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Cornus rex-populi

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22 octobre 2019

Vacances aoûtiennes 2019 (10)

Quelques autres peintures anciennes. Malgré mes efforts, la qualité des photos n’est pas extra (les tableaux sont dans des vitrines). Attention, j’ai l’impression que certains titres ne correspondent que partiellement aux tableaux présentés.

Georg Gärtner II ? (Nuremberg, 1577 – 1654) d’après Albrecht Dürer (Nuremberg, 1471 – 1528). La Flagellation du Christ. Huile sur bois.

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Westphalie (?), v. 1450-1475. La Flagellation du Christ. Huile sur bois.

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Nord de la France ou anciens Pays-Bas. Fin du XVe s. La Vierge à l’Enfant. Huile sur bois.

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Maître d’Uttenheim, Tyrol du sud, v. 1475. Retable de saint Étienne. Huile sur bois.

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Attribué au Maître du cycle des Dominicains de Nuremberg, v. 1510. Les Adieux du Christ à sa mère. Huile sur bois.

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20 octobre 2019

Vacances aoûtiennes 2019 (9)

Nous sommes toujours au musée Anne de Beaujeu à Moulins. Aujourd’hui, deux peintures.

Suiveur de Barthel Bruyn l’Ancien (Cologne ou Wesel, 1493 – Cologne, 1555). Portait d’un homme aux gants. Huile sur bois.

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École de Lucas Cranach l’Ancien (Kronach, 1472 – Weimar, 1553). Portait d’une femme à l’œillet. Huile sur bois.

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13 octobre 2019

Vacances aoûtiennes 2019 (8)

Durant ces vacances, j’ai repris quelques travaux : le débroussaillage interrompu par les frelons… et le rescellement de la « potence » de la « pelle » de l’étang, abimée lors de la vidange chaotique de 2017. Un scellement chimique que je n’avais jamais pratiqué et qui semble tenir. Bon, nous verrons bien comment cela se comporte à plus long terme.

Nous avions décidé de nous rendre à Moulins (Allier), à côté de la cathédrale (que nous avions déjà visitée il y a quelques années (voir ici)…

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… pour aller visiter le musée Anne de Beaujeu (Anne de France, fille du roi Louis XI), autrement dit un musée des beaux-arts bourbonnais qui est très sympathique. Ce musée est installé dans le château des ducs de Bourbon (XIV-XVe s. pour l’essentiel).

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Je ne montre dans un premier temps que des sculptures, principalement bourbonnaises des XV-XVIe s. on reconnaîtra deux photos de Saint-Georges dans le lot !

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6 octobre 2019

Vacances aoûtiennes 2019 (7)

Je complète ma série de photos de la cathédrale Saint-Lazare par deux photos prises depuis le panorama de la Croix de la Libération. Il me semble que je n’avais jamais montré de photos depuis ce lieu et il est vrai que cela faisait très longtemps que je n’y étais pas retourné.

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Deux photos de couchers de soleils sur les bois à l’ouest de l’étang du Dragon terrassé, pris à deux jours d’intervalle si j’ai bonne mémoire.

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Malgré la sécheresse, j’ai pu photographier quelques plantes banales le long de l’étang. Les deux premières sont volontairement forcées.

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Et de nouveau des Demoiselles.

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29 septembre 2019

Vacances aoûtiennes 2019 (6)

Alors que nous fîmes un saut dans le Mâconnais pour y quérir du vin blanc, je fis un détour, plus au nord, par un village que je connaissais dont je savais qu’il possédait une église romane, celle-ci étant plus intéressante que je ne me l’imaginais. Hélas, alors que nous arrivons (vers 14 h 40 comme l’indique l’horloge) avait lieu un office (baptême). Il s’agit de l’église Saint-Pierre de Genouilly (XIe s.).

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Pas loin, un village plus petit encore, abrite d’église romane (XI-XIIe s.) Notre-Dame-et-Saint-Roch de Vaux-en-Pré. Les fresques à l’intérieur datent des XIII-XVIe s. Sauf à y consacrer un temps plus important que nous n’avions pas, il s’agit d’un édifice pas aisé à photographier car situé en hauteur et avec peu de recul.

