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Cornus rex-populi

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15 octobre 2023

Noms vernaculaires trompeurs

Je reviens sur un sujet relatif à une note que Plume avait faite cet été à propos des noms vernaculaires des êtres vivants. En tant que naturaliste, je suis souvent agacé par la façon dont on (les journalistes et autres présentateurs divers) nomme les êtres vivants, sans aucun respect de la classification et de sa hiérarchie. Cette lacune repose assez souvent sur une grande méconnaissance de la taxonomie. Dans la population générale, on ne connaît souvent que le terme « variété » de manière très souvent impropre puisqu’il désigne soit des espèces soit des cultivars soit encore une forme de diversité. Cela ne me dérange pas. En revanche, quand il faut parler de manière précise, ce pose de sérieux problèmes et il faut faire attention. Sans aller dans les détails de la définition, la notion d’espèce est souvent assez inconnue alors qu’il s’agit d’une unité fondamentale de classification. La notion de genre est, elle, encore moins connue, alors qu’on nomme (trop) souvent des organismes par un nom de genre : saule, laitue, zèbre, bolet… Cela n’aurait pas d’importance si un genre considéré était représenté par une unique espèce dans une région, une localité donnée. Mais bien souvent, cela n’est pas le cas. Il y a peu, je constatais dans un rapport d’étude d’un collègue en relecture qu’on mentionnait un « trèfle » sans redire lequel, alors même que deux espèces étaient citées plus haut, mais il fallait que le lecteur devine duquel on parlait.

Même des scientifiques ou prétendus tels font des erreurs manifestes avec des noms vernaculaires qu’ils pensent traduire du latin. L’exemple typique que j’ai vécu est le Quercus robur [syn. Q. pedunculata] traduit en Chêne rouvre alors que par ce nom, les forestiers pensent en réalité à Quercus petraea [syn. Q. sessiliflora] qui est le Chêne sessile. À noter que le premier devrait être nommé correctement et exclusivement Chêne pédonculé. En écrivant cela, je jette un œil sur l’internet et stupeur : dans le dictionnaire du CNRTL, je vois à la définition de « Rouvre », « Chêne moins haut que le chêne commun ». Eh mais c’est quoi le « chêne commun » ? Le chêne pédonculé ? Certainement pas, c’est n’importe quoi ! Deuxième erreur : la feuille du « rouvre » sur la photo de cette définition est celle d’un Chêne pédonculé. Je n’ai pas regardé plus loin, mais il est évident que les confusions sont nombreuses, alors même qu’à de rares exceptions près, la distinction phénotypique (morphologique) entre les deux espèces, ne pose aucun souci, même pour un botaniste ou un forestier débutant. On n’est pas sorti de l’auberge ! Pour être tout à fait clair, je précise les choses suivantes :

  • « rouvre » est bien la traduction du latin « robur » ;
  • les deux espèces de chênes mentionnées sont largement dominantes voire exclusives à l’état spontané en France, en dehors des zones subissant d’influences méditerranéennes et les changements climatiques ;
  • les deux espèces s’hybrident très souvent et sont elles-mêmes toutes deux très introgressées génétiquement, mais conservent le plus souvent leurs caractères propres morphologiques et surtout écologiques car les deux cohabitent assez rarement à l’état spontané.

Je n’évoque pas le cas des tas de noms vernaculaires utilisés notamment dans le commerce dont certains sont trompeurs.

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14 octobre 2023

Bretagne aoûtienne (8 et fin)

Après la pointe Saint-Mathieu, retour au Conquet, mais au nord de la ria, pour aller voir le phare de la Pointe de Kermorvan. Celui-ci se trouve au bout de la presqu’île de Kermorvan est n’est pas visible de loin et pour cela, il faut finir à pied, ce que ne fera pas Fromfrom, qui en avait déjà bien assez. Avant d’arriver au phare proprement dit (milieu du XIXe s.), il y a d’anciens forts ou équipements militaires des XVIIe et XIXe s. et des éléments de blockhaus allemand de la Seconde Guerre mondiale.

 

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Après cela, nous sommes rentrés à l’hôtel puis dans le Nord le lendemain, avec cette fois, d’excellentes conditions de circulation.

9 octobre 2023

Bretagne aoûtienne (7)

Après le Petit Minou, déjeuner dans un établissement correct, sans plus, au Conquet, mais avec une vue pas désagréable.

