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Cornus rex-populi
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31 juillet 2007

Églises de Malay et d'Ougy

De retour de Cormatin, deux petites églises romanes du tournugeois méritaient que l’on s’y intéresse. Évidemment, cela ne vaut pas Chapaize et encore moins Saint-Philibert de Tournus, mais ces petits édifices valent néanmoins sérieusement le détour.

Il s’agit d’abord de l’église de Malay dans laquelle nous étions seuls et où la merveilleuse acoustique lui permit d’entendre, sans doute pour la première fois de sa vie, un chant breton suivi d’un tonitruant « Minuit chrétien ». Malgré la corde pendante, je ne devais pas sonner la cloche.

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Ce fut ensuite l’église d’Ougy dont l’intérieur n’a pas été restauré comme la première. Il me fut interdit de sonner la cloche, et vous ne pouvez pas savoir comme je le regrette après coup. Je vous le dis, en plus des « horribles forfaits » que je commets déjà dans les églises, le prochain sera de sonner une cloche dès que l’occasion se présentera. Vous êtes prévenus et S. aussi !

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31 juillet 2007

Château de Cormatin

Depuis le printemps 2006, nous y sommes passés à côté à de multiples reprises. Ce n’est pas un inconnu pour moi puisque je l’avais visité il y a une dizaine d’années, mais j’avais très envie de le revoir, mais surtout de le partager avec S. En cette magnifique journée du 12 juillet, nous partîmes donc pour le tournugeois (région de Tournus, Saône-et-Loire) pour aller visiter le château de Cormatin.

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30 juillet 2007

Cathédrale de Bourges

Le long de la diagonale Bretagne-Bourgogne, on trouve, entre bien d’autres choses, la ville de Bourges où se dresse la cathédrale Saint-Etienne. Entre deux orages, nous eûmes l’opportunité de la découvrir, un peu à marche forcée. Je l’avais découverte il y a 20-25 ans. J’avais été frappé par deux choses. Tout d’abord par le jardin qui la jouxte que je n’ai pas vraiment reconnu et que j’ai trouvé très banal cette fois-ci. Et bien entendu les cinq portails (pas tous visibles pour cause de travaux), dans le prolongement des cinq nefs. En revanche, la crypte d’accès payant, nous demeure inconnue. Même si nous nous sommes émus de l’absence totale de panneaux ou de dépliants d’explications à l’intérieur, ce qui nous a sérieusement agacé compte tenu de l’importance de l’édifice, nous avons aussi retenu les splendides motifs et couleurs des vitraux du XIIIe siècle.

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29 juillet 2007

Feu d'artifice du 14 juillet

Comme je ne puis rester sur la note précédente, voici une note plus teintée de joie : le feu du 14 juillet à A. Il faisait beau, très beau même. En compagnie de ma merveilleuse S., nous nous sommes approchés au plus près, comme l'an dernier, exactement au même endroit. Cette année, je fis des photos du spectacle, la plupart ratées. En voici néanmoins quelques-unes presque récupérables.

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29 juillet 2007

Primaires !

Nous sommes tous parfois confrontés à des personnes « primaires ». Je mets volontairement des guillemets ici pour ôter, pour l’instant, tout sens péjoratif. Car en effet, certaines personnes possèdent un caractère « primaire » non pas par choix, mais sans doute par une sorte d’obligation. En effet, tout le monde n’a pas eu la chance (la possibilité, le choix, les capacités, l’envie…) dans son existence de faire des études, de se cultiver, de lire, de faire des rencontres, de voyager… Mais même si on n’a pas eu cette chance, on a – heureusement – encore la possibilité d’avoir une capacité à la réflexion, une (des) intelligence(s). Je connais des personnes, des amis qui appartiennent à cette catégorie. J’en connais aussi qui ne sont pas dotés de cette capacité, et qui pourtant n’ont pas nécessairement été (totalement) privés d’accès à la connaissance, à la culture, n’ont pas vécu dans un environnement hostile ou obscurantiste. On peut alors considérer que ces personnes sont primaires (sans guillemets). Je vais en donner deux exemples.

Le premier exemple est très récent. Lors d’un repas, le sujet dériva sur le sujet de la Seconde guerre mondiale et de l’Occupation. Une connaissance déclara alors qu’elle détestait les Allemands pour les raisons suivantes :

  • son père avait été menacé de mort par les Allemands (en réalité pas beaucoup plus que la plupart des gens dans le contexte de l’époque) et de parler de la scène comme s’il l’avait vécue alors que l’individu est né en 1950 ;

  • les Allemands ont commis les pires atrocités à Oradour-sur-Glane et sur les plages de Normandie, lieux qu’il a visité lors de ses vacances (mais aucun mot sur les camps de concentration, d’extermination ou les divers génocides) ;

  • les Allemands se comportent mal quand ils sont en vacances à l’étranger parce qu’une fois, lors d’une croisière, quelques individus avaient eu un comportement indélicat ;

  • le peuple allemand est fondamentalement mauvais compte tenu des exactions commises pendant la guerre (et sous entendu, le peuple français est exempt de turpitudes, la collaboration, la milice igonrées, et l’histoire de France n’était pas assez pourvue d’horreurs et de massacres…).

