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Cornus rex-populi
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20 décembre 2006

Joyeux Noël

Il s'agit de la dernière note de l'année 2006. Alors, à tous les commentateurs, à tous les visiteurs de ce blog, je souhaite un excellent Noël et d'excellentes fêtes de fin d'année.

Je vous remercie tous pour votre sympathie, pour votre intelligence, pour votre humour. Je remercie ceux qui petit à petit, m'ont invité sur leur blog, puis m'ont fait découvrir tout un monde que je ne connaissais pas. Enfin, je remercie mon épouse qui supporte ma « commentairite aiguë » et mes bavardages.

Comme Sapin de Noël, je vous dédie cet Épicéa de Sitka enneigé qui maintenant n'existe plus. Le Père Noël a cassé mes jouets ! En prime, une espèce typiquement bretonne (et globalement rare) : Asphodelus arrondeaui J. Lloyd (Asphodèle d’Arrondeau). Celle-ci, je l'ai trouvée près de Sainte-Barbe du Faouët (Morbihan). Ne la confondez cependant pas avec Asphodelus albus Miller (Asphodèle blanc), beaucoup plus répandu.

Sapin_de_No_l

Asarr

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17 décembre 2006

Saint-Georges sous la neige

Ce matin, il a gelé. Quoi de plus normal pour un 17 décembre ? Oui, mais cette année, il ne fait pas froid. Conséquence du réchauffement climatique ? Je ne sais pas.  Continuerons-nous de voir la neige en plaine ou sur les collines ? Si on regarde ce qui s'est passé l'hiver dernier, cela n'est pas impossible.

Voici quelques photos de Saint-Georges lors d'épisodes neigeux précédents.

Tout d'abord la zone d'émergence de la source de l'étang Saint-Georges, au sein d'une tourbière boisée. De ces endroits où il est prudent de ne pas marcher n'importe où.

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L'eau jaillit ensuite. Le froid la cristallise.

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Dans le bois, on rencontre successivement le Bouleau pubescent, le Houx et le Sapin pectiné.

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L'eau parvient alors à l'étang Saint-Georges, mais de liquide point !

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L'eau, redevenue liquide, coule à travers les pâtures, les prairies paratourbeuses, parmi les fourrés...

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... passe le pont de Saint-Georges et le ruisseau acquiert le patronyme "de Brisecou".

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Plus loin, beaucoup plus loin, les eaux de Saint-Georges se mêleront à celles de la Loire. Mais cela, c'est une autre histoire...

16 décembre 2006

Botanique « jardinière »

En général, je n'aime pas trop prendre des photos de plantes sauvages dans les jardins, fussent-ils botaniques. Il y a plusieurs raisons à cela. La première, c'est que de faire la rencontre d'espèces nouvelles (au sens d'une première rencontre) ou rares, manque sérieusement de sel à mon goût. On vous les sert sur un plateau avec son étiquette : pas très fameux pour un botaniste. La seconde, c'est que les plantes de jardin n'ont pas une morphologie « normale », elles sont logiquement favorisées par les conditions de culture où la concurrence interspécifique est en général réduite à sa plus simple expression. Enfin, dans un jardin, pour des raisons de culture évoquées précédemment, les plantes ne se développent pas dans leur environnement normal, elles ne sont généralement pas accompagnées des autres espèces qui forment avec elles des communautés végétales originales. Par conséquent, le diagnostic phytoécologique ne peut avoir lieu. 

Toutefois, il arrive quand même à Monsieur Cornus rex-populi d'être séduit par certaines plantes de jardins. Il vous en livre quelques exemplaires, plus ou moins anonymes, afin de peupler un petit peu vos longues nuits d'hiver !

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11 décembre 2006

La face cachée de l'homme de l'ombre

On m'a déjà vu, emmentouflé, en train d'éclipser le soleil chez Fromfromgirl. Je me livre aujour'hui sous un autre jour obscur. Surtout, ne prenez pas peur. En vrai, je suis beaucoup mieux que ça, paraît-il !

Cornus_rex_pouli

10 décembre 2006

3) Programme « environnement » du Ministre Cornus : politique de l’eau

Voici le troisième volet du brouillon de mon programme à destination du Président Ar Valafenn. Ce volet-ci mériterait presque un livre de ma part, tant il y aurait à dire et que les choses sont complexes sur les plans scientifiques, technologiques et politiques. Voici néanmoins quelques rapides réflexions un peu décousues.

