ça.

La deuxième raison, ce n’est pas moi qui l’ai directement diagnostiquée, elle provient probablement d’un certaine méconnaissance des faits historiques, géographiques, économiques, sociaux, politiques…Dans ces circonstances, on a souvent salué ma culture, et une ex collègue (elle me le rappelait il y a peu) a été qualifiée de dictionnaire. Curieux quand même dans une structure où le niveau d’études est loin d’être au ras des pâquerettes. Bien sûr, il y a de notables exceptions, mais je note incontestablement un manque de curiosité (scientifique ou autre), un manque d’intérêt évident pour tout ce qui nous entoure, une faible capacité d’indignation apparente vis-à-vis des injustices. Bref, je ressens ça comme une certaine résignation.

J’aimerais que dans des conversations à l’occasion des pauses ou des repas de midi, on me donne davantage la contradiction, que l’on interagisse. Les débats contradictoires sont rares et c’est bien dommage.

Pour en revenir à la Seconde Guerre mondiale, je ressens donc un progressif mais long « glissement », c’est-à-dire, une certaine banalisation de l’événement qui rentre dans l’histoire comme les autres. Je ne sais trop quoi en penser. Bien que loin de l’avoir vécue, j’ai été trop baigné dans les souvenirs de cette guerre pour avoir du mal à comprendre ce lent mais inéluctable « glissement » chez les plus jeunes. Autrement, je ne me fais aucune illusion, je sais depuis longtemps que l’on a oublié bien vite les « leçons » de la guerre. Demain comme hier, les hommes se combattront avec une violence inouïe, avec la faculté cette fois de s’autodétruire plusieurs fois. Et ça fait toujours froid dans le dos.


Agriculture biologique

L’intérêt majeur de l’agriculture biologique réside dans le fait qu’elle pollue beaucoup moins que l’agriculture conventionnelle (laquelle se pare souvent du trompeur qualificatif de raisonnée). Autre élément très important, l’agriculture biologique favorise la biodiversité dans les sols et en surface en n’empoisonnant pas ou moins la faune. En ce qui concerne la flore adventice, elle n’est en principe guère tolérée dans les parcelles cultivées, en revanche les plantes des parcelles adjacentes ne ressentent pas les retombées d’herbicides par voie atmosphérique ou par reuissellement. L’agriculture biologique n’utilise ni engrais chimiques (uniquement de la fumure organique), ni pesticides (hormis quelques-uns qui restent autorisés, mais l’ensemble en quantités extrêmement faibles par rapport à l’agriculture conventionnelle). Bien sûr, il y a bien d’autres obligations quand on est en « bio », mais je passe sous silence, ce n’est pas mon propos.

Beaucoup de consommateurs sont persuadés qu’il est plus sain de consommer « bio ». Seulement, les études peinent à le démontrer en général, même si elles sont néanmoins formelles pour certains produits. Le pain complet « bio » n’est en principe pas toxique puisque l’enveloppe des graines de céréales n’ont pas accumulé des toxiques (pesticides) utilisés en agriculture conventionnelle. Il se trouve aussi qu’en terme de toxicologie humaine, on a du mal à démontrer la toxicité de la multitude de pesticides que l’on retrouve notamment dans les fruits et légumes, l’eau ou le vin… Tous ces pesticides sont en principes présents dans des concentrations inférieures, voire très inférieures, aux normes, lesquelles ne sont pas toujours faciles à évaluer. Le problème est que durant ces dernières dizaines d’années, les molécules se sont multipliées et que l’on ne sait rien des leur interactions ni des problèmes de biaccumulation ou de biomagnification. Avec les pollutions atmosphériques diverses, ne faudrait-il pas chercher plus loin les raisons de certains cancers ? Je ne m’avancerais pas, la pente est glissante.

Le fait de ne pas utiliser certains produits phytosanitaires peut néanmoins poser problème notamment pour la conservation des produits. C’est un souci particulier lorsque cela peut avoir des conséquences funestes sur la santé (ergot du seigle par exemple).

Actuellement, le « bio » est sous-développé en France et on en importe beaucoup. Quel est alors l’intérêt du « bio » lorsqu’on transporte les produits sur de longues distances, générant d’autres pollutions. Et je ne parle pas du suremballage dont la grande distribution est coutumière. Non, le « bio » s’il veut conserver son intérêt doit nécessairement passer par des filières courtes du producteur au consommateur (objet, entre autres, des AMAP). Et ce n’est vraiment pas facile, notamment dans le nord de la France (en dehors des grandes villes) où le « bio » y est encore plus balbutiant qu’ailleurs (probablement pour des raisons culturelles et conservatrices). Et il reste la question du prix : j’ai du mal à accepter de payer deux à trois fois plus cher (parfois plus), surtout quand on sait que le producteur est rémunéré à peine 20 % plus cher (chiffre sans doute très variable en fonction des produits) qu’en conventionnel.

