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Cornus rex-populi
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29 mai 2023

Ma mère (4 et fin provisoire) : ce qu’elle fut

Un dernier épisode (pour le moment) avec des éléments un peu mis en vrac...

Ma mère n’était pas une personne délicate. Fille de paysans dans des terroirs pas très productifs et pentus malgré des altitudes relativement modestes, les conditions de vie étaient assez rustiques, mais pas pires que dans bien des endroits. Née en 1935, elle n’a pas vécu que les moments faciles pendant la guerre, comme beaucoup de monde à l’époque. Mon grand-père était prisonnier en Allemagne pendant toute la durée du conflit et il n’était pas évident pour ma grand-mère de faire tourner une exploitation (polyculture, élevage) avec deux filles en bas âge. Même après la guerre, les choses n’étaient pas faciles d’autant que mon grand-père, n’a jamais opté pour la mécanisation. Sans la guerre, il l’aurait probablement fait, mais après le conflit, ses ardeurs à se moderniser ont été coupées. Ma tante, de trois ans la cadette de ma mère, s’est dirigée vers la paysannerie et ma mère fut un temps aide à la ferme, eut quelques cours de « ménagère » avant de s’émanciper quelque peu, presque tardivement, en réussissant le concours d’entrée à l’école d’infirmières. Cela n’a pas été facile pour elle dans un premier temps, car elle faisait partie de la minorité de celles qui n’étaient pas passées par la case baccalauréat. Elle fit donc ses études à l’école d’infirmières de Saint-Chamond, dirigée par des sœurs et où elle restait toute la semaine. Son diplôme en poche, ses premières années d’exercice furent surtout consacrées à un « asile de vieux » au Chambon-Feugerolles. Je sais que ce ne furent pas des années faciles car les conditions de travail n’étaient pas évidentes et elle était quelque peu isolée. La plus grande partie de sa carrière, elle la passa à l’usine dans le cadre de la médecine du travail et c’est là qu’elle rencontra mon père. Là, elle avait pour ainsi dire deux patrons : son employeur (usine de métallurgie : forgeage de grosses pièces, entre autres) et le médecin de ville qui passait tous les matins à l’usine. Ma mère n’était pas une personne délicate ni une bourgeoise. Toutefois, avec son éducation catholique (même si son père n’était pas croyant ni aligné), elle devait être encore une personne assez « docile » et peu encline à revendiquer ses droits. La fréquentation de mon père l’a changée et l’a amenée à se défendre. Le premier médecin en contrat avec l’usine était un ancien combattant de la Grande guerre, déjà très vieux dans les années 1960 et en décalage complet avec son époque. Ainsi, il était habillé à l’ancienne avec une forme de redingote, de faux cols et fausses manchettes de chemise. Et il voyait la tuberculose partout alors qu’elle avait énormément régressé. Toutefois, cet homme suranné et dépassé était une bonne personne. Mes parents (et moi aussi durant trois bonnes années) habitèrent le même immeuble que lui. Ensuite, il y eut un médecin plus jeune, mais autoritaire voire cassant et qui sut profiter largement du système en étant grassement rémunéré. Des « mises au point » furent faites aussi avec certains responsables de l’entreprise qui essayèrent d’emmerder ma mère, mais mon père était là, avec l’appui du syndicat, si besoin (à l’époque, le patron se méfiait). Je me souviens vaguement de quelques-uns de ces épisodes. Elle travailla par la suite avec d’autres médecins à la page et d’abord très sympathiques. Un en particulier qui, à la fin des années 1970, traquait partout l’amiante, plus de vingt ans avant que l’État ne s’en soucie enfin.

En 1983, après la réduction drastique des effectifs dans l’usine, elle fut licenciée car une infirmière n’était plus obligatoire. Elle fit quelques remplacements dans différents établissements avant d’être embauchée comme contractuelle dans une maison de retraite gérée par la commune dans une ville voisine. Elle y restera les douze années suivantes, avant sa retraite. Les conditions de travail, bien différentes de celles des années 1950-60, n’étaient néanmoins pas optimales car l’infirmière chef était de la vieille école, quelque peu radine. La directrice de l’établissement s’en moquait royalement et le maire n’était pas contre le fait de faire des économies de bouts de chandelles. C’est ainsi qu’outre sa faible rémunération elle ne put pas bénéficier du matériel adéquat ni des consommables qui commençaient  déjà à exister à l’époque (et qui sont la norme de nos jours, comme s’ils avaient toujours existé). Par ailleurs, le personnel embauché n’était pas toujours à la hauteur, parfois sous-qualifié, sans les diplômes requis et d’un niveau scolaire de base non maîtrisé. Je me souviens de la fois où ma mère avait laissé des consignes écrites pour des médicaments en écrivant un truc du genre « ¼ de comprimé » et la jeune femme n’avait jamais entendu parler de ce genre de fraction. Une des choses qui l’épuisait le plus, c’était de bouger les malades, en particulier les grabataires du lit au fauteuil ou autres, alors qu’il n’y avait aucune aide mécanique et que la majorité de ses collègues avaient « autant de force qu’un pouillot ». Dans le cadre de son travail, ma mère était précise, incisive, entraînante et efficace. Ce n’était pas forcément facile de s’en rendre bien compte, mais plusieurs témoignages depuis 2018 de la part d’aides-soignantes et d’infirmières qui ont travaillé avec ma mère dans leur jeunesse viennent le confirmer. Mieux, elles appréciaient travailler avec ma mère plutôt qu’avec les autres qui étaient un peu molles, pas participatives et pas suffisamment organisées et rigoureuses. Je peux enfin ajouter que ma mère était une « piqueuse » réputée. Je ne parle pas des piqûres simples que n’importe quelle andouille réussirait, mais de certaines intraveineuses, prises de sang, poses de perfusions, notamment chez les personnes qui « n’ont pas de veines ». Elle était systématiquement appelée quand les autres ne réussissaient pas. Le fait d’appeler quelqu’un d’autre après deux échecs est classique. Mais elle, elle ne ratait pas ou du moins pas deux fois de suite !

