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Cornus rex-populi
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30 septembre 2023

Bretagne aoûtienne (4)

Le lendemain après-midi, nous partons en direction des terres extrême-occidentales pour retrouver la totalité des acteurs de la guilde (grand) bretonne. Seulement, à bien moins d’une demi-lieue du but et comme nous étions plutôt en avance, la chapelle Saint-Tugen nous fit un appel de l’œil. Nous la connaissons extérieurement depuis longtemps (voir ici), mais nous n’avions jamais pu y entrer (pas le temps ou le plus souvent fermée). Cette fois, elle était ouverte. Cependant, il y avait une sorte de « concert » complètement imprévu et improvisé par une harpiste chanteuse et quelques autres musiciens dont un avec un instrument peu courant (un cor des Alpes). Bon, la chanteuse en français chantait ses propres chansons dont une faisant référence à cette chapelle, mais c’était un peu simpliste. La harpe a été assez peu entendue et ce n’était pas trop mal, même si j’ai cru détecter quelques fausses notes. Mais bon, peu importe, cela faisait une bonne animation, qui toutefois ne m’a pas permis de faire les photos que j’aurais voulu car cela retenait pas mal de personnes à l’intérieur : ceux, rares, qui étaient venus spécialement et surtout les visiteurs de passage qui sans cela, seraient repartis plus vite. Voici néanmoins quelques photos.

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Puis, nous arrivons jusqu’à la demeure karagaro-vladimirienne où Plume nous attend déjà également. Vladimir termine la peinture en bleu d’une porte de la nouvelle chambre à invités et à tondeuses. Puis Karagar veut absolument le montrer une plante recueillie à proximité d’une plage irlandaise, si je me souviens bien. Il s’agit de pieds d’Épiaire des marais (Stachys palustris), mais je dois dire que je n’ai jamais observé l’espèce, assez banale, dans un tel contexte. Ce sont de vieilles photos que je mets.

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Vérification faite à diverses sources françaises, la plante n’est pas réputée résister au sel. Elle est typique des zones humides, des mégaphorbiaies, des fossés un peu ombragés ou non. L’espèce est assez peu présente dans le Finistère sud, raison pour laquelle Karagar ne l’a sans doute pas remarquée. Et il faut dire que le contexte littoral irlandais impose un port râblé. Dans les bois, en contexte moins humide, on a l’Épiaire des bois (Stachys sylvatica) dont les fleurs sont assez ressemblantes (pas les feuilles, plus larges et longuement pétiolées et non allongées et sessiles) ; cette espèce est certainement très fréquente dans les ourlets forestiers finistériens.

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Puis, nous faisons le tour du jardin, toujours intéressant et riche en explications. Le jardin est très opulent cette année, contrairement à l’année de sécheresse de 2022. Après l’apéritif, nous sommes allés dans un établissement inédit à nos papilles (mais pas pour nos hôtes), d’essence (grand) brittophone ! Je me fis remarquer par la serveuse pour mes préférences vinicoles outrageuses mais qui ne déplurent pas trop. Le poisson en particulier m’a laissé un excellent souvenir. Deux seuls scandales quand même à signaler : dune part, mon manque dattention a fait que l’on nous offrit le repas alors que c’est nous qui avions sollicité cette assemblée générale et dautre part, ladite assemblée assortie de jolies tranches de rigolades ne durèrent  hélas pas assez !

Sur le chemin du retour, de nuit, nous nous aperçûmes que les municipalités du cap éteignent l’éclairage public avant 23 heures, y compris dans le centre. D’autres, le font à 23 heures et sans doute ailleurs encore à minuit ? En contexte rural, il semblerait que cette extinction des feux soit la règle dans le coin. C’est bien car dans notre rue à H., c’est entre minuit et 5 heures, mais le centre et certaines rues passantes ne s’éteignent jamais. Bon, c’est déjà mieux qu’avant et qu’ailleurs car par exemple, dans la campagne autunoise et chez mon père à RDG, aucune extinction…

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Commentaires
C
Calyste> Sainte Barbe est l'une des saintes préférées de Fromfrom, sans doute après sainte Catherine.
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C
Ah ! Sainte Barbe et les processions de mineurs autrefois à Saint-Étienne ....
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C
Karagar> La photo de la nef, justement, elle n'a pas été évidente à prendre et il y avait d'autres personnes qui étaient présentes que l'on ne voit pas.<br /> <br /> Le ruisseau devait apporter de l'eau douce j'imagine qui pouvait atténuer un peu, mais quand même. Il faut donc supposer qu'il existe une population spéciale résistante au sel (accommmodat ou écophène), ou carrément un écotype voire un taxon infraspécifique (sous-espèce, variété), mais je n'ai aucune info à ce sujet ou alors il faudrait que je fasse des recherches assez poussées, sans garantie de résultat.<br /> <br /> <br /> <br /> Plume> Peut-être avait-elle l'excuse du fait que tu était emmitouflée, qu'il ne faisait pas clair, qu'elle était bigleuse et sourde, ou encore qu'elle était un peu (beaucoup) tarte ! Et le vrai scandale, c'est nous !
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P
Aaaah St-Tugen ! J'ai un souvenir à mourir de rire d'une visite que j'y fis avec Karagar et Vladimir, relativement nouveaux arrivés dans le pays. Y avait une femme qui faisait guide, sans qu'on lui demande d'ailleurs, et elle n'arrêtait pas de m'appeler Monsieur. J'en ris encore.<br /> <br /> Au chapitre des scandales tu peux rajouter que je n'ai même pas remercié les généreux donateurs. Arrivée en voiture je me serais donné des claques; mais c'était trop tard.
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K
Très belle série sur st tugen, notamment la nef. Pour le stachys ´il était en contexte hyper salé, à deux doigts des galets, sinon contexte humidé oui, sable mais en bord de ruisseau.
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Cornus rex-populi
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