Encore aujourd’hui, le « bio » n’est pas bien compris. On fantasme beaucoup avec ça. La ménagère citadine se fait aussi beaucoup d’illusions. Tant qu’on n’aura pas mis en place une agriculture biologique « massive » et dans toutes les régions pour une majorité de produits, l’impact environnemental restera négligeable. Reste le souci de la formation des agriculteurs. Certains pensent généralement que c’est pas plus difficile qu’en conventionnel. Il n’y a rien de plus faux. Le conventionnel offre la possibilité de corriger certaines erreurs ou certains problèmes par voie chimique, alors que le « bio » ne permet pas cette facilité. Le « bio » impose une technique et un savoir-faire de hauts niveaux. Enfin, le « bio » ne permet pas de faire les mêmes produits. Un vin « bio » ne ressemble pas à un vin conventionnel. C’est une question de goût, mais les vins « bio » que j’ai été amené à goûter ne m’ont jamais enthousiasmé. Selon un vigneron de notre connaissance, les vignerons « bio » n’arrivent à faire un vin semblable au sien que lors des très grandes années comme 2003.

Un autre argument souvent énoncé par les détracteurs du « bio » est la prétendue insuffisance des rendements qui ne permettraient pas de nourrir toute la planète, alors que dans le même temps, les surfaces des terres cultivables ne cessent de diminuer dans le monde. C’est exact, les rendements sont sensiblement inférieurs, mais le coût énergétique pour la production est très inférieur. De plus, une agriculture respectueuse des cycles biologiques évite aussi la destruction de certains sols (salinisation de certains sols par irrigation excessive en climat aride, stérilisation des sols par destruction progressive de la faune endogée…).

Complément du 28/09/09 :

Il convient de préciser que les produits « bio » ne sont pas forcément synonymes de qualité comme il est aussi vrai que l'agriculture non biologique peut, à l'aide de cahiers de charges privilégiant la qualité (exemples : certains labels rouges, certaines AOC), aboutir à d'excellentes qualités gustatives des produits. Cependant, sur certains produits, ces critères de qualité sont parfois insuffisants et ne sont pas une garantie d'inocuité environnementale, même si certains cahiers des charges intègrent partiellement cet aspect. Enfin, je connais (ou j'ai connu) quelques producteurs qui font du « bio » sans le savoir ou s'en approchent fortement. Enfin, il reste, quand on en a la possibilité, la solution de la production « du jardin », et celle-là, lorsqu'elle est bien mise en oeuvre et économe en moyens chimiques, se révèle être la meilleure solution.

20 septembre 2009

Bourbourg

Il y a trois semaines, la veille de la rentrée de S., nous sommes allés dans la petite ville où elle exerce son sacerdoce. Après la visite de l’école encore vierge de toute présence enfantine, nous sommes allés voir l’église qui a la bonne idée de posséder un intérêt certain.

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Mais le plus étonnant, c’est le chœur, qui vient d’être remanié et a été décoré par des artistes anglais. On a vu combien cela a coûté globalement et la note est salée. Mais peu importe, j’ai trouvé ça soit beau, soit intéressant. Très original, mais je dois dire que j’ai aimé.

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20 septembre 2009

L’automne ? Et alors…

Il y avait ces lys à floraison aoûtienne que j’avais omis de montrer, ceux-là même que nous avions déjà cultivés en pot l’an dernier.

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Plus récemment (ils viennent de terminer leur floraison), nous avions ceux-ci.

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On peut encore goûter à ça.

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Les cosmos, semés tard, sont encore loin de leur optimum.

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Tout comme cet Aster que je renonce à nommer (hybride ?).

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Et c’est loin d’être fini. Des fleurs, toujours des fleurs…

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19 septembre 2009

Mutuelle

Je vais peut-être enfoncer des portes ouvertes, mais je constate que dans mon entourage, particulièrement professionnel, on ne sait pas ce qu’est une mutuelle et qu’on dit souvent n’importe quoi sur le sujet, surtout quand il s’agit d’envisager la mise en place d’une mutuelle d’entreprise.

Les mutuelles, dans le sens « moderne » de la chose sont à l’origine des structures de coopération, de solidarité et d’entraide, nées au XIXe s. dans la classe ouvrière qui était opprimée par le patronat tout puissant. Elles ont été également en partie les ancêtres des syndicats ouvriers.

