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Cornus rex-populi

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18 août 2019

Silence internautique

Ravitaillé par les corbeaux internautiques, je n’ai pas assez de débit pour consulter correctement les blogs et afficher les photos depuis plusieurs jours et la situation ne cesse de s’aggraver. Sauf miracle, je serai donc plus ou moins silencieux durant plusieurs jours.

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15 août 2019

Vacances juillettistes 2019 (5)

Pour terminer le séjour breton, voici quelques photos de paysages « naturels ».

Toujours le moulin à marée du Hénan.

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Quelque part dans la campagne de Trégunc, nous croisons quelques Tournesols. Je n’en avais presque jamais photographiés. D’abord les trois Dalton (Joe n’est pas dans le cadre) puis Joe tout seul : le compte est bon !

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Quelques photos du côté de la plage de don à Trégunc. A noter que j’ai pu remarquer que les touristes commencent à arriver en masse vers 11 h 30, en plein cagnard. L’écrasante majorité est finistérienne à en croire les plaques d’immatriculation.

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L’Immortelle des dunes.

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Le lendemain soir, passage par la chic plage de Port Manech (Névez) que j’aime pour plusieurs raisons : pas grande, à l’abri du vent, avec de jolis rochers et marquant joliment l’embouchure de l’Aven. Malgré l’heure (après 18 heures), la plage n’était pas encore trop désertée. Eh bien oui, les touristes partent en masse à une heure où à mon sens il est plus judicieux d’aller se baigner, ce que j’ai fait.

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11 août 2019

Vacances juillettistes 2019 (4)

Le dimanche après-midi, après un repas pantagruélique de coquillages et de crustacés chez la duchesse mère, nous décidons de nous rendre, une nouvelle fois au Faouët, mais uniquement à la chapelle Saint-Fiacre cette fois. Voir le précédent épisodes ici.

Et voici de nouvelles photos.

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8 août 2019

Vacances juillettistes 2019 (3)

Revenons un peu en Normandie. Après la cathédrale de Lisieux et comme Fromfrom semble tenir le choc, direction Saint-Pierre-sur-Dives et son abbaye. L’édifice principalement gothique, mais il existe des éléments antérieurs. L’abbatiale est des XI-XVe s. Il y a hélas des travaux près de la façade et la lumière est guère favorable de ce côté-ci à cette heure de la journée. Heureusement, le logiciel me permet de « récupérer » à peu près la photo (la première).

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Côté chevet, le recul est tellement ridicule que l’ultra-grand-angle est insuffisant, de sorte que je serais obligé de faire des assemblages panoramiques. Mais on ne peut pas faire de miracles dans ces conditions.

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Le côté sud avec ce qui reste du cloître.

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La salle capitulaire. Mais pourquoi sont-ils allés mettre ces horribles tables ?

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Et l’intérieur de l’abbatiale.

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Une cloche (je n’ai pas dit deux) que j’aime (je n’ai pas dit laquelle).

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3 août 2019

Vacances juillettistes 2019 (2)

Avant de revenir ultérieurement en Normandie occidentale, place à la chapelle Sixtine Penn Sardin dont Plume exige des photos. Il est vrai qu’après un repas sur le port en bas près de chez Plume où personnellement, j’ai découvert des rillettes de poissons fort sympathiques (même celles au curry m’ont paru agréables, moi qui ne suis pas spécialement fan de cette épice), nous sommes allés boire un café le long du port-musée. Puis Plume voulut nous montrer la chapelle en question, rarement ouverte. Et quelle chance, non seulement, elle était ouverte, mais en plus elle est animée par une guide de l’association dont Fromfrom eut longtemps le privilège d’être la vice-présidente… A noter aussi que la jeune guide affectée dans la chapelle est lilloise, ce qui n’est d’ailleurs pas une exception parmi les guides-étudiants bénévoles, au moins cette année.

La chapelle Saint-Michel de Douarnenez, édifice du XVIIe s., remarquable par ses voûtes de bois entièrement peintes (64 scènes en tout). Plume nous l’avait montrée sur le blog il y a quelques années, mais je ne m’en souvenais plus.

D’abord des vues de l’extérieur de cette chapelle qui ne paie pas de mine. Les deux Bretonnes sont en train de deviser. Ne pas oublier douvrir les photos dans des fenêtres indépendantes.

