Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Cornus rex-populi

Archives
8 mai 2007

Retour de Saint-Fargeau

Sur le chemin du retour de Saint-Fargeau, je m'étais promis de faire découvrir une orchidée, assez commune, des terrains calcaires. Evidemment, il se faisait déjà tard et il était hors de question de faire une quelconque exploration botanique. Il n'est point nécessaire d'être un grand gourou pour trouver cette espèce : elle affectionne notamment les talus routiers et pourvu que les conditions stationnelles soient favorables, on la trouve assez aisément, même en roulant à 90 km/h. Il faut toutefois exclure les zones trop ouvertes sans arbres ou arbustes, les zones de cultures trop enrichis en nutriments (azote en particulier), les zones trop humides, les zones trop acides, les zones pas suffisamment thermophiles... Bref, les strates de l'échantillon étant posées, il fallait enfin que l'on pût se garer sans risquer de faire arriver un accident. Ce fut donc chose faite. Je vous présente une relative banalité : Orchis pupurea Hudson (Orchis pourpre).

Op_1Op_2Op_3

Puisque finalement, le talus constituait un ourlet forestier, à côté, un arbrisseau en fleurs, lui aussi à caractère calcicole et tout aussi banal dont je ne pus me retenir de photographier : Viburnum lantana L. (Viorne lantane).

Vl_1Vl_2

A propos de viorne, de retour à la maison à H., un des avatars horticoles de Viburnum opulus L. (Viorne obier) autrement appelée Boule de neige, était en fleurs. Avatar peut-être, mais splendide et divine surprise dans ce jardin qui n'accueille pas que des beautés.

VoS_1VoS_2

Publicité
Publicité
5 mai 2007

Clamecy et Saint-Fargeau

En ce week-end précédent le premier mai, il avait été décidé (pour une fois, je n’avais fait qu’approuver un choix fortement suggéré) d’aller à Saint-Fargeau dans l’Yonne. Cette commune se situe aux confins de la Nièvre et du Loiret, sur la bordure nord-ouest du bassin de la Loire, mais en dehors de celui-ci, à quelques encablures de là où la Loire passait pour aller se jeter dans la Seine (à moins que ce ne soit l’inverse) il y a environ 3 à 5 millions d’années. Le voyage n’étant pas de courte durée, nous fîmes escale à Clamecy, ancienne plaque tournante pour le flottage du bois sur l’Yonne. Le Morvan, dès le XVIe siècle devint en effet la principale source en bois de chauffage pour Paris grâce aux petits chevelus de rivières morvandelles, de la Cure, de l’Yonne et bien entendu de la Seine. Au XIXe siècle, ce flottage du bois déclina progressivement pour cause de charbon et d’autres moyens de transport et cessa complètement en 1923. A Clamecy fut donc pris le repas qui bien que très honorable, eut tendance à s’éterniser quelque peu. Bien entendu, nous étions aussi passés pour découvrir la collégiale gothique Saint-Martin qui elle aussi était fermée. La tour rappelle pas mal celle de la cathédrale de Nevers.

C1C2C3C4C5C6

Pour rappel, Nevers ressemble à ça :

N1

Quant au château de Saint-Fargeau, je ne m’étendrai pas, sauf pour vous dire qu’il s’agit d’un ancien château fort complètement remanié à de multiples reprises, et en particulier par la Grande Mademoiselle (Anne-Marie-Louise d’Orléans, duchesse de Montpensier et de Saint-Fargeau), cousine de Louis XIV un temps en disgrâce et en exil à Saint-Fargeau consécutivement à la Fronde. A découvrir une tour creuse avec une petite cour intérieure dans laquelle ou pouvait récupérer de l’eau de pluie et les charpentes du château que les visiteurs peuvent parcourir en intégralité, à condition qu’ils n’aient pas peur des fantômes. Nous en avons vu un (peut-être un ancêtre de Jean d’Ormesson ?), mais franchement, on n’a même pas tremblé.

SF1SF2SF3SF4SF5SF6SF7SF8SF9SF10SF11

Non loin de là, à Guédelon, les curieux (dont nous ne sommes pas – du moins pas cette fois-ci) pourront aller visiter le chantier médiéval d’un château fort en construction, laquelle a été commencée en 1997. Durée prévisionnelle initiale de la construction : 25 ans.

