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Cornus rex-populi
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21 décembre 2014

Bretagne 2014 (1)

Samedi, passage sur le Pont de Normandie.

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Dimanche matin, passage traditionnel à Pont-Aven. Pas un chat dans la cité des peintres.

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L’église de Nizon est ouverte tous les jours, sauf le dimanche !

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Passage au moulin à marée au Hénan.

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Deux rigolos.

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Les mêmes rigolos au même endroit il y a 8 ans et demi.

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Pas loin, le château du même nom (visiblement, il n’était pas visible de la route autrefois).

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Pas très loin.

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Le port de Kerdruc.

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Après avoir mangé des araignées à pinces en compagnie de la duchesse mère, départ pour Roscoff dont je découvre l’église une nouvelle fois de nuit (pour l’instant, du moins).

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19 décembre 2014

Vive les vacances !

Les vacances sont là. Une fois de plus, il me tardait qu’elles arrivent. Les mois qui viennent de s’écouler ont été pesants, non pas par une quantité exceptionnelle de boulot, mais par le fait que je pilote un navire dans le brouillard, avec plusieurs matelots de mauvaise volonté. Un d’entre eux a été remis dans le droit chemin, mais l’autre pourrait se jeter par-dessus bord dès le début de l’année prochaine. J’en suis presque à me dire que son « suicide » serait la meilleure chose qui pourrait nous arriver à tous. Les deux semaines qui viennent vont être l’occasion de se détendre pour de bon.

Nous voilà partis pour des contrées occidentales.

L’église du siège materno-ducal.

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Roscoff qu’il faudrait visiter autrement que de nuit.

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Et plein d’autres bricoles.

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Puis passage par le grand côté du triangle en plusieurs étapes, via notamment la capitale berrichonne.

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Et les flancs de la montagne qui m’ont vu naître.

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A bientôt. Pas de bêtises, je vous surveille.

18 décembre 2014

Hier, c’était concert (4)

Comme nous le faisons désormais, nous quittons le travail, nous nous rendons à Lille en voiture (on trouve un parking souterrain au prix pas exorbitant en soirée sous la salle de concert), nous prenons un sandwich et hop, on va au concert.

J’ai voulu faire quelques photos de la Grand’ Place et ses annexes qui sont à proximité immédiate.

La grande roue est installée depuis quelques temps.

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Un manège pas très loin.

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Sur la Grand’ Place, le théâtre

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Pas loin, l’opéra.

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En face, la vieille bourse.

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A côté, la chambre de commerce.

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Pas loin, l’hôtel rendu célèbre par DSK.

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Nous sommes ensuite rentrés pour le concert intitulé « Noël à Vienne ». Nous avions été alléché par le programme prévisionnel, bien qu’incomplet et manquant de précision. Je suis pour ma part un grand fan de la musique viennoise de Johann Strauss & Co. En dehors des grands orchestres internationaux qui à mon niveau excellent sur le sujet, il existe aussi quelques merdouilles commerciales mielleuses à la André Rieu dont certains savent se satisfaire. Nous n’avions pas les meilleures places (nous nous y étions pris un peu tard pour les réservations), mais nous en avons profité très convenablement compte tenu de l’excellente acoustique de la salle. Nous avons aussi été impressionné par le souffle de l’orchestre, pourtant doté d’un plus faible nombre de musiciens que pour l’orchestre de Vienne à l’occasion du Nouvel An. D’ailleurs, en dehors des paillettes, des fleurs, de l’accès et du prix des places et du caractère supérieur bourgeoisement coincé, ce que nous avons entendu supportait probablement largement la comparaison avec Vienne.

