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Cornus rex-populi

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16 février 2016

C comme... (7)

CARUCHE n. f.

  1. Grosse motte de terre.
  2. Rayon de miel qu’on extrayait des anciennes ruches rondes.

Remarque : je ne connais que dans le sens 1, sous-entendu de la mauvaise terre.

 

CASSE n. f.

Poêle à frire.

 

CASSOT n. m.

Casserole.

 

CATI adj.

  1. Ridé desséché (en parlant d’un fruit, d’un légume).
  2. Ridé, vieilli (en parlant d’une personne).

Remarque : on n’est pas loin de décati.

 

CATON n. m.

Grumeau, aggrégat.

 

CAYE n. f.

Truie.

CAYON n. m.

  1. Cochon.
  2. Raie de labour tordue.

Remarque : je ne connais que dans le sens 1.

 

CEMPOTE n. f.

Tonneau de 110 litres.

 

CHAGNISSON n. f.

Séneçon.

Remarque : pas n’importe lequel, Senecio vulgaris L. (Séneçon commun), plante annuelle adventice des champs cultivés que l’on ramassait pour donner à manger aux lapins. Dans ma famille, on dit CHÊNISSON.

 

CHALLIERS n. m. pl.

Terrasses soutenues par des murs de pierre dans un terrain en pente.

 

CHAMP (ALLER EN -) loc. verb.

Mener paître.

Remarque : ma mère, qui est beaucoup allée en champ étant jeune (avec sa sœur cadette), le faisait la plupart du temps dans des pâtures non clôturées, ce qui impliquait une surveillance permanente, et comme mes grands-parents possédait à la fois des vaches, des brebis et des chèvres, ce n’était pas évident, surtout avec ces dernières.

 

CHANE n. f.

  1. (pl.) Fleurs du vin.
  2. Une petite quantité en parlant d’une boisson.

Remarque : entendu que dans le sens 1.

 

CHAPI n. m.

Hangar, généralement non fermé sur un côté.

 

CHAPOTER v. tr.

  1. Couper en menus morceaux.
  2. Hacher (en parlant de la grêle).

Remarque : entendu dans aucun des deux sens, mais dans le sens de taper, par exemple avec un marteau.

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15 février 2016

Bugnes : millésime 2016

Faites hier.

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15 février 2016

C comme... (6)

D’abord deux mots oubliés lors des épisodes précédents car listés à part parmi les « mots très peu vivants ».

BARIANT n. m.

Personne très forte.

 

BAVOU n. m.

  1. Bavette.
  2. Personne qui parle pour ne rien dire.

 

CABELOT n. m.

Tabouret sur lequel on s’assied pour traire.

Remarque : ce que j’ai vu était un robuste tabouret en bois à trois pieds.

 

CABOCHON adj. et n. m.

Entêté.

 

CABORNE n. f.

Petite grotte, excavation.

Remarque : entendu aussi comme terrier (lapin de garenne). Entendu aussi le verbe ENCABORNER (S’) [optionnellement pronominal], non repris dans le dictionnaire.

 

CACABOSON (À -) loc. adv.

En position accroupie. Syn. CACASSON (À -)

 

CAFI adj.

Rempli, en abondance.

 

CAFURON n. m.

  1. Petite fenêtre.
  2. Alcôve, réduit.

Remarque : je ne connais que dans le sens 1.

 

CAISSE (ÊTRE EN -) loc. verb.

Être en arrêt de travail pour cause de maladie.

Remarque : je pensais jusque là que c’était de l’argot.

 

CANCAREILLER v. intr.

Caqueter.

 

CANE n. f.

Callosité, durillon.

Remarque : pour les pieds, voire les mains.

 

CAQUER v. intr.

Remarque : pas la peine que je donne la définition.

 

CARAVIRER v. tr.

Remuer, mettre en désordre en brassant.

Remarque : verbe très utilisé.

 

CARCASSER v. intr.

Tousser sans fin.

 

CAROTTE n. f.

  1. Betterave fourragère.
  2. « Carotte rouge » : betterave rouge.

Remarque : uniquement entendu dans le sens 2, le mot betterave n’étant jamais utilisé. La vraie carotte (Daucus carota L.) est appelée RACINE et surtout POSTONADE par mon grand-père qui n’en raffolait pas.