Actuellement, la qualité des eaux souterraines ou de surface en France est globalement désastreuse.

Depuis quelques années, les installations industrielles ont fait de gros progrès et polluent globalement beaucoup moins qu’avant, bien qu’il y ait çà et là encore des points noirs à maîtriser.

En ce qui concerne les eaux usées domestiques, les choses s’améliorent aussi. Toutefois, les stations d’épuration sont encore souvent mal dimensionnées, pas assez performantes ou ne traitent pas tous les polluants. Il reste encore de très gros efforts à faire. Des normes beaucoup plus rigoureuses devraient être prises et s’il le faut, des mesures autoritaires pour obliger les élus récalcitrants à faire des efforts (sachant que des systèmes de financements à caractère solidaires existent et qu’ils devraient être notoirement renforcés).

Et puis il y a la pollution d’origine agricole, directe ou le plus souvent diffuse, représente un grave problème qui n’est malheureusement pas prêt d’être résolu. La problématique « nitrates » est un petit peu l’arbre qui cache la forêt. La norme de potabilité veut que l’on ne dépasse pas 50 mg/l de nitrates (valeur guide européenne fixée à 20 mg/l), valeur allègrement dépassée dans certaines communes bretonnes (entre autres), même si la situation tend à se normaliser quelque peu. Mais pour le bon fonctionnement des écosystèmes de rivière, la valeur ne devrait guère dépasser 2 mg/l toute l’année. On est loin du compte presque partout. En effet, rares sont les cours d’eau qui offrent une telle qualité. Je précise que l’agriculture n’est pas la seule à produire des nitrates, mais qu’elle y contribue largement. Il y a aussi les autres nutriments, en particulier le phosphore dissous (orthophosphates) : environ un tiers est d’origine agricole et cette proportion tend à augmenter. Ces phosphates représentent un grave problème, car en eaux douces, c’est un facteur limitant dans les cycles biogéochimiques. Lorsqu’ils sont présents (il en faut très peu), et pourvu qu’il y ait suffisamment d’autres éléments nutritifs (ce qui est presque toujours le cas), on peut observer les phénomènes de dérèglements trophiques, que certains, très nombreux, appellent à tort, eutrophisation. Nous préfèrerons parler de phénomène de dystrophie par excès (là aussi, il y a des confusions qui règnent sur ce terme) ou d’hypertrophie (ou hypereutrophie) ou carrément de pollution. Un autre élément azoté peut également provoquer de graves problèmes, c’est l’ammoniaque (composés à base d’ion ammonium NH4+, à ne pas confondre avec l’ammoniac NH3 qui est un gaz), or en entend jamais parler dans les médias. Enfin, il y a le problème des pesticides que l’on retrouve presque partout. La plupart du temps, ils ne dépassent pas les normes de potabilité, mais comme il en existe des dizaines (au moins), on ne sait pas quels peuvent être leurs effets cumulatifs (peut-être démultipliés ?). Sont-ils à l’origine de certains cancers ou autres maladies. Pour l’instant, nous n’en savons pas grand chose…

Ceci étant dit, je propose :

une mutation totale de l’agriculture actuelle vers l’agriculture biologique sur 10 années ; une refonte totale des aides européennes et nationales afin d’aider mieux les petits exploitants et moins (voire pas du tout) les gros ; orienter pimmédiatement ces aides vers les bonnes pratiques et progressivement, exclusivement vers le « bio » ;

actuellement, l’agriculture est la plus grande consommatrice nette d’eau et elle ne paie pour ainsi dire aucune redevance aux agences de l’eau ; il conviendra donc, contrairement à ce que ne s’apprête pas l’actuelle loi sur l’eau qui arrive en seconde lecture à l’assemblée nationale ce lundi 11 décembre 2007 à 21h30, de taxer les prélèvements d’eau et les pollutions induites par les engrais organiques ou minéraux ;

à encourager, y compris par des mesures coercitives, aux bonnes pratiques agricoles, à commencer par respecter les règlementations en vigueur, puis évoluer rapidement vers des normes plus sévères ;

