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Cornus rex-populi
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30 avril 2009

Escapade

Aujourd’hui, pas de repos : lever au petit matin pour aller là.

Bien sûr, comme on trouve toujours mes énigmes, je suis obligé de corser le jeu.

A noter que j’ai pensé à Fromfrom pour la faire craquer et lui faire faire une note (ce n’est pas de la crème).

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28 avril 2009

Des nouvelles d'Atchoum

Les travaux sont presque terminés.

Dans le jardin, d’inattendues tulipes « multicéphales ».

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Contrairement à d'autres tulipes, la pivoine a bien résisté aux averses.

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Et voici Sneezy (Atchoum) qui est très bien parti !

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A suivre...

27 avril 2009

Le dur métier de plâtrier

Depuis lundi de la semaine dernière, nous avons, avec l’aide de mon père, entrepris de « grands travaux » de ravalement intérieur. Comme j’avais eu l’occasion d’en parler, les travaux que nous avions réalisés en septembre dans le salon avaient été un échec. Nous avions retiré l’ancien papier peint (en fait trois épaisseurs surmontant une couche de polystyrène elle-même recouvrant un plâtre complètement pourri témoignant d’anciennes traces d’humidité. En définitive, d’abominables trous dans le mur que nous avions rebouchés du mieux possible, l’application d’un produit durcisseur anti-humidité, le tout recouvert d’un crépi peint. Deux mois après, le revêtement commençait à tomber en ruine. Au grands maux, les grands remèdes : des plaques de placoplâtre hydrofuge. Le souci fut quand même de trouver des plaques suffisamment grandes car nous avons haut sous plafond (3 m). Mon père s’était renseigné auprès d’un ami plâtrier et nous avons pu mettre le tout en place sans trop de difficultés. Nous nous sommes rendus compte à cette occasion que les commerçants de la ville sont tout à fait nuls pour délivrer des conseils valables. Je pense même qu’au stade où nous en sommes nous pourrions faire commerce de nos bons conseils. Blague à part, nous avons réussi, même si par crainte de faire des bêtises, nous avons pris notre temps. Nous en sommes actuellement à la rénovation de la partie salle à manger qui, si elle ne tombait pas en ruine, comportait des aspects assez disgracieux.

Samedi après-midi, nous avons quand même eu le temps d’aller chercher du poisson à Boulogne-sur-Mer.

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Comme il faisait beau, nous avons poursuivi jusqu’au Cr*an aux Œufs, juste au sud du Cap Gris Nez. Le nom d’œufs vient de la forme des blocs de grès qui se détachent de la falaise.

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Sur cette photo, on aperçoit un pétrolier (ou un autre bateau ressemblant), mais surtout la côte anglaise.

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Alors que je m’apprêtais à faire une belle série de photo de ce parapentiste au niveau de la falaise, ma batterie est tombé en rade au plus mauvais moment. Je n’ai pu prendre que l’instant exact de son envol.

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Et hier, la fleur de la Pivoine arbustive s’est épanouie. Je crains que la floraison soit éphémère avec la pluie que nous avons aujourd’hui.

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23 avril 2009

Saison du Pieris

Entre la pose de deux plaques de placoplâtre, entre la découpe de trois cornières, j’ai quand même eu le temps de faire ces quelques photos au jardin. Les tulipes bien sûr, avec un faible pour les blanches. Et puis, le Pieris, avec un certain brio dont il n’était pas familier jusque là, démontre, enfin son intérêt.

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19 avril 2009

Premier inventaire du jardin

Voici l’inventaire des plantes de notre jardin, pas complètement exhaustif et pas du tout exempt d’erreurs ou d’imprécisions.

