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Cornus rex-populi
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23 août 2020

Le Mans pour finir les vacances de juillet

Nous étions logés dans un gîte pour deux personnes à Coray, lequel en jouxtait trois autres, dans la campagne, néanmoins tout près de la route de Quimper. Pas de bruit pour autant, c’était sympa. Ces gîtes sont en effet les anciens bâtiments de la ferme parentale de la propriétaire de 79 ans, laquelle était aussi une paysanne ayant travaillé dans une autre ferme avec son mari, décédé depuis 6-7 ans. Cette dame, très gentille, aurait volontiers discuté abondamment avec nous tous les jours (elle habite le village à plus de 3 km). Elle utilise les services de 2-3 femmes de ménage le samedi, mais j’ai l’impression qu’elle met énormément la main à la pâte.

Le samedi, le départ devait théoriquement se faire pour 9 heures, mais j’ai l’impression qu’elle n’était pas pressée. Nous, nous étions largement prêts à l’heure dite (deux des voisins aussi car même partis avant), mais elle voulu encore discuter (ni elle ni nous n’étions pris par les chiens fous). Un bon séjour en tout cas dans ce « petit nid ».

Direction Le Mans où je voulais repasser voir la cathédrale Saint-Julien, trop rapidement visitée la fois précédente et y réaliser de meilleures photos que la fois précédente (c’était en 2011, voir ici). Nous y arriverions en tout début d’après-midi. Nous y sommes restés un bon moment. On peut y voir au moins deux édifices en un, le premier roman pour la nef (XIIe s.), un second gothique pour le chœur (XIIIe s.) et le transept (XVe s.). Bien sûr, la façade occidentale est un peu trop austère, mais le reste se marie bien. Le chevet (ou le « cul » selon Karagar) est un véritable « événement » à lui tout seul et est véritablement monumental, mais aussi imposant et volumineux. Peut-être aurions-nous pu y voir un peu plus de délicatesse. A l’intérieur, la nef de démérite pas, bien au contraire, je l’aime beaucoup. Mais pour moi, la véritable expérience qui vaut le voyage, c’est quand même le chœur, son double déambulatoire et bien sûr la chapelle absidiale axiale. J’ai pris beaucoup de plaisir à prendre des photos, pour une part bien différentes de celles de 2011, mais aussi plus abouties techniquement. Et je l’espère, émotionnellement ?

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Christ en gloire (2013) de Goudji, sculpteur français.

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Une Vierge à lenfant dont je nai trouvé place nulle part (un vrai mystère).

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19 août 2020

Kerfany

Après la chapelle Saint-Philibert-et-Saint-Roch, toujours sur la commune de Moëlan-sur-Mer, direction la côte à Kerfany sur une pointe dominant la plage depuis laquelle on peut voir l’embouchure du Bélon et de l’Aven. J’ai passé un petit moment avec Fromfrom et un autre seul plus près de la falaise, à faire des photos… ou à ne faire qu’observer en profitant du spectacle animé par des personnes (qui ne manquaient pas, certes) ou simplement par les composantes de la nature…

 

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Un véliplanchiste qui avait du mal à s’en sortir avec son engin (trois fois à l’eau en moins de cinq minutes).

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Un pseudo-surfeur fatigué.

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Un couple d’amoureux.

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Un duo-couple de nageurs-plongeurs

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Un bateau à voile rentrant à la page à toute vitesse.

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Un bateau hors-bord, circulant à plus grande vitesse encore.

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Des fleurs de Silène enflé (Silene vulgaris).

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Plus étonnant (première observation pour ma part sur le littoral breton) de Scille d’automne (Prospero autumnale) dont j’ignorais la présence fréquente (presque systématique) sur le littoral armoricain (sauf nord-Finistère). Cette plante des sols basiques (je n’ose la qualifier de calcicole) et pauvres, je la connais surtout des sables stabilisés (très peu inondables) des bords de Loire et accessoirement de la Seine normande ou de la Bourgogne icaunaise (Yonne, près de Vézelay). Même si j’aurais pu/dû soupçonner la présence de cette plante, sa floraison très bien entamée à la mi-juillet était tout de même fort surprenante, n’ayant jusque-là jamais observé une telle floraison avant le mois d’août. Si on doutait encore du changement climatique…

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17 août 2020

Encore des chapelles !