N.B. : je ne veux pas stigmatiser les agriculteurs dont la situation de certains est parfois délicate sur le plan économique, mais force est de constater que les responsables agricoles (syndicats dominants notamment) s’étaient engagés depuis de nombreuses années à faire des efforts pour moins polluer en échange de non taxation, et on constate qu’aucune amélioration s’est produite dans le même temps. C’est pourquoi, il est nécessaire d’aider les plus nécessiteux et ceux qui le méritent vraiment. Les redevances supplémentaires perçues par les agences de l’eau serviront à cela, même si d’autres mesures financières seront nécessaires. Il conviendra également de réformer en profondeur le statut, le fonctionnement et les missions des chambres d’agriculture, actuellement omniscientes, omnipotentes et totalement inféodées au syndicat dominant. Il conviendra par ailleurs de revoir profondément le fonctionnement des établissements agroalimentaires (ou grossistes) qui sont parfois en partie à l’origine de la ruine de certains agriculteurs ou de certaines filières. Enfin, une réforme pour une fiscalité plus juste dans le domaine agricole sera nécessaire.

Actuellement, environ 60 % de la distribution de l’eau potable est assurée par des entreprises privées qui rémunèrent grassement leurs actionnaires en faisant payer le prix fort (quand ce ne sont pas des malversations pures et simples) aux consommateurs et/ou aux communes. Je veux parler des ex Compagnie générale des eaux et Lyonnaise des eaux qui ne se font pas concurrence, mais pratiquent l’entente pour se partager le gâteau, tout en pratiquant des tarifs hyper-juteux. Le reste du marché de l’eau est encore heureusement assuré par des régies municipales ou de syndicats intercommunaux. Il conviendra donc de créer un établissement public (Eaux de France par exemple) pour la distribution de l’eau et pour la dépollution des eaux usées et qui apportera son soutien technique et scientifique aux régies des collectivités, mutualisera les coûts pour la modernisation des installations. Dans le même temps, les services actuellement confiés au privé seront remis dans le service public dès que les concessions arriveront à échéance.

La lutte contre les inondations devra être une priorité. Des règlements plus stricts devront être établis dans les plans d’urbanisme.

Afin de faire appliquer les durcissements de la réglementation que je propose, il sera nécessaire de renforcer l’actuelle police des eaux, et de créer des services uniques au sein de chaque département.

Une politique d’abord contractuelle telle qu’elle se dessine dans les actuels SAGE (Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux) sera systématisée. Si les résultats d’une telle politique sont jugés insuffisants, ces SAGE devront être renforcés.

Une vraie politique de reconquête des bassins versants, des cours d’eau et des zones humides devra enfin être mise en œuvre. En plus des améliorations en terme de biodiversité, cette reconquête assurera un meilleur fonctionnement écologique et biogéochimique des hydrosystèmes (incl. écosystèmes) ; elle permettra en même temps de lutter plus efficacement contre les inondations (phénomènes de rétention des eaux au sein des zones humides, d’étalement des crues ou d’éponge au sein des systèmes à caractère tourbeux) et d’améliorer la qualité des eaux transitant dans les cours d’eau (filtration, rétention, recyclage des nutriments, lutte contre l’érosion, etc.) notamment par le développement de ripisylves ou autres hautes végétations herbacées à caractère naturel. Ce dernier point méritera, un jour, un développement dans une note particulière.

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9 décembre 2006

Téléthon

On « célèbre » les vingt ans du « Téléthon » ; il s’agit donc maintenant d’une véritable « institution ». Il est bien évident :

  • qu’il faille faire des efforts très importants, et même toujours plus importants pour la recherche médicale, notamment en faveur des maladies typiquement génétiques, plus ou moins rares ;

  • qu’il faille aider les malades à un petit peu mieux vivre leur pathologie, accompagner les familles pour surmonter l’ensemble des contraintes qui pèsent sur elles.

Toutefois, je ne me résous pas à accepter que cela ne soit pas la collectivité (en l’occurrence l’État) qui assure les efforts de recherche. Or c’est ce point là qui fait l’objet de la plus grande part des dons à l’AFM (Association Française contre les Myopathies). L’AFM s’est dotée d’un conseil scientifique qui permet une certaine pertinence dans les pistes qui sont explorées dans les laboratoires qui font l’objet de financements. Toutefois, je ne trouve pas forcément équitable que l’argent récolté soit préférentiellement dirigé vers certaines maladies et pas d’autres, même si une partie des financements va vers des recherches génériques, autrement dit des maladies « modèles », ce qui devrait permettre de transposer les avancées scientifiques réalisées vers d’autres pathologies voisines.

