Hier, c’était concert (4)
Comme nous le faisons désormais, nous quittons le travail, nous nous rendons à Lille en voiture (on trouve un parking souterrain au prix pas exorbitant en soirée sous la salle de concert), nous prenons un sandwich et hop, on va au concert.
J’ai voulu faire quelques photos de la Grand’ Place et ses annexes qui sont à proximité immédiate.
La grande roue est installée depuis quelques temps.
Un manège pas très loin.
Sur la Grand’ Place, le théâtre
Pas loin, l’opéra.
En face, la vieille bourse.
A côté, la chambre de commerce.
Pas loin, l’hôtel rendu célèbre par DSK.
Nous sommes ensuite rentrés pour le concert intitulé « Noël à Vienne ». Nous avions été alléché par le programme prévisionnel, bien qu’incomplet et manquant de précision. Je suis pour ma part un grand fan de la musique viennoise de Johann Strauss & Co. En dehors des grands orchestres internationaux qui à mon niveau excellent sur le sujet, il existe aussi quelques merdouilles commerciales mielleuses à la André Rieu dont certains savent se satisfaire. Nous n’avions pas les meilleures places (nous nous y étions pris un peu tard pour les réservations), mais nous en avons profité très convenablement compte tenu de l’excellente acoustique de la salle. Nous avons aussi été impressionné par le souffle de l’orchestre, pourtant doté d’un plus faible nombre de musiciens que pour l’orchestre de Vienne à l’occasion du Nouvel An. D’ailleurs, en dehors des paillettes, des fleurs, de l’accès et du prix des places et du caractère supérieur bourgeoisement coincé, ce que nous avons entendu supportait probablement largement la comparaison avec Vienne.
Il s’agissait des musiciens de l’Orchestre national de Lille sous la baguette de Wolfgang Doerner. Un Viennois qui a néanmoins largement travaillé en France et est actuellement, entre autres, directeur musical à l’Orchestre de Cannes. Le programme a été le suivant :
- Baron Tzigane, ouverture (Johann Strauss)
- Wilde Rose, Polka Mazur op. 201 (Josef Strauss)
- Neujahrsgalopp (Joseph Lanner)
- Delirien Valse, op. 212 (Josef Strauss)
- Danse diabolique (Josef Hellmesberger)
- Fata Morgana, Polka Mazur op. 330 (Johann Strauss)
- Unter Donner und Blitz, Polka rapide (Johann Strauss)
- Entracte
- La Belle Galathée (Franz von Suppé)
- Frühlingsstimmen, Valse op. 410 (Johann Strauss)
- Winterlust, Polka rapide op. 121 (Josef Strauss)
- Kaiserwalzer, op. 437 (Johann Strauss)
- Orphée aux enfers, ouverture [version Binder] (Jacques Offenbach)
Je connaissais peu certaines œuvres ou pas du tout comme la 1, la 5 ou la 9. J’ai été enthousiasmé par tout (Fromfrom également). Évidemment, beaucoup sont des « tubes » que j’apprécie énormément. Je n’en cite qu’un, parce que c’est ancré profondément en moi : La Valse de l’Empereur.
Sinon, après ce programme officiel, nous avons eu droit à trois interprétations complémentaires dont les incontournables Beau Danube bleu et la Marche de Radetzky.
Bref, une excellente soirée de deux heures de musique, en terre connue, mais avec le souffle de l’orchestre, la vraie texture des instruments et les vibrations directes de la salle.
La salle et l’orchestre avant le commencement.
Et en action après l’entracte (photos clandestines).