Inquiétude dissipée par la neige vierge
Afin de nous rendre aux obsèques de mon oncle, nous avons opté pour un petit séjour chez mes parents dès samedi soir pour un retour à la maison mardi dans l’après-midi. Pour cela, le plus simple et le moins fatiguant était le train, mais ce n’était pas la solution la plus économique et de loin. Mon père m’a fait une frayeur puisque lors de sa nouvelle visite chez le médecin samedi en fin de matinée, elle voulait l’hospitaliser avec une antibiothérapie, compte tenu de l’état dans lequel elle le trouvait. Quelques jours plus tôt, une « simple » angine avait nécessité une consultation chez un autre médecin (car le sien ne travaillait pas ce jour-là), ce qui s’était conclu par un « simple » antibiotique qui s’était traduit non seulement par aucune amélioration, mais au contraire, par une « dégénération » en bronchite aiguë. Finalement, la « femme de science » ne l’a pas hospitalisé et lui a prescrit des piqûres que ma mère a faites. Il y avait un début d’amélioration dimanche matin (qui s’est confirmé ensuite, heureusement). L’infection s’est ensuite transmise à ma mère et il a quand même fallu que mon père et moi nous mettions en colère pour l’emmener chez le médecin. Enfin, sans être complètement sortis d’affaire, la situation de mes « vieux » a l’air d’être sous contrôle. Ce qui m’inquiétait en premier lieu, c’était mon père, car lors de ses derniers séjours à l’hôpital, mon oncle y était à chaque fois rentré pour des bronchites carabinées. Toutefois, les situations n’avaient rien de comparable.
Dans la nuit de samedi à dimanche, il n’y a pas eu de tempête, mais de bons coups de vent. Et dimanche matin, il s’est mis à pleuvoir. En fin de matinée, les nuages se levant sur les montagnes, nous nous sommes aperçus qu’il avait neigé. Alors, dans l’après-midi, nous avons fait notre pèlerinage annuel au sommet du Pilat.