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Cornus rex-populi

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21 avril 2024

Rétrospective florale

Une petite rétrospective (photos de plantes sauvages ou domestiques prises entre le 27 février et le 19 mars.

 

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11 avril 2024

Mes voitures (3 et fin)

Alors finalement, on est resté fidèle non seulement à la marque au lion, mais même au modèle, troisième du nom. Ou retrouvera une photo de la première ici, de la deuxième et voici donc la nouvelle sortie en 2022. Il s’agit d’une occasion justement sortie début 2022. Le moteur essence est grevé par une réputation sulfureuse qui défraye la chronique depuis plusieurs années à cause de la courroie qui trempe dans l’huile, mais les choses ont été revues et la maison-mère a décidé récemment d’allonger la garantie de manière très importante. La boite est automatique et dispose de quelques nouveaux gadgets dont nous verrons s’ils sont tous pertinents à l’usage.

 

5 avril 2024

Mes voitures (2)

En guise d’introduction, il me faut dire que sans que je sois un malade de la bagnole, j’aime quand même bien ça. J’aime bien les moteurs qui tournent bien, mais les mécaniques hurlantes, je n’aime pas ça. En revanche, je suis un peu plus amateur de lignes (cf. notre visite au musée de Mulhouse). J’ai l’impression que l’on dit depuis longtemps que les voitures se ressemblent toutes et je trouve que cela n’est pas forcément vrai, même s’il existe des convergences de plus en plus marquées du fait de la réduction du nombre de constructeurs, de la réduction du nombre de plateformes communes entre marques, de l’hégémonie des SUV et plein d’autres éléments.

Je viens ici dresser la liste des voitures que j’ai eu l’occasion de conduire assez durablement depuis que j’ai eu le permis en 1989.

D’abord, les voitures sur lesquelles j’ai passé le permis. Il s’agissait de Peugeot 205 diesel (1989). Elles n’étaient pas désagréables mais évidemment les doubles commandes en faisaient de sacrés numéros (sic).

Il y eut la Renault 14 rouge Bourgogne de mes parents (essence, elles l’étaient toutes). Une voiture au moteur Peugeot (104), manquant un peu de puissance, surtout quand on tractait une remorque pas mal chargée. Elle avait remplacé en 1983 la regrettée (par mon père) Renault 16 aux bas de caisse complètement pourris. Avec la R14, j’avais complété ma formation à la conduite avec mon père sur les routes du Pilat notamment. Ma mère l’a finie en allant au travail avec, mais elle ne tournait plus très rond à la fin (1995) et commençait aussi sérieusement à pourrir dans les ailes.

En 1990, il y eut la Renault 21 parentale, bleue ciel diesel bicorps (à hayon). Ce n’était pas une foudre de guerre, mais son moteur 2,1 l de 74 ch allait bien sur l’autoroute une fois lancée, même avec une remorque bien chargée. Bref, un bon tracteur (nom donné par le voisin à Autun), mais très lourde pour faire des manœuvres sur un parking, car malgré son poids important, non dotée de la direction assistée car c’était une option. Je l’ai pas mal conduite jusqu’en 2005, c’était quand même pas mal dans l’ensemble. Mes parents l’ont remplacée en 2006 par une 307 diesel break beige clair de 110 ch (1,6 l) et c’est toujours sa voiture. Assurément une bonne voiture car jamais de souci important, même si elle n’a pas un très gros kilométrage.