Je fus le premier à contrer ces arguments, bientôt rejoints par d’autres qui avaient vécu la guerre, dont certains en avaient vraiment souffert et qui ne partageaient pas une seconde ce genre de démonstration. Tous étaient atterrés.

Quelques minutes après, le primaire déclara qu’il n’aimait pas les Arabes (j’en ai oublié les raisons), sauf qu’il y en a qui « sont bien » … Cri du cœur immédiat, je devais traiter le primaire, de façon claire et définitive, de raciste. Celui-ci essaya de se défendre en affirmant qu’il n’était pas raciste parce qu’il ne votait pas Le Pen (ni même de Villiers) et autres arguments à la con qui ne trompèrent personne. Il essaya ensuite de dire que j’étais un privilégié parce que je n’étais pas confronté aux « Arabes » (je précise que lui l’est encore moins). Et de lui répliquer que j’avais passé mon enfance dans des classes très cosmopolites (avec, entre autres, des enfants dont les parents étaient originaires l’Algérie ou du Maroc) et avec lesquels tout se passait à peu près bien, c’est-à-dire pas plus mal qu’ailleurs. Que j’avais vécu plusieurs mois dans un foyer SONACOTRA de Marseille où il y avait une forte proportion d’immigrés d’Afrique du Nord et où il n’y eut aucun problème. Bien sûr, les autres ripostèrent aussi. Sans nier les problèmes qui se posent dans certaines villes, certains quartiers, en particulier les incivilités et la délinquance, ils pointèrent du doigt les vraies raisons du malaise (que je ne développerai pas ici).

Le second exemple s’est déroulé dans le cadre professionnel. Alors que je n’en connaissais pas bien les acteurs, on m’avait demandé de participer à une réunion officielle au sujet d’une réserve naturelle. La réunion avait lieu à l’hôtel de ville de la commune concernée et devait être dirigée par le maire. Je vous passe les détails, mais le maire étant provisoirement retenu, la réunion fut prise en charge par ses adjoints au nombre de cinq dont quatre étaient aussi des responsables de la société de chasse locale. Les problèmes qui furent abordés furent traités, non sans difficultés et non sans bêtise de la part des chasseurs qui ne voyaient que leurs intérêts (personnels plus que ceux à caractère cynégétiques qui n’étaient d’ailleurs aucunement menacés). Les primaires furent rejoints par un agriculteur au sujet d’un ruisseau qui s’ensablait à cause du vent (milieu à caractère arrière dunaire). L’ensemble de ce petit monde pourtant soumis à des réglementations strictes les enfreignaient régulièrement et se proposait de le faire une fois encore pour résoudre leur problème qui, en réalité n’en était pas un. Je passe les détails, mais présumant trop de l’intelligence de ce petit monde, j’hasardais une solution pour résoudre le problème d’érosion éolienne : couler une dalle de béton dans le massif dunaire. Eh bien, ma plaisanterie fut prise au premier degré et il fallut les explications d’autres personnes pour revenir à la raison. Quelques mois plus tard, je fus confronté à des riverains de cette réserve naturelle alors que j’accompagnais sur le terrain le gestionnaire pour résoudre le même problème d’érosion éolienne et de ruisseau. Je vis un retraité de 75 ans éructer, hurler comme un fou perdu pendant une heure alors qu’il pleuvait comme vache qui pisse. Je fis bien une tentative d’explication, mais je dus abandonner aussitôt tant je me heurtais à un mur de bêtise. Et pourtant ce n’était pas la première fois que j’étais confronté à de telles situations. En général, après avoir déminé la situation, j’arrive toujours à avancer mes arguments, et la plupart du temps, à faire sérieusement évoluer la position initiale de mes contradicteurs. Mais là, l’échec fut total.

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25 juillet 2007

Pontivy gris

Pour être dans la couleur du temps, voici quelques vues de l'église de Pontivy le 5 juillet 2007. Bien sûr, il pleuvait. Au retour, pour se faire consoler, on est passé à Guéméné-sur-Scorff pour acheter une andouille complète. Et elle était bonne, je ne vous raconte pas.

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21 juillet 2007

Saint-Fiacre, Sainte-Barbe, Kernascléden, Sainte-Anne de Trémalo

Puisque Kleger en avait parlé il n’y a pas si longtemps et parce qu’Ar valafenn est allé voir récemment, je reviens sur certains points que j’avais que trop rapidement évoqué dans cette note. Je viens maintenant réparer cette faiblesse.

Un après-midi du début juin 2006, sans trop savoir où S. m’embarquait (la surprise en fut plus grande encore), je devais me retrouver au Faouët.

La visite commença par Saint-Fiacre où je fus ébloui par l’extérieur que je trouve vraiment splendide. Et puis bien sûr par le jubé à l’intérieur.

