ROUEN
Début septembre, je devais me rendre sur deux jours à Rouen pour une réunion, puis pour un séminaire où je devais présenter nos travaux sur l'estuaire de la Seine. J'eus donc une idée géniale. Alors que j'avais usé mes chaussures en me rendant, pour raisons professionnelles, un nombre incalculable de fois en Haute-Normandie, en passant systématiquement à Rouen, je n'avais pas été capable d'aller voir les églises de Rouen. A ma décharge, l'hôtel se situait à l'écart, dans la splendide ville nouvelle de Val-de-Reuil, célèbre aussi pour sa magnifique prison. Cette dernière ne manqua d'ailleurs pas de me déprimer, parce que je devais réaliser dans le coin des cartes de végétation, avec vue imprenable sur la centrale. Plus déprimant encore était aussi de voir des visiteurs : des pauvres gens, tristes... Ambiance lugubre. Donc, cette fois-ci, circonstance exceptionnelle, je décidais de prendre un hôtel plus près du centre de Rouen et d'y emmener ma charmante épouse.
Le premier après-midi fut consacrée à une réunion animée par un quasi incompétent qui ne cessa de faire de l'autosatisfaction conduisant à la perspective d'un futur séminaire dont je sais déjà qu'il ne servira pas à grand chose (et pourtant, croyez-moi, je ne suis pas du genre à être aussi négatif sur de tels sujets). Le soir venu, après avoir pris possession de notre chambre, rendez-vous à la cathédrale Notre-Dame de Rouen.
Puis, nous sommes allés voir l’église Saint-Maclou, fermée au public.
Et Enfin l’Abbatiale Saint-Ouen. Il était trop tard pour visiter.
Après être passé sous le gros horloge, nous allâmes dîner à la terrasse d’un restaurant. Quelle belle soirée.
Nous terminâmes la soirée devant la façade de la cathédrale mise en lumière de façon magnifique à la façon impressionniste (Monet) : impressionnant !