13 février 2016

Mornant

Après une course commerciale givordine, nous montons sur le plateau au nord de la vallée du Gier et qui se prolonge notamment jusqu’à Mornant, où me prit l’idée d’aller voir l’aqueduc du Gier dont j’ai déjà parlé ici et et que Calyste connaît fort bien). Précisons qu’à cet endroit, l’aqueduc se situe déjà à près de 7 km de la rivière qui lui donne son nom. Voici donc l’aqueduc au Pont du Mornantet. A noter les jardins potagers à côté qui ne sont pas l’expression la plus esthétique du genre, surtout en hiver, même si mes cadrages cachent le plus laid.

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Dans ce gros bourg du département du Rhône (plus de 5000 habitants), l’église Saint-Pierre du XVe s., pas mal remaniée au XVIIIe s. (clocher notamment). Je n’ai pu hélas y entrer.

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Les rues du centre et les rues en pente sont bordées par de nombreuses maisons anciennes (XVe au XVIIIe s. notamment). Parmi elles, tout près de l’église, la Maison de Pays, du XVIe s.

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Enfin, on peut voir, là aussi près de l’église, la Tour du Vingtain qui appartenait aux remparts de la ville et était déjà existante au XIe s.

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Tout cela manque sérieusement d’éclat, certes, mais il était déjà tard et le ciel sérieusement plombé.

12 février 2016

Grand concours de février

Qui saura dire à quelle espèce commune appartient l’élément photographié ?

Indice 1 : espèce monoïque.

Indice 2 : les souris ne dansent pas dans le coin.

Indice 3 : les sciures (nom latin) y sont à la fête.

Indice 4 : fruit comestible.

Indice 5 : lespèce a deux noms communs en français, presque aussi communs lun que lautre.

Indice 6 : il ne sagit pas du Châtaignier.

Indice 7 : il sagit dun arbuste sauvage indigène en France (Europe) et aussi cultivé pour ses fruits.

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11 février 2016

Inquiétude dissipée par la neige vierge

Afin de nous rendre aux obsèques de mon oncle, nous avons opté pour un petit séjour chez mes parents dès samedi soir pour un retour à la maison mardi dans l’après-midi. Pour cela, le plus simple et le moins fatiguant était le train, mais ce n’était pas la solution la plus économique et de loin. Mon père m’a fait une frayeur puisque lors de sa nouvelle visite chez le médecin samedi en fin de matinée, elle voulait l’hospitaliser avec une antibiothérapie, compte tenu de l’état dans lequel elle le trouvait. Quelques jours plus tôt, une « simple » angine avait nécessité une consultation chez un autre médecin (car le sien ne travaillait pas ce jour-là), ce qui s’était conclu par un « simple » antibiotique qui s’était traduit non seulement par aucune amélioration, mais au contraire, par une « dégénération » en bronchite aiguë. Finalement, la « femme de science » ne l’a pas hospitalisé et lui a prescrit des piqûres que ma mère a faites. Il y avait un début d’amélioration dimanche matin (qui s’est confirmé ensuite, heureusement). L’infection s’est ensuite transmise à ma mère et il a quand même fallu que mon père et moi nous mettions en colère pour l’emmener chez le médecin. Enfin, sans être complètement sortis d’affaire, la situation de mes « vieux » a l’air d’être sous contrôle. Ce qui m’inquiétait en premier lieu, c’était mon père, car lors de ses derniers séjours à l’hôpital, mon oncle y était à chaque fois rentré pour des bronchites carabinées. Toutefois, les situations n’avaient rien de comparable.


Dans la nuit de samedi à dimanche, il n’y a pas eu de tempête, mais de bons coups de vent. Et dimanche matin, il s’est mis à pleuvoir. En fin de matinée, les nuages se levant sur les montagnes, nous nous sommes aperçus qu’il avait neigé. Alors, dans l’après-midi, nous avons fait notre pèlerinage annuel au sommet du Pilat.

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9 février 2016

Mon oncle, mon parrain (2)

Un certain 3 novembre 2007...