Il s’agissait des musiciens de l’Orchestre national de Lille sous la baguette de Wolfgang Doerner. Un Viennois qui a néanmoins largement travaillé en France et est actuellement, entre autres, directeur musical à l’Orchestre de Cannes. Le programme a été le suivant :

  1. Baron Tzigane, ouverture (Johann Strauss)
  2. Wilde Rose, Polka Mazur op. 201 (Josef Strauss)
  3. Neujahrsgalopp (Joseph Lanner)
  4. Delirien Valse, op. 212 (Josef Strauss)
  5. Danse diabolique (Josef Hellmesberger)
  6. Fata Morgana, Polka Mazur op. 330 (Johann Strauss)
  7. Unter Donner und Blitz, Polka rapide (Johann Strauss)
  8. Entracte
  9. La Belle Galathée (Franz von Suppé)
  10. Frühlingsstimmen, Valse op. 410 (Johann Strauss)
  11. Winterlust, Polka rapide op. 121 (Josef Strauss)
  12. Kaiserwalzer, op. 437 (Johann Strauss)
  13. Orphée aux enfers, ouverture [version Binder] (Jacques Offenbach)

Je connaissais peu certaines œuvres ou pas du tout comme la 1, la 5 ou la 9. J’ai été enthousiasmé par tout (Fromfrom également). Évidemment, beaucoup sont des « tubes » que j’apprécie énormément. Je n’en cite qu’un, parce que c’est ancré profondément en moi : La Valse de l’Empereur.

Sinon, après ce programme officiel, nous avons eu droit à trois interprétations complémentaires dont les incontournables Beau Danube bleu et la Marche de Radetzky.

Bref, une excellente soirée de deux heures de musique, en terre connue, mais avec le souffle de l’orchestre, la vraie texture des instruments et les vibrations directes de la salle.

La salle et l’orchestre avant le commencement.

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Et en action après l’entracte (photos clandestines).

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15 décembre 2014

Mairilluminées

Les édifices ont déjà fait l’objet de photos sur ces pages, mais il s’agit de nouvelles mises en couleurs illuminées.

Tout d’abord, l’hôtel de ville de B. (commune de mon lieu de travail), de style flamand, avec son beffroi classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le nouveau maire a fait enlever une des friteries de la place en prétextant ce classement.

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Et puis l’hôtel de ville de notre bonne ville d’H., au style bien différent, mais qui possède un lieu historique au premier étage.

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14 décembre 2014

Principe d'impunité

Verbatim. C’est le nom que lui donne mon père. Il ne l’aime pas, et ce depuis l’ère mitterrandienne. Moi non plus. L’homme est d’une rare suffisance, hautement conscient de sa valeur. De la valeur, il en a forcément un peu par un certain côté brillant qui avait dû plaire à l’ancien président. C’est surtout un arriviste, sans doute aussi un usurpateur. Je n’en dis pas plus. Du temps de Sarkozy, il avait été à la tête de la « Commission pour la libération de la croissance française », puis dans d’autres commissions en pointillés depuis et plus encore depuis que l’actuel ministre de l’économie est aux affaires. Tout n’était pas absolument mauvais dans le rapport qui avait été fait, mais même le président de l’époque n’avait pas osé mettre en œuvre les mesures les plus libérales ou de régressions sociales.

Ce vendredi à la radio, il était encore invité et il a remis ça avec, entre autres, sa volonté de supprimer le principe de précaution, qui selon lui, est un frein abominable. Ce principe, inscrit dans la Constitution depuis 2005, n’est dans les faits, pas pris en considération dans le domaine de l’environnement et des milieux naturels. Si l’on excepte les OGM et les « gaz de schistes », pour lesquels ce principe reste cependant extrêmement fragile, il n’y a presque rien, même si on est d’accord que ces deux exemples sont majeurs si on pense aux montagnes de fric supplémentaires que les multinationales pourraient se faire en nous empoisonnant.

Mais autrement, le principe de précaution ne s’applique pas. En voici quelques exemples : Notre-Dame des Landes (études bâclées, nombreuses violations du Code de l’environnement et du droit européen sous couvert de prétendu intérêt public). Il en va de même, pour ce qui est plus proche dans l’actualité, du barrage de Sivens dans le Tarn (manquements similaires à NDDL – même si c’est bien plus petit, cela reste particulièrement scandaleux quand on regarde l’affaire d’un peu plus près), du projet Center Parcs de la forêt de Chambaran du côté de Roybon en Isère (beaucoup de problèmes aussi). Je ne parle pas de tous les projets, petits ou plus grands, qui passent comme une lettre à la poste et dont personne ne parle et dont beaucoup pourtant mériteraient que l’on s’insurge…

