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Cornus rex-populi
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26 octobre 2006

Avis de vacances (2)

Demain, dès l'aube, nous partirons...

Enfin, pas tout à fait dès l'aube, mais quand même. Nous partons en vacances pour une dizaine de jours.

Pour aller dans la région où il y a ça :

B1

Et une autre contrée où il y a ça :

B2

Bonnes vacances pour ceux qui en prennent. Bon courage aux autres ! Et à très bientôt.

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22 octobre 2006

Arbres forestiers de Bretagne

Voici une petite contribution pour permettre aux débutants de commencer à se familiariser avec les arbres des forêts bretonnes. Il ne s'agit pas là d’un inventaire des arbres ni d'un article illustrant tous les arbres que l’on trouve en Bretagne. Il y a sûrement sur l'internet des tas de sites qui montrent plein de photos sur le sujet. Non, je ne présente ici que des dessins (libres de droit) des arbres indigènes ou eurynaturalisés (cas du Châtaignier) en Bretagne.

N.B. : certains arbres dont la taille les assimile davantage à des arbustes ont été exclus de cet inventaire. Ils feront peut-être l'objet d'une note ultérieure...

Taxus baccata L. (If)

Voir la note consacrée sur le sujet. Seul arbre parmi les Gymnospermes (Conifères) en Bretagne.

tabac

Acer campestre L. (Érable champêtre)

Cet arbre se developpe sur des sols relativement bien drainés, neutrocalcicoles à peu acides. Se rencontre essentiellement dans des haies, dans les lisières forestières ou éventuellement dans certaines forêts de ravins. Les autres érables comme Acer pseudoplatanus L. (Érable sycomore) ou Acer platanoides L. (Érable plane) ne sont pas indigènes en Bretagne. J’ai appris quelque chose moi aussi !

accam

Alnus glutinosa (L.) Gaertn. (Aulne glutineux)

Arbre des zones humides ou de bords de rivières sur sols argileux. Comme chez les Légumineuses (Fabacées), cet arbre est apte, grâce à une symbiose racinaire avec une bactérie, de fixer directement l’azote atmosphérique.

alglu

Betula pendula Roth (Bouleau verruqueux)

Il s’agit d’un arbre pionnier se développant sur des sols globalement acides dans des stations généralement non inondées. Il peut coloniser des landes « sèches ».

bepen

Betula alba L. subsp. alba (Bouleau pubescent)

Voisin du précédent, il affectionne des milieux plus humides ; se rencontre au niveau des tourbières : boulaies à sphaignes.

bealb

Carpinus betulus L. (Charme)

Cet arbre se rencontre dans des forêts aux sols neutres à peu acides et relativement bien drainés. Sa longévité est assez faible.

cabet

Castanea sativa Miller (Châtaignier)

Cet arbre est arrivé en France depuis la plus haute Antiquité. On ne sait pas encore depuis quand, mais contrairement à ce qui se dit ou se lit un peu partout, ce ne sont ni les Romains, ni les Gaulois ni autres Celtes qui l’ont rapporté. Il se développe aussi sur des sols siliceux, donc acides.

casat

Fagus sylvatica L. (Hêtre)

C’est l’essence climacique par excellence de la zone atlantique. Cet arbre à longévité importante se développe sur des sols suffisamment drainés et de pH varié (modérément calcaires à relativement acides).

fasyl

Fraxinus excelsior L. (Frêne commun)

Arbre se développant sur des sols globalement neutres, parfois en situation un peu inondée en zones alluviales.

frexc

Malus sylvestris Miller (Pommier sauvage)

Petit arbre des haies et boisements sur sols neutres à peu acides.

masyl

Mespilus germanica L. (Néflier)

Petit arbre des forêts acides.

meger

Populus nigra L. (Peuplier noir)

Cet arbre des zones alluviales des grandes rivières a servi de base à beaucoup de peupliers de culture. Du fait de la populiculture, cet arbre est fortement menacé (introgressions génétiques). Il serait peut-être à rechercher des arbres « purs » en Bretagne.

ponig

Populus tremula L. (Tremble)

Arbre sur sols variés des zones généralement humides ou plus secs (caractère pionnier).

potre

Prunus avium L. (Merisier)

Cet arbre se rencontre dans des forêts aux sols frais, neutres à peu acides.

pravi

Pyrus pyraster (L.) Burgsd. (Poirier sauvage)

Petit arbre des haies et boisements sur sols neutres à peu acides.