Pour un homme habitué à une certaine rigueur, à une systématique et à une nomenclature claire, il est parfois délicat de se retrouver dans ce maquis des plantes cultivées. Pour diverses raisons, les noms scientifiques ne figurent pas systématiquement sur les emballages des marchands. Et même lorsqu’ils y figurent, c’est toujours de façon tronquée : soit il n’y a que le nom de genre, soit le nom de genre et d’espèces sont anciens et ne correspondent plus à la nomenclature botanique* depuis longtemps, soit il manque les autorités. Au sujet des variétés, cultivars et des hybrides, c’est aussi le flou artistique le plus total. Pour les espèces indigènes de la flore ou plus ou moins spontanées de France, on arrive à s’en sortir. Mais pour les autres, c’est assez catastrophique. L’internet regorge de sites vendeurs de plantes ou de jardinage ou encore de passionnés de plantes, mais rares sont ceux qui indiquent avec précision les noms scientifiques complets des plantes (c’est-à-dire avec l’autorité).

Certes, on ne se procure pas des plantes pour leur nom (encore que cela pourrait se discuter), mais bien pour leurs caractéristiques. Et justement, c’est là où les étiquettes plus rigoureuses pourraient nous aider. Parfois, je constate la très grande inculture des vendeurs qui ne savent pas ce qu’ils vendent, voire des producteurs qui vendent une sous-espèce ou une variété pour une autre, y compris au niveau de sociétés ayant pignon sur rue. Je pense en particulier à certains semenciers de gazons qui ne fournissent pas toujours les taxons demandés (parfois sciemment). Or cette attitude peut avoir des conséquences fâcheuses dans les milieux naturels (risques de pollutions génétiques, pertes de naturalité de certaines végétations « sauvages »).

On peut aussi s’interroger sur le professionnalisme très incertain de beaucoup de bureaux d’études paysagistes. S’ils semblent bien connaître les plantes ornementales (encore que je n’ai pas vérifié), une grande majorité d’entre eux ne connaît rien de la flore sauvage. Et dans des projets de végétalisation ou de restauration de milieux naturels qui passent entre mes mains, la quasi totalité des listes d’espèces qu’ils proposent sont entachées d’erreurs (plantes non indigènes ou non adaptées aux milieux alors que les cahiers des charges stipulent de respecter l’indigénat, la naturalité, l’origine locale des taxons, plants et semences).

Il semblerait que j’ai quelque peu dérivé. Revenons à l’essentiel.

*Je précise que je ne connais pas le code de nomenclature des plantes cultivées (il diffère un peu de celui des plantes sauvages).

 

Plantes herbacées ornementales (en place ou à venir)

Achillea tomentosa L. (Achillée tomenteuse)

Agrostemma githago L. (Nielle des blés)

Aquilegia alpina L. (Ancolie des Alpes) [hybride]

Aquilegia chrysantha Gray ‘Yellow queen’ (Ancolie à fleurs dorées)

Begonia sp. (Bégonia)

Campanula carpatica Jacq. (Campanule des Carpates) [forme bleue]

Centaurea cyanus L. (Bleuet) [variété à fleurs doubles]

Conopodium majus (Gouan) Loret (Conopode dénudé)

Cosmos bipinnatus Cav. (Cosmos)

Crocus L. (Crocus) [deux variétés dont une jaune]

Delphinium sp. dont Delphinium hybride Pacific ‘Black Knight’

Dianthus sp. plur. (Œillets) : deux espèces

Digitalis purpurea L. ‘Excelsior’ (Digitale pourpre)

Geranium sanguineum L. (Géranium sanguin)

Helleborus niger L. (Hellébore noir, Rose de Noël) [deux variétés]

Hyacinthus L. (Jacinthes) [formes blanche, rose pâle, rose foncé, mauve clair, mauve foncé]

Ipomoea purpurea (L.) Roth. (Volubilis)

Leontopodium alpinum Cass. (Edelweiss)

Lilium sp plur. (Lis) : dont Lilium martagon L. (Lys martagon), « Lilium orientalis » (Lys oriental),  « Lilium regale » (Lys royal)

Lobelia cf. erinus L. (Lobélile érine)

Malva moschata L. ‘alba’ (Mauve musquée blanche)

Paeonia sp. (Pivoines) : deux espèces dont une arbustive

Papaver rhoeas L. (Pavot coquelicot)