Alors qu’elle était encore en activité, elle voulait aider dans des associations plus ou moins humanitaires (au moins une en tout cas), comme elle l’avait fait durant les années 1980 dans le cadre d’un jumelage de la commune avec une ville du Mali. Par exemple, elle s’occupait de collecter et trier des médicaments et il y avait du boulot car les gens apportaient des trucs entamés ou périmés. Ce genre de choses n’existe plus de nos jours ou plus sous cette forme. Ma mère avait laissé tomber quand le responsable (de l’association ?) avait cessé son activité (tombé malade) et parce que les autres ne tenaient pas la route. Une fois, à la retraite, elle aspirait à la paix et à se reposer et elle n’a rien fait de particulier dans ce domaine ni dans aucun autre. Elle n’a jamais su faire d’activités extra-domestiques. Toutefois, quand elle était en pays éduen, à la belle saison, elle passait de nombreux après-midis à se balader à vélo sur l’ensemble des petites routes du plateau d’Antully, qu’elle avait fini par connaître comme sa poche et pourtant, il y a de quoi faire. Elle marchait encore pas mal. Mais après 70 ans, ce fut complètement fini, elle ne pouvait plus (mal aux jambes dont les hanches, souplesse insuffisante…).

Ma mère n’a jamais été une grande lectrice, en particulier de romans. Toutefois, il y a eu des périodes où elle lisait pas mal de périodiques, en particulier deux revues d’infirmières pour lesquelles elle avait été longtemps abonnée et dont elle avait conservé tous les numéros au garage avec l’idée d’aller s’y replonger. Elle lisait aussi les revues auxquelles étaient abonnées ma grand-mère puis ma tante (La Vie et Les veillées des chaumières). En 1986, mes parents m’avaient abonné à la revue mensuelle « Science et vie » et je le suis toujours 37 ans après. Jusqu’en 2018, je lui rapportais toujours mes anciens numéros et elle les dévorait, en particulier les articles ou les numéros spéciaux consacrés à l’astronomie ou à l’astrophysique. Elle s’achetait d’ailleurs quelquefois des magazines traitant d’astronomie. Pour son départ en retraite, ses collègues lui avaient acheté une lunette astronomique. Elle s’y était intéressée au départ, mais la qualité, insuffisante, de l’engin avait de sérieuses limites (ce type de matériel optique doit être très qualitatif et est donc très cher, sinon, c’est rapidement décevant, ce qu’ignoraient ses collègues et mon père qui avait été mis dans la confidence).

Ma mère était une cuisinière assez ordinaire, mais il y a quelques plats qu’elle réussissait très bien, ainsi que certains desserts. En particulier, elle réussissait très bien le civet au lièvre. Et elle faisait des pâtisseries d’assez bonne tenue. Et un petit peu sur le tard, elle faisait une excellente pâte semi-feuilletée pour ses diverses tartes aux fruits.

Lorsque j’étais enfant, elle était assez exigeante sur le ménage, mais au fil du temps, elle s’en soucia de moins en moins, au point de ne plus y attacher d’importance (je ne parle pas de la période récente).

Je l’ai dit, elle n’était pas délicate et avait une certaine force et une bonne endurance physique. Les années après que mon père eut conclu le viager du dragon terrassé (il ne connaissait pas encore ma mère), il y eut énormément de travaux à faire, d’autant que le régisseur de mon arrière-grand-tante ne faisait rien et mes parents n’avaient absolument pas les moyens. Il fallut après 1965 réparer la digue de l’étang qui fuyait comme un panier (cela se voit sur une photo aérienne de 1963), débroussailler à la main (serpe et vonge = goyard = croissant) la digue puis la zone qui le sépare de la prairie de sorte qu’il a fallu attendre au moins 1978 pour rendre de nouveau l’étang visible depuis la maison (et cela, je vous assure que cela n’a pas de prix). Ma mère a traîné des branches en n’en plus finir pour faire des feux. Plus tard, elle apportera une large contribution pour dégager à plusieurs reprises les épicéas plantés entre 1968 et 1970 (une belle ânerie d’ailleurs, il aurait mieux valu ne rien planter – j’ai également participé aux travaux). Il avait aussi fallu retaper les deux maisons, dont une était une véritable ruine. Là, ma mère avait moins mis la main à la pâte, mais moi si et encore très jeune, au tout début des années 1980 – que de moellons de béton trimbalés – et jusqu’au milieu des années 1990.