Quercus petraea (Mattuschka) Liebl. (Chêne sessile)

Important arbre des forêts bretonnes accompagnant le Hêtre. Se rencontre au sein de la matrice forestière (futaie).

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Quercus pyrenaica Willd. (Chêne tauzin)

Chêne plutôt thermo-atlantique ayant sa limite nord en Bretagne et en Haute-Normandie. Se développe généralement sur des sols drainant (sableux) acides.

qupyr

Quercus robur L. (Chêne pédonculé)

Contrairement au Chêne sessile, il se développe préférentiellement sur les bordures forestières. Il affectionne aussi les haies et les bords de cours d’eau.

qurob

Salix alba L. (Saule blanc)

Ce saule argenté trouve ses stations primaires le long des grands cours d’eau sur sols (et eaux) neutres à calcaires.

saalb

Salix caprea L. (Saule marsault)

Arbre de dimension généralement modeste, des forêts claires sur sols frais, neutres à acides.

sacap

Salix fragilis L. (Saule cassant)

Voisin du Saule blanc avec lequel il s’hybride volontiers, on le rencontre davantage sur des sols (et des eaux) plus acides.

safra

Sorbus aucuparia L. (Sobier des oiseleurs)

Arbre des forêts sur sols neutres à acides.

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Tilia cordata Miller (Tilleul à petites feuilles)

Arbre des forêts de ravins sur sols bien drainés neutres à calcaires. Arbre peu typique en Bretagne.

ticor

Tilia platyphyllos Scop. (Tilleul à grandes feuilles)

Arbre des forêts de ravins sur sols neutres à modérément calcaires, généralement plus humides que l’espèce précédente. Arbre peu typique en Bretagne.

tipla

Ulmus minor Miller (Orme champêtre)

Arbre des haies ou des zones alluviales, sur sols divers, mais pas trop acides. Touché par la graphiose (maladie de l’orme due à un champignon inoculé par un insecte), il est généralement à l’état d’arbuste, car dès qu’il atteint un certain âge, il meurt. Heureusement, il rejette de souche ou il drageonne, ce qui permet de maintenir l’espèce.

ulmin

Sources : Cornus rex-populi, Rameau et al. (1989), et pour les dessins, Coste (1901-1906).

21 octobre 2006

BONJOUR

Depuis un peu plus de deux mois que nous habitons dans notre nouvel appartement de la ville d'H. (il paraît que ce n'est pas une gloire pour les magistrats qui y sont nommés), je parcours souvent matin et soir une petite rue pour aller jusqu'au garage. Le matin, je croise souvent des lycéens et peut-être aussi des collégiens, car le lycée n'est pas loin et il y a un raccourci qui passe par là. Et comme il me plaît de dire bonjour presque de façon systématique, je constate qu'en définitive, rares sont ceux qui me répondent. Bon, ce n'est pas grave, ils sont jeunes... Je croise  aussi des moins jeunes et des plus ou moins vieux. Souvent, j'attends la dernière milliseconde avant de les saluer, car bien sûr, mis à part quelques spécimens, ils ne disent pas bonjour non plus. Pire, certains, ne répondent même pas. Ce n'est pas grave, mais un bonjour ou l'esquisse d'un sourire de temps en temps, ça ne fait pas de mal au moral !

Dans la maison où nous logeons, nous avons des voisins qui habitent au-dessus. Lui, je l'ai vu la première fois le jour où je suis venu prendre possession de l'appartement. La seule chose qu'il a évoquée avec moi, c'est la problématique du stationnement dans la rue. Du reste, c'est la seule fois où je lui ai parlé à part 2 autres "bonjour" depuis. J'ai quelques doutes sur le fait que la conversation aille beaucoup plus loin un jour. Enfin, ne désespérons pas. Lui et sa compagne (j'ignore s'ils sont mariés, ainsi que leur nom, puisque rien n'est indiqué au niveau de la sonnette ou de la boîte aux lettres) ont un gamin en jeune âge. Elle engueule régulièrement son fils. Non, elle hurle. Heureusement, pas la nuit. Elle et lui s'engueulent aussi souvent dans la journée. S., sans y prêter attention, a souvent entendu fuser des noms d'oiseaux : c'est dire à quel point c'est murmuré et à quel point ça vole haut !

