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Cornus rex-populi

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19 août 2015

Voyage de la duchesse mère en Bourgogne (4)

Et un petit complément aux Hospices de Beaune.

Tenture saint Éloi, début du XVIe s., tapisserie (laine) de Flandre.

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Parement de l’autel de l’Agneau Mystique, 1462-1470, tapisserie (laine).

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Tenture saint Antoine, 3e ¼ du XVe s., tapisserie (laine, argent, or). La fameuse « Seulle étoile », une autre façon de fêter aujourd’hui nos neuf ans de mariage (civil) et de vie commune !

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13 août 2015

Polyptyque anniversaire

Je me suis dit que j’allais lui faire un sale coup à Plume. Puisqu’elle m’accuse régulièrement, à juste titre, de montrer trop d’œuvres en une seule fois au retour d’un musée visité, j’adopte cette fois l’option inverse : il n’y en aura qu’une ! Mais quelle œuvre. Les photos ont été prises sans trépied et ont été géométriquement redressées. J’ai presque systématiquement conservé les cadres de chaque volet (sauf pour les agrandissements), ce qui ne facilite pas les choses. Certains panneaux possèdent davantage de reflets peu gracieux, mais il nétait pas facile de faire beaucoup mieux. Je pense que l’œuvre apparaît sur ces photos dans les mêmes tons de couleurs que l’on peut voir sur place.

On commence par le recto (semaine) où, outre les donnateurs Nicolas Rolin et Guigogne de Salins, on trouve à la fois un saint Sébastien et une Annonciation. Que demande le peuple ?

On poursuit par le verso (dimanches et jours de fêtes).

Bon anniversaire, Plume !

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7 août 2015

Voyage de la duchesse mère en Bourgogne (3)

Comme nous repartons incessamment pour de nouvelles aventures, je ne fais qu’un résumé. Chacun peut s’essayer aux devinettes (une seule photo par lieu). Il y a du très facile et du très difficile.

Sinon, il faudra rester attentif cette semaine, car une publication est prévue.

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7 août 2015

Voyage de la duchesse mère en Bourgogne (2)

Parmi les incontournables bourguignons figurent les Hospices de Beaune. Nous ne pouvions pas y échapper. S’il n’y avait pas eu la chaleur accablante (sans doute toute relative pour des Méridionaux), cela aurait été un plaisir. Beaucoup de monde, mais pas la foule que l’on peut y rencontrer certains jours. Personnellement, ce qui m’attire le plus, c’est la cour intérieure avec les ailes à l’architecture flamande et aux tuiles vernissées si connues, la salle des Pôvres (dans laquelle il y a toujours trop de monde) et le Polyptyque du Jugement dernier de Rogier van der Weyden, lequel était moins pris d’assaut que la dernière fois où nous étions allés le voir (ici).

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Je rappelle que le bâtisseur des Hospices de Beaune, avec son épouse Guigone de Salins, n’est autre que le chancelier Nicolas Rolin (1376-1462) à l’époque du duc Philippe le Bon. A l’époque, on peut considérer grossièrement qu’un poste de chancelier équivalait à celui de Premier ministre. Cet autunois était par ailleurs immensément riche. Lors de notre précédente visite, Fromfrom et moi, pas encore mariés, fîment notre la devise des deux époux bâtisseurs : « Seulle étoile » ou « Ceule étoile » qui figurent  les murs ou sur les tomettes au sol.

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D’autres photos du Polyptyque plus tard.

1 août 2015

Voyage de la duchesse mère en Bourgogne (1)

La duchesse mère nous ayant accompagné jusque chez la sœur et émule de Rome, il était question de faire un petit tour de la ville. Je me suis pas mal retenu pour appuyer sur le déclencheur de l’appareil photo, tant j’en possède déjà une collection significative. Au programme :

  • les remparts médiévaux
  • le théâtre romain intra muros
  • la porte romaine Saint-André, la plus complète, mais également la plus restaurée
  • la porte romaine d’Arroux, la plus épurée
  • la cathédrale Saint-Lazare, forcément avec son tympan, ses chapiteaux et autres bricoles que je ne présente plus

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  • le temple dit de Janus, avec de nouveaux chantiers de fouille à proximité (ça, c’est sympa)

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  • le grand séminaire d’Autun (XVIIe s.), le plus grand de France à l’époque, actuellement lycée miltaire, et qui fut aussi petit séminaire, hôpital, prison et école de cavalerie