Ma mère a toujours été un peu tête en l’air. Cet aspect, un peu légendaire et dont je suis aussi en partie l’héritier a été un de ceux qui avaient fait que je ne m’inquiétais pas, à tort, de ses pertes de de mémoire. Alors à quand remontent les premiers signes de sa maladie ? En 2016, c’était déjà évident (un sketch de perte de clés qui aurait dû m’alerter). Je pense que me suis laissé à penser que l’âge était le seul responsable « normal » de ses pertes de mémoire et c’est longtemps ce qu’avait dit le médecin. Tout se passait comme si l’âge exacerbait certains penchants naturels du caractère, mais cela ne m’inquiétait pas. Si je remonte beaucoup plus dans le temps, je me retrouve un certain 19 août 2006 avec un autre sketch, celui des chaussures perdues le jour de notre mariage à H. N’y avait-il pas déjà un souci ? À l’époque, j’étais loin de le penser et puis le contexte était très particulier : jour spécial, pas chez elle (maison qu’elle ne connaissait pas…). Je crois pouvoir dire qu’un tourant s’est cependant opéré dans les années 2005-2007 car c’est à cette époque qu’elle a presque entièrement arrêté de conduire. Je me souviens d’un épisode en 2007 où elle nous avait fait très peur en conduisant sur la route de Vézelay. Bon, j’avoue que mon père et moi n’étions pas tendre avec elle et ses erreurs de conduite et ce, de tout temps. Elle n’était pas une très bonne conductrice (conduite heurtée, trajectoire peu progressives) mais n’avait en principe jamais été un danger public (respect du code de la route). Un autre éventuel signe avant-coureur de ses problèmes cognitifs est peut-être la brutalité de certains gestes qui ont commencé à se révéler de manière plus aiguë à cette période. Avant cela, ma mère a toujours été un peu vive dans ses mouvements, ce qui l’a amenée à casser de nombreux objets pas très solides par ailleurs, c’est vrai. J’ai toujours connu ça et je déplore aussi ces fragilités. Mais cela s’est aggravé. Fromfrom n’a connu que cette période après aggravation et cela l’a toujours un peu agacé. L’exemple le plus typique : la façon d’apporter un plat lourd ou imposant sur la table et de faire le service en en renversant presque systématiquement un peu à côté. Bon, cela semble anecdotique et facile à dire a posteriori, mais cela m’apparaît à présent comme assez révélateur. A contrario de ce caractère « tête en l’air », elle avait aussi des formes d’intuitions, de fulgurances d’autant plus surprenantes qu’on pensait, souvent à tort, qu’elle « n’imprimait pas ».

Oui, j’aimais ma mère, y compris par certaines de ses formes d’outrances, son côté décalé, son côté avocat de l’orphelin ou du diable (par pur esprit de contradiction et dont j’ai également hérité). Je l’aimais aussi parce qu’elle se fichait totalement des apparences, du quand dira-t-on. Pour sa gentillesse essentielle. Tout cela s’est atténué petit a petit jusqu’à disparaître totalement ces dernières années. Cela fait longtemps que je n’ai plus vu cette générosité primordiale dans le regard de ma mère lorsqu’elle me considérait. La maladie a détruit tout cela et c’est sans doute ce qui m’aide à faire mon deuil de manière prématurée.

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21 mai 2023

Vacances de fin avril 2023 (2 et fin)

Une première photo de l’étang du dragon prise le 21 avril avant qu’on se décide de partir plus tôt pour RDG de manière un peu précipitée. On voit que l’hiver n’avait pas encore totalement cédé la place au printemps, ce qui sera confirmé par la suite.

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Passage à Sainte-Croix (mon père voulait faire un parcours un peu plus entendu en voiture car il craignait que sa batterie soit déchargée). Je ne suis pas un fan absolu de la chartreuse même si le village pris globalement est joli. Je voulais voir le niveau d’eau (bas) de la rivière (Couzon) qui alimente le barrage de RDG qui était loin d’être rempli. Sur le parking, une famille discutait de cette plante et se demandait ce que c’était et j’ai donc fait un court couplet et je fus copieusement remercié.

L’Alliaire officinale (Alliaria petiolata) est une plante herbacée bisannuelle à odeur d’ail de la famille des Brassicaceae (Crucifères, famille du chou…). Cette plante pousse le long des haies, dans les sous-bois et autres lieux frais et ombragés, sur des sols variés mais non acides pas trop secs. Présente dans toute l’Europe, l’Asie occidentale jusqu’en Inde. En France, fréquente partout. Plante médicinale et comestible (ne pas en abuser toutefois). Photo prise au smartphone.