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28 septembre 2019

Vacances aoûtiennes 2019 (5)

A peu près en même temps que mon père se faisait opérer (début juin), une amie éduenne (environ 70 ans) faisait un accident vasculaire cérébral dont elle se remit assez bien, n’étant handicapée que partiellement pour marcher. Rentrée chez elle, quelques semaines à peine plus tard, elle en fit un second, lequel l’a davantage affaibli (difficultés accrues pour marcher, difficultés à saisir certains objets baisse de l’acuité visuelle mais presque pas d’atteinte à la parole). Elle est depuis en maison de rééducation à environ 70 km de chez elle. Mon père avait dit depuis plus de six mois, que s’il allait bien cette année après son opération pour le 15 août, nous retournerions dans un bon restaurant un peu perdu dans le Morvan (Saint-Prix en Saône-et-Loire, à côté du mont Beuvray, petite commune dans laquelle mon patronyme a fait souche pendant quelques siècles, mais qui a disparu depuis longtemps), avec l’amie en question. Nous craignions que cette année, ce soit elle qui ne puisse pas faire le déplacement, mais la promesse a été tenue, certes avec quelques difficultés, mais bel et bien tenue.

A l’issue de ce repas gastronomique (je recommande l’établissement, même si la patronne peut être un peu fatigante parfois), j’ai voulu repasser par quelques sommets, en particulier pour revoir une station d’une plante rarissime en Bourgogne et en France, une espèce affiliée aux fougères de la famille des Lycopodiaceae. Je me souviens des photos d’espèces de cette famille que Karagar avait photographiées il y a quelques années à la Guadeloupe le long d’un sentier forestier le menant pas loin de la Soufrière. Ici, il s’agit d’un autre genre, mais c’est morphologiquement semblable. Il ne faut d’ailleurs pas confondre la plante avec un (très jeune) conifère. Cette station, je l’avais découverte dans les années 1990 le long d’une petite route. Je ne suis pas forcément le découvreur de la station, mais c’est tout comme car je l’ai découverte par hasard d’autant que je n’avais aucune information sur son existence. Celui qui dit que le « sixième sens botanique » n’existe pas est un menteur. Cela faisait des années que je n’étais pas passé par là et il y a eu un peu d’évolution et je n’ai pas retrouvé la station immédiatement, mais cela n’a guère trainé cependant. Il ne faisait pas très beau ce jour là (temps humide et pas très chaud, contrastant d’ailleurs pleinement avec le temps qu’il ferait ensuite : période chaude, ensoleillée et sèche).

Voici donc le Lycopode en massue (Lycopodium clavatum L.) qui pousse sur des sols acides non humides (toutes les autres espèces métropolitaines poussent dans des lieux humides à inondés).

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15 septembre 2019

Vacances aoûtiennes 2019 (4)

Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire depuis les débuts de ce blog, la cathédrale Saint-Lazare d’Autun m’est familière depuis ma plus tendre enfance et a toujours suscité en moi des émotions que j’aurais peine à décrire.

Mes impressions sur cet édifice furent d’ailleurs longtemps et largement trompeuses puisqu’il est habillé d’éléments gothiques, à commencer par la flèche de la croisée du XVe s., financée par le cardinal Jean Rolin, fils de Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne Philippe le Bon. Cette flèche n’est sans doute pas complètement exceptionnelle par rapport à nombre d’édifices gothiques de la même période, mais elle m’a longtemps impressionné et je continue de la trouver remarquable car sa hauteur (elle culmine à plus de 77 m) lui confère une stature indéniable, renforcée par le fait qu’elle occupe un point haut de la ville, ce qui la rend visible à des kilomètres, notamment lorsqu’on arrive dans la ville par les routes septentrionales. Et elle structure très clairement la ville.

Ce n’est qu’au début des années 1980 que j’ai découvert dans un manuel d’histoire du collège, puis dans l’encyclopédie à la maison, que la sculpture romane des tympan, chapiteaux et linteau étaient de Gislebertus et étaient mondialement réputée.

Je me souviens d’avoir souvent vu des échafaudages autour de la cathédrale, mais c’et à la fin des années 1990 que fut restauré le toit. L’ancien était beaucoup plus plat que l’actuel et était assez peu visible d’en bas. Je pense d’ailleurs que cette restauration avait dû se traduire par une importante surrélévation de la maçonnerie du pignon de la façade « occidentale » (en réalité nord-nord-ouest).