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  • les remparts romains auxquels s’accole la tour des Ursulines (XIIe s.), vestige du château Riveau
  • la pierre ou pyramide gallo-romaine de Couhard dont la dégradation est repartie (il y avait eu un mieux significatif suite à des travaux dans les années 1990). Je n’arrive pas à comprendre pourquoi on ne fait pas un minimum d’entretien courant pour éviter les dégradations, en empêchant par exemple les arbres de pousser sur les flancs. A côté, un jardin bio (permaculture) pédagogique. Je n’ai pas aimé l’image véhiculée par ce jardin : pas trop mal pour son organisation et son agencement, mais malgré les nombreux panneaux en faisant la promotion et annonçant nombre de stages de jardinage, un état d’entretien lamentable. Pourtant, le jardin est assez récent et la plupart des massifs sont gravement envahis de Convolvulus arvensis L. (Liseron des champs). Il ne faut pas être un grand jardinier pour savoir que c’est une catastrophe, à la fois pour espérer quelque chose du potager et pour l’image calamiteuse donnée au bio et aux bénévoles de l’association qui immanquablement vont passer pour des branquignoles, des rigolos, des écolobobos… La sécheresse de cette année n’explique pas le problème, il y a là un grave déficit d’entretien et en voyant cela, aucun discours bio ne peut être crédible. Si j’étais eux, la seule solution serait de ne surtout plus communiquer sur ce jardin et de remédier de manière musclée au problème, ce qui ne sera pas facile, j’en conviens, vue l’intensité du problème. Le désastre constaté n’est pas arrivé en quelques semaines, il devait déjà largement préexister l’an dernier.

 

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28 juillet 2015

Retour

Nous sommes de retour pour quelques temps. De retour des ruines de Rome ou d’une partie de surf-casting ?

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10 juillet 2015

Brèves cornusiennes (47)

La duchesse mère est arrivée hier en vue de nous accompagner au siège historique d’un autre duché. Ce soir, nous avons appris que sa maison avait été cambriolée pendant la journée. Apparemment, pas de vol significatif (cest déjà ça), mais le traumatisme est là. Elle voulait retourner chez elle, mais le gendarme qu’elle a eue au téléphone a dit que cela ne servirait à rien. Le fils aîné est là-bas, mais elle se fait du mauvais sang pour lui. Il faut dire qu’il a tellement peu l’habitude de se démerder par lui-même… Je ne ferais pas davantage de commentaire.


Après les tentatives de déstabilisation scandaleuses, le retour à l’absolutisme était plus que nécessaire. Voilà donc, une production piergillienne mise de côté pour le meilleur et surtout pour le pire !

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10 juillet 2015

La star

Dans le quotidien local, comme il ne se passe jamais rien, Fromfrom fait la une de la partie locale et une page complète lui est ensuite consacrée. On voit bien où sont les priorités du journalisme d’investigation quand je compare avec l’article insignifiant dont nous avions été gratifiés suite à notre « colloque biodiversité » qui avait rassemblé près de 500 personnes, et ce pourtant après des campagnes annonçant l’événement et une longue conférence de presse lilloise.

Mais ne boudons pas cet événement planétaire. Il y a eu aussi une demi-page dans l’hebdomadaire local, mais cela n’apporte rien de plus.

6 juillet 2015

En attendant la neige

Quelques fleurs d’avant la première pluie du week-end.

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Et puis, avant qu’il ne neige, allez voir la nouvelle note de Fromfrom.

5 juillet 2015

Commentaire

La note de Calyste « En finir avec Eddy Bellegueule » m’a inspiré un commentaire « fluvial ». Le voilà transformé en note, sans autre prétention.

L’an dernier, j’étais tombé sur une émission radiophonique longuement consacrée à ce livre et à son auteur, mais il me semble qu’il n’était pas invité. A l’époque, j’avais été assez bouleversé par cette histoire, partagé entre le sentiment qu’il y avait peut-être de l’exagération dans l’air et celui que finalement, la chose paraissait crédible. A-t-il réellement tout vécu ou a-t-il fait une forme de concentré à partir d’autres témoignages de proches ? Peu importe, les passages lus lors de l’émission et les descriptions faites par le présentateur sont on ne peut plus réalistes et témoignent de choses que j’ai pu entendre çà et là, en vrai (assez rarement) ou par l’intermédiaire de différents témoignages.