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Puis pour l’intérieur, je commence avec une photo infernale dans le sens où malgré sa piètre qualité, cette image m'a demandé beaucoup de travail. D’abord, il s'agit de l’assemblage panoramique de 5 photos à l’ultra-grand-angle de 5 photos (exposées différemment mais identiques par ailleurs) donc 25 prises de vue en tout fusionnées non sans mal. Bon, je n’aurais probablement pas dû m'y prendre ainsi, car il y a des problèmes d’angles et tout n'est pas surmontable sans une approche quasi scientifique de la chose et surtout il m’aurait fallu beaucoup de temps. C’était seulement mon deuxième essai après Saint-Savin-sur-Gartempe en fin d’année dernière, mais là-bas c’était finalement plus simple (une seule rangée de photo). Ensuite, j'ai noirci manuellement les murs, fenêtres et sculptures pour lesquels on observait une grande confusion (pire que sur les voûtes) et cela donne ce résultat assez catastrophique.

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Une seconde photo avec des assemblages moindres mais aussi avec des déformations.

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Toutefois, les mêmes photos juste fusionnées par rapport à l’exposition donnent des choses plus correctes mais forcément tronquées.

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Enfin, quelques autres vues de photos du mobilier, des sculptures ou un détail de la peinture.

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29 juillet 2019

Brèves cornusiennes du 29 juillet 2019

Nous sommes de retour à la maison après cette première partie des vacances. La seconde dans quelques temps… Nous sommes passés par la Normandie (Lisieux, j’en ai déjà parlé), la Bretagne (dont Plumeville), puis nous avons remonté Talleyrand à l’envers jusqu’en terres éduennes.

A Augustodunum, nous avons passé une douzaine de jours sans mes parents. Nous avons un peu remis la maison en ordre, mais j’ai fait le minimum dans le jardin pour cause de fatigue dans un premier temps, de sécheresse puis de canicule. Heureusement, rien ne nous obligeait.

Du coup, la canicule m’a un peu permis de regarder les transmissions du tour de France cycliste. Jusqu’en 1998 (affaire Festina), je suivais pas mal cette course, mais dégoûté par les affaires de dopage qui n’ont fait que rebondir depuis, j’ai cessé de suivre autant qu’avant, me contentant de regarder en partie quelques étapes de montagne. Cette année, la situation était différente puisque des coureurs français se sont brillamment illustrés, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps. Je me suis pris un peu au jeu, et Fromfrom aussi, ce qui m’a étonné.

En débroussaillant (débroussailleuse thermique) le long de l’étang du Dragon terrassé, je me suis fait piquer par un Frelon européen. Je m’en suis aperçu dans un second temps lorsque j’en ai vu voler d’autres (nid). Du coup, excité par la douleur, par la peur de me faire piquer par d’autres et par la crainte d’avoir une réaction allergique, je me suis retrouvé prestement près de la voiture et avec l’inertie du mouvement de la lourde débroussailleuse, j’ai cassé un clignotant. En moins de deux, je me retrouvais à la maison, je prévenais le voisin pour lui demander de se tenir prêt pour me descendre à l’hôpital en cas de symptômes inquiétants pour ne pas faire comme il y a 19 ans où après 6 piqûres de guêpes, urticaire géant, œdème de Quincke, j’avais pris le volant pour aller à l’hôpital, sans penser que je pourrais faire un choc anaphylactique (j’étais passé à côté d’un accident grave, voire bien pire). Heureusement cette fois, aucune réaction allergique à part un enflement local normal (coude). Il faut dire que je n’avais jamais été piqué par un frelon et que je suis en principe de nouveau insensible au venin de guêpe (4 piqûres simultanées théoriquement), mais il vaut mieux faire gaffe. Mais qu’est-cela fait mal, les guêpes, c’est un peu de la rigolade à côté.

26 juillet 2019

Vacances juillettistes 2019 (1)

Lisieux, pour beaucoup (dont moi-même), est connue pour sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et l’horrible basilique du XXe s. Mais il y a aussi la cathédrale Saint-Pierre qui pour faire court est un édifice gothique (XII-XIII° s.).

Bonne nouvelle : Fromfrom a pu suivre la visite sans trop de souci.

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Bonus pour Calyste (entre autres) : la chapelle axiale !