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Grand retour des couchers de soleil dans la direction de l’étang du Dragon terrassé. Deux jours différents.

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Trois photos montrant des chatons mâles d’un Saule cendré ou à oreillettes (S. cinerea ou S. aurita), impossibles à distinguer à ce stade.

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Sinon, un ensemble de plantes prairiales ou forestières. Je mets des mini-descriptifs personnels.

La Primevère officinale ou Coucou [officinal] (Primula veris) est une plante herbacée vivace de la famille éponyme des Primulaceae. Il s’agit d’une plante des prairies et pelouses, zones rocheuses sur sols pauvres, basiques à neutres et modérément secs. Plante présente dans toute l’Europe, le Caucase et la Sibérie. Elle est très fréquente en France, sauf dans le grand-ouest (hormis les Pyrénées atlantiques) et un large pourtour méditerranéen et en Corse. Plante alimentaire et médicinale.

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La Primevère élevée (Primula elatior) est une plante herbacée vivace de la famille éponyme des Primulaceae. Il s'agit d’une espèce forestière, des haies, des prés ombragés, sur des sols plutôt argileux et non acides. Elle est très fréquente en France, sauf dans le grand-ouest (hormis les Pyrénées atlantiques) et un large pourtour méditerranéen.

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La Cardamine des prés est une plante herbacée vivace de la famille des Brassicaceae (Crucifères, famille du chou…). Plante des prairies humides, des sous-bois humides, bords des eaux… Présente en Europe, surtout centrale et boréale, en Sibérie et en Amérique boréale. En France, présente et assez fréquente partout, sauf sur le pourtour méditerranéen et en Corse. Les feuilles sont consommables (« cressonnette ») mais en très faibles quantités.

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Le Charme [commun] (Carpinus betulus) est un arbre de la famille des Betulaceae (bouleaux, aulnes, noisetiers, charmes). Il pousse dans les bois et les haies sur des sols plutôt neutres et non humides. Arbre d’Europe et d’Asie occidentale. En France métropolitaine, commun dans toutes les régions, sauf dans celles du pourtour méditerranéen et en Corse où il est souvent absent ; absent également en montagne. Arbre souvent planté dans des haies (charmille) mais ne doit pas être confondu avec d’autres espèces (voire d’autres genres proches) ou avec des cultivars.

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L’Orchis bouffon (Anacamptis morio) est une plante herbacée vivace de la famille des Orchidaceae (Orchidées). Plante prairiale (pâtures ou prés de fauche), de pelouses, parfois d’ourlets forestiers se développant sur des sols modérément secs, neutres à modérément basiques est assez pauvres en nutriments. Plante d’Europe et d’Asie occidentale et boréale. En France, la plante est présente dans toutes les régions, mais est plus rare dans le nord, en Champagne-Ardenne, une partie du pourtour méditerranéen et en Corse. Cependant, cette espèce a beaucoup régressé depuis la Seconde Guerre mondiale avec la régression drastique des prairies maigres due à l’intensification agricole ou au contraire à la déprise agricole dans certaines régions peu productives par embroussaillement.

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Le Populage des marais (Caltha palustris) est une plante herbacée vivace de la famille de Ranunculaceae (renoncules, anémones, aconits, ancolies, dauphinelles, clématites, trolles…). Cette plante affectionne les zones humides (marais, prairies humides, bois humides). Présente en Asie, en Europe et en Amérique du Nord, en France on la retrouve dans tous les milieux favorables un peu dans toute la France sauf dans les régions du pourtour méditerranéen et de manière moins abondante sur une large façade ouest du pays.

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L’Anémone des bois ou Anémone sylvie (Anemone nemorosa) est une petite espèce herbacée vivace de la famille des Ranunculaceae (renoncules, anémones, aconits, ancolies, dauphinelles, clématites, trolles…). Elle pousse sur des sols acides à neutres en sous-bois ou le long des haies et à développement printanier avant que les arbres aient complètement déployé leurs feuilles. Elle est présente dans presque toute l'Europe, l’Asie occidentale et l’Amérique boréale. En France, on la trouve partout sauf sur un large pourtour méditerranéen. Celle-ci possède un pétale surnuméraire.

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La Pâquerette [vivace] (Bellis perennis) est une plante herbacée vivace de la famille des Asteraceae (Composées). Elle pousse dans les pelouses (à la fois les formations végétales herbacées subnaturelles à naturelles basses à sols maigres et les gazons artificiels tondus), dans des prairies pâturées, bords de chemins… Présente en Europe et en Orient. En France, présente en grande abondance partout en France, sauf en haute montagne et plus rare sur le pourtour méditerranéen. A ne pas confondre avec d’autres espèces de pâquerettes en région méditerranéenne.

