Contrastes
Ce week-end pascal « voiturier » nous a emmené sur les terres de mon lieu de naissance, dans le département de la Loire, sur les contreforts des monts du Pilat. Cela faisait plus de dix ans que je n’étais pas allé là-bas au printemps. Le contraste a été assez saisissant. Chez mes parents à 200-300 m d’altitude, la chaleur se faisait presque lourdement sentir dans nos peaux encore habillées d’hiver. Les cerisiers étaient en fleurs dans un ciel d’azur uniforme et profond.
En début d’après-midi, nous fîmes escale à l’ancien prieuré de Sainte-Croix-en-Jarez. Nous n’eûmes malheureusement pas le loisir d’en visiter l’église. Je devais me plaindre de ce scandale sur le livre d’or.
Nous nous lançâmes ensuite à l’assaut des pentes du Pilat, ce qui fut mis à profit pour observer des taches jaunes flamboyantes sur les talus de Potentille printanière (Potentilla neumanniana Reichenb.).
Arrivés au sommet du Crêt de l’Œillon (à près de 1400 m d'altitude), nous eûmes la surprise de trouver la neige tombée quelques semaines plus tôt et qui terminait de fondre parmi les chirats de gneiss et la lande de Callune (Calluna vulgaris (L.) Hull), de Myrtille (Vaccinium myrtillus L.) et de Genêt purgatif (Cytisus oromediterraneus Rivas-martinez, Diaz, Fernand).