21 avril 2007

Château de Trévarez

1

Depuis ce fameux article du 20 avril 2006 de notre ami Ar valafenn qui ne s’appelait pas encore comme ça, nous avions appris d’un toujours Karagar qu’il y avait des rhododendrons dans le parc du château de Trévarez. Dimanche dernier, de passage dans les montagnes finistériennes, nos roues nous permirent de frôler ledit château, à caractère néogothique du début du XXe siècle et confectionné en kersantite et en briques rouges. Nous devions aussi constater que les azalées étaient à peu près en pleine floraison et que les rhododendrons avaient déjà bien amorcé la leur. Comme le château fermait, la visite fut remise au lendemain après-midi. Le lendemain, après un repas délicieusement « crevettier », nous ne parvînmes pas très tôt au château, et je ne savais pas quelle était l’importance du parc (85 ha). Or, parmi tout ce qu’il y avait à voir, le temps nous fut insuffisant pour tout voir avant l'excellent rendez-vous du soir qui nous attendait. Dans le parc (souvent en sous-bois), les Narcissus avaient quasiment tous terminé leur floraison, les Camélias étaient aussi largement sur la fin. En revanche, les azalées étaient ravissantes. Quant aux rhododendrons, ils étaient encore loin d’être tous en fleurs (normal pour un 16 avril), même si certains (rares) en avaient déjà terminé. Évidemment, nous n’avions pas beaucoup de possibilités de revenir plus tard. Bien que limité, le spectacle fut quand même au rendez-vous.

Je ne puis en juger de façon globale puisque je n’ai pas pu voir l’ensemble du parc, mais j’émettrais quand même quelques regrets. On a du mal à percevoir la logique de l’organisation de ce parc, à se faire une idée de son architecture. Sans doute existe-t-il des contraintes historiques, mais on n’arrive pas bien à capter des thématiques, un fil conducteur. Par ailleurs, j’aurais aimé avoir quelques indications botaniques et variétales in situ. On trouve parfois quelques étiquettes, mais souvent brouillonnes et en état d’abandon.

Voici donc nos arbrisseaux et arbustes fleuris :

23456789101112131415161718192021222324252627282930

12 avril 2007

Escapade chapelière dans les Monts du Lyonnais

Toujours en ce week-end pascal, décision fut prise par votre serviteur d'aller se balader au sud des Monts du Lyonnais, en faisant un crochet préalable par la marge orientale sud de la plaine du Forez (Saint-Galmier, là où jaillit l’eau de Badoit). Le but était en fait de se rendre à Chazelles-sur-Lyon (qui n’est nullement au-dessus de Lyon, ni même à côté), pour aller y visiter – ne sait-on jamais – le musée du chapeau. Celui-ci était en effet ouvert et nous arrivâmes à point pour le début de la visite guidée. C’est à cette occasion que nous furent présentés les différentes étapes et machines qui servaient à la confection de chapeaux en feutre de poils de lapin. J’avais déjà visité l’ancêtre de ce musée à la fin des années 1970 (ou au tout début des années 1980), à une époque où une usine au moins tournait encore. L’industrie chapelière, au sein de ce gros village avait employé directement à son apogée (XIXe siècle) plus de 1000 ouvriers, ce qui est absolument considérable. Un travail incroyablement pénible en fait dont on prend conscience lorsque l’on observe les différentes étapes de la fabrication d'un chapeau. Aujourd’hui, il ne reste que quelques petits artisans et le musée lui-même, mais on peut considérer que la production reste assez confidentielle. En revanche, le chapeau connaît un regain d’intérêt depuis quelques années, et ce n’est pas moi qui dirais le contraire.

21345678

Après le musée, nous nous rendîmes à Saint-Symphorien-sur-Coise, petite ville natale d’un funeste porteur de chapeau, ministre de De Gaulle, lui-même ancien maire de ma ville natale : Antoine Pinay. Inutile de vous dire que je n’éprouve aucune once de sympathie pour cet individu qui a pourtant été – scandaleusement à mon sens – une référence politique sur le plan économique pendant beaucoup trop longtemps. Là aussi, l’accès à l’église romane ne nous fut pas possible. Quel dommage !