Ma première voiture personnelle (1992) fut une Ford Fiesta noire d’occasion à motorisation essence avec un petit moteur très peu puissant (54 ch pourtant), bruyant et pas souple du tout. Mes parents me l’avaient achetée lors de ma troisième année d’études à Tours. Les bus et trains, j’en avais profité à fond, mais cela me bloquait sérieusement pour certains déplacements de plus en plus fréquents. Je l’ai conservée environ 4 ans et j’ai fait pas mal de kilomètres avec. La première année, on avait essayé de me la voler sur le parking de l’immeuble, mais c’était sans compter sur le coupe-circuit planqué (on me l’avait quand même bien abîmée). Peu puissante, elle consommait quand même énormément sur l’autoroute et sur les petites routes, son comportement routier était parfois fantasque sur les routes sinueuses… tant et si bien que je l’ai mise dans le décor dans le Morvan (portion de route très accidentogène, refaite après), sans pour autant avoir fait des folies avec. Vu avec le recul, par rapport à toutes les voitures que j’ai été amené à conduire, cela avait été la pire car avant l’accident, je m’étais fait peur avec à plusieurs reprises.

En 1996, grâce à l’aide de ma grand-mère maternelle, j’eus ma première Peugeot 106 essence vert Watteau (une occasion espagnole) pour remplacer ma Fiesta hors d’usage. C’était un excellent moteur de 60 ch, de seulement 6 ch de plus que la Fiesta, mais paraissant incomparablement plus puissant, plus souple, silencieux et surtout avec une tenue de route extraordinaire, jamais prise en défaut. Je fis pas mal de kilomètres avec. Cependant, je la trouvais un peu petite pour mettre mon matériel, notamment lorsque j’ai débuté ma thèse et j’avais acheté ma première voiture neuve (octobre 1998), après de redoutables négociations dans plusieurs concessions : une Peugeot 306 essence rouge Lucifer, que nous avons gardée jusqu’en 2012, jusqu’à ce qu’elle soit remplacée par la Peugeot 207+ actuelle que Fromfrom utilise aujourd’hui au quotidien. Cette dernière a le même moteur de 75 ch que le 306, mais est un vrai veau à côté car le réglage semble différent.

En 2008, la vieille grande voiture de Fromfrom (Seat Toledo blanche diesel) était en fin de vie (elle prenait l’eau et c’était un joli veau), alors on a eu l’occasion d’acheter une bonne occasion diesel, une Nissan Almera grise. Un moteur avec un turbo puissant (2,2 l, 110 ch) quand on montait dans les tours, mais un peu bruyant et polluant. C’était néanmoins une bonne voiture que nous aurions encore gardée un peu, si en février 2011, un camion ne m’avait pas poussé au fossé alors que je me rendais au travail.

En mars 2011, ce fut donc une Peugeot 308 Diesel HDI de 1,6 l de 90 ch de couleur gris thorium. Un moteur de 20 ch de moins que la précédente, mais beaucoup plus souple et paraissant plus puissant et moins bruyant et qui consommait beaucoup moins. Pas de souci moteur avant la revente déjà bien kilométrée, mais des problèmes (résolus à prix substantiels) d’attache entre moteur, vitre et habitacle. Et début 2017, la seconde génération de 308 SW de 100 ch dont j’ai déjà parlé et dont le moteur était encore plus sobre (moins depuis quelques temps).

Et puis, je peux évoquer d’autres voitures utilisées de quelques jours à quelques années :

