Bretagne 2014 (4)
Le lendemain, nous avons quelque peu bayé aux corneilles une partie de la matinée et effectué une nouvelle visite guidée du jardin. Entre bien d’autres choses bien plus intéressantes, Karagar nous a montré ses Pennissetum (n’allez pas vous imaginer des choses post-vingt-deux heures, il s’agit de graminées auxquelles j’ai été allergiquement sensibilisé par certains responsables d’espaces verts qui en mettent partout comme s’ils avaient trouvé la vivace universelle). En début d’après-midi, j’emprisonne moi aussi sur le capteur un pivert comme l’avait fait Karagar quelques jours plus tôt.
Nous nous rendons ensuite à la chapelle Saint-Tugen autour de laquelle nous avions déjà fait des tours mais pour laquelle nous n’avions jamais fait de halte. Nous savions en revanche que nous ne pourrions pas la visiter, surtout en cette saison.
Nous nous interrogeons aussi sur la fonction de certains anciens bâtiments d’élevage. Nous concluons que les curieuses ouvertures devaient correspondre à des mangeoires pour les porcs qui étaient garnies depuis l’extérieur, avec une pierre en biais pour empêcher les animaux, même de petite taille, de s’échapper.
La fontaine.
Nous faisons un tour pour voir des vagues. Au moment de partir, un soleil couchant inattendu. Avec mon nouvel appareil photo, je ne savais pas trop comment effectuer les réglages (déjà que ce n’est pas évident sur l’ancien), mais sur l’insistance de Karagar, je vous livre ceci.
Après quelques petits détours dans les presque extrémités occidentales, nous revenons à la base où Plume ne tarderait pas à nous rejoindre.
La buche noëllienne, tenue secrète jusqu’au bout, à base de praliné de la maison Karagar dont nous fumes obligés de reconnaître la qualité.
Et c’est sur cette photo du club des cinq que je me permets de vous souhaiter une belle et heureuse année 2015. Et ceci ne s’adresse bien sûr pas qu’aux seuls protagonistes de l’image, en espérant que ces rires puissent en contaminer beaucoup d’autres.