910

Ne pas oublier aussi que cette région est très importante dans la production de saucissons, bons-jésus et autres rosettes. Je ne vous parle pas de ces trucs industriels, mais de ceux qui ont un aspect rustique et surtout le goût de ceux de mon enfance, de ceux que je savourais chez mes grands-parents.

10 avril 2007

Contrastes

Ce week-end pascal « voiturier » nous a emmené sur les terres de mon lieu de naissance, dans le département de la Loire, sur les contreforts des monts du Pilat. Cela faisait plus de dix ans que je n’étais pas allé là-bas au printemps. Le contraste a été assez saisissant. Chez mes parents à 200-300 m d’altitude, la chaleur se faisait presque lourdement sentir dans nos peaux encore habillées d’hiver. Les cerisiers étaient en fleurs dans un ciel d’azur uniforme et profond.

123

En début d’après-midi, nous fîmes escale à l’ancien prieuré de Sainte-Croix-en-Jarez. Nous n’eûmes malheureusement pas le loisir d’en visiter l’église. Je devais me plaindre de ce scandale sur le livre d’or.

4567

Nous nous lançâmes ensuite à l’assaut des pentes du Pilat, ce qui fut mis à profit pour observer des taches jaunes flamboyantes sur les talus de Potentille printanière (Potentilla neumanniana Reichenb.).

8

Arrivés au sommet du Crêt de l’Œillon (à près de 1400 m d'altitude), nous eûmes la surprise de trouver la neige tombée quelques semaines plus tôt et qui terminait de fondre parmi les chirats de gneiss et la lande de Callune (Calluna vulgaris (L.) Hull), de Myrtille (Vaccinium myrtillus L.) et de Genêt purgatif (Cytisus oromediterraneus Rivas-martinez, Diaz, Fernand).

910

Publicité
Publicité
5 avril 2007

Grand concours de printemps

Je suis heureux de vous proposer le grand concours de printemps. La plupart des photos qui suivent ont été prises hier. Toutes les plantes présentées fleurissent donc en ce moment. Le jeu consiste à donner le nom de chacune des espèces présentées. Certaines sont faciles à trouver. Et si vous êtes un fin connaisseur de ce blog, vous pourrez y dénicher quelques solutions. Mais il y en a aussi qui sont plus corsées. C'est normal, il faut bien départager les meilleurs et les futés.

Madame K est exceptionnellement autorisée à utiliser la langue bretonne.

Le premier prix (?) sera décerné après notre petit périple ligérien du week-end. Bonne chance à tous.