Actuellement, les mutuelles de santé, du moins certaines d’entre elles, en sont les héritières. Elles ont donc précédé la sécurité sociale. Après 1945, elles ont subsisté, mais elles se sont surtout développées à nouveau à compter de la fin des années 1970 ou le début des années 1980 lorsqu’on a vu apparaître puis s’agrandir le « trou » de la sécurité sociale et où les gouvernements successifs ont commencé à donner des coups de canif dans la protection sociale, que ce soit les retraites, l’indemnisation du chômage et bien sûr la couverture maladie. On a commencé à dérembourser certaines prestations, phénomène qui s’est amplifié de façon quasi exponentielle jusqu’à aujourd’hui. Pour compenser, les mutuelles, les mutuelles d’assurance et les assurances se sont largement développées. Mais quelles différences entre ces différents modes ?

  • Une assurance est une entreprise capitaliste lucrative qui a pour vocation de faire des bénéfices et de les redistribuer à ses actionnaires. Elle n’est pas démocratique et n’est pas signataire du Code de la mutualité. Elle peut sélectionner les risques et décider de ne pas ou ne plus assurer une personne.

  • Une mutuelle d’assurance (type M A C I F, M A I F, M M A, M A A F, M A T M U T…) a un fonctionnement démocratique et est sans but lucratif. Elle n’est pas signataire du Code de la mutualité et peut, comme une assurance, sélectionner les risques et décider de ne pas ou ne plus assurer une personne.

  • Une mutuelle a aussi un fonctionnement démocratique et est sans but lucratif. Elle est signataire du Code de la mutualité et a interdiction de sélectionner les risques ou de ne plus assurer une personne.

La ministre de la santé, qui ne brille pas par sa compétence et pas son désintéressement, c’est le moins que l’on puisse dire, avait dit, il y a quelques mois, que les mutuelles pouvaient contribuer davantage au financement des dépenses de santé en complément de la sécurité sociale en pleine déconfiture. Les mutuelles possèderaient, selon elle, « un bas de laine ». Il s’agit là d’un formidable mensonge éhonté. Peut-être que les mutuelles (au sens strict) n’ont pas un fonctionnement optimal, mais par définition, elles ne font pas de bénéfices et le montant des cotisations reflète essentiellement l’importance de la couverture et les augmentations des cotisations sont dues surtout aux déremboursements imposés par les gouvernements. Ah si, les mutuelles possèdent bien un bas de laine que le dernier premier ministre socialiste suicidé avait imposé au début des années 1990, soit une réserve de cotisations d’un an, en cas de faillite et à laquelle elles n’ont pas le droit de toucher.

Inutile de vous dire quel type de complémentaire santé je peux avoir. Mais mon idéal n’est pas là. Il serait une sécurité sociale prenant en charge 100 % des dépenses de santé avec des cotisations indexées sur TOUS les revenus. Et même s’il existe la CMU dont certains peuvent heureusement profiter, d’autres, à peine mieux lotis n’y ont pas droit. Alors ils se ruinent avec leur complémentaire santé ou plus couramment, ils y renoncent pour faire des économies, parfois bienvenues. Vive le progrès !

12 septembre 2009

Environnement à la Défense

La semaine dernière a été chargée sur le plan des déplacements professionnels. J’avais entre autres, une journée parisienne de réunions au Ministère de l’Écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer (MEEDDM), autrement dit le « Ministère de l’Environnement » qui a encore changé de nom en juin lors du dernier remaniement. Ça en est à un stade où ça change de nom à peu près une fois par an, et ça ne coûte rien de changer à chaque fois de logo, de papier à en-tête et toutes les choses dont on pourrait se passer et qu’on n’a même pas idée. Enfin passons. Autre élément, les services centraux du Ministère ont aussi déménagé (en partie ?) de l’avenue de Ségur à la Grande arche de la Défense. Je n’étais jamais allé à la Défense. Ma réunion avait lieu au 16ème étage de la partie sud. A l’intérieur, un imbroglio d’ascenseurs, de long couloirs sans la lumière du jour, des bureaux avec des fenêtres qui ne s’ouvrent pas (comme la quasi totalité des tours ou des grands immeubles modernes) et donc la climatisation. La salle de réunion était, elle au centre et donc sans fenêtres. On l’aura compris, l’aménagement intérieur ne m’a pas plu, d’autant qu’il commence à être défraîchi. En sortant de réunion, j’ai fait quelques photos presque en courant avec mon petit compact. Je ne sais que trop penser de cette arche, plus grande que je ne me l’imaginais, mais trop déshumanisée. Quant au reste du quartier, je n’ai pas eu vraiment le temps de bien regarder.