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6 février 2016

Mon oncle, mon parrain

Hier matin, alors que j’arrivais à peine dans mon bureau et saluait un collègue au passage, mon téléphone portable a sonné. Quand j’ai vu qui me téléphonait, j’ai immédiatement songé au motif de l’appel. Mon père m’a annoncé le décès de mon oncle et parrain, le mari de la sœur de mon père. Ils habitent près de Valence dans la Drôme.

Ce n’était donc pas véritablement une surprise puisqu’il avait fait un nouveau séjour de quelques jours à l’hôpital, était rentré à la maison depuis une dizaine de jours dans le cadre d’une sorte de formule d’hospitalisation à domicile. Difficile de dire exactement de quoi il est mort, car c’est très certainement multifactoriel : le diabète de longue date, problèmes de régulation rénale, affection broncho-pulmonaire et sans doute d’autres choses. Il y a aussi un état général. Depuis des années, il avait pas mal maigri et était assez « éteint ». Dans la conversation, s’il était assez actif et pertinent au départ, il finissait par lâcher prise et sommeiller.

Depuis des années, il était devenu complètement aveugle, non pas à cause du diabète, mais à cause d’une maladie de la rétine qui a commencé à l’atteindre bien avant l’âge de 40 ans (il avait 81 ans). Sa cécité a été très progressive. Il était receveur à la poste, donc le patron, et si ma tante n’avait pas travaillé avec lui, il n’aurait pas été en mesure d’assumer son travail jusqu’au bout durant ses 15 dernières années d’exercice. Il y voyait encore, un peu comme dans un trou de serrure et arrivait à écrire en gros avec un marqueur. Il compensait par une mémoire extraordinaire, par la parole (dont le téléphone) et par un côté avenant, agréable, très apprécié par la clientèle.

Apprécié pas que par la clientèle d’ailleurs, par beaucoup de monde. Il avait aussi cette facilité de plaisanter avec tout le monde. Comme il avait une culture générale assez étendue, les plaisanteries étaient souvent assez fines, avec son air de ne pas y toucher. Cependant, cela dépendait parfois à plat, parce que ses interlocuteurs étaient parfois assez bas de plafond et comme il ne voyait pas bien clair (puis plus du tout), il ne pouvait pas bien se rendre compte de la réaction de ses interlocuteurs. Mais peu importe, je me souviens bien de fous rires avec des commerçants. Quand nous étions en famille, il arrivait qu’après une interruption, il poursuive une conversation avec moi, alors que j’avais quitté la pièce.

Il était natif du Chambon-sur-Lignon en Haute-Loire et était de religion protestante. J’avais séjourné là-bas avec mes oncle, tante et cousins, avec ses parents et j’avais pu voir combien ils étaient inféodés à leur religion : pas question de commencer un repas sans certaines simagrées, pas question de passer sous silence la prière du soir. Sinon, ses parents étaient des personnes d’une grande gentillesse. Lui, en dehors du fait qu’il était agacé par les références à la Vierge Marie, je ne l’ai jamais entendu parler de religion.

Depuis une dizaine d’années, je voyais moins mon oncle et ma tante, car ma tante qui conduisait tout le temps, a désormais plus de mal à conduire. Auparavant, je les voyais assez régulièrement à Autun car ils venaient souvent voir ma grand-tante, jusqu’à son décès en 2007. Ils étaient néanmoins venus à notre mariage en Bretagne, avec mon cousin et sa compagne.

A la fin des années 1950 ou au tout début des années 1960, ma tante et son futur mari devaient débarquer en gare d’Autun. Mon grand-père et mon père devaient venir les chercher. Comme les deux compères étaient en avance, ils étaient allés boire un coup au bistrot faisant face à la place de la gare. Ils les ont donc vus débarquer avec des valises à travers les vitres. Avant de sortir du bistrot, mon grand-père avait déclaré un truc du genre : « Tiens, on dirait Gaston » en référence à l’un des personnages du fameux feuilleton radiophonique La famille Duraton qu’incarnait Jean Carmet. Pourtant prénommé en référence au saint patron des boulangers, mon père l’a régulièrement surnommé ainsi et répondait quand on il l’appelait ainsi. Je n’ai jamais entendu La famille Duraton (ni vu les films), mais je puis néanmoins témoigner que mon oncle n’avait ni la façon de parler, ni le vocabulaire supposés de Gaston et pas davantage le physique de Jean Carmet. Au contraire de ce dernier, mon oncle était un homme assez grand et élégant, et préférait le Bourgogne au Bourgueil. D’ailleurs, son élégance était globale : il était toujours aimable avec tous ses interlocuteurs et portait la même attention à tout le monde.

