Retour de Saint-Fargeau
Sur le chemin du retour de Saint-Fargeau, je m'étais promis de faire découvrir une orchidée, assez commune, des terrains calcaires. Evidemment, il se faisait déjà tard et il était hors de question de faire une quelconque exploration botanique. Il n'est point nécessaire d'être un grand gourou pour trouver cette espèce : elle affectionne notamment les talus routiers et pourvu que les conditions stationnelles soient favorables, on la trouve assez aisément, même en roulant à 90 km/h. Il faut toutefois exclure les zones trop ouvertes sans arbres ou arbustes, les zones de cultures trop enrichis en nutriments (azote en particulier), les zones trop humides, les zones trop acides, les zones pas suffisamment thermophiles... Bref, les strates de l'échantillon étant posées, il fallait enfin que l'on pût se garer sans risquer de faire arriver un accident. Ce fut donc chose faite. Je vous présente une relative banalité : Orchis pupurea Hudson (Orchis pourpre).
Puisque finalement, le talus constituait un ourlet forestier, à côté, un arbrisseau en fleurs, lui aussi à caractère calcicole et tout aussi banal dont je ne pus me retenir de photographier : Viburnum lantana L. (Viorne lantane).
A propos de viorne, de retour à la maison à H., un des avatars horticoles de Viburnum opulus L. (Viorne obier) autrement appelée Boule de neige, était en fleurs. Avatar peut-être, mais splendide et divine surprise dans ce jardin qui n'accueille pas que des beautés.