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10 septembre 2009

Escapade en Mâconnais

Depuis le temps qu’il m’avait nargué lorsque nous passions près de lui lors de nos visites à un vigneron du Mâconnais, il était temps de nous y rendre enfin. Je veux parler du château de Pierreclos, au sud de la Saône-et-Loire, sur les terres d’élection d’un certain Lamartine.

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Les restes de l’église du XIIe s.

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Un trône pour rendre jaloux Maître Karagar.

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Un escalier colimaçon à moyeu hélicoïdal très particulier et unique en France par la taille.

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Le Mâconnais regorge de trésors que je connais assez peu. Parmi les trésors les plus anciens, figure le site préhistorique de Solutré qui a donné son nom à une phase du Paléolithique supérieur. Un site connu aussi (et parfois uniquement de ce point de vue) pour la célèbre ascension de Pentecôte d’un ancien président. Cette célébrité fut sans doute favorable à l’économie de la région et entraîna très probablement, et à mon plus grand désarroi, une inflation des prix de l’un de mes vins blancs préférés, le Pouilly-Fuissé (ou autres congénères proches). Je le précise, parce que cela reste un sujet courant de confusion, qu’il ne faut pas le confondre avec le Pouilly-Fumé. Sur le plan géographique d’abord, si le Pouilly-Fuissé est le roi du Mâconnais dans le sud de la Bourgogne, le Pouilly-Fumé correspond à un vignoble, de l’extrême ouest de la Bourgogne (Nièvre) sur la rive droite de la Loire bourbonnaise, faisant face au Sancerre sur l’autre rive du fleuve située en région Centre. Ensuite, par rapport à l’encépagement, le Pouilly-Fuissé est fidèle à la Bourgogne avec le classique chardonnay ; le Pouilly-Fumé, plus ligérien que bourguignon, est issu du sauvignon blanc. Et bien sûr, on ne peut confondre ces vins, tant ils sont différents, ne serait-ce qu’au nez. Le château de Pierreclos a ses vins dont un Pouilly-Fuissé dont nous donnerons des nouvelles ultérieurement de l'unique bouteille achetée.

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Après la visite de Pierreclos, il était encore temps d’aller, non loin de là, à la conquête de Berzé-la-Ville avec la Chapelle-aux-Moines, prieuré « de campagne » et de repos édifié par d’Hugues de Semur, saint abbé de Cluny (abbatiat très long de 1049 à 1109 au cours duquel fut lancée la construction de la superlative abbatiale Cluny III). L’intérêt du prieuré réside surtout dans ses extraordinaires fresques (photos malheureusement interdites).

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Nous poursuivons vers le château de Berzé-le-Châtel où nous fut proposée une intéressante visite guidée.

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Au fond du puits, l’eau à 36 m !

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La voûte de la salle de perception fiscale.

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Avec, par dessus les créneaux, une vue dans le lointain (fort grossissement), vers les roches de Solutré (au centre) et de Vergisson (à gauche).

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La chapelle.

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7 septembre 2009

Saint-Georges, encore, pour toujours

En guise de transition pour le retour en Bourgogne, car nous n’en avons pas terminé.

S’il y a un bien un domaine où je suis un incorrigible radoteur, c’est bien les photos de l’étang Saint-Georges et ses abords. Voici donc une autre photo de la brume matinale si caractéristique au lieu (l’exotisme consiste à ne point la voir).

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Une nouvelle vue panoramique (cliquer pour agrandir).

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Et un profil on ne peut plus classique, avec néanmoins, innovation majeure, un premier plan angélique.

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Enfin, l’image estivale toujours classique des Hirondelles rustiques qui viennent écoper telles de canadairs, pour boire ou se rafraîchir. Classique mai toujours extrêmement délicat à saisir.

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6 septembre 2009

Amiens la nuit

Hier, le but n’était pas d’aller voir ça. Encore que...

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Nous étions pressés de dîner dans l’un des restaurants les plus proches. Le repas a été une agréable surprise, tant au niveau de la qualité des plats que de celle du service. Depuis notre mariage, je n’avais pas vu un serveur aussi attentif et efficace. Combien de fois a-t-il monté et descendu les escaliers en colimaçon pour venir servir les clients de la salle du bas ? Une centaine de fois ? Savoir qu’il fait ça tous les jours et deux fois par jour… S. n’ose imaginer.

A 21h30, nous sommes allés nous mettre en place, muni du trépied (impensable autrement) pour voir ça, tout en passant par dessus les têtes de la foule.

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Ou même ça.

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Mais plus encore, le but de notre voyage.

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J’aurais voulu que ça dure toute la nuit. Malheureusement, cela dure moins d’une heure, ce qui mine de rien, est insuffisant pour tout détailler et prendre des photos.

Puis nous sommes rentrés dans notre petite chambre d’hôtel, comme des grands.

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