Elle, S. et moi l'avons aperçu de loin plusieurs fois. Elle s'est toujours arrangée pour éviter de nous croiser et de nous dire bonjour. On a l'impression qu'on lui a volé sa soupe. Allant jusqu'à se calfreuter bizarrement dans sa voiture avec son gamin. Mais mardi soir, en rentrant du boulot, j'ai enfin réussi à la coincer dans l'entrée et lui proclamer un magnifique et tonitruant "Bonjour Madame". Elle, une gueule de six pieds de long, m'a répondu en sourdine (oui, elle n'est pas muette, mais ça on le savait déjà) un malingre "bonjour" comme si on avait essayé de l'égorger. Point final de la conversation et vraiment pas envie d'aller plus loin.

Nous avons des voisins "formidables" !

11 octobre 2006

DÉVASTÉ

Mon père, dans la seconde moitié des années 1960 a été conseillé par des forestiers, en particulier par des ingénieurs et techniciens de l’administration des Eaux et Forêts (maintenant, c’est l’Office National des Forêt qui gère des forêts domaniales et de celles des collectivités ou conventionnées). Ce conseil visait à abattre un boisement de 5 ha de feuillus composé en majorité par un peuplement de bouleaux ou de trembles, et de le remplacer par une plantation d’épicéas (essentiellement de l’Épicéa de Sitka (Picea sitchensis (Bong.) Carr.). Une opération non rentable à l’époque puisque le bénéfice lié à la vente du bois servit à la fourniture des plants puis au débroussaillage de la plantation pendant plusieurs années. Moi-même, dans la première moitié des années 1980, j’ai apporté ma contribution pour permettre aux épicéas de pousser dans de meilleures conditions. Une opération pas très futée non plus sur le plan sylvicole, puisque la parcelle se situe en grande partie sur des sols tourbeux et humides. Enfin, une opération écologiquement pas terrible du tout. En effet, sous un tel boisement, la flore est particulièrement peu diversifiée et il est probable que la faune s’en ressent également. En revanche, un collègue mycologue y trouva son compte il y a quelques années en découvrant ici une espèce de champignon qui n’était alors connue, en France, que dans le massif de Fontainebleau.

Les scolytes représentent diverses espèces d’insectes de l’ordre des Coléoptères qui pondent au niveau de l’écorce des arbres. Leurs larves creusent des galeries sous l’écorce, ce qui mène à une mort rapide des arbres touchés. Jusqu’à présent, la plantation d’épicéas fut épargnée par cette « épidémie » galopante. Mais peut-être à cause de la canicule de 2003, certains arbres ont été fragilisés dans la région et les scolytes se sont propagés encore plus rapidement, jusqu’à atteindre la plantation cette année. Alerte rouge ! Décision de faire venir le technicien forestier (pas l’ONF cette fois) et même conclusion que celle que je redoutais : abattre l’ensemble des épicéas. Décision prise immédiatement en août. Travaux commencés la première quinzaine de septembre, et le week-end dernier, constat des dégâts.

Lorsque je découvris la chose, je fus à la fois impassible, car résigné, mais réellement ému. La forêt, même très artificielle, n’était plus. Mon environnement familier avait disparu. Ces arbres que j’avais vu pousser au fil des ans se retrouvaient bêtement entreposés le long de la route, sans branches, saucissonnés. Surtout, les histoires intimes que j’avais eues avec ce lieu semblaient être englouties avec les arbres. Quel pincement au cœur. A ce moment là, j’avais l’impression d’être le seul à m’émouvoir d’une telle situation, à m’inquiéter aussi des capacités de régénération forestière et enfin de la vitesse de cicatrisation de cette plaie ouverte. Comme si, moi aussi, je portais cette plaie. Heureusement, sans que j’éprouve le besoin de m’exprimer, lorsque, le même jour, je fis découvrir la scène à S., cette dernière comprit d’emblée ma meurtrissure. Heureusement encore, je me plut à penser que cette parcelle allait, in fine, retrouver un boisement spontané et diversifié et que j’allais en être le témoin privilégié. Et qu’en dehors d’une parcelle plantée au début des années 1990 en Sapin de Douglas (Pseudotsuga menziesii (Mirb.) Franco), il n’y aurait plus de « conneries ». Plus de telles inepties comme ces coupes à blanc traumatisantes à la fois pour l’écosystème forestier et pour moi-même. Du moins, je m’y engage, à moins que mon paternel ne m’écoute pas, mais le risque est assez faible, tant je suis entêté, parfois…

Avant, un jour de neige :

SGAv

Et après...