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La Pédiculaire des bois (Peducularis sylvatica) est une plante herbacée bisannuelle ou vivace de la famille des Orobanchaceae (orobanches, rhinanthes, lathrées, pédiculaires, euphraises…). Elle pousse dans les prairies humides (avec parfois des fourrés) et les tourbières sur sols acides. Contrairement à ce que son nom laisse penser, il ne s’agit pas à proprement parler d’une espèce forestière. Plante d’Europe occidentale et centrale. En France métropolitaine, présente dans les régions présentant des sols acides, surtout dans le Massif armoricain, tout le Massif central, les Pyrénées, le Jura et les Vosges.

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La Parisette à quatre feuilles (Paris quadrifolia) est une plante herbacée vivace anciennement classée dans la famille des Lilliaceae (des lys) et actuellement dans la famille des Melanthaceae (regroupant notamment les vératres et les trilles). La plante possède généralement quatre feuilles, mais peut aussi en comporter cinq ou six. Plante forestière d’ombre ou de demi-ombre des sous-bois frais neutres à modérément calcaires sur sols plus ou moins argileux. Plante d’Europe et d’Asie occidentale. En France, la plante est surtout présente dans l’est, dans le Massif central, dans les Pyrénées, dans le nord mais est absente ou presque du tiers occidental du pays et des régions méditerranéennes, corse comprise. Elle est protégée dans plusieurs régions métropolitaines. Elle est toxique, en particulier les baies.

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Quelques photos dans le bois avec plusieurs communautés végétales : hêtraie à houx, boulaie pionnière à Betula pendula, boulaie humide à Betula pubescens et sphaignes.

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Et l’étang et le ruisseau du trop-plein.

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21 mai 2023

Ma mère (3) : où en suis-je ?

J’ignore un peu l’image que je donne de la relation avec ma mère et il se peut qu’elle soit en partie erronée.

Les premiers souvenirs conscients que je peux avoir de ma mère, c’est l’immense bulle d’amour et le bonheur d’être dans ses bras. Des sentiments de protection et de sécurité absolues qui ne feront que se confirmer par la suite. Cet amour maternel est incroyable et je pense hélas que bien des enfants n’en ont pas bénéficié et cela a pu nuire à leur développement par la suite. Je ne sais pas précisément ce que cela m’a apporté car je n’ai pas la possibilité de comparer, mais force est de constater que ma mère et mon père m’ont beaucoup apporté. Cela a sûrement contribué a faire ce que je suis, pour le bien mais aussi pour le pire !

Il y a un 10-15 ans, je m’inquiétais déjà pas mal de la façon dont se termineraient les jours de mes parents compte tenu de l’éloignement et de la dépendance. Je voyais les choses assez insurmontables, alors que mes parents allaient encore bien dans l’ensemble et se débrouillaient fort bien. Et puis les choses se sont dégradées. Mon père a toujours tenu et réussi à « tenir la route », ce qui a énormément facilité les choses. Sauf que lorsque lui a dû aller à l’hôpital et ne plus être disponible pour assister ma mère, surtout depuis 2018. Cela a eu des conséquences très fâcheuses car il a mis sa vie en jeu pour que ma mère ne se retrouve pas seule, à plusieurs reprises. Et à plusieurs fois, il me l’avait en partie caché.

Au tournant de 2019-2020, alors que ma mère était encore un peu gérable, j’avais été frappé par le vertige que m’inspirait cette forme de « descente aux enfers » par rapport à ses capacités cognitives en chute accélérée. La voir mettre au coucher le masque pour l’apnée du sommeil (qu’elle mettait à l’époque car elle écoutait encore mon père) me la faisait voir comme une condamnée aux ténèbres et j’éprouvais une profonde tristesse.

À la fin de notre séjour pour les fêtes de fin 2021, autre moment difficile lorsqu’elle se mit à pleurer lorsque j’annonçais notre départ. Pourquoi ces pleurs ? L’impossibilité pour elle de verbaliser quelque chose d’intelligible ? L’idée qu’elle n’avait pas pu me dire quelque chose ? Qu’elle avait encore quelques moments de lucidité où elle se rendait compte de son état ? Je ne sais pas, mais cela m’avait peiné, même si j’avais fait en sorte de considérer cela comme non interprétable rationnellement, mais le doute persiste. Mais le vertige est resté gravé en moi. Pendant quelques mois en 2022, mon père m’a raconté des scènes un peu analogues, puis les ténèbres cérébrales ont annihilé ce type de réaction. Depuis le printemps 2022, la situation était déjà devenue très critique, raison pour laquelle la personne qui gère le dossier pour le compte du Département de la Loire avait tiré la sonnette d’alarme auprès de moi, pour faire le dossier pour rentrer dans un EHPAD. Mon père avait tenu le choc jusqu’à automne 2022, moment à partir duquel la situation est devenue insupportable. En réalité, depuis le printemps / été 2022, ma mère n’interagit plus une seule seconde dans la vraie vie. Elle n’a plus aucune réaction en me voyant, toute notion de l’espace et du temps ayant été abolie. Et il n’y avait plus rien de cohérent dans ses propos, sauf peut-être trois mots dans l’espace d’une semaine. Mots devenus rares ou se résumant à des réactions sans intérêt.

