Le dur métier de plâtrier
Depuis lundi de la semaine dernière, nous avons, avec l’aide de mon père, entrepris de « grands travaux » de ravalement intérieur. Comme j’avais eu l’occasion d’en parler, les travaux que nous avions réalisés en septembre dans le salon avaient été un échec. Nous avions retiré l’ancien papier peint (en fait trois épaisseurs surmontant une couche de polystyrène elle-même recouvrant un plâtre complètement pourri témoignant d’anciennes traces d’humidité. En définitive, d’abominables trous dans le mur que nous avions rebouchés du mieux possible, l’application d’un produit durcisseur anti-humidité, le tout recouvert d’un crépi peint. Deux mois après, le revêtement commençait à tomber en ruine. Au grands maux, les grands remèdes : des plaques de placoplâtre hydrofuge. Le souci fut quand même de trouver des plaques suffisamment grandes car nous avons haut sous plafond (3 m). Mon père s’était renseigné auprès d’un ami plâtrier et nous avons pu mettre le tout en place sans trop de difficultés. Nous nous sommes rendus compte à cette occasion que les commerçants de la ville sont tout à fait nuls pour délivrer des conseils valables. Je pense même qu’au stade où nous en sommes nous pourrions faire commerce de nos bons conseils. Blague à part, nous avons réussi, même si par crainte de faire des bêtises, nous avons pris notre temps. Nous en sommes actuellement à la rénovation de la partie salle à manger qui, si elle ne tombait pas en ruine, comportait des aspects assez disgracieux.
Samedi après-midi, nous avons quand même eu le temps d’aller chercher du poisson à Boulogne-sur-Mer.
Comme il faisait beau, nous avons poursuivi jusqu’au Cr*an aux Œufs, juste au sud du Cap Gris Nez. Le nom d’œufs vient de la forme des blocs de grès qui se détachent de la falaise.
Sur cette photo, on aperçoit un pétrolier (ou un autre bateau ressemblant), mais surtout la côte anglaise.
Alors que je m’apprêtais à faire une belle série de photo de ce parapentiste au niveau de la falaise, ma batterie est tombé en rade au plus mauvais moment. Je n’ai pu prendre que l’instant exact de son envol.
Et hier, la fleur de la Pivoine arbustive s’est épanouie. Je crains que la floraison soit éphémère avec la pluie que nous avons aujourd’hui.