La flèche fut restaurée ensuite (fin des années 1990). Elle n’était pas en mauvais état. Le chœur romano-gothique le fut avant le milieu des années 2000, mais j’ignore quand précisément. Le chevet fut restauré avant 2010, tout comme le narthex et le tympan. Puis vinrent le tour des chapelles du chœur et des chapelles latérales. Et enfin, le clou du spectacle, la nef et les bas-côtés. Le revêtement des voûtes de ces derniers tombait, ce qui avait obligé la pose de filet il y a plus de 15 ans de ça.

En cette quasi-veille de 15 août 2019, les travaux de la nef sont en voie d’achèvement, ce qui a permis de l’ouvrir de nouveau au public. Dès que j’ai appris cela dans le journal du jour (dimanche après-midi), nous avons décidé qu’il fallait descendre voir ça sans plus attendre ! Depuis bien plus de dix ans, j’étais dans l’attente de cette restauration, en espérant que l’on s’approcherait un peu de ce qui a été effectué à Paray-le-Monial. Et à vrai dire, j’avais peur d’être déçu par le résultat (pas assez clair, couleurs trop criardes) et là, c’est tout le contraire. En ce milieu d’après-midi assez gris et couvert, nous fûmes frappés par la lumière et la couleur de cet ancien univers sombre et gris. Certes, l’éclairage a été refait, mais ce n’est pas que cela qui explique le miracle observé. Tout a été nettoyé et repeint, avec des voûtes blanches, à l’image du chœur et les joints des pierres sont à présents soulignés (l’étaient-ils à l’origine ?) dans la nef, mais pas dans les bas-côtés. Des frises sculptées sont même polychromes.

Bien que les échafaudages n’aient pas encore été tous retirés, voir cela a été l’occasion d’une forte émotion et un grand plaisir. Seules les chaises les plus proches de la croisée ont été remises en place ; j’espèrerais qu’on n’en remette pas beaucoup plus, ni qu’on remette en place les anciens pupitres ou tables moches à l’entrée, ainsi que diverses bondieuseries laides à faire rater une couvée de singes. Mais là, je rêve…

Voilà donc des photos de la plus belle cathédrale du monde !

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Pour Calyste (et les autres)

Statues funéraires de Pierre Jeannin et de son épouse Anne Guénot. A l’époque du roi Charles IX (et de sa mère Catherine de Médicis), fut décrété le 24 août 1572, le funeste massacre de la Saint-Barthélemy contre les protestants. On rapporte que Pierre Jeannin, alors président du Parlement de Bourgogne avait dit  : « il ne faut point trop se hâter pour obéir aux souverains en colère ». De cette façon, il n’y eut pas de massacre de la Saint-Barthélémy en Bourgogne (cela n’empêcha pas avant et après des répressions sanglantes des protestants en Bourgogne, mais ce n’était pas organisé et systématisé). Pierre Jeannin fut également par la suite conseiller du roi Henri III puis surtout diplomate et ministre (surintendant des finances) d’Henri IV.

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14 septembre 2019

Vacances aoûtiennes 2019 (3)

Le lendemain, il fut décidé de nous rendre au château d’Époisses (Côte-d’Or) que nous n’avions jamais visité, alors que cela fait déjà longtemps qu’il est ouvert au public. Il faut dire que depuis notre camp de base éduen habituel, cela ne fait pas tout près, comme l’ensemble des localités de la Bourgogne septentrionale.

Époisses est aussi connu pour son fameux fromage dont j’avais entendu Bernard Loiseau qualifier, dans un élan d’objectivité, de « meilleur fromage du monde ». Nous arrivâmes vers midi, ce qui nous permit de déjeuner dans un petit restaurant près des douves externes du château.

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Le repas fut ponctué par la présence d’une vieille dame, accompagnée d’un couple (sa sœur et son beau-frère ?) et qui sortait de l’hôpital. Une bonne idée de manger enfin des choses bonnes après les choses insipides de l’hôpital ! Une dame ,qui par ses propos vifs et très audibles, amusa (et pas que nous), avant de nous fatiguer, tant elle ne cessait de formuler des critiques systématiques sur tous les sujets.

Le début de l’après-midi fut donc consacré au château qui un édifice médiéval au départ. Il possède des bases du Xe s., mais ses plus anciennes parties réellement visibles aujourd’hui sont du XIVe s. et avec de nombreux remaniements postérieurs. La visite de l’intérieur, limité à quelques pièces intéressantes, fut assuré par une guide qui fit une prestation « honnête ». Hélas, aucune photo n’était autorisée et le château privé est habité, y compris ces salles ouvertes à la visite.