Pelargonium zonale (L.) Aiton (Géranium zonale),

Primula veris L. (Coucou)

Pulsatilla vulgaris Miller (Anémone pulsatille)

Silene chalcedonica (L.) E.H.L.Krause (Croix de Jérusalem)

Trollius europaeus L. ‘Golden Yellow’ (Trolle d’Europe)

Tulipa greigii Regel [cultivar inconnu : Tulipe à fleurs rouge uni avec feuilles réticulées=

Tulipa sp. [cultivar inconnu : Tulipe de grande taille à fleurs blanc crème]

Tulipa sp. [cultivar inconnu : Tulipe de grande taille à fleurs orange]

Tulipa sp. [cultivar inconnu : Tulipe de petite taille à fleurs jaune pâle]

Tulipa sp. [cultivar inconnu : Tulipe de taille moyenne à fleurs roses]

Viola sp. (Pensée)

Veronica spicata L. type et ‘Erika’(Véronique en épis)

Zantedeschia aethiopica (L.) Spreng. (Arum blanc)

Plantes ligneuses ornementales

Buxus sempervirens L. (Buis)

Camellia japonica L. (Camélia du Japon)

Clematis sp. (Clématite)

Pieris sp. (Pieris)

Prunus avium L. (Merisier) greffé en Cerisier ‘Burlat’

Rhododendron degronianum Carrière subsp. yakushimanum (Nakai) H. Hara (Rhododendron de Yakushima) [en réalité un hybride « Atchoum » ou « Sneezy » à fleurs roses]

Rosa sp. ‘André le Nôtre’ (Rosier grimpant fleurs rose clair, parfumé)

Rosa sp. ‘Botero’ (Rosier à grandes fleurs rouges, parfumé)

Rosa sp. ‘Michel Serrault’ (Rosier à grandes fleurs groupées bicolores jaune et rose)

Rosa sp. ‘Papa Meilland’ (Rosier grimpant fleurs rouges, parfumé)

Rosa sp. ‘Pierre Tchernia’ (Rosier à grandes fleurs bicolores blanc et rose clair)

Thuja cf. occidentalis L. (Thuya occidental)

Plantes potagères et aromatiques

Allium schoenoprasum L. (Civette, Ciboulette)

Artemisia absinthium L. (Armoise absinthe)

Artemisia dracunculus L. (Estragon)

Melissa officinalis L. (Mélisse officinale)

Ocimum basilicum L. ‘grand vert’ (Basilic)

Petroselinum crispum (Mill.) Nyman ex A.W.Hill (Persil cultivé)

Rosmarinus officinalis L. ‘Prostratus’ (Romarin officinal prostré)

Salvia officinalis L. (Sauge officinale)

Thymus ×citriodorus (Pers.) Schreb. ex Schweigg. & Körte (Thym citron)

Thymus faustini (Thym faustini)

Raphanus sativus L. (Radis)

Lactuca sativa L. (Laitue batavia [plusieurs variétés])

Coriandrum sativum L. (Coriandre)

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13 avril 2009

Week-end pas loin de Zuydcoote

Comme la semaine dernière, vendredi soir quelques photos rapides en partant du boulot.

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Et quelques fleurs actuelles à la maison.

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Peut-être la seule fleur du camélia.

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Et que l’on ne me dise pas que je perds le nord.

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En ce jour de Pâques, S. voulant voir la mer, nous partons après le milieu de l’après-midi pour la station balnéaire de non Saint-Malo. Je ne parle pas de la nébulosité d’hier, mais du caractère plat de cette plage : tout ce que je déteste de la mer. Les rides de sable ne suffisent pas à me dérider.

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Devant le haut degré d’amour que je porte pour ce genre d’endroit, nous repartons aussitôt pour Leffrinckoucke, pour voir la batterie du « Week-end à… ». Le fort des dunes, je l’ignorais, voit son origine à l’époque du Roi soleil. Il fut utilisé par l’armée française lors de l’invasion allemande de 1940. Mon père m’a rappelé hier un témoignage de mon grand-père, qui était dans le coin à ce moment là : les bombardements par les Stuka avaient fait rage. Les installations furent ensuite intégrées dans les installations germaniques du mur de l’Atlantique et c’est essentiellement ça, je pense que l’on voit aujourd’hui. Les blockhaus ont littéralement glissé dans la mer du fait de l’érosion de la dune blanche.

