Le Mans pour finir les vacances de juillet
Nous étions logés dans un gîte pour deux personnes à Coray, lequel en jouxtait trois autres, dans la campagne, néanmoins tout près de la route de Quimper. Pas de bruit pour autant, c’était sympa. Ces gîtes sont en effet les anciens bâtiments de la ferme parentale de la propriétaire de 79 ans, laquelle était aussi une paysanne ayant travaillé dans une autre ferme avec son mari, décédé depuis 6-7 ans. Cette dame, très gentille, aurait volontiers discuté abondamment avec nous tous les jours (elle habite le village à plus de 3 km). Elle utilise les services de 2-3 femmes de ménage le samedi, mais j’ai l’impression qu’elle met énormément la main à la pâte.
Le samedi, le départ devait théoriquement se faire pour 9 heures, mais j’ai l’impression qu’elle n’était pas pressée. Nous, nous étions largement prêts à l’heure dite (deux des voisins aussi car même partis avant), mais elle voulu encore discuter (ni elle ni nous n’étions pris par les chiens fous). Un bon séjour en tout cas dans ce « petit nid ».
Direction Le Mans où je voulais repasser voir la cathédrale Saint-Julien, trop rapidement visitée la fois précédente et y réaliser de meilleures photos que la fois précédente (c’était en 2011, voir ici). Nous y arriverions en tout début d’après-midi. Nous y sommes restés un bon moment. On peut y voir au moins deux édifices en un, le premier roman pour la nef (XIIe s.), un second gothique pour le chœur (XIIIe s.) et le transept (XVe s.). Bien sûr, la façade occidentale est un peu trop austère, mais le reste se marie bien. Le chevet (ou le « cul » selon Karagar) est un véritable « événement » à lui tout seul et est véritablement monumental, mais aussi imposant et volumineux. Peut-être aurions-nous pu y voir un peu plus de délicatesse. A l’intérieur, la nef de démérite pas, bien au contraire, je l’aime beaucoup. Mais pour moi, la véritable expérience qui vaut le voyage, c’est quand même le chœur, son double déambulatoire et bien sûr la chapelle absidiale axiale. J’ai pris beaucoup de plaisir à prendre des photos, pour une part bien différentes de celles de 2011, mais aussi plus abouties techniquement. Et je l’espère, émotionnellement ?
Christ en gloire (2013) de Goudji, sculpteur français.
Une Vierge à l’enfant dont je n’ai trouvé place nulle part (un vrai mystère).