Et puisque c’est aussi dans l’actualité, parlons aussi de la tempête Xynthia (53 morts). Le maire de La Faute-sur-Mer vient de se faire infliger 4 ans de prison en première instance du procès. D’autres élus ou responsables locaux ont aussi été condamnés à de la prison ferme. Je vois là un net progrès depuis les nombreuses années où je dis qu’il y a une parfaite impunité des élus qui accordent des permis de construire en zones submersibles ou inondables au soumises à d’autres aléas environnementaux connus. Néanmoins, pas de quoi crier victoire. Les services de l’État ne sont pas condamnés (alors qu’ils portent également de lourdes parts de responsabilité) et les élus risquent d’être condamnés à des peines beaucoup plus légères, voire d’être blanchis devant la Cour d’appel, alors que leurs responsabilités sont écrasantes. Et je ne dis rien des préfets qui sont aussi responsables en prenant tous les jours des arrêtés illégaux, toujours favorables aux intérêts économiques de court terme et défavorables à l’environnement.

Tout cela n’est pas nouveau, mais tout cela est toujours révoltant. Les « écolos » des « zones à défendre » sont parfois un peu à côté de la plaque, du moins c’est ce qu’on nous montre de croustillant dans les grands médias, ce qui n’est pas loin de la manipulation pure et simple. Mais nombreux sont ceux qui ont raison de s’attaquer à ce qui est avant tout illégal, avant même d’être écologiquement ou moralement scandaleux. Mais le « folklorique », le « spectaculaire » est systématiquement mis en avant, sans parler du fond, du scientifique qui est pourtant accablant.

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13 décembre 2014

Ciel

La note de Plume m’a incité à aller voir dehors. Le ciel s’est totalement dégagé (une surprise). Pendant que j’essayais de prendre des photos, j’ai bien vu une étoile filante, mais hélas pas dans le champ de l’objectif.

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8 décembre 2014

Voyeurismes

Voici une vue aérienne de mon lieu de travail parue dans le journal régional de ce dimanche (je leffacerai ultérieurement). Une ancienne ferme flamande légèrement remaniée après 1970 autour de laquelle sont venus s’ajouter depuis de nouveaux bâtiments (10 si on ne compte que les principaux et une serre), dont un auditorium semi-enterré de 180 places. Il y a aussi trois jardins, dont deux ouverts au public. En revanche, on ne voit pas l’étang (à droite), ni l’ensemble des prairies ni le bois en haut, le tout sur 25 ha. Cliquer pour agrandir.

 

8 décembre oblige, chose promise à Calyste, chose due. Je n’avais pas pensé au départ mettre les bougies dehors pensant qu’elles ne tiendraient pas correctement sur les rebords de fenêtres en pente, mais il existe une petite partie plane, alors voici. Pour moi, ce n’est bien sûr pas un rituel religieux, mais une façon de retrouver ma jeunesse, à une époque où toute la population faisait de même. Je trouvais ça chouette d’allumer avec ma mère et parfois mon père, tous ces lumignons que l’on mettait dans des verres colorés ou pas et que l’on disposait sur la rampe du balcon, ou s’il y avait du vent, sur les rebords de fenêtres, ou les deux. Évidemment, j’ai triché avec une partie de ce butin de veilleuses, mais l’idée y est. J’imagine que dans le quartier, on va nous prendre pour des fous. Et alors, comme c’est le cas, il n’y aura pas tromperie sur la marchandise.

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7 décembre 2014

Brèves cornusiennes (34)

Je me dis depuis quelques années, que nombre de personnes ne portent désormais plus de montre au poignet. Ils regardent l’heure sur leur ordinateur ou sur leur téléphone portable, notoirement sur leur smartphone. En tout cas, il en est ainsi pour une majorité de collègues. Du coup, c’est un peu comme s’ils avaient « régressé » à l’époque des montres à gousset, du moins pour ceux (rarement chez les collègues, mais vu ailleurs) qui ont toujours un œil sur leur aïe-faune ou autre concurrent. En revanche, quelle ne fut pas ma surprise de constater l’autre jour qu’un informaticien, encore assez jeune arbore une montre au poignet. Voir ça chez des « geeks », me rassure un peu, moi qui ne sais pas m’en passer, sauf peut-être pendant les vacances estivales. En revanche, mon téléphone portable qui n’est pas « smart » reste systématiquement dans ma veste suspendue au porte-manteau.


