En guise d’introduction, il me faut dire que sans que je sois un malade de la bagnole, j’aime quand même bien ça. J’aime bien les moteurs qui tournent bien, mais les mécaniques hurlantes, je n’aime pas ça. En revanche, je suis un peu plus amateur de lignes (cf. notre visite au musée de Mulhouse). J’ai l’impression que l’on dit depuis longtemps que les voitures se ressemblent toutes et je trouve que cela n’est pas forcément vrai, même s’il existe des convergences de plus en plus marquées du fait de la réduction du nombre de constructeurs, de la réduction du nombre de plateformes communes entre marques, de l’hégémonie des SUV et plein d’autres éléments.
Je viens ici dresser la liste des voitures que j’ai eu l’occasion de conduire assez durablement depuis que j’ai eu le permis en 1989.
D’abord, les voitures sur lesquelles j’ai passé le permis. Il s’agissait de Peugeot 205 diesel (1989). Elles n’étaient pas désagréables mais évidemment les doubles commandes en faisaient de sacrés numéros (sic).
Il y eut la Renault 14 rouge Bourgogne de mes parents (essence, elles l’étaient toutes). Une voiture au moteur Peugeot (104), manquant un peu de puissance, surtout quand on tractait une remorque pas mal chargée. Elle avait remplacé en 1983 la regrettée (par mon père) Renault 16 aux bas de caisse complètement pourris. Avec la R14, j’avais complété ma formation à la conduite avec mon père sur les routes du Pilat notamment. Ma mère l’a finie en allant au travail avec, mais elle ne tournait plus très rond à la fin (1995) et commençait aussi sérieusement à pourrir dans les ailes.
En 1990, il y eut la Renault 21 parentale, bleue ciel diesel bicorps (à hayon). Ce n’était pas une foudre de guerre, mais son moteur 2,1 l de 74 ch allait bien sur l’autoroute une fois lancée, même avec une remorque bien chargée. Bref, un bon tracteur (nom donné par le voisin à Autun), mais très lourde pour faire des manœuvres sur un parking, car malgré son poids important, non dotée de la direction assistée car c’était une option. Je l’ai pas mal conduite jusqu’en 2005, c’était quand même pas mal dans l’ensemble. Mes parents l’ont remplacée en 2006 par une 307 diesel break beige clair de 110 ch (1,6 l) et c’est toujours sa voiture. Assurément une bonne voiture car jamais de souci important, même si elle n’a pas un très gros kilométrage.
Ma première voiture personnelle (1992) fut une Ford Fiesta noire d’occasion à motorisation essence avec un petit moteur très peu puissant (54 ch pourtant), bruyant et pas souple du tout. Mes parents me l’avaient achetée lors de ma troisième année d’études à Tours. Les bus et trains, j’en avais profité à fond, mais cela me bloquait sérieusement pour certains déplacements de plus en plus fréquents. Je l’ai conservée environ 4 ans et j’ai fait pas mal de kilomètres avec. La première année, on avait essayé de me la voler sur le parking de l’immeuble, mais c’était sans compter sur le coupe-circuit planqué (on me l’avait quand même bien abîmée). Peu puissante, elle consommait quand même énormément sur l’autoroute et sur les petites routes, son comportement routier était parfois fantasque sur les routes sinueuses… tant et si bien que je l’ai mise dans le décor dans le Morvan (portion de route très accidentogène, refaite après), sans pour autant avoir fait des folies avec. Vu avec le recul, par rapport à toutes les voitures que j’ai été amené à conduire, cela avait été la pire car avant l’accident, je m’étais fait peur avec à plusieurs reprises.
En 1996, grâce à l’aide de ma grand-mère maternelle, j’eus ma première Peugeot 106 essence vert Watteau (une occasion espagnole) pour remplacer ma Fiesta hors d’usage. C’était un excellent moteur de 60 ch, de seulement 6 ch de plus que la Fiesta, mais paraissant incomparablement plus puissant, plus souple, silencieux et surtout avec une tenue de route extraordinaire, jamais prise en défaut. Je fis pas mal de kilomètres avec. Cependant, je la trouvais un peu petite pour mettre mon matériel, notamment lorsque j’ai débuté ma thèse et j’avais acheté ma première voiture neuve (octobre 1998), après de redoutables négociations dans plusieurs concessions : une Peugeot 306 essence rouge Lucifer, que nous avons gardée jusqu’en 2012, jusqu’à ce qu’elle soit remplacée par la Peugeot 207+ actuelle que Fromfrom utilise aujourd’hui au quotidien. Cette dernière a le même moteur de 75 ch que le 306, mais est un vrai veau à côté car le réglage semble différent.
