Gui-Ion a été viré, dit-on, de France inter. Censure ? Politiquement incorrect ? Sans doute ! Cet individu me faisait parfois rire. Le plus souvent, il était assez prévisible, presque convenu (j’exagère un peu sans doute). Mais j’ai toujours détesté ses attaques personnelles et méchamment gratuites, touchant souvent des particularités physiques ou intimes, y compris envers certaines personnes que je n’apprécie pas. C’est sans doute la raison essentielle pour laquelle je ne l’aime pas. Je ne le regretterai donc pas.
Jeudi et vendredi passés sur le terrain en plein cagnard dans des zones humides de la Somme et du Pas-de-Calais. Terrible quand la crème solaire est lessivée par la transpiration… Ma cheville, elle, tient. Cela fait sans doute un peu office de kiné ?
Il y a quinze jours, nous avons fait la déclaration d’impôt sur les revenus. Bonne surprise, nous devrions en payer beaucoup moins que l’an dernier, en partie du fait de frais de déplacements de S. en hausse et grâce aux abattements des intérêts d’emprunt. Mais cela me gêne néanmoins. J’ose dire que cela ne me choquerait pas outre mesure de payer un peu plus d’impôts sur le revenu si tout le monde y était équitablement assujetti (ce n’est pas la peine que je fasse un dessin).
Demain, nous recevrons la duchesse mère Anne de Bretagne, ainsi que la plus jeune de mes nièces. Il y a quatre ans, alors que nous n’étions mariés (seulement civilement à ce moment là) que depuis quelques semaines, elle nous avait fait un dessin, où il était écrit, entre autres, « Tonton ». J’avais mis un moment avant de comprendre que ce « Tonton » me concernait (et non un de ses oncles habituels). Cela peut paraître anodin et sans importance, mais cela m’avait fait tout drôle, car jusqu’alors, j’étais dans l’impossibilité d’avoir ce titre d’oncle. Mais l’alliance m’a apportée trois nièces d’un coup !
Après la kermesse à l’école de samedi dernier, S. n’a cessé cette semaine, d’être en arrosages de fin d’année, de départs de collègues (dont elle), de changement de directeur, de retraite du même directeur… Et puis il y a eu les fleurs et les cadeaux de ses élèves et de leurs parents. A se demander parfois si S. ne fait pas ce boulot que pour ce genre de gratifications, souvent chocolatées. Non, bien sûr, je blague, car il est évident que S. a une sacrée cote auprès de ses élèves. Il m’est arrivé d’autres années de voir dans les yeux de ses élèves, quelque chose d’une puissance extraordinaire : ils la respectent énormément et ils l’aiment. Quand je dis que c’est la meilleure, c’est que ça crève les yeux à un aveugle.
Ce midi, était organisé un repas pour le départ en retraite du directeur et j’étais invité (à l’école), comme plusieurs dizaines de personnes. Ce fut une belle réussite. J’ai enfin fait la connaissance d’une collègue dont S. me parlait régulièrement en bien. J’ai aussi pu voir à quel point S. avait une réputation « calamiteuse » dans l’établissement. Et, à la fin de la cérémonie, en prenant congé, le directeur a fait un compliment à S. que chaque subordonné ne peut que rêver d’avoir de son supérieur hiérarchique. Je n’en dis pas plus, mais c’est émouvant de voir le nombre cumulé de personnes qui mettent S. si haut dans leur estime. Et dire que je l’ai épousée. Franchement, je n’avais pas été trompé sur la marchandise !