Je suis bien sûr ému de voir des malades et leurs souffrances sur les écrans, mais ces principes systématisés de manque de pudeur, de voyeurisme, de non respect de l’intimité des personnes peuvent paraître choquante, même si c’est l’un des objectifs. On pourrait quasiment parler d’une opération non pas de séduction, mais pour ainsi dire de « prostitution », même si dernier mot est sans doute un peu excessif. Une « prostitution » malheureusement nécessaire dans le contexte actuel si on veut faire avancer les choses, nécessaire pour pallier les carences scandaleuses de l’État.

Par ailleurs, il n’est pas admissible que les médias ou certains responsables condamnent implicitement ceux qui auraient l’audace de ne pas donner à cette œuvre de charité.

Personnellement, je ne donne pas, comme je ne donne à aucune œuvre de charité. Je n’en tire aucune fierté bien entendu, mais j’ai parfois du mal à justifier mon point de vue, car il n’en faudrait pas beaucoup parfois pour être montré du doigt. Eh oui, je préfère la solidarité désintéressée, je préfère envisager de payer davantage d’impôts, même si de ce côté là aussi, il y a de sérieuses réformes à faire dans le fonctionnement de l’État et la fiscalité…

8 décembre 2006

2) Programme « environnement » du Ministre Cornus : politique des transports

Voici le deuxième volet du brouillon de mon programme à destination du Président Ar Valafenn.

Les transports sont responsables pour une part importante de la pollution atmosphérique. Toutefois, ils ne sont loin de représenter la seule source de pollution en milieu urbain ; il faut aussi rappeler la pollution liée aux chauffages domestiques et celle liée à l’industrie, entre autres.

Certaines mesures doivent être néanmoins prises de toute urgence :

  • développer des transports en commun de qualité dans des services publics de qualité, créer et densifier les réseaux existants ;

  • créer de nouvelles lignes de chemin de fer (dont TGV et/ou trains pendulaires), notamment entre Le Mans et la Bretagne, entre Tours et le sud-ouest et surtout développer des lignes transversales qui évitent Paris ;

  • d’une manière générale, faire en sorte que les transports en commun soient beaucoup moins onéreux que les transports en véhicules personnels ;

  • développer des transports urbains conviviaux, développer considérablement des plateformes efficaces pour les transferts voitures/train, voitures/transports urbains ;

  • mieux desservir les petites localités, ne pas chercher à rentabiliser certaines destinations ;

  • dans l’administration (s.l.), diviser par quatre le nombre de réunions à l’extérieur, encourager la vidéoconférence ; d’une manière générale, mieux organiser les déplacements professionnels

  • favoriser les déplacements à pied et à vélo (notamment en ville) moyennant des vrais aménagements spéciaux.

Pour les transports de marchandises :

  • créer des plateformes multimodales de transit entre les transports routiers, ferroviaires, maritime, fluvial, aérien ;

  • mettre enfin en place le ferroutage

  • développer des canaux de navigation respectueux des milieux naturels (s’inspirer d’expériences menées aux Pays-Bas notamment) ;

  • taxer le gazole au même tarif pour le transport routier que pour les véhicules personnels, puis au même tarif que l’essence sans plomb et utiliser le produit de cette taxation pour le développement de transports alternatifs ;

  • à terme, supprimer tous les péages autoroutiers (qui sont une atteinte grave à la liberté de circuler et une régression à caractère médiéval (péage et octroi)) ; d’ici là, renationaliser les sociétés d’autoroute et faire payer des redevances de péage à la hauteur des dégradations occasionnées, c’est-à-dire globalement, diviser par deux les redevances pour les véhicules légers et doubler ceux des poids lourds ; utiliser les redevances perçues, non pas pour rémunérer les actionnaires, mais pour développer les transports alternatifs ;

  • interdire tout transport par poids lourds qui atteignent ou dépassent 500 km ;

  • taxer le kérosène des avions au même tarif que les autres carburants (actuellement, un régime de détaxation quasi complète existe au niveau mondial).