La situation que je décris m’a quelque part aidé à faire en partie mon deuil de manière anticipée. Je repense à un collègue, dont la mère était en EHPAD pour des pathologies un peu analogue et ne le reconnaissait plus et qui est décédée au printemps 2020 de la COVID-19. Diagnostiquée le matin, elle mourrait quelques heures plus tard à l’hôpital. J’avais alors été frappé par son sang-froid, mais avec le recul, je pense que nos attitudes convergent assez, même si les situations diffèrent quelque peu.

19 mai 2023

Ma mère (2) : sa sœur, son père

Ma mère et sa sœur sont de caractères très différents. Ma mère est une personne globalement plus calme, plus apaisée, plus « insouciante » de manière générale et aurait tendance à ressembler à sa mère (physiquement aussi). Ma tante, est une personne physiquement plus vive, qui s’inquiète en permanence, notamment pour les autres ou sur les aspects agricoles (la pluie, les orages, la grêle, la chaleur, la sécheresse – assez logique pour une ancienne paysanne, mais de manière exacerbée), pour un rien et ressasse sans arrêt. Pire, elle parle régulièrement des personnes de sa connaissance en mauvaise santé, comme si elle se complaisait là-dedans. Ma tante a donc, sur ce plan, plutôt hérité du caractère de son père, lequel avait toujours tendance à voir les choses en noir et à s’inquiéter de manière maladive. Il avait des problèmes pulmonaires graves et après la guerre, il avait dû subir une ablation d’un lobe de l’un de ses poumons. En plus de ce problème, je pense qu’il avait une forme d’inquiétude permanente relative à la sensation d’étouffement. Encore très jeune, j’ai vécu une crise où il pensait étouffer et c’était quelque peu inquiétant voire traumatisant pour l’enfant que j’étais. Cependant, il avait pu passer un temps dans un établissement spécialisé près de la maison où, je pense, on lui avait appris à mieux respirer et à gérer son stress, ce qui avait été bénéfique. Personnellement, j’ai une petite idée de la chose, j’en ai déjà parlé, à l’occasion de mon choc anaphylactique. Cette sensation d’étouffement, exacerbée par le stress et la peur de manquer définitivement d’oxygène m’a d’ailleurs empoisonné l’existence à l’endormissement durant une dizaine d’années (peur irraisonnée d’oublier de respirer).

Pour revenir à ma mère, elle a quand même hérité de son père, contrairement à sa sœur, son caractère « soupe au lait », capable de se mettre furieusement en colère, souvent pour des broutilles, le soufflé pouvant retomber rapidement après. En revanche, sur ce plan, mon père m’avait rapporté un cas où c’était allé plus loin et plus longtemps, illustrant leur caractère impulsif. Ma mère et son père s’étaient brouillés un temps et ma mère ne voulait plus le voir. Mon grand-père avait cédé le premier en demandant via mon père de lui dire de venir pour ramasser des cerises ou je ne sais quoi : une façon d’exprimer sans le dire qu’il était allé trop loin et qu’il passait à autre chose.

Il se trouve que je suis parfois la proie de vives montées de colère qui me mettent hors de moi à l’occasion desquelles mes mots dépassent largement mes pensées. Des mots et un ton violent pour faire mal, pour montrer que je n’en peux plus. C’est suffisamment rare pour impressionner, mais ceux qui connaissent cela s’en souviennent pour longtemps. En cela, je ressemble beaucoup à mon grand-père…

18 mai 2023

Ma mère (1) : contexte

Je reprends les mots de mon père : ma mère « tire ses dernières cartouches » en ce moment. Avant le 21 avril et malgré mes avertissements, il n’avait pas réellement conscience de l’état réel de ma mère, d’où le choc violent qu’il a eu en apprenant la dégradation brutale de son état. Les premiers jours du retour de ma mère à l’EHPAD, il pensait que ça irait et en effet, il y avait une forme d’espoir. Mais la situation s’est de nouveau dégradée. Lundi, un des médecins lui a clairement dit qu’il fallait penser à contacter les pompes funèbres (j’ignore la façon dont cela a été formulé). Il a donc très bien compris, c’est clair. Et il est effectivement allé à la boutique des pompes funèbres le lendemain avec mon oncle.