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Le château a aussi son colombier. Je me suis donc attaché à réaliser une contre-plongée à l’ultra-grand-angle en posant l’appareil au sol (vive les écrans orientables en tous sens !).

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A noter que la marquise de Fromulus Sévigné (XVIIe s.) fit plusieurs séjours dans ce château d’Époisses où elle y avait des proches et elle aimait beaucoup le lieu. Elle possédait pourtant, à quelques kilomètres de là, son propre château (elle en avait ailleurs aussi, bien entendu), mais elle ne l’aimait pas (trop isolé dans les bois et sans doute humide ?) et le fréquentait guère. Ce château est celui de Bourbilly à Vic-de-Chassenay, il est vrai un peu « perdu au milieu de nulle part ». L’édifice a des origines qui remontent à l’époque mérovingienne et possède, dit-on, des parties des XIV-XVe s., mais il a été fortement transformé au XIXe s., de sorte qu’on ne peut pas trop se référer aux impressions de Madame de Sévigné.

J’ai fait ces photos en équilibre après avoir grimpé sur un vieux mur très haut et couvert de lierre, de sorte que j’ai failli avoir le vertige. Nous reviendrons peut-être le visiter une autre fois, d’autant que je pense qu’il y a d’autres « bricoles » à voir dans le coin.

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7 septembre 2019

Vacances aoûtiennes 2019 (2)

Après la « douche » orageuse en sortant de la cathédrale, nous fûmes face à un dilemme : rentrer directement à l’hôtel pour nous sécher ou bien aller voir le second édifice que j’avais présélectionné. L’orage se calmant quelque peu et Fromfrom étant toujours d’attaque, nous nous rendîmes à la collégiale Saint-Gengoult, un autre édifice gothique du XIIIe s. Je n’ai pas de photo de l’extérieur car il pleuvait trop et ce n’était pas évident à photographier. Et pour l’intérieur, après l’éclat de la cathédrale, cela m’avait paru extrêmement terne, phénomène accru par le mauvais temps, donc pas de photo non plus et qui plus est, cela m’aurait pris trop de temps... Juste une photo des ouvertures du chœur.

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En revanche, nous avons rapidement filé dans le cloître où une jeune femme (probablement une étudiante payée par la commune durant l’été pour guider les touristes et donner des explications) se mit à nous parler. Elle nous posa des questions et comme nous ne devions pas donner des réponses habituelles, elle engagea la conversation en donnant des détails sur l’édifice et même sur la cathédrale. Bref, ce fut sympathique, car nous voyons rarement cela. Le cloître a été restauré il y a environ deux ans (il était tout noir) et un jardin a été restauré. En revanche, les tuteurs en bande de grillage à poulets censés faire grimper des lianes jusqu’au colonnettes du cloître n’est peut-être pas la meilleure réussite, surtout quand les plantes en question ont de surcroît qu’une propension limitée à grimper. Toutefois, cela reste joli. Ce petit cloître, qui tranche avec le grand de la cathédrale date du XVIe s. et lui est postérieur. Ce collège-ci de chanoines, plus proche du peuple que l’autre, avait voulu faire plus « mignon », mais aussi plus décoré et sa petite taille devait être initialement compensée par un second étage, ce qui se voit d’ailleurs aisément. Mais le second étage ne fut jamais construit. Un petit cloître charmant dans lequel nous étions finalement seuls avec la « guide », d’autant qu’elle finit par fermer la porte de l’intérieur pour nous montrer quelques curiosité dans la collégiale.

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4 septembre 2019

Vacances aoûtiennes 2019 (1)

J’avais entendu parler de la cathédrale de Toul (sans plus) mais Karagar l’avait évoquée (je ne sais plus à quelle occasion). Au printemps l’an dernier, après la visite de la cathédrale de Metz, en direction de la Bourgogne, nous étions passés tout près, mais nous n’avions pas pu nous y arrêter cette-fois-ci. La visite fut remise à une date ultérieure. Ce fut finalement en ce début août.