Après, nous filons à la pointe Saint-Mathieu (Plougonvelin) à peine plus au sud. Nous eûmes des difficultés pour trouver à se stationner tant il y avait du monde. Cela change de notre précédente visite fin décembre 2008 où il n’y avait pratiquement personne (voir ici). Le site se caractérise par la présence :

  • des ruines de l’abbaye (XIe-XVIIe s.) donnant son nom à la pointe ;
  • le phare en fonction (1835) ;
  • le sémaphore actuel (1906) ;
  • la chapelle Notre-Dame-de-Grâce reconstruite en 1861, à côté de l’ancienne église paroissiale dont il ne reste que le portail (XIVe s.).

 

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8 octobre 2023

Bretagne aoûtienne (6)

Nous avions décidé de rester une journée supplémentaire (fin de séjour au gîte le samedi matin), alors nous avions réservé une nuit d’hôtel à K’. Le samedi matin, après avoir rendu les clés, direction Brest. Sur la route expresse, il y a beaucoup de monde dans l’autre sens, énormément de vacanciers. Nous avons bien, fait, le dimanche matin, il y aura effectivement moins de monde et aucun ralentissement pour rentrer à H.

Nous traversons Brest. Fromfrom reconnaît quelques lieux de sa jeunesse pieuse et débridée ! Nous nous rendons au phare du Petit Minou à Plouzané dont j’ai souvent vu des images. Ce n’est sans doute pas la meilleure heure pour nous y rendre vis-à-vis des considérations photographiques, mais ce n’était pas le pire non plus. Le phare du milieu du XIXe s. signale des rochers dans le goulet de Brest. A côté, se trouve la tour d’un ancien sémaphore déplacé ailleurs en 1984. À noter : beaucoup de surfeurs dans le coin.

 

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2 octobre 2023

Bretagne aoûtienne (5)

Deux jours plus tard, nous décidons d’aller voir des chapelles Saint-Adrien et Saint-Sauveur de Coadry, toutes deux à Scaër. Hélas, ce fut porte fermée pour les deux. Du coup, je n’ai pas fait la moindre photo. Il est quand même un peu lamentable que de tels édifices sont inclus dans des circuits comme indiqué sur les édifices et qu’il n’y ait aucune info, panneau explicatif ni ouverture, alors que nous sommes au cœur de la saison touristique. C’est peut-être ouvert pour les journées du patrimoine, mais ce n’est même pas sûr.

Nous passons dans le Morbihan et poursuivons en direction de l’abbaye Notre-Dame de Langonnet. Cette ancienne abbaye cistercienne. Après la Révolution, Napoléon y installa un haras (1807-1857). Ensuite, l’abbaye revient aux missionnaires du Saint-Esprit. Aujourd’hui, il s’agit d’une sorte de « maison de retraite » pour ces missionnaires principalement de retour d’Afrique. Il existe d’ailleurs un musée d’art africain (que nous ne sommes pas allés voir). La seule partie médiévale qui subsiste est la salle capitulaire gothique du XIIIe s. La chapelle est du XIXe s., le cloître, en béton des années 1930. Il existe cependant d’autres bâtiments du XVIIe s. non visités.

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Puis, nous allons jusqu’à l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Langonnet (XIIe, XVe, XVIe et XIXe siècles) qui comporte des éléments romans, en particulier des chapiteaux. Les photos des chapiteaux sont ratées (la qualité de l’image et sa mise au point de mon zoom à la plus grande focale est mauvaise).

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Enfin, nous nous rendons jusqu’au manoir de Tronjoly à Gourin, au sein d’un parc dans lequel se trouve une scène où sont organisés des spectacles de plein air. L’ensemble appartient à la commune. Le château date du XVIIIe s. Et nous retrouverons là un temps ensoleillé.

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30 septembre 2023

Bretagne aoûtienne (4)

Le lendemain après-midi, nous partons en direction des terres extrême-occidentales pour retrouver la totalité des acteurs de la guilde (grand) bretonne. Seulement, à bien moins d’une demi-lieue du but et comme nous étions plutôt en avance, la chapelle Saint-Tugen nous fit un appel de l’œil. Nous la connaissons extérieurement depuis longtemps (voir ici), mais nous n’avions jamais pu y entrer (pas le temps ou le plus souvent fermée). Cette fois, elle était ouverte. Cependant, il y avait une sorte de « concert » complètement imprévu et improvisé par une harpiste chanteuse et quelques autres musiciens dont un avec un instrument peu courant (un cor des Alpes). Bon, la chanteuse en français chantait ses propres chansons dont une faisant référence à cette chapelle, mais c’était un peu simpliste. La harpe a été assez peu entendue et ce n’était pas trop mal, même si j’ai cru détecter quelques fausses notes. Mais bon, peu importe, cela faisait une bonne animation, qui toutefois ne m’a pas permis de faire les photos que j’aurais voulu car cela retenait pas mal de personnes à l’intérieur : ceux, rares, qui étaient venus spécialement et surtout les visiteurs de passage qui sans cela, seraient repartis plus vite. Voici néanmoins quelques photos.