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Un chien pris en pleine course égaye cet endroit où respire une violence résiduelle.

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La mer et le sable se font un peu plus intéressants.

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9 avril 2009

Identité plus que périmée

Les récentes péripéties photographo-identitesques de Madame K m’ont fait repenser d’un seul coup que ma carte nationale d’identité arrivait bientôt à expiration. En 1999, on n’avait volé mon portefeuille et tout ce qu’il contenait, en particulier cette carte d’identité, mon permis de conduire, et mon « certificat international de capacité pour la conduite des bateaux de plaisance de navigation intérieure ». A l’époque, j’avais donné trois exemplaires de la même photo, vu que j’avais un stock qui traînait chez moi depuis un certain temps, autrement dit sans doute pas loin de sept ans plus tôt. Personne ne m’avait reproché Voilà ce à quoi ça ressemble (celle du permis bateau). Et c’est ainsi qu’on s’aperçoit que le temps passe…

   

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5 avril 2009

Arbustes, arbrisseaux et lianes ligneuses de Bretagne

J’avais consacré, il y a de cela une éternité (octobre 2006), une note sur les arbres forestiers de Bretagne, laissant entendre qu’il pourrait y avoir une suite. Voici donc la suite, davantage documentée, avec les principaux arbustes, arbrisseaux et lianes ligneuses sauvages de Bretagne. On trouvera ici les noms scientifiques complets, les noms communs français et après le tiret, les éventuels noms bretons.

Juniperus communis L. (Genévrier commun – gwez-jenevrez)

Cet arbrisseau holarctique est le seul conifère indigène non arborescent de Bretagne. En France, se développe surtout sur des sols calcaires, notamment au sein d’anciens complexes agropastoraux de coteaux avec pelouses pâturées par des moutons. Mais on rencontre aussi cette espèce au sein de landes acidiphiles, voire aux abords de tourbières (cas en Bretagne). Il semble avoir disparu de ses rares stations finistériennes.

Jucom

   

Buxus sempervirens L. (Buis – beuz)

Espèce probablement d’origine introduite en Bretagne, actuellement assimilée indigène. Espèce de demi-ombre thermophile des sols plutôt secs calcaires à siliceux, le Buis se rencontre plutôt dans des boisements ou des haies en Bretagne.

Busem

   

Calluna vulgaris (L.) Hull (Callune commune – balan-brug)

Cette bruyère, qui ne dit pas son nom, se développe sur des sols acides à humidité variable, au sein de landes, tourbières ou bois clairs sur sols pauvres et acides. Contrairement aux Erica, elle n’a pas de caractère atlantique, c’est une eurasiatique.

Cavul

   

Clematis vitalba L. (Clématite vigne-blanche – rouanez-weüs)

Cette liane circumboréale et eurasiatique est commune dans les haies et les lisières et clairières forestières à sols riches secs à frais.

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Cornus sanguinea L. (Cornouiller sanguin – gwez-hili-ho)

Espèce des bois, lisières forestières, haies, fourrés sur sols riches en bases, basiques à légèrement acides. Pousse sur des sols secs à frais jusque dans des boisement alluviaux. Plutôt rare en Bretagne, notamment dans le Finistère où il n’est présent que dans le nord-est, le sud-est et le centre-ouest du département.

Cosan

   

Corylus avellana L. (Coudrier, Noisetier – gwez-kelvez)

Il s’agit d’un arbrisseau eurasiatique que l’on rencontre notamment dans les haies et les manteaux forestiers. Il affectionne des sols drainés neutres à légèrement acides plus ou moins riches.

