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Cornus rex-populi
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31 janvier 2007

Résultats du petit concours 2007 (1)

L’objet ci-contre à droite était le mécanisme aérien d'une vanne de fond de vidange d’un étang. Techniquement et localement, on appelle cela un empellement qui manœuvre une pelle, c’est-à-dire, la vanne proprement dit qui coulisse verticalement et qui ouvre ou ferme un conduit qui passe sous la digue de l’étang. Il s’agit d’un modèle rustique puisque les trous servent à maintenir et régler l’ouverture. Sur des modèles plus élaborés une vis ou une crémaillère remplit cet office. Voir mon schéma ci-dessous. Je précise que l’on avait vue sur l’étang gelé et enneigé en arrière plan (20 cm de neige environ).

Le grand gagnant est donc Karagar ! Désolé, Kleger, on ne peut pas gagner à chaque fois. C’est dommage, parce que tu n’étais pas loin, car sur les portes des écluses (modèles anciens), il existe des vannes similaires appelées vantelles. Lulu mérite aussi un accessit compte tenu de ses nombreuses questions. Et je remercie aussi tous les autres (Ar valafenn, Xypass, Eric, Deloin, Laouen et Jehanne) pour leur participation que je ne pensais pas aussi active.

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28 janvier 2007

Petit concours 2007 (1)

Depuis la très légère modification de l'apparence de ce blog, est apparue deux photos : celle de la bannière que tout le monde reconnaîtra, même si elle est déformée, et le truc, là sur le côté à droite, à votre avis, c'est quoi ?

Précision : Fromfromgirl n'a pas le droit de participer.

27 janvier 2007

La Chaise-Dieu

En cette fin 2006, j’avais décidé (eh oui, je décide souvent) d’aller montrer la Chaise-Dieu à ma chère épouse. Bien sûr avant d’y parvenir, il fallait franchir un fleuve insuffisamment connu : la Loire d’amont, qui avait décidé de bouder : elle était partiellement gelée.

La Chaise-Dieu est une petite commune des hauts plateaux de la Haute-Loire. On y trouve une grande abbaye bénédictine « Casa Dei » (des abbés y séjournent encore).

L’abbatiale Saint-Robert date du XIVe siècle, de style gothique dit « languedocien ». La grosse tour carrée (tour Clémentine) fit office de donjon.

Le chœur comporte de solides stalles et surtout des tapisseries (65 m de longueur) du début du XVIe siècle. En général, ce genre de tapisserie m’ennuie dans la mesure où les couleurs sont complètement délavées. Il n’en est rien ici, et c’est absolument éclatant. Un des bas-côtés abrite une fresque de danse macabre du XIVe siècle.

Enfin, dans les anciens bâtiments conventuels, existe la salle des échos, où selon une disposition particulière, deux personnes placées dans deux coins diagonalement opposés, peuvent chuchoter et parfaitement s’entendre, même s’il y a du monde et du brouhaha dans la salle.

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21 janvier 2007

Lyon

De Lyon, j’en suis né à quelques dizaines de kilomètres, et j’ai vécu presque 20 ans à seulement 35 km. Et pourtant, je ne connais pratiquement pas Lyon. J’y ai pourtant travaillé pendant 3 mois. Je n’avais pour ainsi dire jamais visité. Il a fallu que j’attende mon épouse pour le Noël 2005, pour que nous nous décidions à y faire quelques incursions. Et nous y sommes retourné fin décembre 2006. Voici quelques « bricoles » que nous avons vues.

Tout d’abord Fourvière et sa basilique Notre-Dame. Cet édifice privé d’inspiration néo-byzantine date du XIXe siècle, mais l’intérieur a été achevé en 1964. Évidemment, l’extérieur passe, mais l’intérieur, personnellement me met mal à l’aise : c’est tout dégoulinant !

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La Primatiale Saint-Jean (je l’avais déjà montrée sur la note « Cathédrales gothiques »).