  • Citroën 2 CV fourgonnette antédiluvienne utilisée uniquement sur la commune d’Autun lorsque j’étais stagiaire au muséum en 1993. Je ne sais pas si le siège pouvait être reculé, mais je pense qu’il était coincé et les vitesses (trois seulement). Compte tenu de son usage très limité, cela passait, mais cela avançait peu, freinait encore moins, mais cela pouvait aller dans les mauvais chemins ;
  • Peugeot 306 diesel ordinaire de service (1996-97) quand je travaillais à Orléans : il s’agissait de jolis veaux mais étaient des avaleuses de bitume et tenaient bien la route ;
  • Citroën AX diesel en 1996, voiture de location utilisée à la suite de l’immobilisation de ma Ford Fiesta. Une voiture qui ne consommait rien sur les routes départementales et nationales compte tenu de l’extrême légèreté du véhicule (beaucoup de plastique) et d’un petit moteur ; face à mon étonnement, un ami farceur m’avait dit à Autun que j’aurais dû tracter une petite citerne pour la remplir en roulant à force d’aussi peu consommer ;
  • Volkswagen Polo quasiment neuve utilisée en prêt-location après la pulvérisation de la Nissan Almera en 2011. Je ne sais plus s’il s’agissait d’un moteur essence ou diesel, mais cette petite voiture était particulièrement raide sur la route (moins confortable que les modèles de marques françaises équivalentes) ;
  • des véhicules de service à mon travail actuel :
  • Renault Clio diesel de deuxième et troisième générations entre 2002 et l’année dernière. De bonnes voitures, malgré des défauts récurrents sur les modèles trois portes de la deuxième génération (voitures neuves avec vitres qui se barrent et que l’on ne peut plus refermer) ;
  • Renault Kangoo diesel de première génération entre 2005 et 2012 : un gouffre sur l’autoroute
  • Renault Kangoo diesel de deuxième génération entre 2013 et jusqu’à présent : une bonne voiture plus puissante et plus sobre (un sacré saut qualitatif avec la précédente) ;
  • Dacia Sandero Stepway de première génération depuis 2012 en diesel et essence : des voitures pas mauvaises mais assez bas de gamme en termes d’équipement et de finition (je pense que l’on s’embourgoise un peu car 20 ans plus tôt, je l’aurais sans doute trouvée mieux que ça) ;
  • Dacia Dokker (équivalent Kangoo en bas de gamme) essence depuis l’an dernier : assez dépouillée et plus bruyante, mais moteur acceptable.
1 avril 2024

Voitures (1)

Acheter une voiture dans l’idée de parcourir pas mal de kilomètres (et loin du domicile) dans les années qui viennent, impose, à mon sens, de se poser beaucoup de questions souvent assez contradictoires, même lorsque l’on dispose de moyens financiers qu’on pourrait qualifier de suffisants.

Notre « grande » voiture a désormais plus de sept ans et a atteint non pas un kilométrage complètement canonique, mais néanmoins significatif, approchant bientôt les redoutés 150 000 km. Redoutés car imposants de grosses opérations d’entretien quelque peu onéreuses. Les moteurs modernes polluent moins, consomment peu, sont performants, mais sont moins solides que ceux des générations précédentes. Ainsi, nous en avons déjà dû faire de grosses et anormales réparations non prévues au début de l’été dernier, alors que cela tombait assez mal par rapport à nos besoins et « obligations ».

Je reste assez méfiant vis-à-vis de la fiabilité des voitures puisque nous sommes amenés à voyager assez souvent et loin. Hélas, lorsqu’on se renseigne sur la fiabilité des voitures, on s’aperçoit que les marques ou plus exactement les modèles de voitures reconnus absolument fiables, restent rares. Et les modèles fiables ne sont reconnus qu’après pas mal d’années sur le marché de l’occasion. Et le souci est que les modèles changent de plus en plus souvent et que les modèles, qui bien souvent les remplacent, ne capitalisent pas souvent en termes de fiabilité. Au rayon des marques disposant de modèles régulièrement fiables figurent certaines du groupe de la « voiture du peuple », y compris d’anciennes marques tchèque ou espagnole. Et puis il y a aussi le leader japonais… Les marques plus haut de gamme encore, ne présentent pas forcément des fiabilités extraordinaires, ce que je savais déjà. Et puis il faut tenir compte des prix, de l’intérêt des motorisations des côtés pratiques et de l’aspect visuel. Je suis bien sûr sensible à ce dernier, mais Fromfrom est plus difficile, mais a l’avantage de ne pas être influencée par les effets de mode, qui me semblent résolument problématiques dans le contexte actuel.