Coave

   

Crataegus monogyna Jacq. (Aubépine monogyne – spern-gwenn)

Espèce des bois et des lisières forestières sur des sols frais à relativement secs, basiques à modérément acides. Une autre espèce, Crataegus laevigata (Poiret) DC. (Aubépine épineuse) n’est pas indigène du littoral français et d’une large partie occidentale de la Bretagne ; elle est cependant plantée et se naturalise çà et là.

Crmon

   

Cytisus scoparius (L.) Link (Genêt à balais – balann)

Cette espèce de pleine lumière des landes, lisières forestières externes ou des jeunes fourrés sur sols sableux à caillouteux, pauvres et acides, secs à frais. La sous-espèce type est très commune en Bretagne. En revanche, Cytisus scoparius (L.) Link subsp. maritimus (Rouy) Heywood (Genêt maritime – balan-kivin), rare en France, est inféodée aux falaises maritimes exposées aux embruns. En Finistère, uniquement présent à l’île de Ouessant, presqu’île de Crozon, Cap Sizun et Riec-sur-Belon.

Cysco

   

Daphne laureola L. (Lauréole – lore-bihan)

Petit arbrisseau des forêts ou fourrés neutro-calcicoles, peu commun à rare en Bretagne. En Finistère, se rencontre surtout en contexte arrière-dunaire.

Dalau

   

Erica ciliaris L. (Bruyère ciliée – brug-ruz)

Espèce de pleine lumière des landes atlantiques humides sur sols pauvres et acides plus ou moins tourbeux.

Ercil

   

Erica cinerea L. (Bruyère cendrée – gourvrug)

Bruyère subatlantique des landes littorales ou intérieures acides sur sols relativement secs et pauvres. Exceptionnellement, sur sols davantage basiques (serpentines de la baie d’Audierne).

Ercin

   

Erica scoparia L. (Bruyère à balais – gourvrug)

Grande bruyère (dépassant souvent les 2 m) méditerranéo-atlantique atteignant sa limite de répartition nord-ouest dans le Morbihan. Elle a été cependant introduite de façon ancienne dans le Finistère d’où elle a pu se naturaliser, notamment dans le centre-ouest du département. Plante thermophile de pleine lumière sur sols pauvres et acides sableux à caillouteux plus ou moins humides.

Ersco

   

Erica tetralix L. (Bruyère à quatre angles – brug-kroaz)

Espèce atlantique à subatlantique de pleine lumière sur sols pauvres et acides, caractéristiques des landes humides ou des tourbières. Bien représentée dans le Finistère, elle est cependant en régression

Ertet

   

Erica vagans L. (Bruyère vagabonde – brug-du)

Bruyère de pleine lumière ou de demi-ombre des landes littorales sèches sur sols à richesse et pH variable. Espèce en limite d’aire nord-ouest, indigène dans le Morbihan, probablement plantée en Finistère.

D’autres bruyères existent en Bretagne, indigènes ou non : Erica ×watsonii Benth. (Bruyère de Watson) [hybride naturel de Erica ciliaris × Erica tetralix], Erica lusitanica Rudolphi (Bruyère du Portugal) [non indigène], , Erica carnea L. (Bruyère carnée) [non indigène].

Ervan

   

Euonymus europaeus L. (Fusain d’Europe – boned-kornek)

Arbuste commun des haies et lisières forestières sur sols plutôt riches modérément calcaires à légèrement acides.

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Frangula alnus Miller (Bourdaine – koad-evor)

Arbuste très répandu en Bretagne, sur sol siliceux acides, en contexte de landes tourbeuses ou de boisements humides (existence d’un écotype sur substrats nettement calcaires et secs dans d’autres régions).

Fraln

   

Genista anglica L. (Genêt anglais – brug-marc’h)

Espèce ouest-européenne, ce petit genêt épineux se rencontre sur sols pauvres acides sablo-limoneux en contexte de landes sèches à humides, de prairies plus ou moins humides voire tourbeuses. Assez peu commune en Bretagne et Finistère.

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Genista tinctoria L. (Genêt des teinturiers – balanig)

Ce sous-arbrisseau, très rare en Finistère, affectionne les prairies pelouses, lisières forestières des sols neutres et frais. Signalé sur une falaise mritime à Cléden-Cap-Sizun.

