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Cornus rex-populi

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18 décembre 2015

Brèves cornusiennes (54)

Changeons rapidement de sujet, pour quelques images inédites des œuvres de la collection permanente du Louvre-Lens. Il faut dire que cette collection, si j’en crois ce qui avait été dit au départ, est renouvelée un peu tous les ans et le sera entièrement au bout de dix ans. Et cela fait trois ans que le musée a ouvert ses portes. Une nouvelle fois, faute de temps, aucune des photos n’est légendée.

Je vous souhaite à tous d’excellentes fêtes de fin d’année.

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14 décembre 2015

Musée des beaux-arts de Valenciennes

Dimanche il y a huit jours, nous avons donc visité le musée des beaux-arts de Valenciennes qui a rouvert en octobre après une bonne année de travaux.

Voici quelques photos des œuvres (sans recadrage ni retouche et sans titre ni auteur.

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8 décembre 2015

Réponses aux devinettes et 8 décembre

Dimanche, nous étions, avec Fromfrom, au musée des beaux-arts de Valenciennes. Nous avions une peinture d’Antoine Watteau et une sculpture de Jean-Baptiste Carpeaux, artistes célèbres bien représentés au Louvre et tous les deux natifs de Valenciennes. Le musée, après un an de travaux, a rouvert ses portes en octobre. Jy reviendrai.

Lundi, j’étais avec tous mes collègues de travail, au Louvre-Lens. Une journée pas comme les autres dont j’aurais l’occasion de reparler.

Ce soir, Fromfrom n’as pas oublié le 8 décembre, car elle avait allumé les bougies avant mon retour à la maison, ce qui m’a fait doublement plaisir. Et même triplement plaisir, avec une forme de partage de la tradition avec l’ami Calyste.

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7 décembre 2015

Devinette de décembre (2)

Je n’ai pas répondu à la devinette n° 1 que je pose la n° 2. Je donnerai les réponses en même temps. Pour cette n° 2, Karagar n’est pas autorisé à donner la bonne réponse.

Où étais-je ce lundi ?

Premier indice.

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Second indice.

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6 décembre 2015

Devinette de décembre (1)

Où étions-nous aujourd’hui ?

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Second indice :

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29 novembre 2015

Histoires de lits

Cet article ne vise pas à l’exhaustivité, tant il y aurait pourtant à dire.

Il me semble avoir déjà évoqué cette première anecdote. En septembre 1999, je décide de partir quelques jours pour faire des relevés phy*to*sociologiques sur les bords de la Loire, à une vingtaine de kilomètres en aval d’Orléans. Afin de réaliser des relevés sur un îlot et les grèves associées, je franchis un riot (un petit bras de 3 m de large que je qualifierais d’au moins de tertiaire), dans lequel la profondeur n’excède pas 15 cm. Au retour, je franchis le riot, une dizaine de mètres plus en amont qu’à l’aller. Pas de souci, ce n’est pas profond du tout, mais là, gloups, je m’enfonce jusqu’à la ceinture. Je finis par me sortir des sables mouvants vaseux, à vrai dire assez facilement. J’en profite pour dire que les bancs de sable de la Loire moyenne sont beaucoup plus stables et moins mouvants qu’on ne le dit trop souvent. Je ne veux pas dire qu’il n’y a aucun danger, mais pour qui sait « sentir » un peu les choses, les risques sont tout de même bien limités. En revanche, ce qui peut être coton voire dangereux, c’est de vouloir grimper, dans le sens du courant, sur un front de grève, car le sable (ou le fin gravier) y est en perpétuel mouvement et n’assure aucune forme de stabilité  et de cohésion (on pédale dans la semoule).

Mais le but n’était pas là de raconter le lit de la Loire, mon ancienne amante de sable et d’eau, mais de vous conter la suite après mon magnifique « gaugeage ». N’ayant, par amateurisme, emporté qu’un seul pantalon pour ma petite expédition et voulant cependant être présentable le soir à l’hôtel et surtout à mon rendez-vous du lendemain en Loire nivernaise, je décide d’aller acheter un pantalon dans le supermarché le plus proche. Je m’habille pour cela d’un magnifique pantalon de style k-way de couleur kaki. Une fois l’achat effectué, ayant déjà perdu beaucoup de temps, je me mets en quête d’un hôtel. Le premier affiche complet. Idem dans un établissement de la commune voisine, dans lequel les employés me disent que tous les hôtels sont complets à Orléans et aux environs en raison du congrès national des pompiers qui a lieu à Orléans. Alors au sud ouest d’Orléans, je décide de passer en Sologne, au sud. Mais là aussi, c’est complet à La Ferté-Saint-Aubin, chez les sœurs Tatin de Lamotte-Beuvron… Je décide alors de m’enfoncer dans la Sologne profonde, plus au sud et plus à l’est. La nuit commence à tomber et c’est du côté d’Aubigny-sur-Nère (plus très sûr que cela soit dans cette commune, mais en tout cas, ce n’est pas loin), que je trouve une chambre dans un hôtel du centre-village, dans une maison dont les souvenirs m’indiquent qu’elle était à pans de bois. Ma chambre trônait au second étage, au bout d’un escalier de bois tortueux. Les murs étaient bleu turquoise pisseux à la mode des années 1950 sur lesquels je vis ensuite de magnifiques écailles « croûte-lève » plâtreuses blanches. Et surtout le lit, très confortable, du style dont le sommier à ressorts à boudins s’enfonce d’au moins 20 cm quand on se couche dessus et dont le très épais matelas permet de compter très exactement le nombre qui viennent chatouiller les côtes, parce qu’il est bien entendu impossible de dormir dans de telles conditions (et je ne parle pas des grincements). Bref, un hôtel infréquentable.