En effet, lorsqu’on regarde ce qu’il en est des voitures récentes, on remarque que le marché est désormais dominé par les SUV ou VUS en français pour Véhicule utilitaire sport ; en réalité une appellation à la con qui désigne en quelque sorte des berlines bicorps à profil haut et à la garde-au-sol plus ou moins surélevée. Des voitures en revanche pas trop longues en général. Cette géométrie propose une position de conduite plus « droite » mais impose néanmoins des « caisses » plus imposantes, plus lourdes, plus de résistance à l’avancement et in fine consomment généralement plus d’énergie qu’une berline. Bien qu’elles soient à juste titre décriées par de plus en plus de personnes, les fabricants multiplient les modèles au détriment des berlines. Je n’en avais pas conscience à ce point, mais les SUV sont désormais presque hégémoniques. Et les gens se précipitent pour les acheter, y compris, assurément, ceux qui se plaignent sans arrêt du prix du carburant !

Notre voiture actuelle dispose d’un moteur diesel très économe, pas très puissant mais notoirement suffisant et très souple, donc quelque part idéal. Il s’agit d’un break (les précédentes étaient des berlines bicorps), ce qui est très pratique pour nous qui ne voyageons pas léger, sans pour autant devoir totalement garnir l’habitacle à ras bord. Pour l’avenir, il était donc souhaitable d’opter soit pour un break, soit une berline avec un grand coffre soit un SUV avec un coffre également suffisant. Côté motorisation, nous avions le choix entre plusieurs types :

  • électrique : très bien, certainement, mais c’est impossible pour nous qui ne pourrions quasiment pas la recharger chez nous, dans la rue. Et je ne parle pas des prix plus que prohibitifs, surtout si on recherche de bonnes autonomies qui sans cela demeurent beaucoup trop faibles, sauf à faire pas mal d’escales techniques assez longues lorsque nous partons en vacances. Je ne parle pas du poids important des voitures ni du fait que malgré de nombreux avantages, il faut néanmoins penser aux coûts environnementaux et sociaux liés à la fabrication des batteries et à l’extraction de leurs métaux ;
  • hybride rechargeable : mêmes inconvénients rédhibitoires pour la recharge et prix assez salé. Les avantages sont aussi un inconvénient car c’est lourd et les coûts environnementaux et sociaux liés à la partie électrique, s’ils sont plus faibles qu’en pur électrique, s’additionnent aux inconvénients du moteur thermique ;
  • hybride (full hybride, micro-hybride…) : là, ce serait acceptable pour nous car cela ne nécessite pas de recharge, les batteries sont encore plus limitées cette forme d’hybridation permet surtout de faire quelques économies de carburant sans alourdir de manière trop importante la facture de la voiture ;
  • diesel : encore très intéressant sur le plan de la consommation et du prix à la pompe, malgré les promesses non tenues de parité des prix avec l’essence. Le moteur diesel libère donc moins de dioxyde de carbone, mais malgré les filtres divers, reste plus polluant que le moteur essence pour certains polluants comme les oxydes d’azote. Les modèles de voitures et la diversité des moteurs diesel se réduit notablement en ce moment, mais on en trouve encore. Enfin, les moteurs diesel actuels ont une vignette crit’air 2 (comme notre voiture actuelle). En France, les véhicules crit’air 3 étaient menacés dans certaines grandes agglomérations, mais l’État et certains élus locaux se sont dégonflés… alors les crit’air 2 ont encore de l’avenir. En revanche, les grandes agglomérations belges appliquent déjà des restrictions spécifiques (pas le système crit’air qui est français) et on y fait attention depuis au moins 4 ans (inscriptions préalables). Il est probable que des interdictions des crit’air 2 arriveront avant la France. Et aux Pays-Bas, je ne sais pas ;
  • essence : la consommation est plus importante et le prix du carburant est plus élevé. La pollution carbonique est la plus élevée, mais néanmoins réduite par les moteurs les plus récents et la pollution aux oxydes d’azote est moins forte qu’avec les moteurs diesel. Ce sont aussi en moyenne les voitures les plus légères (de plus faibles cylindrées), même si cela n’est pas significatif par rapports aux diesels.