Ma tante qui a pourtant vu ma mère à plusieurs reprises ces derniers temps (la dernière fois samedi à l’hôpital) est complètement affolée à l’idée de voir mourir sa sœur. Cela se comprend parfaitement, mais je pense qu’en général, elle ne réalise les choses qu’avec un temps de retard. Par exemple, elle n’a compris que tardivement les problèmes cognitifs de ma mère. Elle l’avait d’ailleurs appris à ses dépens lorsqu’à l’occasion d’un repas de fin d’année, ma tante avait dit à ma mère, de manière anodine, qu’elle ferait bien d’aller se promener dans la rue (peu fréquentée) pour faire un peu d’exercice. Elle lui avait répondu un violent « tu me fais chier » qui avait clos toute discussion. Ma mère n’avait absolument pas pour habitude d’avoir de tels propos (ni aucune autre forme de grossièreté), en particulier avec sa sœur. Il était néanmoins déjà arrivé qu’elle prononce de tels mots, quand elle allait encore bien, mais pas avec une telle violence et quand je la poussais au bout du bout (pas par méchanceté mais par jeu, d’autant que c’est quelque chose que j’avais appris à faire depuis mon adolescence – le côté « rebelle » de mon âge ingrat). Je dois dire qu’un peu plus tard, le fait de pousser à bout ma mère se faisait parfois en stéréo quand mon père s’y mettait de son côté. Je précise que cela n’était que superficiel et c’était oublié immédiatement. Cependant, bien plus tard, au fur et à mesure que les problèmes cognitifs sont arrivés, elle s’est mise à nous dire cela de manière de plus en plus fréquente et avec une forme de violence, au départ parce qu’on lui demandait des choses assez normales et logiques (qui demandait un effort, même faible) et ensuite parce qu’on l’empêchait de faire quelque chose qui n’était pas bon pour elle (comme aller se coucher à tout moment de la journée – les médecins demandaient d’y être attentif) ou encore au milieu d’une conversation qui ne la concernait même pas.

Quand on ne vit pas au quotidien avec une personne, on ne se rend pas compte du véritable état cognitif dans lequel elle se trouve. Lors de la première opération du genou de mon père au printemps / été 2018, je n’avais moi-même pas pleinement conscience de l’état réel de la situation, mais je l’ai compris grâce à mon autre tante (la sœur de mon père) qui avait passé un temps à la maison, par les mots « démence vasculaire » écrits pas son médecin traitant pour constituer le premier dossier d’aide du Département, puis par moi-même, à l’occasion d’un week-end prolongé. En sa présence, ma mère arrivait à donner le change en se servant de mon père comme une béquille… mais en son absence, cela ne fonctionnait plus. En revanche, la sœur de ma mère, qui avait pourtant passé plusieurs semaines à la maison presque en continu, n’avait pas du tout compris l’ampleur du problème, qui restait pourtant encore gérable à l’époque. Le « tu me fais chier » avait donc, l’année suivante, fait l’effet d’un coup de tonnerre.

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13 mai 2023

Brèves cornusiennes du samedi 13 mai 2023

Dans mes brèves du 6 mai, je disais que je ne parlerai plus de l’état de santé de ma mère, mais je fais une entorse à la promesse. Ma mère est retournée hier en fin de soirée aux urgences, mais je le savais car j’avais appelé l’EHPAD juste avant qu’elle ne soit embarquée. Les urgences ont cherché a m’appeler plusieurs fois entre minuit et une heure, mais je ne garde pas à dessein mon portable près de moi la nuit. J’ai découvert la chose ce matin lorsque je me suis levé peu avant 6 h 30 et j’ai immédiatement appelé. Elle est désormais de nouveau dans le service de gériatrie. La médecin de garde m’a appelé vers midi pour m’expliquer la situation. Rien de fondamentalement nouveau en réalité : elle est faible, ne sature pas en oxygène, se réinfecte via de fréquentes fausses routes, a la glycémie qui crève le plafond, est déshydratée, dort presque sans arrêt et est agitée en même temps… La médecin a commencé à m’expliquer ce que je sais déjà et c’est moi qui ai conclu l’explication : elle est sur le fil du rasoir.

10 mai 2023

Vacances de fin avril 2023 (1)

Cela fait quelques temps (deux ans tout au plus) que je le savais : il y a un château d’origine médiévale à visiter tout près de la maison éduenne (à peine plus de 13 km à vol d’oiseau). Mais il y a un souci : contrairement à d’autres châteaux présents dans le secteur, celui-ci ouvre à des périodes de l’année assez peu propices pour nous. Toutefois, en cette fin avril, nous avons pu nous y rendre. Il s’agit du château d’Épiry, situé sur la commune de Saint-Émiland. Le parking se fait sur une prairie grossièrement fauchée. Il y avait foule, nous étions les seuls en début d’après-midi (et même après). La voiture garée, je me rends compte avec déception que j’ai oublié mon appareil photo. Alors que nous débarquons à peine, nous sommes repérés de loin, depuis la cour du château, par un « j’arrive » puisque l’accueil se fait sous un auvent (une sorte de grange ouverte ancienne). Arrive alors un homme pas très âgé (il nous dira qu’il est à la retraite) qui n’est autre que le châtelain de service. C’est sa famille qui est propriétaire et nous avons compris que depuis quelques années, c’est lui qui gérait la propriété qui lui vient de sa belle-mère. Et en effet, d’importants travaux sont en cours au niveau des toitures et des façades, ce qui n’est pas une mince affaire. Même si une partie du montant des travaux est prise en charge par le ministère de la Culture, une part significative revient au propriétaire. Et là, nous avons cru comprendre que l’argent ne semblait pas manquer tout à fait. En effet, connaissant d’autres châteaux dans les campagnes autour ou un peu plus loin, on constate assez souvent que l’argent est rare voire insuffisant pour remédier aux problèmes urgents. Pour nous deux, visite particulière durant une heure trois quarts. Pour les intérieurs, nous ne verrons que la chapelle. Le châtelain a quand même dit qu’il ne peut pas faire de la publicité sur l’autoroute et je ne sais où pour attirer du monde. On peut penser qu’il aurait cependant les moyens de faire mieux, mais comme il l’a dit, ce qui l’intéresse, c’est de faire visiter le château à des personnes intéressées et pas tellement à des touristes qui n’en ont rien à faire. Il évoquera à de multiples reprises d’autres châteaux bourguignons que nous connaissons quasiment tous.