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Puis, nous arrivons jusqu’à la demeure karagaro-vladimirienne où Plume nous attend déjà également. Vladimir termine la peinture en bleu d’une porte de la nouvelle chambre à invités et à tondeuses. Puis Karagar veut absolument le montrer une plante recueillie à proximité d’une plage irlandaise, si je me souviens bien. Il s’agit de pieds d’Épiaire des marais (Stachys palustris), mais je dois dire que je n’ai jamais observé l’espèce, assez banale, dans un tel contexte. Ce sont de vieilles photos que je mets.

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Vérification faite à diverses sources françaises, la plante n’est pas réputée résister au sel. Elle est typique des zones humides, des mégaphorbiaies, des fossés un peu ombragés ou non. L’espèce est assez peu présente dans le Finistère sud, raison pour laquelle Karagar ne l’a sans doute pas remarquée. Et il faut dire que le contexte littoral irlandais impose un port râblé. Dans les bois, en contexte moins humide, on a l’Épiaire des bois (Stachys sylvatica) dont les fleurs sont assez ressemblantes (pas les feuilles, plus larges et longuement pétiolées et non allongées et sessiles) ; cette espèce est certainement très fréquente dans les ourlets forestiers finistériens.

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Puis, nous faisons le tour du jardin, toujours intéressant et riche en explications. Le jardin est très opulent cette année, contrairement à l’année de sécheresse de 2022. Après l’apéritif, nous sommes allés dans un établissement inédit à nos papilles (mais pas pour nos hôtes), d’essence (grand) brittophone ! Je me fis remarquer par la serveuse pour mes préférences vinicoles outrageuses mais qui ne déplurent pas trop. Le poisson en particulier m’a laissé un excellent souvenir. Deux seuls scandales quand même à signaler : dune part, mon manque dattention a fait que l’on nous offrit le repas alors que c’est nous qui avions sollicité cette assemblée générale et dautre part, ladite assemblée assortie de jolies tranches de rigolades ne durèrent  hélas pas assez !

Sur le chemin du retour, de nuit, nous nous aperçûmes que les municipalités du cap éteignent l’éclairage public avant 23 heures, y compris dans le centre. D’autres, le font à 23 heures et sans doute ailleurs encore à minuit ? En contexte rural, il semblerait que cette extinction des feux soit la règle dans le coin. C’est bien car dans notre rue à H., c’est entre minuit et 5 heures, mais le centre et certaines rues passantes ne s’éteignent jamais. Bon, c’est déjà mieux qu’avant et qu’ailleurs car par exemple, dans la campagne autunoise et chez mon père à RDG, aucune extinction…

29 septembre 2023

Bretagne aoûtienne (3)

Le lendemain (15 août), la duchesse mère proposait une balade et je fis la proposition d’aller du côté de Huelgoat. Comme cela ne fut pas préparé suffisamment à l’avance, ce fut la croix et la bannière pour trouver un restaurant (autre que piège à touristes). Et avec le monde qu’il y avait dans tous les coins cette année, ce ne fut pas évident pour visiter tranquille le chaos. Il m’a fallu composer pour faire des photos et renoncer à en faire pas mal. Lors de notre passage en 2007 (voir ici), il n’y avait pas tout ce monde, même si c’était au printemps. J’ai ainsi notamment renoncé à aller voir la Roche tremblante.

D’abord le lac qui servit du XVIe s. au XIXe s. à l’exploitation du plomb argentifère (galène), même si son exploitation remonterait à l’âge du bronze.

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Le moulin et ses abords sur la Rivière d’Argent.

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Et les autres photos montrant les chaos granitiques en contexte forestier.

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Après le repas, direction Commana et son enclos paroissial plusieurs fois visité (en 2007 sur le lien précédent et en 2020 ici) . Nous étions seuls en arrivant, mais cela ne dura pas.

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De passage dans les landes et tourbières qui avaient subi les incendies de l’été 2022, la physionomie des lieux a beaucoup évoluée. Cela a bien reverdi, mais en ce déplaçant on tombe sur des restes brulés, en particulier des souches brulées de bruyères notamment. Le décapage de la lande et sans doute le feu et la minéralisation partielle de la matière organique ont fait apparaitre de nombreuses pierres autrefois masquées. Il faudra quelques années pour que l’on ne se rende plus compte dans le paysage du passage du feu, sans doute beaucoup plus dans la structuration des communautés végétales (j’ignore si des suivis ont été mis en place). En revanche, les floraisons de la Bruyère ciliée (Erica ciliaris) sont assez extraordinaires car concentrées et denses sur les pieds qui sont repartis et d’autant plus visibles dans le paysage en transition.