Et si on prend tous ces éléments, on ajoute d’autres considérations comme le lieu de fabrication, les habitudes, des choses objectives (le confort que je n’ai pas encore évoqué mais qui est pourtant essentiel à notre niveau) et d’autres plus subjectives, les conditions commerciales, des personnes que l’on croise dans les concessions, des moyens financiers disponibles, les véhicules disponibles… on en arrive à faire un choix.

Sur le plan financier, nous ne voulions pas aller trop loin car nous avons encore un toit en attente et ne pas prendre le risque de se retrouver à sec et ne pas nous endetter de manière significative non plus, alors que nous le sommes déjà. Des éléments sensibles pour Fromfrom, que je partage également. Nous avons donc opté pour un véhicule d’occasion. À noter que la reprise de notre voiture a subi une forme de décote à cause de son kilométrage qui n’aurait pas dû dépasser 120 000 km (nous l’ignorions, mais c’est une règle, en plus de l’âge qui doit être inférieur à 8 ans, pour la revente dans le réseau d’occasion des marques). Et je précise que je me refuse de vendre ma voiture à un particulier (ni en acheter une à un particulier) parce que je ne suis pas aventureux et parce que j’ai eu vent de choses assez moches dont je souhaite me préserver.

Je n’en dis pas davantage pour l’instant.

29 mars 2024

Retour à Douai (2 et fin)

On poursuit la « visite ».

 

Louis Laforesterie (1837-1894). Rêverie. 1875. Marbre.

 

Constant Desbordes (Douai, 1761 – Paris, 1825). Portrait de Marceline Desbordes-Valmore. Vers 1811. Huile sur toile.

 

Eugène-Ernest Chrétien (Elbeuf, 1840 – 1919, Paris) Le Printemps. Salon de 1882. Marbre.

 

Maître du Fils prodigue (actif à Anvers, deuxième tiers du XVI° s.). Le vieillard amoureux. Peinture à l’huile sur bois.

 

Hendrick Goltzius (Mühlbracht [Bracht-am-Niederrhein], 1558 – Haarlem, 1617). Le jeune homme et la vieille. Peinture à l’huile sur toile.

 

Jean-Baptiste Carpeaux (Valenciennes, 1829 – Courbevoie, 1875). Jeune fille à la coquille. 1867. Épreuve en terre cuite.

 

Jean-Baptiste Camille Corot (Paris, 1796 – Ville d’Avray, 1875). Le château de Wagnonville. 1871. peinture à l’huile sur bois.

 

Louis-Leopold Boilly (La Bassée, 1761 – Paris, 1845). Les petits soldats. 1809. Huile sur toile.

 

Balthasar van der Ast (Middelbourg, vers 1593 – Deft, 1657). Nature morte allégorique. Vers 1629-1632. Huile sur bois.

 

Cornelisz van Haarlem (Haarlem, 1562 – 1638). Le baptême du Christ, Peinture à l’huile sur bois.

 

Auguste Rodin (Paris, 1840 – Meudon, 1917). L’Enfant prodigue. Bronze.

 

Pieter Coecke van Aelst (Alost, 1502 – Bruxelles, 1550). Triptyque de l’Adoration des Mages. Vers 1540. Huile sur panneau.

 

Lille, deuxième moitié du XVIII° s. Paire de pots Jacqueline. Pichets anthropomorphes polychromes. Faïence stannifère de grand feu.

 

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25 mars 2024

Retour à Douai (1)

Une nouvelle visite au musée de la Chartreuse de Douai (Nord). La fois précédente, c’était en cinq épisodes : 1, 2, 3, 4 et 5.

Donc, je ne me répète pas, je montre tout de suite mes nouvelles photos.