Je n’avais que deux oncles et deux tantes, tous proches, tous des gens bien. En voilà un de moins. Je suis triste parce qu’il va me manquer, je suis triste parce les autres, ainsi que mes parents, sont tous sensiblement du même âge et ne sont, comme tout le monde, pas éternels. Mais il reste aussi des souvenirs qui font que jai limpression de nêtre pas sorti de l'enfance, mais aussi que le temps a inexorablement passé, tant les choses ont bougé depuis.

Les obsèques ont lieu mardi, mais nous partons plus tôt (escale chez mes parents).

1 février 2016

B comme... (5)

BILLE n. f.

Bâton ou levier en fer servant à actionner le treuil de la charrette pour serrer le chargement.

Remarque : souvent vu et entendu pour les chars de bottes de foin. Que de souvenirs de mon enfance quand on allait participer à la fenaison avec mon père chez mon oncle (de plus vieux avec mon grand-père qui participait de loin). Aussi le verbe BILLER.

 

BISENGOIN (DE) loc .adv.

De travers.

Remarque : plutôt prononcé DE BISENCOIN dans ma famille.

 

BOBE n. f.

  1. Lèvre.
  2. « faire la bobe » : faire la moue.

Remarque : une petite châtaigne (sauvage) est aussi une bobe.

 

BOCON n. m.

  1. Maladie contagieuse des hommes (comme la grippe) ou des animaux.
  2. Maladie des végétaux comme le mildiou.
  3. Poison.
  4. Personne désagréable.

Remarque : aussi entendu à la place de « merde » : « bocon de bocon ».

 

BOGE n. f.

  1. Grand sac en jute ou en toile.
  2. Grand sac en général.

Remarque : par exemple les sacs de pommes de terre ou de blé qui pesaient jusqu’à 100 kg et que mon grand-père, pour ces derniers, montait au grenier sur son dos sur une échelle. Mon grand-père n’était pas un grand baraqué, ce qui laisse imaginer la force. Mon père (et moi à sa suite) utilise le terme pour les grands sacs à main de ces dames qui pèsent une tonne à force d’y mettre des tas de merdouilles qui ne servent à rien ;-)

 

BOUBOU n. f.

Huppe.

Remarque : on parle bien ici de l’oiseau, la Huppe fasciée, que je ne connais que sous le nom de BOBOTTE non repris dans ce dictionnaire, nom qui évoque le cri de l’oiseau.

 

BOUCHARDE ou BOUCHARLE n. f.

Mal sur les lèvres.

Remarque : nom que donne ma mère à l’herpès labial.

 

BOURRU n. m.

Variété de pissenlit.

Remarque : en réalité, ce n’est pas une variété, ni même une espèce de pissenlit, mais bien une autre espèce de la famille des Composées (Asteraceae), reconnaissable à ses rosettes de feuilles couvertes de poils raides : Hypochaeris radicata L. (Porcelle enracinée).

 

BOUTASSE n. f.

Mare d’eau stagnante.

Remarque : servait à abreuver les animaux et à arroser le jardin (près de la ferme).

 

BOYE n. f.

Boyau.

 

BRATER v. tr.

Brasser.

Remarque : mélanger.

 

BROGER v. tr. ou intr.

  1. Penser.
  2. Réfléchir.
  3. Se livrer à des réflexions tristes.

Remarque : je l’ai entendu dans les trois sens.

 

BRONDE n. f.

Ensemble de branches coupées d’un arbre.

 

BRONQUER v. tr.

Butter, heurter.

 

BROUILLASSEUX adj.

Très brumeux (intermédiaire entre la brume et le brouillard.

