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Cornus rex-populi
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29 juillet 2010

Retour de vacances en énigmes

Avant d’en dire et d’en montrer un peu plus, voici un bref aperçu, énigmatique ou non de nos vacances. Ceux qui veulent jouer peuvent le faire (les photos sont regroupées par unité de lieu). S’il y a du très facile, je ne garantis pas que l’on on puisse trouver à chaque fois où ont été prises ces photos.

1 : détail du trumeau soutenant le grand tympan de la cathédrale Saint-Lazare d'Autun (Saône-et-Loire)

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2-3-4 : étang Saint-Georges...

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5-6 : dans les environs d'Arcy-sur-Cure et la Cure (Yonne)

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7 : sarcophages énigmatiques autour de l'église de Quarré-les-Tombes (Yonne)

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8-9 : château de Tanlay (Yonne)

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10 : château d'Ancy-le-Franc (Yonne)

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11 : choeur de l'église Saint-Austremoine d'Issoire (Puy-de-Dôme)

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12-13-14 : vues de la Réserve naturelle nationale de la Val*lée de Chaude*four (Puy-de-Dôme) avec la rare endémique Jasione d'Auvergne

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15 : Ligulaire de Sibérie au Lac de Bourdouze (Puy-de-Dôme)

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16 : buste-reliquaire de saint Baudime dans l'église de Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme)

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17 : croix à l'éxtérieur de l'église de Chambon-sur-Lac (Puy-de-Dôme)

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18 : Pimprennelle officinale à Besse-et-Saint-Anastaise (ex Besse-en-Chandesse, Puy-de-Dôme)

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19-20-21 : croix et Lepture tachetée au Lac de l'Esclauze à Égliseneuve d'Entraigues (Puy-de-Dôme)

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22 : Lac Pavin à Besse-en-Chandesse (Puy-de-Dôme)

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23-24 : la Pierre que Croule et le Galéopsis des moissons (Uchon, Saône-et-Loire)

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25 : un lys chez mes parents à Augustodunum

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13 juillet 2010

Des Nerviens aux Éduens

Dimanche, bravant la chaleur, nous partons en Avesnois, à l’est du département, mais pas pour un clair de lune à Maubeuge. En cours de route, nous faisons une courte halte à Saint-Amand-les-Eaux pour voir la tour de l’ancienne abbatiale (XVIIe s.). Je l’avais vue en 2003 alors qu’elle était dans un état proche de l’effondrement final. Là, nous en sommes à la deuxième grande phase de travaux et on respire. Je trouve que ce n’est pas si mal.

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Je reprends le volant et nous arrivons pour le restaurant où j’ai appris que les vins de Loire n’étaient pas millésimés (!?!?) et qu’il était naturel de mettre du vin rouge dans un seau à glace (re !?!?). Il a fallu que j’insiste lourdement pour qu’on laisse la bouteille à l’air libre. Non content de cela, un autre serveur retirera la bouteille de la table pour aller la replonger dans le seau sur une table à côté. Nouveau cri au secours de ma part, alors le serveur la place en plein soleil. Nouvelle plainte alors que je souhaite garder la bouteille sur la table et on me dit : « c’est nous qui vous servons ». Curieux, alors que la carte des vins avait de l’allure. Le sommelier était-il en vacances ou a-t-il été viré ?

L’après-midi, nous visitons le musée et les vestiges de l’impressionnant forum de Bagacum, capitale des Nerviens en Gaule belgique. On remarquera notamment les extraordinaires arcades du cryptoportique qui soutenait le temple.

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Sur le chemin du retour, la curiosité nous mène vers la Tour du bois, semble-t-il classée monument historique, mais n’avons pas trouvé d’informations à son sujet.

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De retour à la maison, on a pu se rafraîchir à l’ombre des fleurs.

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Demain, dès l’aube, nous partons pour la seconde capitale éduenne, avant de faire une petite incursion dans le territoire allié des Arvernes. Bonnes vacances à ceux qui y sont déjà ou qui y seront dans pas tardant.

11 juillet 2010

Une vieille dame

La semaine qui vient de s’écouler était consacrée à la 1*4*5e session extraordinaire de la très honorable Société*botanique*de*France. On n’entre pas en son sein librement : il faut être parrainé par deux membres et sa candidature est présentée lors des « séances » (tout ce cirque m’exaspère). Voilà treize ans que je suis membre. J’ai publié un article dans l’une des revues. J’ai participé en 2000 à une précédente session en Alsace (fort intéressante car animée par des personnes de grande valeur). J’ai obtenu le prix de thèse de la Société (j’avais à l’occasion fait une conférence dans les boiseries de l’amphithéâtre de paléontologie du Muséum national d’histoire naturelle de Paris). Sinon, je n’ai pas été très actif dans la Société.

Mais cette semaine, donc, la Société venait nous voir dans la région (environ 35 personnes). La chose avait été organisée depuis longtemps et au boulot, nous étions plusieurs personnes mobilisées pour servir de guides tout au long de la semaine. Mon tour était jeudi, avec un autre collègue, dans le marais audomarois. Le bus est arrivé en avance au premier point de rendez-vous. Je fus présenté par l’organisateur en chef (un des plus grands botanistes français actuels), comme le spécialiste de la Loire, ce qui venant de sa part, m’a un peu épaté. Après avoir délivré quelques explications générales, nous nous sommes mis en route. La moyenne d’âge atteint pas loin des 60 ans, ce qui sous entend que quelques membres frisent les 80 balais. Le passage du bac à chaîne en travers d’un chenal se passe sans encombre, même s’il faut bien quatre allers-retours pour que tout le monde passe. Après être passés au dessus d’une clôture (pas le choix), ce qui valut quelques plaintes (heureusement, un des membres parmi les plus jeunes, dira que la botanique, ce n’était pas toujours confortable), j’ai donné des consignes extrêmement fermes sur la non collecte des plantes. En effet, il existe certains individus qui, au lieu de donner l’exemple, s’autorisent à prélever des plantes protégées ou menacées. Pas de ça avec moi, quitte à passer pour un rabat-joie autoritaire. Dans cette première phase du jeu, j’ai pu constater le piètre niveau de quelques-uns. Si je transpose dans un domaine connu de tous, une des questions qui m’a été posée peut s’exprimer de la manière suivante :

-          Monsieur Cornus, ceci est bien un Pissenlit ?