Jean Bellegambe (Douai, v. 1470 – 1535). Polyptyque de la Trinité dit Polyptyque d’Anchin. Un des panneaux de la partie centrale consacré à la Vierge. Vers 1511. Huile sur bois.

Giovanni Francesco Romanelli (Viterbe, 1610 – 1662). Ange de l’Annonciation. Peinture à l’huile sur toile.

 

Camille Pissarro (Charlotte-Amélie [Îles Vierges], 1830 – Paris, 1903). La sente du Chou. 1878. Huile sur toile.

 

Charles Laurent, mouleur, d’après le modèle original de Jean-Baptiste Carpeaux (Valenciennes, 1829 – Courbevoie, 1875). Le pêcheur napolitain. 1856-1858. Plâtre patiné.

 

Louis Desprez (1799-1870). L’innocence. 1831. Bronze.

 

Suiveur de Dirk Bouts (Haarlem ?, vers 1415 – Louvain, 1475) d’après Rogier de Le Pasture [ou Roger de La Pasture ou plus connu encore, Roger van der Weyden] (Tournai, vers 1399/1400, Bruxelles, 1464). La descente de croix. Fin du XV° s. Huile sur bois transposée sur toile marouflée sur contreplaqué.

 

Angleterre, Nottingham. La Flagellation. Pièce d’applique. Albâtre polychromé doré.

 

Attribué à Jean Bellegambe (Douai, v. 1470 – 1535). La Vierge protectrice des Cisterciens. Un des panneaux de la partie centrale consacré à la Vierge. Vers 1507. Peinture à l’huile sur bois.

 

Anonyme. Pays-Bas méridionaux. XVI° s. Sainte Anne trinitaire. Chêne.

 

Jean Bellegambe (Douai, v. 1470 – 1535). Le martyre de sainte Barbe. Panneau d’un retable illustrant la vie de sainte Barbe. Vers 1528. Huile sur bois.

 

Anonyme. Pays-Bas méridionaux. XVI° s. Vierge de pitié. Chêne.

 

Anonyme. D’après Jan Sanders van Hemessen, Flandres, XVI° s. Ecce homo. Peinture à l’huile sur bois.

 

Constantin Meunier (1831-1905). L’ouvrier. Bronze.

 

Allemagne, première moitié du XVII° s. Plat : Crucifixion. Décor polychrome. Terre cuite vernissée.

 

Albert Bouquillon (Douai, 1908 – Paris, 1966). Jeunesse. 1949. Plâtre patiné.

 

Marinus van Reymerswaele (Reymerswaele, vers 1490 – 1570). Saint Jérôme en méditation. Peinture à l’huile sur bois.

 

 

21 mars 2024

Un 19 mars

Moi : Aujourd’hui, c’est un jour particulier.

La collègue : Ah bon ?

Moi : Eh bien oui, nous sommes le 19 mars.

La collègue : Ah ?

Moi : C’est l’anniversaire du 19 mars 1962.

La collègue : Je n’étais pas née.

Moi : Moi non plus, mais les Accords d’Évian, quand même…

La collègue : Ah ?

Moi : Ton père avait fait aussi la guerre d’Algérie. Eh bien, c’est la fin de la guerre d’Algérie.

La collègue : Eh bien mon père oui, mais moi non, cela ne me concerne pas.

 

Ce petit échange est réel et date d’avant-hier. La collègue (trois ans plus âgée que moi), je l’aime beaucoup, mais elle est nulle en histoire (et pas que) et est hélas assez représentative de la majorité de la population. Au-delà de l’histoire, une frange de la population souffre d’un manque cruel de culture générale, ainsi que de culture scientifique, ce qui offre hélas un boulevard à toutes les idées moisies, rétrogrades, pseudoscientifiques et le nid des pires bêtises infondées voire extrêmement dangereuses, relayées par les réseaux sociaux et autres horreurs reprises en boucle. J’ai tendance à penser que personne ne s’alarme réellement d’un tel état de fait. En tout cas, ce n’est pas l’Éducation nationale ou d’autres institutions qui contrecarrent de manière efficace ce fléau. Pour en revenir à la collègue, elle a heureusement d’autres qualités qui compensent en partie ses lacunes. Et moi aussi, j’ai d’énormes lacunes dans plein de domaines et qui ne sont pas forcément compensées et je peux paraître comme un extraterrestre vis-à-vis d’un nombre important de personnes.