 

BUCLER v. tr.

Brûler les soies (du cochon), flamber (une volaille).

 

BUGNE n. f.

Remarque : inutile que je donne la définition.

 

BUYE n. f.

  1. Ancienne lessive de cendres.
  2. Lessive (dans la locution « faire la buye ».

Remarque : dans le premier sens, grandes lessives à la belle saison que ma grand-mère faisait avec ses filles dans une énorme lessiveuse chauffée au bois avec du charbon de bois au fond, le savonnage n’intervenant que dans un second temps.

 

Bon sinon, on va faire une pause en attendant la lettre C.

31 janvier 2016

B comme... (4)

BAUCHE n. f.

Fâne de pommes de terre.

Remarque : terme tellement usuel chez moi que je l’ai longtemps considéré comme du « bon » français.

 

BEAUSEIGNE

Exclamation exprimant la sympathie ou tendresse à l’égard de quelqu’un.

Remarque : prétendument sans équivalent en français. Pour moi, ce terme n’exprime dans un premier sens que la compassion, comme à l’égard de quelqu’un qui est dans la douleur (deuil, accident, maladie…) et dans un second sens, parfois pour se moquer, comme un gamin qui aurait un bobo sans importance et qui se plaint uniquement pour attirer l’attention.

 

BENAISE adj.

Rassasié (se dit de quelqu’un qui a bien mangé, mais sans excès).

 

BENNE n. f.

  1. Récipient en bois d’une cinquantaine de litres servant au transport de la vendange.
  2. Expression « mettre quelqu’un huit jours sous une benne » : priver quelque temps une personne difficile afin de lui faire apprécier la nourriture.

Remarque : les récipients que j’ai connus faisaient bien plutôt 150 l environ ; je ne compte pas le nombre de fois où j’ai entendu la seconde expression, car j’étais assez long à manger quand j’étais jeune et j’avais du mal à manger certaines choses (rien à voir avec ce qui est arrivé depuis l’adolescence).

 

BENON, BENOT n. m.

Petite benne pour le transport à dos de la vendange.

Remarque : les benons que j’ai connus avaient la même forme que les bennes et faisaient une cinquantaine de litres. Au sein des rangs de vignes (= chaponnières [mot absent du dictionnaire dont il est question ici]), on y versait le contenu de plusieurs seaux ou paniers de grappes de raisins et on transportait le benon sur l’épaule (sur un tampon de feutre matelassé) jusqu’aux bennes disposées sur une remorque de tracteur. Outre les vignes de mon grand-père (puis la vigne de mon oncle), j’ai vu pratiquer la même chose dans le coin. Si le benon est pratique pour verser dans les bennes, le système avec hôte en osier (voire en plastique à présent) est quand même moins fatigante et moins usante pour le dos. J’imagine que les vendangeurs n’utilisent plus de système de benon dans la région (cela semblait être le cas à l’époque sur les Côtes rôties et à Condrieu).

 

BERCHU adj.

  1. Ébréché.
  2. Qui a perdu une dent.

Remarque : connu dans le sens 2.

 

BERTHE n. f.

Grand pot en grès pour le lait ou la crème.

Remarque : ma grand-mère en utilisait pour faire cailler le fromage blanc (puis ma tante, avant qu’elle n’utilise des récipients plus modernes. Cela servait aussi pour la conservation des haricots verts au sel.

 

BEURLE n. m.

  1. Meuglement.
  2. Cri d’une personne.

Remarque : sens 1 uniquement et verbe BEURLER.

 

BEZET (tomber dans le -) loc. verb.

Tomber dans l’enfance.

 

BICHE n. f.

Grand pot en grès pour le lait (à la différence de la berthe, la biche comporte un goulot).

Remarque : je n’ai connu des biches à lait que métalliques (alu, fer émaillé, inox). C’était pour le laitier qui passait récupérer le lait avec son camion, avant l’arrivée des « tanks à lait » réfrigérés et brassant régulièrement le lait.

 

BIGANCHE adj.

  1. Boiteux, déhanché.
  2. Mal marié.

Remarque : je connais le premier sens et le second en dehors de la notion de mariage. Aussi le verbe BIGANCHER.

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