Je suis assez touché par la manière dont Calyste parle de son parcours en parallèle, forcément assez complexe. Et puis, il y a quelques échos qui résonnent en moi.

Le côté populaire, j’y ai été bien moins confronté que toi. Ma mère, issue d’une famille paysanne pauvre qui a réussi à devenir infirmière non sans mal. Mon père, issu d’une famille modeste également avec une culture ouvrière relativement exigeante. Mes parents m’ont ainsi toujours poussé aux études, à la connaissance, aux efforts. Fils unique, j’ai pu effectivement faire des études dans la direction que j’ai voulue. Si nous avions été plusieurs enfants, cela aurait sans doute été plus difficile, même si je sais que mes parents n’auraient pas renoncé comme ça (d’un autre côté, la question ne se pose pas). Dès le collège, j’ai été stupéfait de voir que les parents de certains de mes camarades n’étaient pas du tout sur la même ligne, laissant leur progéniture quitter le collège après la cinquième pour des études techniques. Mon père aurait été horrifié face à une telle éventualité. L’idée selon laquelle, le but est d’aller travailler et que les études ne servent à rien est encore relativement répandue. On entend encore : « il (elle) se démerdera bien ». C’est aussi le discours entendu pour mes nièces (filles de la sœur de Fromfrom). Et ça, c’est à moi que cela donne des boutons. Ne pas soutenir ses enfants pour les études, ne pas les encourager aux efforts me sidère. C’est même le contraire. Parfois, la personnalité des gens font qu’ils peuvent s’en sortir, parfois beaucoup moins. Être serveuse dans un restaurant n’est pas une humiliation, mais le faire par défaut pose problème. Et reprendre des études ensuite n’est pas facile. Je le vois aussi avec une encore jeune collègue dont je ne connais pas le parcours initial et qui se retrouve coincée entre l’enfant que lui a fait son compagnon, son compagnon lui-même qui est un bon à rien notoire au chômage et elle au milieu de tout cela, professionnellement sans secousse (il y aurait sans doute de quoi l’être, mais il en était déjà ainsi avant le gamin).

J’ai déjà eu l’occasion d’en parler. Au collège essentiellement, certains de mes « camarades » m’ont à maintes reprises qualifié de « tapette » ou de « pédé », alors qu’au départ, j’ignorais même complètement de quoi il s’agissait. Eux devaient être beaucoup mieux instruits en la matière. Ils n’avaient certes aucun mal vu mon ignorance totale de l’époque. Ceci dit, je n’ai toujours pas compris quelle avaient été mes attitudes qui m’avaient valu ces qualificatifs : une façon de m’exprimer, de me comporter ou tout simplement d’être, non conventionnelle pour de jeunes mâles abrutis (il y avait aussi des complices femelles), une insensibilité presque complète vis-à-vis des jeunes filles ou tout simplement le fait de ne pas partager les mêmes goûts dans la majorité des domaines ?

Calyste n’en parle pas. Je n’en suis pas sûr, mais il me semble que l’auteur parle aussi de sport, voire de foot avec lequel il aurait montré des incapacités. Un des sports où prospèrent encore nombre de machos et d’homophobes en relative impunité. On sait ce que je pense de ce sport et de ses coulisses nauséabondes à bien des points de vue. Un sport idéal pour les abrutis et les pauvres ! Je n’ai pas dit que les pauvres étaient des abrutis. Je n’ai pas dit que les abrutis étaient pauvres. Et je n’ai pas dit non plus que tous les pauvres s’intéressaient au foot, mais tous les abrutis, si. Bon, ça c’était de la méchanceté gratuite.

Par rapport à Calyste, je conçois parfaitement le changement d’univers entre l’environnement familial (au sens large) et celui de ses études, à une époque largement révolue. L’auteur du livre n’a pas 23 ans et pour le coup, j’ai du mal à croire qu’à notre époque il y ait une telle différence d’univers entre une petite commune de la Somme et la ville d’Amiens. Mais je veux bien l’admettre tant on voit des tas de gens qui ne sortent jamais de leur trou. Personnellement, quand j’ai quitté le cocon familial, je n’ai pas ressenti un changement d’univers. Tel un moine, je ne me souciais que de mes études et n’avais que faire du reste. Quand j’y songe à présent, je ne devais pas être drôle. Ce n’est qu’au fil du temps que je suis devenu probablement à peu près sociable.

Merci Calyste d’avoir livré quelques nouvelles parcelles de ton histoire.

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