17 mars 2024

De 2023 à 2024 (10 et fin)

Pour rappel, les tapisseries sont du XVIe s. (tenture de chœur présente dans celui-ci jusqu’en 2013). Elles ont été restaurées et installée dans la chapelle Notre-Dame du Collège (dans laquelle il y avait auparavant plusieurs logements privés) depuis 2019. Des déshumidificateurs ont été ajoutés depuis et les conditions de conservation sont à présent excellentes. Malgré les conditions difficiles qui régnaient dans le chœur auparavant (très froid et humide en hiver notamment), elles restent bien conservées (ce que nous en avions vu lors de notre précédent passage en 2006 en témoigne).

 

L’Annonciation.

 

La Nativité.

 

Les rois mages.

 

Les prêtres mis à mort par Saül pour avoir aidé David – Les massacre des saints innocents – Athalie fait tuer ses petits-enfants.

 

David Victorieux de Goliath.

 

L’entrée de Jésus à Jérusalem.

 

Jésus vendu par Judas.

 

L’apparition du Christ à Marie-Madeleine ou noli me tangere (ne me touche pas).

 

Le roi Salomon honore sa mère.

 

Le couronnement de la Vierge.

 

10 mars 2024

De 2023 à 2024 (9)

Voici l’intérieur de l’abbatiale.

 

 

Le gisant du pape Clément VI.

 

La danse macabre (1470) avec pour rappel trois murs et les piliers du bas-côté nord dans le chœur. Il s’agit à la fois de fresques et de peintures murales (un premier pan pour l’aristocratie et le haut clergé, un pour la bourgeoisie et le clergé intermédiaire et un troisième pour le bas peuple).

 

7 mars 2024

De 2023 à 2024 (8)

Quelques jours plus tard, direction La Chaise-Dieu. L’abbatiale (l’abbaye, plus généralement) est très connue à plusieurs titres :

  • pour son festival de musique classique qui a lieu en août ;
  • pour sa salle de l’écho (où nous ne sommes allés cette fois) ;
  • pour sa danse macabre (1470) sur trois murs et les piliers du bas-côté nord dans le chœur. Il s’agit à la fois de fresques et de peintures murales (un premier pan pour l’aristocratie et le haut clergé, un pour la bourgeoisie et le clergé intermédiaire et un troisième pour le bas peuple) ;
  • pour ses tapisseries du XVIe s. (tenture de chœur présente dans celui-ci jusqu’en 2013). Elles ont été restaurées et installée dans la chapelle Notre-Dame du Collège (dans laquelle il y avait auparavant plusieurs logements privés) depuis 2019. Des déshumidificateurs ont été ajoutés depuis et les conditions de conservation sont à présent excellentes. Malgré les conditions difficiles qui régnaient dans le chœur auparavant (très froid et humide en hiver notamment), elles restent bien conservées (ce que nous en avions vu lors de notre précédent passage en 2006 en témoigne) ;
  • pour son architecture défensive ;
  • pour servir de tombeau gisant du plus célèbre pape d’Avignon (selon moi) : Clément VI, ancien moine Pierre Roger, recueilli ici et pris d’affection par l’abbé dans son jeune âge (c’était un orphelin).

 

Des photos de l’extérieur et du cloître.

La Bentley rouge de la marquise de Fromulus.

En vrai, la photo est comme cela (c’est le seul écart que je me permets).

 

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