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20 juillet 2019

2019 – épisode 10 : fleurs de juin

Il est plus que temps de faire une petite rétrospective des fleurs de juin, en mélange entre celles des jardins du boulot et celui de la maison, dans l'ordre antichronologique des prises de vue

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18 juillet 2019

Mes initiateurs (10 et fin)

En définitive, sur le plan professionnel (et sur le plan personnel également, mais ici n’est pas le propos), on se définit un peu comme la « somme » de plusieurs rencontres (de personnes bien entendu, mais aussi de lieux, de faits, d’écrits…) et ce parfois depuis l’enfance. On en fait un peu une sorte de synthèse, d’une sauce bigarrée et très personnelle dont nous avons le secret ou qui s’impose à nous. En tout cas, c’est ainsi que cela s’est présenté à moi. Je n’ai pas eu le sentiment de choisir, cela s’est fait naturellement. Pourtant, j’ai forcément choisi et je l’ai bien vécu. Je pense que j’ai néanmoins eu beaucoup de chance. Car j’ai le sentiment que beaucoup trop de personnes ne trouvent pas véritablement leur voie sur le plan professionnel et le vivent mal. Ou bien ils n’ont pas fait l’effort suffisant, n’ont pas insisté suffisamment pour trouver leur voie. Car la voie est parfois bien cachée je pense. Personnellement, j’imagine que j’avais réellement plusieurs voies possibles et que j’aurais pu m’y épanouir de manière plus ou moins analogue. Et force est de constater que les rencontres ont joué un rôle très important dans ce que je suis aujourd’hui.

D’un autre côté, je suis content de pouvoir dire que j’ai joué ce rôle chez de plus jeunes (deux me l’ont dit ouvertement). Je suis sans doute moins en position de faire cette forme de transmission à présent, mais cela se joue probablement d’une autre manière…

17 juillet 2019

Mes initiateurs (9)

Lorsque j’ai commencé mes travaux universitaires sur les végétations alluviales ligériennes, j’avais repéré plusieurs auteurs. Ils étaient tous plus ou moins âgés. Parmi ceux-là, un ancien professeur de l’université de Clermont-Ferrand, natif de La Charité-sur-Loire et qui y passait l’essentiel de ses vacances en compagnie de son épouse. On m’avait dit qu’il était âgé, sous-entendu qu’il ne fallait pas l’embêter. Nous commençâmes donc par des échanges épistolaires. Je lui envoyais certaines synthèses de ma part et lui des tirés à part d’articles qu’il avait rédigés seul ou avec d’autres. Ma première rencontre sur le terrain près d’Orléans fut là encore une sacrée expérience (il avait 76 ans à l’époque). Et c’est à cette occasion que je compris jusqu’au bout ce qu’était la rigueur et la précision en termes de botanique et de ph*yto*so*ci*olo*gie. Je me suis appliqué à emprunter les mêmes voies. Il me proposa bientôt de venir le voir dans sa maison de La Charité-sur-Loire. En arrivant là-bas, je fus reçu comme un prince (repas et à-côtés) et ce fut le cas à chaque fois que j’y suis retourné durant plusieurs années. Si j’arrivais là-bas le matin, nous commencions par un café accompagné de biscuits faits maison par Madame, puis nous partions faire une première visite le long de la Loire pas loin, pour revenir pour le repas. En début d’après-midi, nous consultions quelques documents (au frais dans la grande maison l’été), puis nous partions pour une sortie plus consistante et plus loin l’après-midi. Il avait toujours sa boite galvanisée de botaniste (je pense que c’est au moins aussi pratique que les sacs plastiques) et son éternel piolet de montagne (modèle ancien) qui lui servait à la fois de canne et d’outil de prélèvement pour les mousses au sol). Je pense qu’il m’aimait bien et c’était réciproque. Il appréciait vraiment que quelqu’un puisse réaliser des travaux de recherche « officiels » sur la flore et la végétation de la Loire, ce qui n’était pas véritablement arrivé (hors travaux très ponctuels) depuis plus de trente ans. Bien sûr, telle une éponge, j’allais récupérer tout ce qu’il me « donnait ». Bien sûr, il fut destinataire de ma thèse et il me fit aussi des compliments à son sujet. Il est décédé il y a environ dix ans. Dans l’une des nécrologies rédigées dans les revues, l’auteur, que je connaissais finalement assez peu, parlait de moi, parmi une poignée de personnes qui avait accompagné le vieux botaniste.

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