Pour tous les types de transports :

  • instaurer immédiatement des normes très rigoureuses et volontaristes sur les rejets polluants et la consommation des moteurs à explosion et développer des carburants plus « propres » ;

  • renforcer de façon considérable la recherche appliquée pour réaliser des moteurs moins polluants et développer de nouvelles technologies (moteurs hybrides, piles à combustible, cellules photovoltaïques) ;

  • réserver les « biocarburants » (à base d’huile végétale, d’alcools) aux seuls usages agricoles dans la mesure où ces derniers n’ont pas fait l’objet d’un réel bilan environnemental (pollution d’origine agricole induite par exemple) et dans la mesure où la production s’avèrera toujours insuffisante par rapport aux besoins ;

  • limiter la puissance des moteurs des voitures familiales à 150 ch ; interdire les autres.

Voilà, j’ai sûrement oublié plein de choses, mais c’est une première ébauche.

5 décembre 2006

1) Programme « environnement » du Ministre Cornus : politique énergétique

Voici le premier brouillon de mon programme à destination du Président Ar Valafenn.

L’énergie nucléaire, dont on ne peut se passer à court, voire à moyen terme en attendant de développer des énergies alternatives dites « renouvelables » sera maintenue. En revanche, un vaste débat sera organisé dans le pays pour organiser une vraie et totale transparence sur la pollution qu’elle induit et sur l’ensemble des risques supposés ou réels.

Afin d’organiser l’autonomie énergétique de la France et de l’Europe, un grand service public sera constitué ou reconstitué afin que chaque citoyen puisse bénéficier des mêmes services, de la même qualité de service et du même prix, et ce sans contribuer à l’enrichissement d’actionnaires.

L’État devra investir massivement pour :

  • sécuriser les installations nucléaires actuelles ;

  • valoriser 100 % les biogaz des décharges et stations d’épuration ;

  • favoriser la recherche et le développement des énergies alternatives (éolien, solaire, hydraulique, etc.) et ce dans le strict respect des milieux naturels et du bon fonctionnement des écosystèmes ;

  • dans un terme de 10 ans, l’énergie nucléaire devra représenter moins de 50 % de l’électricité produite (80 % aujourd’hui) ;

  • renforcer la recherche sur les centrales à fusion nucléaire.

Par ailleurs, l’État developpera de façon considérable les économies d’énergie. A cette fin, les axes suivants seront privilégiés :

  • une grande campagne de sensibilisation pour réaliser des économies d’énergie (par exemple, utilisation d’ampoules électriques basse consommation, vie domestique, etc) ;

  • obliger les constructeurs d’appareils électriques à supprimer les veilles ou, à défaut dûment justifié, à utiliser des veilles peu gourmandes en énergie ;

  • établir rapidement des normes extrêmement sévères sur la consommation des appareils électriques ou thermiques, l’isolation des logements, y compris les HLM ;

  • interdire la plupart des enseignes lumineuses inutiles ou publicitaires ;

  • supprimer ou diviser par deux l’importance de l’éclairage public en ville ou à la campagne et prévoir systématiquement une période d’extinction totale entre minuit et 5 heures du matin ;

  • offrir des avantages fiscaux très significatifs aux produits et aux constructions qui seront les plus vertueux (qui feront beaucoup plus que respecter les normes déjà très sévères) en terme d’isolation ou de consommation énergétique (sachant que ceux qui ne respecteront pas les normes seront interdits) ;

  • l’État, ses établissements publics et les collectivités territoriales devront mettre aux normes leurs bâtiments et l’ensemble de leurs appareils dans un délai maximum de 10 ans (au-delà de ce délai, aucune dérogation ne sera accordée).

La politique environnementale liée aux transports sera développée ultérieurement.

1 décembre 2006

Nausicaa (Boulogne-sur-Mer)

A la fin du mois de mai dernier, nous avions convenu de nous rendre à Boulogne-sur-Mer pour aller voir Nausicaa (Centre National de la Mer). Il faisait un temps épouvantable (pluie, vent). Quand nous arrivâmes sur place, on eût dit que tout le Nord - Pas-de-Calais s'était donné rendez-vous ici. Furieux devant l'impossibilité de se garer et constatant la prise d'assaut de l'entrée, nous nous rendîmes à Ambleteuse, sous d'autres embruns...

Dimanche dernier, nous décidâmes une autre tentative. Repas avalé à la hâte, nous fûmes sur place à 14 heures. Il y avait du monde, mais ce n'était pas la foule. J'ai pu donc prendre quelques photos dont je vous livre quelques exemplaires ici en exclusivité. Elles ne sont pas excellentes, mais compte tenu des conditions, je n'en suis pas si mécontent que cela. J'espère que vous y verrez quelque intérêt.

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