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La Place Belcour. La roue paraît assez petite, mais elle est immense, à l’échelle de la place : 55 m  de diamètre. Nous y sommes montés. Je ne suis pas très fan non plus de cette place qui est insuffisamment mise en valeur. Au milieu, se trouve la statue équestre de Louis XIV.

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L’église Saint-Paul

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L’amphithéâtre des 3 Gaules : il commençait à faire nuit.

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L’un des deux théâtres romains près de Fourvière : il faisait carrément nuit. Question qualité des photos, on fera mieux la prochaine fois !

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La Basilique romane d’Ainay.

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20 janvier 2007

Chaponost : aqueduc romain du Gier

L'aqueduc romain du Gier, probablement mis en service au premier siècle ou au début du second  après J.-C. était le plus long ouvrage qui alimentait Lugdunum (Lyon) en eau « pure ». Sa longueur totale était de 86 km, alors que la distance à vol d’oiseau entre le captage et la destination ne fait de 42 km. Le Gier, rivière au bord de laquelle je suis né, est issue du massif du Mont Pilat dans le département de la Loire. Au début, il s’agit, encore actuellement, d’une charmante petite rivière aux eaux d’excellente qualité*. C’est là que l’on décida d’y capter les eaux.

Le site photographié se situe peu avant l’arrivée à Lyon. Il s’agit des « Arches du Plat de l’Air », juste avant le siphon qui permettait de franchir la rivière Yzeron.

Je n’ai pas l’intention de vous faire un cours sur cet aqueduc, d’autant que vous en saurez plus en consultant les sites internet consacrés au sujet. C’était juste pour vous un montrer quelques images et pour exprimer ici mon émotion devant l’énorme prouesse technique de l’époque. Malgré la débauche de technologies actuelles, il n'est pas sûr que l’on arriverait à faire aussi bien face aux difficultés majeures qu’ont rencontrées les ingénieurs, techniciens et ouvriers qui ont dû construire un tel ouvrage dans un relief compliqué et accidenté.

Les photos que nous avons prises avec ma chère Fromfromgirl datent du 24 décembre 2006. Vous verrez, qu’il y a eu quand même un semblant d’hiver.

* Plus en aval, c’est-à-dire à partir de Saint-Chamond, cette rivière (petit affluent du Rhône) a été quelque peu massacrée aux XIXe et XXe s., avec de fortes dégradations de son cours et de nombreuses et abondantes pollutions de toutes sortes. La qualité des eaux s’est néanmoins améliorée depuis une dizaine d’années.

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Bâti du réservoir de chasse (pour l'alimentation du siphon de l'Yzeron)

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Plan incliné sur lequel se trouvaient 12 tuyaux de plomb de 27 cm de diamètre noyés dans du mortier : ces tuyaux descendait ensuite dans la vallée et remontaient de l'autre côté par l'effet siphon à une altitude un peu moindre (compte tenu des pertes de charges). La dénivellation totale était de 123 m.

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14 janvier 2007

Aperçu partiel des églises bretonnes (2)

Voici le deuxième volet de l'Aperçu partiel de églises bretonnes (le premier, publié le 12 juin 2006, est visible ici). Il s'agit cette fois d'églises et de chapelles toutes finistériennes. Sans ma chère S., je n'aurais pas vu toutes ces beautés, ou du moins, je ne les aurais pas vues avec un tel oeil. En revanche, je suis un peu content d'avoir voulu aller voir la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon, car ma belle voulait la snober. En la revoyant, elle est remonté dans son estime.

Autrement, je vous recommande la référence suivante qui vient de paraître :

DILASSER M. (dir.) et coll., 2006 - Patrimoine religieux de Bretagne. Histoire & inventaire. Editions Le Télégramme, Brest, 381 p.