 

Fromfrom a fabriqué pas moins de 120 madeleines cet après-midi. Il y en a aussi pour faire goûter aux collègues.

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4 décembre 2014

Nouveau cap de la connerie

Un nouveau cap a été franchi dans le domaine de la connerie. Hier, parce que c’était mercredi, la mère de Fromfrom était allée chercher sa petite-fille pour fêter avec un jour d’avance, son anniversaire. C’est bien la seule manière dont la gamine pourra se réjouir pour ses 14 ans, car en guise de cadeau d’anniversaire, sa mère la met à la porte !

Cela fait un peu plus de 6 ans que ses parents sont séparés (et divorcés plus tard) et la gamine était confiée à sa mère. Le père avait quitté son travail pour d’obscures raisons, l’alcoolisme n’y étant certainement pas étranger. L’ex mari, après s’être fait viré de chez sa mère (elle, qui n’a pas grand-chose à envier aux Ténardier), avait vécu plus d’une année en caravane, dans des conditions d’hygiènes certainement très brillantes. En réalité, un homme-enfant irresponsable.

La mère ne supporte plus sa fille. Pourtant, nous l’avons encore eue à la maison cet été et ce n’est pas une gamine particulièrement emmerdante. Certes, c’est une adolescente avec ses petits travers, mais vraiment pas pires que les autres, bien au contraire. Et la mère, elle aussi rongée par l’alcoolisme, ne s’occupe pas correctement de sa fille. Je dirais même que la gamine est en voie d’abandon, et pas que par rapport à l’école, mais également pour tous les détails de la vie courante (se laver, manger, se vêtir…). La gamine s’est entendu dire par sa mère qui la met dehors : « tu n’as rien à dire, c’est pas toi qui paye le loyer ». Splendide !

Du coup, la gamine va aller chez son père. Jusqu’à il y a quelques années, on pouvait aisément dire que la gamine était forcément mieux avec sa mère. A présent, je pense qu’elle a le choix entre la peste et le choléra !

2 décembre 2014

Brèves cornusiennes (33)

Ce matin, départ pour aller à Lille, récupérer mon directeur et filer ensuite vers Arras. Je suis parti très tôt d’H., mais malgré cela, je suis resté coincé sur l’autoroute, alors que je pensais que cela irait. Depuis une douzaine d’années que je suis là, je me rends compte que cela coince de plus en plus tôt sur cette maudite autoroute. Avec la grande marge que j’avais prise, je suis arrivé avec seulement 5 petites minutes de retard à Lille. Et nous sommes arrivés en avance à Arras. Seulement, cela n’a pas empêche la « mal baisée de l’Artois » (j’ai déjà parlé d’elle, je ne la représente pas et de toute manière, cela n’a aucun intérêt, c’est une grosse conne qui pue dans tous les sens du terme) de m’engueuler ou plutôt de me faire des reproches sur des détails insignifiants qui ne regardent qu’elle et ses sbires ainsi que les services tout aussi incompétents que le sien qui ne comprennent rien à rien, car tous sont à rattacher aux catégories P3 et P4, aucun ne pouvant mériter ne serait-ce qu’un accessit de P5 car cela signerait qu’il y a une lueur d’espoir dans le quart de pois chiche coupé en douze qui leur sert de cervelle en conserve (voir ici la typologie des P, sinon on ne peut pas comprendre). La « mal baisée de l’Artois » est passée à deux doigts de la correctionnelle, car j’ai senti, non pas une odeur de moutarde, mais carrément de soufre, mais la mèche n’a pas été allumée de justesse, pressentant peut-être (?) l’orage luciféro-cornusien imminent.

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