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Nouveau passage du côté de Trégunc.

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Et un chameau à Névez (en vrai, il y en avait plusieurs en raison de l’installation d’un cirque non loin d’ici dont nous n’avons découvert la présence qu’après).

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26 septembre 2023

Brèves cornusiennes du mardi 26 septembre 2023

Mon père a subi l’intervention de pose d’une prothèse de valve aortique mardi dernier. Il devait rester 2-3 jours, il sera resté guère plus de 24 heures. Il est à présent question d’une seconde intervention pour une seconde valve, mais ce n’est qu’en octobre qu’une évaluation sera faite. On lui a dit que le bénéfice de cette opération narriverait pleinement qu’après 8-15 j. Il dit qu’il y aurait déjà un petit mieux. Il faut dire que la situation antérieure devenait très problématique, surtout le matin au réveil.


Je reçois des messages (liste de diffusion) d’une structure associative bretonne militante (de la langue bretonne, mais peut-être pas que) depuis des années alors que je ne la connais pas et que je ne l’ai jamais sollicitée. Je m’étais manifesté en répondant pour dire que je ne souhaitais plus recevoir ces messages. La première fois, je n’avais pas reçu de réponse. Quelques mois après, nouvelle réception de message et nouvelle réponse de ma part, mais là je m’aperçois qu’il s’agit d’une adresse d’expédition et non de retour. Je laisse tomber. Je continue de recevoir des messages, heureusement pas trop fréquents, auxquels je ne comprends pas grand-chose bien qu’ils soient au moins bilingues. Je pense que je ne reçois qu’une partie des messages pour une raison étrange. Ce week-end, après un énième message, je trouve une adresse dans l’un des supports diffusés et je leur écris, de manière courtoise. Et voilà qu’on me répond en breton. J’ai vaguement réussi à traduire, sans même demander l’aide à Fromfrom et je lui réponds que je ne suis pas bretonnant, de manière toujours tout à fait correcte. Et de me répondre à moitié en breton et à moitié en français de manière très désordonnée que « bretonnant » est un terme ringard et condescendant et qu’il faut dire « brittophone ». Bon, il me semble que Fromfrom, les amis Bretons qui maîtrisent parfaitement le sujet, semblent plutôt utiliser le mot « bretonnant » et ne m’ont jamais dit qu’il aurait été désobligeant de l’utiliser. Si tel avait été le cas, nul doute je ne l’aurais pas utilisé, ou alors en connaissance de cause. Me trompé-je ? Bon, c’est un détail insignifiant mais sur le coup, cela m’a énervé. Je ne m’interdis pas de lui renvoyer un message moins courtois en retour en commençant par lui dire que la moindre des politesses aurait voulu qu’il répondît en français à une sollicitation dans cette langue. Mais en même temps, je n’ai pas envie de contredire Michel Audiard « J’parle pas aux cons, ça les instruit. »

Cela n’est pas tout à fait équivalent, mais cela me fait penser au mot « thésard » qui définit les étudiants pendant leur travail de thèse, que personnellement je trouvais moche et péjoratif. Le terme « doctorant » était encore assez peu usité il y a 20-25 ans, mais semble davantage consacré depuis et paraît dominant aujourd’hui (sous toute réserve, ce n’est qu’une impression).


Je dis peu de choses ici sur ce qui m’agace dans l’actualité et pourtant, je vous assure que cela me rend parfois très grognon, râleur… Fromfrom subit cela et je la prie de m’en excuser, d’autant que ce sont toujours un peu les mêmes sujets qui me hérissent le poil. Parmi les trucs qui m’énervent, mais pour le coup, qui n’est pas une rengaine de ma part, il y a une certaine « Cent-Drine*Roux-Sot » qui ne cesse de dire des âneries à chaque fois qu’elle s’exprime. Cela fait environ 14 ans que je la connais (avant qu’elle soit connue au niveau national pour dénoncer, à juste titre, des cas de harcèlement / agression sexuels dont elle avait été victime au sein de son parti). À l’époque, elle était vice-présidente de la Région septentrionale, chargée de la recherche (c’est une enseignante-chercheuse, dans le domaine de l’économie si je me souviens bien). Elle présentait avec son collègue vice-président chargé de l’environnement, un projet de GIEC régional et j’assistais en quelque sorte à la réunion de lancement de ce dispositif (qui a été abandonné lorsque la Région a changé de bord). À l’époque, je l’avais sentie déterminée, dynamique, positive, mais pas dérangée du ciboulot comme on la connaît aujourd’hui. Je ne dis pas que tout ce qu’elle dit est à mettre à la poubelle, mais comme systématiquement à présent, elle est soit dans l’outrance soit dans la vérité tronquée, dans l’inexactitude scientifique ou autre, je me pose la question de savoir si elle ne ferait pas un transport au cerveau comme dirait mon père. Ses propos font qu’elle tire contre son camp, même si ses collègues ne sont pas beaucoup mieux dotés qu’elle. Son parti n’est hélas pas le seul en déshérence, bien peu voire aucun ne tient la route. Cela n’est pas nouveau, mais j’ai le sentiment que cela ne cesse de s’aggraver.