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Après Saint-Fiacre, Sainte-Barbe, où je ne pus sonner la cloche (la corde avait été remontée). Je me souviens bien de la belle route qui monte pour y arriver le long de laquelle nous avions trouvé Asphodelus macrocarpus var. arrondeaui (Lloyd) Díaz Lifante & Valdés (Asphodèle d’Arrondeau). Je me souviens bien de la fontaine en contrebas où quelques mois avant notre rencontre, S. avait réussi pour la première fois à glisser une pièce dans la fente de la source, signe d’un mariage annoncé dans l’année (prophétie tenue). Je devais moi aussi m’initier à ce rite et y réussir également, non sans avoir étudié le bon angle et en tenant compte de la réfraction à la surface de l’eau. Je n’y crois guère, vous pensez bien, mais je crois que nous devrions y retourner pour remercier sainte Barbe. Je suis un homme d’eau (douce) et de rivières et je fus attiré par l’Ellé qui coule plus bas (j’en ai déjà parlé ici). S. fut un peu hésitante à me suivre, mais elle me fut finalement reconnaissante. Et moi je vous dis qu’elle n’a pas fini de suivre son fou de mari.

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Quittant alors le Faouët, nous nous retrouvons face à Notre-Dame de Kernascléden sous un soleil toujours éclatant. En ce 5 juillet 2007, en repassant devant, je ne devais pas la reconnaître, tant le contraste des couleurs (uniformément grises cette fois) fut saisissant.

Enfin une voûte de pierre ! Bon, je sais, les photos intérieures sont floues.

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A peine quelques jours plus tard, ma frustration de ne pas avoir pu sonner Sainte-Barbe fut vengée à Sainte-Anne de Trémalo à Pont-Aven. Eh oui, c'est moi qui sonne la cloche là-haut. Avec le fameux Christ jaune…

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19 juillet 2007

Presqu'île de Crozon : Pointe de Penn Hir et Cap de la Chèvre

Au début du mois de juin 2006, celle qui était déjà ma très chère mais pas encore épouse, décida de m’emmener voir la presqu’île de Crozon (voir la note qui en avait été faite ici). J’en avais gardé un excellent souvenir. C’est le moins que je puisse dire parce qu’en fait, j’avais été empli d’une émotion incroyable. Lorsque je me vis au sein de la lande qui tombe dans la mer, je fus submergé d’un bonheur contenu mais intense par ce que je considère encore comme un lieu et des formations végétales d’un exotisme fou. Et puis d’une certaine manière, c’était ma tendre qui m’initiait à ces paysages, et cela n’avait pas été sans en décupler l’intérêt.

En ce 7 juillet 2007, le beau temps à peu près revenu (et bien présent quand nous sommes arrivés là-bas), une nouvelle visite s’imposait, à commencer par la Pointe de Penn Hir, puis par une nouvelle visite au Cap de la Chèvre pour aller voir si le mauve des bruyères avait pris le relais du jaune flamboyant des ajoncs.

Pointe de Penn Hir :

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Avec les tas de pois, bien entendu :

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A la Pointe de Penn Hir, je fus surpris d’y voir un exemplaire d’Anthyllis vulneraria L. (Vulnéraire), normalement calcicole. Et pourtant la nature géologique des rochers l’interdit : il s’agit de grès siliceux très durs. L’explication de ce paradoxe me sera donnée quelques jours plus tard : il existe à cet endroit des placages de sables sans doute enrichis carbonates de calcium et en d’autres minéraux apportés pas les embruns. Les individus de cette plante que j’ai pu observer sont assez atypiques (feuilles épaissies et calice plus rouge que d’habitude). Rien d’extraordinaire toutefois, ces formes ont déjà été décrites et leur port est probablement lié au contexte littoral. De là à savoir s’il y a un réel déterminisme génétique, c’est semble-t-il, peu probable.

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Cap de la Chèvre :

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Avec bien entendu Erica cinerea L. (Bruyère cendrée), la plus commune…

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…mais aussi d’abondantes populations d’Erica ciliaris L. (Bruyère ciliée) dont l’aspect peu habituel pour moi me fit douter un temps de son identité (heureusement, ma flore portative des ÉriKcées me le confirma). L’œil de ma première assistante fut aussi attiré par quelques individus plus clairs.

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17 juillet 2007

En attendant...

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Je ne suis pas piafologue et je n'ai pas de zoom puissant. Voici tout de même des goélands que j'ai réussi à approcher suffisament dans la presqu'île de Crozon. Et que l'on aille pas me dire qu'il ne faisait pas beau, car vous voyez bien qu'il y avait du soleil. La suite en images bientôt.

3 juillet 2007

Demain, dès l'aube...

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,

Je partirai pour la Bretagne avec ma douce compagne…

Et comme promis nous amènerons le beau temps en Armorique.

Et s’il pleut, il ne faudra pas pour autant succomber à la panique.

Après avoir salué toute la Bretagne, nous irons embrasser la Bourgogne.

Et je n’ai pas dit boire tout le Bourgogne !

Encore que…

Bref, normalement de retour d’ici moins d’une quinzaine.

Bonnes vacances à ceux qui en prennent, bon courage aux autres.

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