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Hedera helix L. (Lierre – iliav)

Le Lierre est très répandu en Bretagne. Cette liane sempervirente d’ombre ou de demi-ombre ne grimpe pas systématiquement aux arbres. Elle se développe sur des sols variés assez frais.

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Hippophae rhamnoides L. (Argousier faux-nerprun)

Espèce rare en Bretagne, non indigène en Finistère. La sous-espèce type est caractéristique des fourrés dunaires atlantiques (sols secs à largement humides, basiques à neutres). Planté dans certaines dunes finistériennes.

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Hypericum androseamum L. (Androsème officinal – gwenterc’henn)

Ce sous-arbrisseau méditerranéo-atlantique d’ombre ou de demi-ombre est commun en Bretagne au niveau des bois humides, des haies et des bords de cours d’eau sur sols assez riches à pH variable.

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Ilex aquifolium L. (Houx – kelenn)

Arbuste de demi-ombre très répandu en Bretagne, dans les haies, les lisières, mais surtout au sein de forêts (chênaies-hêtraies) caractéristiques d’un climat atlantique à forte humidité atmosphérique. Espèce se développant sur des sols variés mais de préférence acides, assez secs à frais.

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Ligustrum vulgare L. (Troène commun – lugustr)

Arbrisseau indigène très répandu bien que souvent confondu avec des troènes exotiques naturalisés. Affectionne les haies, lisières, fourrés, forêts claires, y compris en contexte alluvial. Il se développe sur des sols riches, légèrement calcaires à acides, secs à modérément humides.

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Lonicera periclymenum L. (Chèvrefeuille des bois – gwezvoud)

Liane commune en Bretagne dans les sous-bois, les haies, lisières forestières, les landes et les fourrés sur sols plutôt pauvres et acides frais à drainants.

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Myrica gale L. (Piment royal – reed)

Cet arbrisseau subatlantique se rencontre sur des landes, marais et boisement tourbeux humides acides. Espèce rare en France et peu commune en Bretagne. Il s’est raréfié dans le Finistère mais reste assez bien représenté sur une bande centrale barrant d’ouest en est le département.

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Prunus spinosa L. (Prunellier – spern-du)

Arbrisseau des haies, lisières forestières, fourrés et bois clairs très commun en Bretagne sur sols riches, basiques à acides secs à un peu frais.

D’autres Prunus arbustifs se rencontrent en Bretagne, non indigènes ou d’indigénat douteux, en particulier Prunus ×fruticans Weihe (Prunier à rejets), Prunus domestica L. (Prunier domestique), Prunus cerasus L. (Cerisier), Prunus mahaleb L. (Cerisier de Sainte Lucie), Prunus padus L. (Cerisier à grappes).

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Rhamnus cathartica L. (Nerprun purgatif – spern-melen)

Cet arbrisseau à répartition plutôt eurasiatique est d’indigénat douteux, au moins dans le Finistère. Affectionne généralement les sols plutôt secs neutres à calcaires, il est rare en Bretagne et représenté en une seule station (douteuse) finistérienne. Il convient de noter qu’il est également présent en contexte alluvial (ripisylves de la Loire moyenne notamment).

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Rosa arvensis Hudson (Rosier des champs – roz-gouez)

Cet arbrisseau de demi-ombre, malgré son nom, pousse dans les bois et lisières forestières. Se développe sur des sols riches basiques à légèrement acides. Quasi absent du Finistère nord.

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Rosa canina L. (Églantier commun– agroaz)

Il s’agit du rosier le plus commun. Il pousse dans les haies, lisières forestières, les bois clairs et les pelouses sèches sur des sols assez secs plutôt riches, basiques à peu acides.

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Rosa pimpinellifolia L. (Rosier pimprenelle)

Ce rosier se rencontre sur des sols secs calcaires à neutres. En Finistère, il se cantonne surtout à la frange littorale.