En 2008, la vieille grande voiture de Fromfrom (Seat Toledo blanche diesel) était en fin de vie (elle prenait l’eau et c’était un joli veau), alors on a eu l’occasion d’acheter une bonne occasion diesel, une Nissan Almera grise. Un moteur avec un turbo puissant (2,2 l, 110 ch) quand on montait dans les tours, mais un peu bruyant et polluant. C’était néanmoins une bonne voiture que nous aurions encore gardée un peu, si en février 2011, un camion ne m’avait pas poussé au fossé alors que je me rendais au travail.
En mars 2011, ce fut donc une Peugeot 308 Diesel HDI de 1,6 l de 90 ch de couleur gris thorium. Un moteur de 20 ch de moins que la précédente, mais beaucoup plus souple et paraissant plus puissant et moins bruyant et qui consommait beaucoup moins. Pas de souci moteur avant la revente déjà bien kilométrée, mais des problèmes (résolus à prix substantiels) d’attache entre moteur, vitre et habitacle. Et début 2017, la seconde génération de 308 SW de 100 ch dont j’ai déjà parlé et dont le moteur était encore plus sobre (moins depuis quelques temps).
Et puis, je peux évoquer d’autres voitures utilisées de quelques jours à quelques années :
- Citroën 2 CV fourgonnette antédiluvienne utilisée uniquement sur la commune d’Autun lorsque j’étais stagiaire au muséum en 1993. Je ne sais pas si le siège pouvait être reculé, mais je pense qu’il était coincé et les vitesses (trois seulement). Compte tenu de son usage très limité, cela passait, mais cela avançait peu, freinait encore moins, mais cela pouvait aller dans les mauvais chemins ;
- Peugeot 306 diesel ordinaire de service (1996-97) quand je travaillais à Orléans : il s’agissait de jolis veaux mais étaient des avaleuses de bitume et tenaient bien la route ;
- Citroën AX diesel en 1996, voiture de location utilisée à la suite de l’immobilisation de ma Ford Fiesta. Une voiture qui ne consommait rien sur les routes départementales et nationales compte tenu de l’extrême légèreté du véhicule (beaucoup de plastique) et d’un petit moteur ; face à mon étonnement, un ami farceur m’avait dit à Autun que j’aurais dû tracter une petite citerne pour la remplir en roulant à force d’aussi peu consommer ;
- Volkswagen Polo quasiment neuve utilisée en prêt-location après la pulvérisation de la Nissan Almera en 2011. Je ne sais plus s’il s’agissait d’un moteur essence ou diesel, mais cette petite voiture était particulièrement raide sur la route (moins confortable que les modèles de marques françaises équivalentes) ;
- des véhicules de service à mon travail actuel :
- Renault Clio diesel de deuxième et troisième générations entre 2002 et l’année dernière. De bonnes voitures, malgré des défauts récurrents sur les modèles trois portes de la deuxième génération (voitures neuves avec vitres qui se barrent et que l’on ne peut plus refermer) ;
- Renault Kangoo diesel de première génération entre 2005 et 2012 : un gouffre sur l’autoroute
- Renault Kangoo diesel de deuxième génération entre 2013 et jusqu’à présent : une bonne voiture plus puissante et plus sobre (un sacré saut qualitatif avec la précédente) ;
- Dacia Sandero Stepway de première génération depuis 2012 en diesel et essence : des voitures pas mauvaises mais assez bas de gamme en termes d’équipement et de finition (je pense que l’on s’embourgoise un peu car 20 ans plus tôt, je l’aurais sans doute trouvée mieux que ça) ;
- Dacia Dokker (équivalent Kangoo en bas de gamme) essence depuis l’an dernier : assez dépouillée et plus bruyante, mais moteur acceptable.