Ma deuxième anecdote n’est pas vraiment nouvelle non plus. Elle remonte au matin de notre premier mariage en août 2006. J’avais installé le lit quelques jours plus tôt : bois de lit, sommier à lattes retenu aux quatre angles et deux pieds télescopiques en pastique, au centre. J’avais trouvé ces pieds un peu bizarres, mais après tout, le plastique, ça peut être solide. A vrai dire, il existe aussi des bois de lit équipés de traverses qui rendent de tels pieds superfétatoires. Mais là, point de traverses. Nous avons bien dormi toute la nuit, mais le lendemain matin, en plein exercice physique pour tester la solidité du lit (oui oui) et avec nos poids plume, nous nous sommes retrouvés effondrés au milieu. Une première réparation de fortune a consisté à placer une caisse dessous dont la hauteur correspondait exactement. La seconde réparation a consisté à doter le sommier de pieds maison sur mesure, avec de très grosses tiges filetées. De l’indestructible. Je me souviens de l’étonnement des déménageurs en 2008 en voyant mon montage. Le bois de lit, comme les autres meubles achetés à l’occasion, avaient été marchandés chez Con*for*ama. Ce n’était pas le plus bas de gamme, mais pas du haut de gamme non plus, on peut s’en douter. Et bien que le style nous plût, il possédait, en plus de l’absence de traverses, deux autres défauts liés. Au pied du lit, une bordure comprimait le matelas (quand il était neuf) et à la tête, le même type de bordure saillante a rencontré nos têtes à plusieurs reprises.

Fin septembre, constatant déjà de longue date un certain affaissement du matelas, nous décidons d’aller voir dans un magasin spécialisé à H. Là, le patron nous fait essayer une demi-douzaine de matelas, presque tous à ressorts (il y a d’excellents matelas à ressorts modernes). De retour à la maison, je suis inquiet à cause de la grande épaisseur de ces matelas. Celui que nous préférons fait 27 cm et il y a encore plus épais. Cela ne convient pas à notre bois de lit, même en abaissant au maximum le support de sommier. Et puis je constate que les lattes ne sont pas toutes au milieu de leur forme côté bandage. La semaine suivante, nous décidons d’aller dans la commune voisine où se trouve un autre magasin qui, renseignements pris, fabrique sur place matelas et sommiers, et même, nous l’apprendrons plus tard des bois de lit. Nous pensions que ce fabricant artisanal était hors de prix. Ce n’est évidemment pas du premier prix, mais tout bien pesé, c’était bien moins cher que nous l’imaginions au départ. Du coup, nous nous sommes payé le luxe de tout changer, selon nos goûts. Il paraît que les montants de lit au pied sont largement passés de mode, mais nous, on préfère en avoir un, alors nous l’avons eu. Nous avons été livrés mi-novembre. L’avant-veille, je démonte, seul, l’ensemble de l’ancien lit. Après avoir retiré le matelas, dans le peu d’espace qui s’offre à moi, me voilà déséquilibré et je tombe sur le sommier, passant royalement à travers, plusieurs lattes déboitées et une cassée et le matelas en profitant pour me choir dessus. J’appelle Fromfrom, je lui crie de me venir en aide. Un instant paniquée, elle finit par éclater de rire en me voyant en fâcheuse posture, parce que je n’ai bien sûr pas eu la moindre blessure dans la chute. Voilà ce que donne le nouveau lit.

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24 novembre 2015

La question du mois

Sur notre planète, quel est le type d’organisme terrestre (non marin) le plus long ? Je précise que je parle d’un organisme pluricellulaire non colonial, unique et non clonal, macroscopique dans toutes les phases de son développement et non souterrain (je ne parle donc que de la partie facilement visible).

Si quelqu’un trouve cela, il aura toute ma reconnaissance, et même bien davantage.

21 novembre 2015

Le Loiret n'est pas en Bourgogne (11 et fin)

Un petit bilan de ces vacances du tournant de la quarantaine. Alors qu’il y avait eu de la neige au début de la semaine précédente, et malgré une journée de pluie et une autre de grisaille, nous avons joui d’un temps exceptionnellement beau, à commencer par les températures. Cette douceur exceptionnelle s’est même prolongée largement en novembre dans notre Septentrion où les températures n’ont violemment chuté qu’hier soir.

