2) Programme « environnement » du Ministre Cornus : politique des transports
Voici le deuxième volet du brouillon de mon programme à destination du Président Ar Valafenn.
Les transports sont responsables pour une part importante de la pollution atmosphérique. Toutefois, ils ne sont loin de représenter la seule source de pollution en milieu urbain ; il faut aussi rappeler la pollution liée aux chauffages domestiques et celle liée à l’industrie, entre autres.
Certaines mesures doivent être néanmoins prises de toute urgence :
développer des transports en commun de qualité dans des services publics de qualité, créer et densifier les réseaux existants ;
créer de nouvelles lignes de chemin de fer (dont TGV et/ou trains pendulaires), notamment entre Le Mans et la Bretagne, entre Tours et le sud-ouest et surtout développer des lignes transversales qui évitent Paris ;
d’une manière générale, faire en sorte que les transports en commun soient beaucoup moins onéreux que les transports en véhicules personnels ;
développer des transports urbains conviviaux, développer considérablement des plateformes efficaces pour les transferts voitures/train, voitures/transports urbains ;
mieux desservir les petites localités, ne pas chercher à rentabiliser certaines destinations ;
dans l’administration (s.l.), diviser par quatre le nombre de réunions à l’extérieur, encourager la vidéoconférence ; d’une manière générale, mieux organiser les déplacements professionnels
favoriser les déplacements à pied et à vélo (notamment en ville) moyennant des vrais aménagements spéciaux.
Pour les transports de marchandises :
créer des plateformes multimodales de transit entre les transports routiers, ferroviaires, maritime, fluvial, aérien ;
mettre enfin en place le ferroutage
développer des canaux de navigation respectueux des milieux naturels (s’inspirer d’expériences menées aux Pays-Bas notamment) ;
taxer le gazole au même tarif pour le transport routier que pour les véhicules personnels, puis au même tarif que l’essence sans plomb et utiliser le produit de cette taxation pour le développement de transports alternatifs ;
à terme, supprimer tous les péages autoroutiers (qui sont une atteinte grave à la liberté de circuler et une régression à caractère médiéval (péage et octroi)) ; d’ici là, renationaliser les sociétés d’autoroute et faire payer des redevances de péage à la hauteur des dégradations occasionnées, c’est-à-dire globalement, diviser par deux les redevances pour les véhicules légers et doubler ceux des poids lourds ; utiliser les redevances perçues, non pas pour rémunérer les actionnaires, mais pour développer les transports alternatifs ;
interdire tout transport par poids lourds qui atteignent ou dépassent 500 km ;
taxer le kérosène des avions au même tarif que les autres carburants (actuellement, un régime de détaxation quasi complète existe au niveau mondial).
Pour tous les types de transports :
instaurer immédiatement des normes très rigoureuses et volontaristes sur les rejets polluants et la consommation des moteurs à explosion et développer des carburants plus « propres » ;
renforcer de façon considérable la recherche appliquée pour réaliser des moteurs moins polluants et développer de nouvelles technologies (moteurs hybrides, piles à combustible, cellules photovoltaïques) ;
réserver les « biocarburants » (à base d’huile végétale, d’alcools) aux seuls usages agricoles dans la mesure où ces derniers n’ont pas fait l’objet d’un réel bilan environnemental (pollution d’origine agricole induite par exemple) et dans la mesure où la production s’avèrera toujours insuffisante par rapport aux besoins ;
limiter la puissance des moteurs des voitures familiales à 150 ch ; interdire les autres.
Voilà, j’ai sûrement oublié plein de choses, mais c’est une première ébauche.