24 septembre 2023

Bretagne aoûtienne (2)

En fin d’après-midi, en rentrant du musée, la pluie avait cessé mais le ciel n’était pas terrible. Nous décidons quand même d’aller voir la côte du côté de Trégunc. Les premières photos sont sous un ciel couvert. Cela se découvre sur la fin.

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17 septembre 2023

Bretagne aoûtienne (1)

Le voyage aller en Bretagne fut plus compliqué cette année puisque nous avons connu pas moins de six ralentissements ou bouchons, que nous avons tenté d’esquiver, sans forcément réussir. Outre les points noirs habituels, nous en avons notamment eu un à cause d’un parc d’attraction dans le Pas-de-Calais, ce qui est un comble en pleine campagne ! Bref, dix heures de voyage au lieu d’un peu plus de sept ! Je précise déjà que le retour, sans encombres, a remis les pendules à l’heure ! Tout cela pour dire également que la Bretagne n’a jamais été autant à la mode touristique que cet été (Plume, entre autres, peut en témoigner). Nous n’avions jamais vu autant de monde et ce presque partout où nous sommes allés. Je précise « presque » car il y a eu quelques exceptions.

Le dimanche, nous étions missionnés par la duchesse mère pour aller récupérer un plateau de fruits de mer à la poissonnerie de Névez où désormais elle se fournit assez régulièrement. J’en profite pour aller voir la chapelle Sainte-Barbe, située à quelques dizaines de mètres de l’église paroissiale dont l’office dure d’ailleurs comme huit jours sans pain. La chapelle était fermée.

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Le lendemain, comme il pleut, je décide d’aller au Musée départemental breton, situé dans l’ancien palais épiscopal, sur le côté sud de la cathédrale Saint-Corentin de Quimper. Hélas, tout le monde a sans doute eu la même idée que moi, car il y a énormément de monde en ville. On trouve quand même par chance à se garer. Le musée est très sympa par ailleurs, mais n’est absolument pas adapté à accueillir autant de monde en même temps. Passé la caisse, il était très difficile de se mouvoir et cela a pas mal gâché ma visite. Dommage. Ainsi, je n’ai pas pu faire les photos que j’aurais voulu et par conséquent, j’en ai fait très peu et encore moins de réussies. En voici toutefois une sélection.

Vierge de Pitié entourée de saint Jean et Marie-Madeleine. XVIe s. Kersantite. Calvaire de Saint-Maudez à Edern.

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Chapiteau de style roman. XIe-XIIe siècles. Granites. Église Sainte-Croix de Quimperlé.

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Vitrail (XVIe s. ?)

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Vitrail devant gisant ( ?)

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Vierge de Pitié aux sept larmes. XVIe s. Kersantite.

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Ensemble féminin de cérémonie. Mode du pays bigouden. Années 1950. Pas mal de travail pour restituer cette photo car le mannequin est derrière une vitrine avec énormément de reflets.

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Robe Hermine. Collection Pascal Jaouen « Gwenn-ha-Du », 2014. Réalisée en satin de soie, brodée pas Pascal Jaouen – sur une organza de soie – de paillettes blanches, rocailles argent, cabouchons, strasse et fil d’argent.

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Pichet. Faïence, décor à la « corne d’abondance » dans le « genre Rouen ». Manufacture Caussy / La Hubaudière, XVIIIe s.

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Plat patriotique « Quand ce coq chantera, Adolf nous aura ». Faïence polychrome. Faïencerie Henriot, 1940. Héla, il nous a eu… et durant l’Occupation la faïencerie produira des choses beaucoup moins glorieuses que le musée expose également.

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Dans l’escalier de Rohan, Fragment d’un arbre de Jessé (représentation de l’arbre généalogique du Christ : personnages historiques reliant le Christ à Jessé, père de David qui régna en Israël de 1000 à 972 av. J.-C.).

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