1 1

2 2

3 3

4 4

5 5

6 6

7 7

8 8

9 9

1010

3 avril 2007

Électrochoc

Il y a tout juste deux ans, un mercredi matin, en arrivant le premier au travail (dans un bâtiment isolé), je faisais la découverte d’une collègue qui s’était suicidée par pendaison dans son bureau. J’avais vu son corps depuis le haut des escaliers à une distance de 5-6 m. Pris de panique et totalement incrédule après ce que je venais de voir, je me retrouvais d’un bond dans le bureau d’une collègue d’un autre bâtiment en train de lui dire (je ne sais comment ?) ce que je venais de voir et d’aller vérifier si je n’avais pas eu des hallucinations. Elle s’exécuta immédiatement. Il m’était totalement impossible de remettre le pied dans le bâtiment où j’avais découvert le drame. Suivirent le déclenchement de l’alerte, l’arrivée de pompiers et de la police. Entre temps, je m’étais réfugié dans le bureau d’autres collègues. Je n’avais jamais été autant abattu. Au bout de quelques dizaines de minutes, la police me fit demander. Constatant que je n’étais pas tout à fait en état, on me fit monter dans l’ambulance, on me donna un calmant ou je ne sais quoi d’autre et c’est là que l’inspecteur de police m’interrogea. A cet instant déjà, la police savait déjà ce qui s’était passé, que ma collègue s’était donnée la mort la veille au soir ou dans la nuit et qu’il n’y avait aucune espèce d’ambiguïté sur son suicide tant il y avait profusion de preuves : plus d’une dizaine de lettres qu’elle avait laissée sur son bureau dont une qui m’était adressée. Constatant que le risque d’évanouissement était écarté, je fus libéré. Mes collègues prirent soin de moi (je n’oublierai jamais comment certaines personnes peuvent révéler des qualités en certaines circonstances). Le reste de la matinée fut consacrée à une réunion d’information pour l’ensemble du personnel à laquelle je ne devais pas participer, vu mon état. Pour les principaux témoins, l’après-midi fut consacrée à une déposition au commissariat, puis, revenu sur le lieu de travail à une entrevue avec un psychologue qui se révélera plus tard assez peu utile. La suite de la soirée se déroula chez des collègues, parmi les plus proches de la victime. Une soirée passée à s’interroger, à ne pas comprendre ce geste, malgré des explications pas très cohérentes. La soirée terminée, n’osant pas avouer l’état intérieur dans lequel je me trouvais alors qu’on me proposait le gîte, je rentrai, seul chez moi. Juste un nouvel appel à mes parents qui ne s’imaginaient pas nécessairement l’état réel dans lequel je me trouvais. Et puis une nuit de cauchemar éveillé. Les images d’un corps quasi désarticulé tel un pantin, d’une corde, surtout d’une horrible corde. Des images obsédantes. Le psy nous avait dit qu’il fallait parler, ce que nous fîmes, toujours pour échafauder des hypothèses ou à la quête de vaines explications. Les jours qui suivirent, je ne pus travailler. Heureusement, le week-end qui suivit, je me rendis à un stage à Rennes avec des collègues, ce qui permit de me dépayser un peu. Les semaines qui suivirent ne furent pas extraordinaires, tant les souvenirs majoritairement mauvais remontaient régulièrement à la surface. Quand j’arrivais le premier au bureau le matin, j’ai eu longtemps l’appréhension de découvrir un nouveau pendu. Cependant, au fil des semaines, la douleur s’estompa. Elle ne revit le jour qu’un peu plus tard lorsque je dus aller sur le terrain à des endroits que j’avais parcouru avec ma collègue disparue. Les larmes me venaient régulièrement lorsque je me trouvais seul, comme si elle avait été encore avec moi. Et qu’on le veuille ou non, malgré toutes les dénégations, toutes les preuves que toute action pour la sauver auraient été infructueuses, on finit par culpabiliser à nouveau, on n’arrive pas à faire le deuil.

Et parallèlement, à la suite de son suicide on apprend qu’elle était atteinte d’une dépression masquée, qu’elle savait toujours donner le change, qu’elle avait préparé son suicide minutieusement de longue date, qu’elle n’avait probablement jamais ouvertement pleuré de sa vie. On sait déjà qu’elle vivait seule, qu’elle avait une vie extrêmement stricte, réglée comme du papier à musique, qu’elle a votre âge, qu’elle a probablement un problème d’identité sexuelle. On se rend compte que par certains côtés, on était bien proche d’elle. Qu’on est peut-être passé à côté de quelque chose qui aurait peut-être évité tout cela, si on avait été moins timide, si on avait osé révéler ses émotions, voire plus… On souffre de tout cela, c’est le grand remue ménage intérieur, on se remet en question, on s’interroge sur le sens de sa vie, on a le vertige. On sait que l’on n'a pas une âme suicidaire, mais on a peur du vide, de l’avenir, de finir vieux con.

Alors, un processus se met en place, avec pas mal de chaos tant il y avait de murs à faire tomber, de timidités à domestiquer, d’identités à révéler… Bien sûr, sur le chemin, il y eut des imbéciles, des profiteurs et de fieffés menteurs. Mais on finit par faire des connaissances désintéressées et bienveillantes. Le destin finit par vous sourire, et à la suite d’un ultime pied au derrière paradoxalement amical, on fait la connaissance de sa moitié, mais là, il s’agit d’une autre histoire…