Le lendemain, passage en fin de matinée par la chapelle Notre-Dame de Kerdévot d’Ergué-Gabéric. Hélas la chapelle est fermée (je la connaissais déjà, voir ici).

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J’ai peu m’amuser un peu avec ce chien qui devait habiter le quartier mais dont nous n’avons pas vu l’ombre du maître.

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Nous filons ensuite déjeuner chez la duchesse mère. L’après-midi, nouveau passage au moulin à marée du Hénan (Névez), mais qui ne fonctionne pas. Visiblement, il tourne rarement.

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Nous poursuivons jusqu’à Moëlan-sur-Mer voir la chapelle Saint-Philibert-et-Saint-Roch que je ne connaissais pas du tout. Cette fois, nous avons pu rentrer. Pas mal de statues du XIIIe au XVIIe siècles. On remarquera une sorte de fumée torzhienne sur la troisième photo.

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Dans l’ordre d’apparition, saint Roch (XVIIe s.), saint Philibert (XVIIe s.), saint Christophe (XVIe s.), saint Cornely (XVIe s.), Notre-Dame de Bonne nouvelle (XVIe s.), saint Jacques le Majeur (XVIe s.), saint Mélaine (XVIe s.), deux dragons d’une sablière, Notre-Dame de Pitié (XIIIe s.), saint Jean l’évangéliste et Dieu le père, XVIIe s.

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13 août 2020

Pointe de Trévignon

Le lendemain après-midi, passage traditionnel à la pointe de Trévignon (Trégunc). A chaque fois que je viens ici, j’ai l’impression de voir des choses différentes, ce qui fut encore une fois le cas. Je n’avais pas encore remarqué les anémones de mer.

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9 août 2020

Après-midi en pays bigouden

Le lendemain, quelques idées de visites de chapelles, tout en profitant du voyage pour quérir l’un des cidres préférés de Fromfrom (et que j’apprécie également). La première était une inédite pour moi, mais était fermée (ouverte uniquement en août). Il s’agi de la chapelle Sainte-Brigitte de Perguet à Bénodet.

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Depuis l’autre rive de l’estuaire de l’Odet…

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… où se trouve le charmant petit port de Sainte-Marine (commune de Combrit), ce qui était aussi une rencontre inédite.

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Nous continuons vers Saint-Jean-Trolimon, pour revoir la charmante chapelle Notre-Dame de Tronoën. La chapelle est de style gothique et date du XVe s. Le calvaire est le plus ancien (XVe s.) des grands calvaires bretons. Les sculptures sont pas mal usées, notamment les sculptures les plus exposées. Il y avait beaucoup (trop) de monde comparativement à l’ensemble des autres visites lors de ce séjour et il m’a été difficile de faire des photos, sans parler d’un photographe excité prolixe en gestes vains.

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3 août 2020

Quatorze juillet !

Le jour du quatorze-Juillet,
Je reste dans mon lit douillet ;
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.

Non, pour le quatorze juillet, on va chez Karagar où nous attend également Plume. Après une chouette collation, nous effectuons une première visite du jardin. Vladimir nous rejoint alors. Entre deux discussions, nous faisons une seconde visite au jardin. A vrai, dire, je me suis perdu dans ce jardin, non pas uniquement par les multiples chemins, mais aussi et surtout par la richesse botanique que l’on y rencontre, dont je ne connais qu’exceptionnellement. Je dois avouer qu’il me faudrait probablement une saison complète de déambulations pour connaître les noms et reconnaître l’ensemble des taxons. Je suis vraiment enchanté par cette visite et je mesure l’ampleur hallucinante, vertigineuse du travail mené par Karagar. En plus, beaucoup de plantes ont à présent une ampleur très respectable qui donne à ce jardin une dimension qui commence à être sérieusement impressionnante.

Nous nous rendons ensuite à Audierne pour un repas qui donne sur le quai du port. Après un repas de poisson encore inédit, petite visite vespérale avant de rentrer.

Une Aigrette garzette, chère à Plume nous attendait.

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Une magnifique passerelle, avec un bateau qui prend le chenal pour sortir du port. Karagar a insisté pour que je prenne cette photo et il a eu raison je pense.

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Et une vue panoramique sur Plouhinec.

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Ce fut court, ce fut bon, les amis !

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