Je pensais la ville plus importante, or elle est à peine plus grande qu’Autun. Leur aire urbaine est de la même importance, soit 23 000 habitants, mais c’est la ville dAutun qui s’est beaucoup dépeuplée puisque sa population municipale a chuté de 37 % depuis le plus haut en 1975 ! Toul n’a perdu « que » 10 % de sa population dans la même période, mais était moins peuplée qu’Autun. Tout cela pour dire que pensais qu’il s’agissait d’une grande ville. Je ne me suis aperçu de ma méprise quen recherchant un hôtel. Je me suis aussi rendu compte que Nancy était finalement très proche (moins de 25 km), ce qui n’est pas sans conséquence. Autre différence avec Autun, cette dernière ville a conservé le siège du diocèse et la cathédrale reste propriété de l’État, alors qu’à Toul, le diocèse initial a été démembré au XVIIIe s. et de fait, la cathédrale n’est plus le siège de l’évêque au profit de Nancy.

La cathédrale Saint-Étienne est un édifice principalement gothique édifié à partir du XIIIe s. (chœur, chevet, transept, première travée de la nef), le XIVe s. voit la construction de la nef et le XVe s. celle des tours de la façade, harmonique flamboyante. Les chapelles Renaissance sont du siècle suivant.

Nous avons commencé la visite par le cloître et je fus frappé d’emblée par ses dimensions remarquables (le deuxième plus grand cloître gothique de France, dit-on après celui de la chartreuse Saint-Sauveur à Villefranche-de-Rouergue), dont le jardin portait déjà bien les stigmates de la sécheresse. On pouvait y voir une forme d’exposition de différentes sculptures en bois, sur lesquelles je ne me suis pas appesanti, peut-être à tort. Et puis une chose m’a étonné, nous avons pu voir un photographe (visible sur la première photo) muni de matériel qu’on aurait pu qualifier d’expert pour ne pas dire de professionnel ; il se mit à photographier précipitamment au flash intégré du reflex dans tous les sens et en dépit du bon sens (là où le flash n’apporte rien voire flingue les photos). Ce n’était pas la première fois que je voyais un photographe suréquipé faire n’importe quoi, mais là, ça été le pompon… Enfin, un bémol à cette critique : je ne suis pas non plus très discret avec mon matériel, surtout quand je prends mon trépied et mon assistante au changement d’objectifs (je prends de grandes précautions pour éviter l’entrée de poussières dans le boitier).

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L’intérieur de la cathédrale (que je n’avais vu que sur des petites photos de l’internet) m’a beaucoup étonné au premier abord (et Fromfrom aussi). Personnellement, ce qui m’a frappé, ce sont les fenêtres de l’abside, qui paraissent immensément hautes, comme si elles occupaient toute la hauteur (ce n’est pas tout à fait le cas, mais c’est l’impression que cela donne un peu). Et l’élévation à deux étages ou plutôt à un étage et quelque, d’abord contrariante, s’est révélée finalement fort plaisante à mes yeux dans cette cathédrale sans déambulatoire (et sans déambulateur non plus !). Ensuite, il y a cette voûte (restaurée depuis peu) avec une grande blancheur et des arêtes et nervures très colorées qui ne sont pas sans rappeler un peu Quimper. A noter que la nef a été restaurée en premier (2004-2005), de manière moins subtile que dans le chœur (2006-2008), avec une progressivité de l’intensité des couleurs comme à Quimper. Les voûtes des bas-côtés sont encore en sale état et seront à traiter ultérieurement. Là aussi, un autre point commun avec la cathédrale d’Autun, les voûtes étaient jusqu’à il y a peu dans un état assez moche. L’autre particularité frappante, ce sont les tours encadrant le chœur que l’on voit de l’intérieur, largement évidées et dont on n’observe depuis l’extérieur (côté chevet) plus que des moignons avec leur toit. Autrefois (XVIe s., les tours furent bien plus hautes, mais l’une d’elle s’effondra et l’autre fut du coup raccourcie à la même hauteur). Au final, nous avons beaucoup aimé.

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La façade occidentale, nous la découvrîmes en dernier et nous n’eûmes pas le loisir de l’admirer bien longtemps car nous fûmes littéralement trempés sous un orage : pas le temps de venir s’abriter dans la voiture pourtant à moins de 200 m de là.

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Ce n’est que le lendemain que j’ai pu faire des photos du chevet, des abords immédiats ou depuis l’extérieur des fortifications dues à Vauban.

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