1 avril 2007

Évocation d'une complicité

En novembre 2002, un ami (C.) a mis fin à ses jours. Il avait un petit peu plus de 80 ans. Il n’était certes pas en bonne santé, il avait depuis longtemps une insuffisance cardiaque et quelques autres problèmes bien réels. Mais au fil des années, il était devenu extrêmement hypochondriaque, à tel point que c’est peut-être ça qui l’a tué. En effet, sa souffrance psychosomatique était devenue telle qu’il avait dû considérer qu’il fallait qu’il en finisse. Cet homme, encore jeune, était rentré dans le maquis pendant la guerre, puis avait servi dans l’armée régulière. Il ne parlait presque jamais de cet épisode terrible de sa vie. Et il avait gardé des « souvenirs », dont une arme de poing avec laquelle il se suicida. Je me souviens très bien que je n’avais pas été surpris plus que ça par son acte, tant il avait évoqué il y a longtemps la possibilité de se supprimer de cette manière, s’il y était obligé et s’il en avait la force physique. Beaucoup de personnes n’avaient pas cru qu’il le ferait ; moi je savais qu’il pouvait le faire. Ce n’est évidemment pas cela que je veux retenir de lui, mais tout ce qu’il m’a apporté par ailleurs.

Au départ, mon père l’a connu comme artisan maçon. Il faisait de la réfection de maisons anciennes ou autres travaux hors constructions neuves. Ils devinrent amis. Ils partageaient des valeurs et des activités communes comme la pêche et la chasse. Pendant et après guerre, il avait pas mal braconné, essentiellement pour se nourrir. Il en avait gardé certaines ruses, certains tours de mains. C’était un homme de la nature, il en connaissait fort bien les cycles et se montrait à cet égard fin observateur. C’est surtout en tant que pêcheur que j’ai le plus appris avec lui, mais aussi la manière de se fondre dans la nature. Car c’était un pêcheur de truites, et dans les ruisseaux forestiers, il n’est pas donné à tout le monde d’aller y ferrer une belle mouchetée sans se faire repérer, sans emmêler sa ligne, sans accrocher de toutes parts son fil dans les arbres et les buissons. Il y a bien entendu des trucs que l’on ne dit pas dans les livres halieutiques. C’est lui aussi qui me fera découvrir les champignons et surtout la manière de les trouver (car le novice ne voit pas les champignons qu’il a devant les yeux), et mêmes quelques-uns de ses coins. En compagnie de mon père, nous ferons aussi de fructueuses récoltes d’escargots de Bourgogne. Enfin, il fut l’un de ceux qui m’initièrent aux vins de Bourgogne. Il faut dire qu’il en avait des bons à la cave.

Voilà, je n’en dirai pas plus. C’était juste pour dire que l’amitié et la gentillesse de cet homme modeste et généreux me manquent. Pensée émue à son épouse, ses enfant et petits enfants.

Et comme cela ne doit pas être triste et que nous sommes le 1er avril voici quelques images.

En compagnie de C. (photo ancienne abîmée) :

1

Deux de mes prises (ce ne sont pas les plus belles, mais pas négligeables quand même) : une Truite commune (Salmo trutta Linnaeus 1758) et un Brochet (Esox lucius Linnaeus 1758) :

23

29 mars 2007

Primevères

C'est de saison, et bien entendu, cela résonne en moi, même si, bizarrement,  je n'ai pas trop le loisir d'en profiter. Voici les trois principales espèces de primevères que nous rencontrons en France. Et ne me dites pas que c'est encore du jaune, d'abord parce que cela n'est pas le cas !

Primula vulgaris Hudson (Primevère acaule) :

Pv

Primula veris L. (Coucou, Primevère officinale) :

Pve1Pve2

Primula elatior (L.) Hill (Primevère élevée) :

Pe1Pe2

24 mars 2007

Illumination printanière

Kleger a dit qu’elle aimait. Voici donc quelques photos de cette magnifique plante de la famille des Renonculacées. J’ai nommé Caltha palustris L. (Populage des marais, Souci des marais). Ce n’est pas une rareté, mais en ce printemps, avec les jonquilles, elle illumine littéralement les bois et les zones humides.

Je crois que nous ne sommes pas les seuls à aimer cette plante. Personnellement, elle évoque un souvenir très particulier de mon enfance (encore à Saint-Georges), quand j’ai pris conscience que les espèces se répartissaient en familles et que celle-là faisait incontestablement partie des renoncules, des boutons d’or. Longtemps avant de me mettre à la botanique, j’avais déjà une systématique dans la tête…

C_1C_2C_3C_4C_5C_6

Publicité
Publicité
Cornus rex-populi
Publicité
Derniers commentaires
Publicité