SGAp1

SGAp2 

11 octobre 2006

PARIS

L’affaire avait été lancée par S. qui devait se rendre à un CA d’une fédération d’associations (la même qui m’avait emmenée à Reims au mois de mars dernier). Évidemment, comme la réunion de S. avait un aspect « familial » (ou plutôt un club de bons vivants) j’aurais pu y aller, et on ne m’aurait pas refusé l’entrée de la salle à manger, bien au contraire. Mais voilà, je ne suis pas membre du club, et ce ne sont pas mes oignons, même si je savais les hôtes du jour particulièrement intéressants et sympathiques.

Donc, il était décidé que j’irais me balader pendant que Madame « réunionerai ». Je ne savais pas où. S. me suggéra le Louvres que je ne connais pas encore (est-ce honteux ?), mais je pensais, à juste titre, que ça ferait un peu court. Alors, compte tenu du temps imparti, je me suis rabattu sur la cathédrale Notre-Dame. Banal ? Convenu ? Je veux bien. Cette cathédrale, je l’ai vue 2-3 fois en passant, mais uniquement en passant, ou de loin, très loin. On l’a trop vue en images, on en a trop parlé. Pas excitant me direz-vous ? Eh bien, j’ai voulu aller vérifier moi-même. Le verdict général est mitigé. Sur le plan strictement architectural (du moins ce que j’en ressens à titre personnel), j’ai été relativement séduit, même si j’ai peut-être connu mieux ailleurs. Ce qui est plus embêtant et qui gâche tout, c’est la foule immense qui vient la voir et la photographier. Du coup, j’ai eu quelques scrupules à faire comme tout le monde. Cela m’a donné le vertige. En l’espace de quelques heures, combien de milliers de photos ont été prises ? Combien sont meilleures que les miennes ? Dans quelle mesure les miennes sont-elles banales et sans âme que les autres ? C’était la première fois que j’éprouvais une telle sensation de dérisoire en prenant des photos.

Avant d’aller la voir à l’intérieur, je décidais d’en faire le tour, d’aller flâner un peu sur les quais de la Seine, découvrir les bouquinistes et d’aller manger un morceau en solitaire. En début d’après-midi, je revins sur le parvis pour faire la queue pour rentrer. Pas une queue, un tapis roulant incessant de visiteurs, avec sens de circulation imposé, sens interdits et giratoires obligatoires. Bref, une horreur. Évidemment, on ne peut pas véritablement en vouloir à personne. Sans cette canalisation, cela deviendrait critique pour tout le monde vis-à-vis de la sécurité des personnes et des œuvres. Mais voilà, c’était la première fois où on me prenait autant pour un gamin dans une église, et pourtant, certains font déjà fort ailleurs. Et puis, les marchands du temple y ont élu domicile. Crypte, tours, trésor : tout est payant, et de façon ostentatoire ! Et donc, je n’y suis pas allé.

J’ai attendu que le soleil illumine la façade pour reprendre une photo, puis je suis parti vers la gare de Lyon prendre un train qui devait m’emmener, en compagnie de S., dans des terres plus civilisées.

Ombre

Soleil

nd

Crois_e

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11 octobre 2006

REIMS

S. m’avait proposé de l’accompagner à Reims dans le cadre d’un « colloque » annuel. J’avais bien entendu accepté de la rejoindre le dernier week-end de mars. Au moment de cette décision, j’étais très enthousiaste, car il y avait un certain nombre de réjouissances au programme, cela me permettrait de revoir enfin la cathédrale et surtout c’était pour moi une occasion essentielle de passer du temps avec ma compagne. Mais à cette époque, j’étais tout « fiévreux » parce que j’étais en train de terminer une très grosse étude et j’avais un mal fou à décrocher du travail (il me faudrait attendre une semaine encore pour que ma « fièvre » retombe, une fois les 7,5 kg de l’étude rendus). J’étais néanmoins très heureux de revoir ma S. Je suis arrivé sur place le premier en voiture. Je pris donc possession de la chambre… Et là, quelle ne fut pas ma surprise de constater que non seulement il y avait deux lits, mais qui plus est, de 70 cm de largeur chacun. Je croyais que cela était réservé aux militaires du rang. Eh oui, j’avais oublié que nous étions hébergés dans une institution religieuse. Eh oui, moi l’athée endurci ! Remarquez que je n’en suis pas à une contradiction apparente près, car si je n’ai pas de religion, je n’en apprécie pas moins les religieux qui le méritent, comme pour n’importe quelle « corporation ». Les repas furent corrects, sauf le vin rouge, un pseudo-Bordeaux et surtout certains convives d’une table un midi, montrant un visage de vieille droite réactionnaire catholique française. Ce visage nauséabond mais encore très répandu, intolérant et xénophobe, bref tout le contraire du message que j’avais cru comprendre venir du Christ. Heureusement, cette mauvaise impression sera masquée par d’autres personnes charmantes (dont trois viendront à notre mariage). A un détail près. Nous devions assister à un concert d’orgues nocturne à la cathédrale. Alors que le public tardait quelque peu à rentrer dans l’édifice (non éclairé), je fus consterné par les aboiements d’un type qui se comportait ni plus ni moins comme un petit adjudant en engueulant les gens. Compte tenu de l’obscurité, je ne sus jamais qui était ce Commandant des « Mardes souèches ». Le public devait avoir reçu l’ordre de s’asseoir à un endroit précis, mais considérant que j’étais trop éloigné de l’orgue, je bravai alors l’interdit et je me rendis, seul, à distance raisonnable de la source de musique. Ce n’est que lorsque la musique se tut, que l’on autorisa les gens à déambuler librement dans la cathédrale illuminée. Le lendemain, nous nous rendîmes à la basilique Saint-Remi, puis dans les caves Taitinger : un luxe que je n’ai jamais encore observé en Bourgogne. Le Champagne était bon, mais tout cela n’est pas très raisonnable compte tenu du prix, d’autant que je ne suis pas un amateur très éclairé des vins effervescents. S. et moi nous sommes quittés en fin d’après-midi, regagnant, dans la tristesse nos domiciles respectifs. Nous ne nous verrions pas pendant plus d’un mois, autrement dit une éternité. Enfin, ceci est maintenant, heureusement, une histoire ancienne !

