Voyage de la duchesse mère en Bourgogne (2)
Parmi les incontournables bourguignons figurent les Hospices de Beaune. Nous ne pouvions pas y échapper. S’il n’y avait pas eu la chaleur accablante (sans doute toute relative pour des Méridionaux), cela aurait été un plaisir. Beaucoup de monde, mais pas la foule que l’on peut y rencontrer certains jours. Personnellement, ce qui m’attire le plus, c’est la cour intérieure avec les ailes à l’architecture flamande et aux tuiles vernissées si connues, la salle des Pôvres (dans laquelle il y a toujours trop de monde) et le Polyptyque du Jugement dernier de Rogier van der Weyden, lequel était moins pris d’assaut que la dernière fois où nous étions allés le voir (ici).
Je rappelle que le bâtisseur des Hospices de Beaune, avec son épouse Guigone de Salins, n’est autre que le chancelier Nicolas Rolin (1376-1462) à l’époque du duc Philippe le Bon. A l’époque, on peut considérer grossièrement qu’un poste de chancelier équivalait à celui de Premier ministre. Cet autunois était par ailleurs immensément riche. Lors de notre précédente visite, Fromfrom et moi, pas encore mariés, fîment notre la devise des deux époux bâtisseurs : « Seulle étoile » ou « Ceule étoile » qui figurent les murs ou sur les tomettes au sol.
D’autres photos du Polyptyque plus tard.