Église Saint-Nonna à Penmarc'h

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Chapelle Notre-Dame-de-la-Joie de Penmarc'h

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Chapelle de Tronoën à Saint-Jean-Trolimon

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Basilique Notre-Dame du Folgoët

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Cathédrale St-Paul-Aurélien de Saint-Pol-de-Léon

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Chapelle Notre-Dame-du-Kreisker à Saint-Pol-de-Léon

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Église Notre-Dame-de-Croaz-Batz de Roscoff

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13 janvier 2007

Pointe du Raz

Certains se souviennent peut-être de ma colère (dans Prise d'otage) quand j'avais voulu aller à la Pointe du Raz début juin 2006. Pour compenser, je vous avais présenté la Pointe du Van. La colère retombée, j'étais de nouveau décidé à aller voir la fameuse pointe. Et cette fois, bonne surprise, au lieu de s'acquitter de 5 €, le péage était gratuit, saison creuse oblige. Même les marchands du temple avaient quasiment tous fermé boutique.

En me rendant là-bas en ce tout début janvier 2007, je ne m'attendais pas à quelque chose de plus sensationnel que la Pointe du Van. Cette dernière, je l'avais découverte avec S. par un temps brumeux. De surcroît, ce jour là, j'avais peut-être les yeux embrumés.  Arrivé sur place, je fus donc agréablement surpris, d'abord parce que le temps était clair et parce que l'on avait une excellente visibilité. A l'approche de l'extrémité de la pointe, je fus saisi par la proximité de l'Île de Sein que je croyais beaucoup plus éloignée. Ma surprise fut la même pour le phare de Vieille. D'une certaine manière, j'aurais pu, en prenant de l'élan, poser mon pied droit sur le rocher du phare en question et moyennant un petit effort, poser l'autre pied directement sur l'Île de Sein. Mais je ne m'appelle pas Gargantua !

Les rochers, c'est-à-dire le monde solide minéral, géologiquement plutonique et cristallin, sont affrontés par la mer. Que dis-je, par les vagues de l'océan, ce monde aqueux salé. L'eau salée, voilà bien quelque chose de peu familier au continental que je suis. Et puis le vent, ce vent omniprésent, qui m'avait achevé à la Pointe du Van. Cette fois,  je m'en suis accomodé et je n'ai pas rechigné pour rechercher l'élément liquide halin. J'ai surtout été attiré par une force incontournable. Si je n'avais pas été retenu par un rendez-vous qui nous pressait de rentrer, si je n'avais pas été dissuadé par la peur de S. de me voire faire de l'équilibrisme, j'aurais bien escaladé tous les rochers pour aller fouler le dernier caillou le plus occidental avant d'aller tremper la main dans l'eau de cet océan infini.

On me croira devenu fou, on me dira avoir succombé à une démence éolienne. Eh bien, non, j'ai aimé, beaucoup aimé, tout simplement. Les landes et les pelouses que l'on y trouve là-bas ne seut sans doute pas aussi intéressantes que celles que l'on peut découvrir dans la presqu'île de Crozon, mais, sans les avoir expertisé, les milieux et les végétations semblent se porter un peu mieux après avoir tant souffert de la surfréquentation et de l'absence de canalisation du public dans des sentiers bien iedentifiés. J'en arrive à une question essentielle : pourquoi avoir attendu si longtemps avant d'y aller ? Eh bien je ne sais pas, mais en tout état de cause, c'est aussi bien, puisque l'émotion a été à son comble. Merci donc à tous ceux qui m'ont permis de connaître enfin ça, à commencer par S.

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La Pointe du Van vue depuis la Pointe du Raz

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S. en train d'attendre son "vilain" Cornus.

8 janvier 2007

Bonne année 2007

Chers amis, chers lecteurs, je vous présente tous mes bons voeux de réussite, de bonheur, de prospérité et de santé pour la nouvelle année. Je vous remercie aussi pour votre patience, votre générosité et pour votre gentillesse.

Croyez bien que même si je n'ai pas toujours le temps ou la patience d'écrire, j'essayerai, en 2007, de vous faire partager quelques découvertes, émotions ou autres curiosités... Les sujets ne manquent pas.

En attendant, voici l'église illuminée Saint-Joseph de Nizon en Pont-Aven (29).

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