D’autres rosiers indigènes sont présents en Bretagne mais globalement rares notamment en Finistère ; la plupart affectionnant des sols plus ou moins calcaires : Rosa micrantha Sm. (Rosier à petites fleurs), Rosa rubiginosa L. (Rosier rouillé), Rosa stylosa Desv. (Rosier à styles soudés), Rosa tomentosa Sm. (Rosier tomenteux), Rosa villosa L. (Roier velu), Rosa agrestis Savi (Rosier agreste).

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Rubus caesius L. (Ronce bleue)

Sous-arbrisseau des sous-bois, des haies et des friches sur sols humides riches basiques à peu acides. Globalement commun en France, il est très rare dans le Finistère.

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Rubus fruticosus L. (Ronce des bois – bod-drez)

Sous ce nom, on dénomme souvent un groupe d’espèces proches parfois difficiles à distinguer. Cette ronce de pleine lumière est très commune en Bretagne sur sols à richesse variable et globalement acides.

Les ronces, sont fort mal connues en France (détermination délicate et écologie mal connue) mais les espèces y sont très nombreuses (taxons apomictiques). La Bretagne ne doit pas y faire exception.

Rufru

   

Ruscus aculeatus L. (Fragon petit houx – kelenn-bleiz)

Ce sous-arbrisseau méditerranéo-atlantique pousse est une espèce de demi-ombre des haies et des forêts sur sols limono-argileux plus ou moins sableux, peu riches en bases, neutres à acides. Commun en Bretagne, il est plus rare en centre Finistère.

Ruacu

   

Salix atrocinerea Brot. (Saule roux – haleg-du)

Arbrisseau subatlantique très commun en Bretagne. Caractéristique des zones humides et des bords de cours d’eau en contexte acide, il se rencontre également en zone littorale.

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Salix aurita L. (Saule à oreillettes)

Arbrisseau subboréal des milieux tourbeux humides acides. S’hybride régulièrement avec le précédent. Commun en Bretagne.

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Salix repens L. (Saule rampant – haleg-mors)

Sous-arbrisseau rampant ne dépassant pas 1 m de haut. Espèce eurasiatique plutôt commune en Bretagne. La sous-espèce type se rencontre au niveau des landes humides et tourbeuses de l’intérieur alors que la sous espèce dunensis Rouy, élevée au rang d’espèce Salix arenaria L. est une plante des dépressions humides arrière-dunaires.

Sarep

   

Salix triandra L. (Saule à trois étamines)

Espèce eurasiatique rare en Bretagne, son indigénat est incertain dans le Finistère. Cet arbuste n’y apparaît qu’aux abords du littoral. Espèce de pleine lumière du bords des eaux et des zones humides sur sols riches neutres argileux à sableux.

Satri

   

Salix viminalis L. (Saule des vanniers – aozilh)

Ce saule eurasiatique est assez commun en Bretagne mais n’est pas indigène dans le Finistère. Il se développe dans des milieux similaires au précédent.

Savim

   

Sambucus nigra L. (Sureau noir – skav)

Cet arbuste eurasiatique est très commun en Bretagne. Au sein des bois frais, des bords des rivières, des lisières forestières et des haies, il affectionne les sols frais riches basiques à neutres.

Sanig

   

Solanum dulcamara L. (Douce amère – frond)

Cette liane grimpante de pleine lumière ou de demi-ombre est très commune en Bretagne. Elle se rencontre sur sols humides riches argileux à sableux voire tourbeux ou dans des milieux plus secs enfrichés.

Sodul

   

Ulex europaeus L. (Ajonc d’Europe – lann)

Cet arbrisseau, pouvant atteindre jusqu’à 4 m de hauteur, est une espèce subatlantique de pleine lumière. Il pousse sur des sols limoneux à sableux pauvres et acides. Très commun en Bretagne dans les landes et les lisières forestières, les haies et les délaissés routiers. Il peut aussi coloniser les prairies abandonnées. On le trouve également en milieu dunaire. Il existe une forme prostrée ou en boule présente sur le littoral.