Mon père gare sa voiture dans la cour. En partant à la pêche, comme il n’y a jamais rien derrière, il a reculé et pan, un joli choc entre l’aile et surtout la portière de notre voiture, sérieusement déformée. Depuis, tout est rentré dans l’ordre et a été réparé, mais cela fait drôle de faire un constat entre Cornus père et Cornus fils.

La pêche au bec de canard n’a pas été fructueuse. J’ai tout loupé. Mon père, qui s’y était essayé, a fait encore moins bien. Mais peu importe.

La dernière sortie aux champignons a été un échec. Les cèpes étaient épuisés (ce n’est pas grave, j’en avais suffisamment profité) et les Chanterelles en tube probablement pas encore au rendez-vous. Mais peu importe.

Nous avions coutume pour les fêtes de fin d’année chez mes parents d’acheter des vols-au-vent dans une des meilleures boulangeries-pâtisseries de la ville de mon enfance, pour les garnir de ris de veau (quand je dis garnir, les faire largement déborder). Mais la boutique a changé de propriétaire et leurs vols-au-vent n’ont désormais rien à envier au carton (autant les prendre au supermarché) et la porte de prison qui fait office de vendeuse nous a fait fuir l’établissement. Fromfrom n’osait pas se lancer, mais a profité des vacances pour en expérimenter la fabrication. Pour un essai (pas de photo), cela a été très bien réussi. Fromfrom les a garnies de crevettes et de quenelles de brochet (du commerce) et ce fut un délice.

Nous terminons par une brume matinale, comme un tomber de rideau sur le domaine du Dragon terrassé 2015.

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18 novembre 2015

Le Loiret n'est pas en Bourgogne (10) : entre Loire et Allier (E)

Enfin, direction plus au sud, toujours entre Loire et Allier, pour Saint-Pierre-le-Moûtier avec son église du XIIe s. Elle a subi d’importants remaniements au cours du temps. Le tympan du portail septentrional (XII-XIIIe s.) mériterait d’être restauré/nettoyé. Cette église est une ancienne priorale bénédictine qui dépendait d l’abbaye Saint-Martin d’Autun, pourtant distante de plus de 100 km.

Ce qui surprend le plus dans cette église, c’est l’ampleur, l’impression d’élévation de la nef et les chapiteaux sur deux niveaux, en particulier tout en haut, à la naissance de la voûte. A noter aussi les orgues qui n’en sont pas (trompe-l'œil).

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16 novembre 2015

Brèves cornusiennes (53)

De son côté, Fromfrom a reçu dimanche après-midi un coup de fil d’un journaliste du journal régional, qui l’avait déjà interviewé début juillet suite à ses premiers passages à « Question pour un champignon », pour faire un reportage sur comment la question des attentats parisiens allaient être évoqués en classe (CM2). Fromfrom a décidé de jouer le jeu. Elle savait bien entendu déjà parfaitement comment elle allait s’y prendre. Il lui fallait forcément l’accord de sa directrice. Quand elle lui en a parlé ce matin, cette dernière à fait une gueule de six pieds de long, en lui disant que Fromfrom en porterait l’entière responsabilité (courage fuyons !). A la fin de la matinée, elle s’est en plus arrangée pour s’éclipser et ne pas croiser le journaliste (bis : courage fuyons !) et avoir son témoignage en tant que directrice. Elle a même trouvé le moyen de dire qu’elle n’était pas d’accord avec une phrase du Dalaï-lama que Fromfrom avait affiché au tableau « La religion ne transforme pas les hommes en criminels, ce sont les criminels qui utilisent la religion comme alibi à leur soif de pouvoir ». Bien sûr, on peut discuter dans le détail, décortiquer le sens, en faire une longue dissertation, critiquer celui qui l’a prononcée, etc. Bien sûr, ce que Fromfrom a dit en classe était excessivement loin de se résumer à cela. Alors, la première conclusion est de dire que la directrice de Fromfrom a moins d’esprit qu’un élève de CM2, qu’elle est incapable d’avoir l’idée d’en faire le dixième avec ses élèves. Et qu’en plus, il n’y a qu’une chose qui l’intéresse : elle-même, dans une forme d’autoritarisme à peine croyable, doublé d’une jalousie de se faire mettre au second plan par une « simple » enseignante. Elle a préféré s’enfermer dans sa médiocrité au lieu de soutenir, d’accompagner ses enseignants. Demain, elle va sûrement éplucher la presse et elle trouvera sûrement une virgule dans le texte du journaliste à reprocher à Fromfrom. Si j’étais enseignant dans cette école, je crois que j’aurais XXXX cette conne dès le premier jour où j’aurais mis les pieds dans cette école. Mais la question n’a aucune chance de se poser, alors je me calme, mais que le cul lui pèle quand même !

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