-          Non Monsieur, ceci est un Rosier.

Inutile de dire aussi que les mêmes se sont extasiés devant des plantes d’une extrême banalité que nous ne pensions même pas montrer. En revanche, comme j’avais moi-même été ébahi en arrivant dans la région 2002 devant certaines plantes communes au nord de la Loire mais rares ou absentes au sud, je n’ai pas manqué de les montrer. Dont celle-ci, particulièrement abondante sur le site : Acorus calamus L. (Acore).

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Le soleil commençait à se faire violent et comme ça traînait derrière, j’ai fait accélérer tout le monde (je n’aime pas trop répéter 36 fois la même chose). Nous avons eu du mal à trouver une espèce qui n’est pas une rareté absolue, mais difficile à trouver sur le site. J’ai obtenu un certain succès lorsque j’en ai découvert un exemplaire caché parmi les roseaux : Ranunculus lingua L. (Grande douve) [photos provenant d’un autre site].

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L’après-midi était consacrée à l’observation des plantes aquatiques sur un autre site proche. Le jeu consistait, en particulier, à jeter un grappin et d’aller à la pêche des hydrophytes flottantes ou submergées. A part trois passionnés, cela n’intéressa guère les participants. Et pourtant, nous étions sur un site exceptionnel et il est nécessaire de beaucoup pêcher avant de voir des choses intéressantes. En définitive, la majorité des participants à cette session m’a fait penser que la Société faisait largement office d’agence de voyages en botanique pour retraités. Pourquoi pas, après tout, mais il faut le savoir.

3 juillet 2010

Presque rien sur pas grand chose (1)

Gui-Ion a été viré, dit-on, de France inter. Censure ? Politiquement incorrect ? Sans doute ! Cet individu me faisait parfois rire. Le plus souvent, il était assez prévisible, presque convenu (j’exagère un peu sans doute). Mais j’ai toujours détesté ses attaques personnelles et méchamment gratuites, touchant souvent des particularités physiques ou intimes, y compris envers certaines personnes que je n’apprécie pas. C’est sans doute la raison essentielle pour laquelle je ne l’aime pas. Je ne le regretterai donc pas.

Jeudi et vendredi passés sur le terrain en plein cagnard dans des zones humides de la Somme et du Pas-de-Calais. Terrible quand la crème solaire est lessivée par la transpiration… Ma cheville, elle, tient. Cela fait sans doute un peu office de kiné ?

Il y a quinze jours, nous avons fait la déclaration d’impôt sur les revenus. Bonne surprise, nous devrions en payer beaucoup moins que l’an dernier, en partie du fait de frais de déplacements de S. en hausse et grâce aux abattements des intérêts d’emprunt. Mais cela me gêne néanmoins. J’ose dire que cela ne me choquerait pas outre mesure de payer un peu plus d’impôts sur le revenu si tout le monde y était équitablement assujetti (ce n’est pas la peine que je fasse un dessin).

Demain, nous recevrons la duchesse mère Anne de Bretagne, ainsi que la plus jeune de mes nièces. Il y a quatre ans, alors que nous n’étions mariés (seulement civilement à ce moment là) que depuis quelques semaines, elle nous avait fait un dessin, où il était écrit, entre autres, « Tonton ». J’avais mis un moment avant de comprendre que ce « Tonton » me concernait (et non un de ses oncles habituels). Cela peut paraître anodin et sans importance, mais cela m’avait fait tout drôle, car jusqu’alors, j’étais dans l’impossibilité d’avoir ce titre d’oncle. Mais l’alliance m’a apportée trois nièces d’un coup !

Après la kermesse à l’école de samedi dernier, S. n’a cessé cette semaine, d’être en arrosages de fin d’année, de départs de collègues (dont elle), de changement de directeur, de retraite du même directeur… Et puis il y a eu les fleurs et les cadeaux de ses élèves et de leurs parents. A se demander parfois si S. ne fait pas ce boulot que pour ce genre de gratifications, souvent chocolatées. Non, bien sûr, je blague, car il est évident que S. a une sacrée cote auprès de ses élèves. Il m’est arrivé d’autres années de voir dans les yeux de ses élèves, quelque chose d’une puissance extraordinaire : ils la respectent énormément et ils l’aiment. Quand je dis que c’est la meilleure, c’est que ça crève les yeux à un aveugle.

Ce midi, était organisé un repas pour le départ en retraite du directeur et j’étais invité (à l’école), comme plusieurs dizaines de personnes. Ce fut une belle réussite. J’ai enfin fait la connaissance d’une collègue dont S. me parlait régulièrement en bien. J’ai aussi pu voir à quel point S. avait une réputation « calamiteuse » dans l’établissement. Et, à la fin de la cérémonie, en prenant congé, le directeur a fait un compliment à S. que chaque subordonné ne peut que rêver d’avoir de son supérieur hiérarchique. Je n’en dis pas plus, mais c’est émouvant de voir le nombre cumulé de personnes qui mettent S. si haut dans leur estime. Et dire que je l’ai épousée. Franchement, je n’avais pas été trompé sur la marchandise !





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