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Ulex gallii Planchon (Ajonc de Le Gall – lann-brezhoneg)

Arbrisseau euatlantique commun en Bretagne, surtout dans le Finistère. Espèce des sols limoneux, sableux ou caillouteux des sols relativement secs. Il affectionne les landes. Se rencontre sous une forme prostrée sur les falaises d’Ouessant, de Crozon et du cap Sizun.

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Ulex minor L. (Ajonc nain)

Arbrisseau subatlantique relayant vers l’est l’espèce précédente. Se rencontre dans des milieux semblables aux deux autres ajoncs. Très rare en Finistère, cette plante a seulement été observé à Scaër.

Ulmin

   

Vaccinium myrtillus L. (Myrtille – lus) 

Sous-arbrisseau circumboréal de demi-ombre. Se développe sur des sols pauvres acides peu secs à modérément humides. Espèce commune en Bretagne en dehors du littoral. Particulièrement bien représentée dans les monts d’Arrée et les montagnes Noires.

Vamyr

   

Viburnum opulus L. (Viorne obier – gwenngoud, penn-mann)

Arbrisseau eurasiatique des sous-bois, des haies, des lisières forestières et du bord des eaux. Se développe sur des sols frais riches basiques à légèrement acides. Assez commun en Bretagne.

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Viscum album L. (Gui - uhelvarr)

Sous-arbrisseau hémiparasite épiphyte. Eurasitique, cette plante est répandue en Bretagne, mais est rare ou absente de l’ouest du Finistère. Elle se développe sur les pommiers, peupliers, tilleuls, saules et aubépines.

Vialb

   

 

Sources : Coste (1901-1906) pour les dessins, Rameau et al. (1989) pour l’écologie et la répartition générales, Queré et al. (2008) pour la répartition finistérienne et Cornus rex-populi pour la synthèse critique.

2 avril 2009

Jardin et jardin

Ce soir avant de partir définitivement, petit crochet rapide par l’un des jardins.

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Et arrivé à la maison, entretien avec les fleurs de NOTRE jardin. Certaines photos sont de S. car l’ostéopathe qui m’a cassé le dos hier m’a interdit de faire des acrobaties, d’autant que je n’ai pas l’impression que ses manipulations soient couronnées de succès. Enfin, ça pousse.

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1 avril 2009

Poisson d'avril

Je risque de décevoir mes lecteurs et commentateurs, mais ma note précédente « Nouvelle sous-espèce » n’était qu’un poisson d’avril.

Certes, il y a du vrai là-dedans :

Curieusement n’y a pas de Carex ligerica Gay (Laîche de la Loire) entre la Loire et la Belgique et Gay est bien l’auteur de l’espèce.

La première photo est bien une photo de Carex ligerica.

Pour le reste, beaucoup des explications données sont souvent plausibles sur le plan scientifique mais sont imaginaires (à moins qu’il ne s’agisse d’un fantasme).

Carex ligerica ne pousse pas sur les grèves de la Loire mais dans des pelouses sèches rarement inondées.

Il y a bien du Carex arenaria L. (Laîche des sables) au bord de la Seine et pas de Carex ligerica dont aucune sous-espèce n’est signalée à ce jour. En revanche, il y a bien un problème taxinomique entre ces deux espèces ainsi qu’avec Carex praecox Schreber (Laîche de Schreber) et Carex reichenbachii Bonnet (Laîche de Reichenbach).

La seconde photo ne représente pas du tout une feuille de Carex, mais une feuille pauvrement photographiée par mes soins de Festuca longifolia Thuill. (Fétuque à longues feuilles).

Voilà, je ne pensais pas que mes lecteurs attentifs tomberaient dans le panneau (à moins qu’ils me fassent marcher) d’autant que je pensais que le coup du nom de pseudo ou de blog pour un nom de sous-espèce était gros. Non, je ne suis pas taxinomiste et ce n’est pas ce genre de chose que je publie dans les revues botaniques. En revanche, ce n’est pas dit que cela ne pourra pas arriver un jour.

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Cornus rex-populi
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