Comme j’avais quand même mon smartphone, j’ai pu prendre des photos de l’extérieur avec une qualité acceptable. À l’intérieur de la chapelle, la qualité n’est pas au rendez-vous et en plus, je ne sais pas tenir correctement l’engin. Il s’agit donc initialement d’un château fort du XIVe s. entouré de douves (jusqu’au XVIIIe s., déviées ensuite) avec quatre tours rondes et une tour carrée (invisible de nos jours, seules des traces demeurent à l’intérieur du logis du XVIIIe s.). Par la suite, des ouvertures ont été pratiquées, des éléments ont été modifiés ou ajoutés (aile du XVe s., logis du XVIIIe s., agrandissement de la chapelle). Outre les toits de tuiles plates (sauf extrémité des tours avec du bois [chêne]) en cours de restauration, les façades extérieures du logis du XVIIIe s. ont commencé à être restaurées en essayant de retrouver la polychromie supposée d’origine, d’intensité variable et utilisant des ocres issues de la région. Les fenêtres et les volets sont bleu ciel. Tout cela ne s’est pas fait sans l’accord explicite de l’architecte des monuments historiques. Le châtelain nous a demandé ce que nous pensions de cette polychromie. J’imagine qu’il a dû parfois recevoir des critiques très négatives, mais pour ce qui nous concerne, nous savons très bien que la couleur pierre n’était pas la règle, surtout pour des édifices qui n’étaient plus défensifs depuis longtemps. À noter enfin que ce château a été construit par la famille Rabutin (XIVe s.) et le célèbre Roger de Bussy-Rabutin, lieutenant-général des armées du roi Louis XIV, courtisan de la cour de France, philosophe et écrivain épistolaire, pamphlétaire, satirique et libertin et membre de l’Académie française… y est né… avant de se faire construire le château de Bussy-Rabutin en Côte-d’Or et dont j’ai parlé ici.

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Quelques châteaux situés dans un rayon d’une vingtaine de kilomètres et qui se visitent :

  • château de Brandon sur la commune de Saint-Pierre-de-Varennes (moins de 14 km) : voir ici ;
  • château de Morlet (14 km) : voir ici ;
  • château de Sully (moins de 15 km) : voir ici ;
  • château de Couches (à peine plus de 20 km) : voir ici.
7 mai 2023

Lys de la vallée en fleurs

Il y en avait déjà le jour J au jardin, mais ce matin a eu lieu la cueillette principale dans le jardin. Il y en aura encore après.

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6 mai 2023

Mi-mars à mi-avril 2023

Quelques photos prises aux jardins au travail ou à la maison entre la mi-mars et la mi-avril. On attaquera ensuite quelques photos de ces vacances de printemps.

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6 mai 2023

Brèves cornusiennes du samedi 6 mai 2023

Ma mère devait retourner à l’EHPAD mercredi, mais mardi, compte tenu de ses vomissements (certainement dus à ses calculs biliaires), il n’en était plus question d’autant que son oxygène sanguin n’est pas aussi bon que cela. Finalement, mercredi, le médecin décide que cela se fera jeudi. Que s’est-il passé entre deux ? Pas grand-chose, assurément. Il est sur un fil de rasoir et on espère que cela va aller. C’est ce que j’ai dit à mon père, sans savoir la suite. J’aurais même tendance à penser que l’on décide aussi, secondairement, en fonction des places disponibles ou non à un moment donné. Donc retour à l’EHPAD jeudi en fin de matinée. Et jeudi soir vers 19 heures, déjà le médecin de l’EHPAD (pas à demeure, mais qui avait été appelé spécialement) pour dire que ma mère a encore vomi et qu’il en est passé dans les poumons, qu’on met sous antibiotiques et qu’on remet l’oxygène. Visiblement, on apprendra vendredi qu’elle est passée à deux doigts de retourner aux urgences. Vendredi et ce samedi matin, cela va, plutôt pas trop mal. Je pense pour ma part que cela va rester très fragile, dans un entre deux, assez pénible à vivre aussi pour mon père. Le risque est qu’elle finisse par aller dans un service (hors EHPAD) qui l’accueillera de manière plus lourde et où mon père aura des difficultés pour aller la voir (très peu/pas de stationnements).

Je pense que je ne parlerai plus de l’état de santé de ma mère ici, sauf évolutions majeures et hélas plus graves.

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Cornus rex-populi
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