Dans une note précédente, j'avais déjà montré la cathédrale Notre-Dame de Reims (http://cornusrexpopuli.canalblog.com/archives/2006/06/25/2166940.html#comments).

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Et maintenant, la basilique Saint-Remi !

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Les caves du Champagne Taitinger, installées dans d'anciennes carrières de craie souterraines.

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7 octobre 2006

ROUEN

Début septembre, je devais me rendre sur deux jours à Rouen pour une réunion, puis pour un séminaire où je devais présenter nos travaux sur l'estuaire de la Seine. J'eus donc une idée géniale. Alors que j'avais usé mes chaussures en me rendant, pour raisons professionnelles, un nombre incalculable de fois en Haute-Normandie, en passant systématiquement à Rouen, je n'avais pas été capable d'aller voir les églises de Rouen. A ma décharge, l'hôtel se situait à l'écart, dans la splendide ville nouvelle de Val-de-Reuil, célèbre aussi pour sa magnifique prison. Cette dernière ne manqua d'ailleurs pas de me déprimer, parce que je devais réaliser dans le coin des cartes de végétation, avec vue imprenable sur la centrale. Plus déprimant encore était aussi de voir des visiteurs : des pauvres gens, tristes... Ambiance lugubre. Donc, cette fois-ci, circonstance exceptionnelle, je décidais de prendre un hôtel plus près du centre de Rouen et d'y emmener ma charmante épouse.

Le premier après-midi fut consacrée à une réunion animée par un quasi incompétent qui ne cessa de faire de l'autosatisfaction conduisant à la perspective d'un futur séminaire dont je sais déjà qu'il ne servira pas à grand chose (et pourtant, croyez-moi, je ne suis pas du genre à être aussi négatif sur de tels sujets). Le soir venu, après avoir pris possession de notre chambre, rendez-vous à la cathédrale Notre-Dame de Rouen.

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Puis, nous sommes allés voir l’église Saint-Maclou, fermée au public.

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Et Enfin l’Abbatiale Saint-Ouen. Il était trop tard pour visiter.

SO

Après être passé sous le gros horloge, nous allâmes dîner à la terrasse d’un restaurant. Quelle belle soirée.

Hor

Nous terminâmes la soirée devant la façade de la cathédrale mise en lumière de façon magnifique à la façon impressionniste (Monet) : impressionnant !

Mon

2 octobre 2006

MENHIR DE SAINT-MICAUD

Pour apporter une première réponse à Ar valafenn au sujet d'un menhir gravé, voici quelques éléments.

Menhir_St_Micaud_0

Menhir de Saint-Micaud (Saône-et-Loire).

Menhir_St_Micaud_1

Sources :

LAG*ROST L. & BU*VOT P., 1998 - Men*hirs de Bourgogne. La Phy*siophile, 160 p.

GA*ND G., Cornus rex-populi & LAG*ROST L., 2004 - Observations naturalistes dans le nord-est du Charolais. Bull. soc. hist. nat. Au*tun, 90 : 13-36.

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