Musée de la Chartreuse de Douai (3)

On continue avec la peinture, principalement flamande, de la fin du XVI^e s. et du XVII^e s.

Ludovico Carracci dit Carrache (XVI-XVII^e s.). La flagellation, peinture à l’huile sur toile

Jan van Scorel (XVI^e s.). Polyptyque de Marchiennes, peinture à l’huile sur bois.

Marinus van Reymerswaele (XVI^e s.). Saint Jérôme en méditation, peinture à l’huile sur bois.

Jan Sanders van Hemessen (XVI^e s.). Ecce homo, peinture à l’huile sur bois.

Jan Mandyn (XVI^e s.). Les épreuves de Job, peinture à l’huile sur bois.

École flamande (v. 1570). La grotte de Platon, peinture à l’huile sur bois.

Pays-Bas (XVII^e s.). Cabinet, incrustations d’ivoire, de bois de rose et d’écaille.

Roelandt Savery (XVI-XVII^e s.). Combat dans un village, peinture à l’huile sur bois. Un air de Bruegel.

Maître du Fils prodigue (2^e tiers du XVI^e s.). Le vieillard amoureux, peinture à l’huile sur bois.

Cornelisz van Haarlem (XVI-XVII^e s.). Le baptême du christ, peinture à l’huile sur bois.

Cornelisz van Haarlem (1620). La corruption du monde avant le déluge, peinture à l’huile sur bois. Verre de Bourgogne ou de Bordeaux ? S’il est vide...

Hans von Aachen (1588). Le jugement de Pâris, peinture à l’huile sur bois.

Jacob Jordaens (XVII^e s.). Tête d’étude, peinture à l’huile sur bois.

Atelier d’Adriaen Brouwer, Flandres (XVII^e s.). La fête au village, peinture à l’huile sur bois.

Josse de Momper (XVI-XVII^e s.). Paysage des Alpes, peinture à l’huile sur bois.

École d’Utrecht (XVII^e s.). La couturière, peinture à l’huile sur toile.

Jacob Fransz van der Merck (XVII^e s.). Portrait de femme, peinture à l’huile sur toile.

Willemse Cornelisz Duyster (XVII^e s.). Jeune musicien, peinture à l’huile sur bois.

Job Berkheyde (XVII^e s.). Intérieur de l’église Saint-Bavon à Haarlem, peinture à l’huile sur toile.

Abraham Mignon (XVII^e s.). Nature morte aux fruits et au homard, peinture à l’huile sur toile (vue partielle).

Frans Adam van der Meulen (XVII^e s.). Entrée de Louis XIV à Douai, peinture à l’huile sur toile.

On passe au XVIII^e s.

François Boucher (XVIII^e s.). Paysage pastoral, peinture à l’huile sur toile.

Louis-François Lejeune (XVIII^e s.). Épisode de la campagne de Prusse, peinture à l’huile sur toile.

Louis Watteau (XVIII^e s.). La famille du grand Gayant de Douai, peinture à l’huile sur toile.

Louis-Léopold Boily (XVIII-XIX^e s.). Mes petits soldats, peinture à l’huile sur toile, grisaille.

Constant-Joseph Desbordes (XVIII-XIX^e s.). La vaccine, peinture à l’huile sur toile (vue partielle).

Comments

[Cornus]

Plume> Certes, mais personnellement, je trouve qu'il est parfois difficile de l'oublier, alors c'est mieux quand on ne sait pas trop qui sont ces artistes. Et sauf que l'un peut déteindre sur l'autre et réciproquement. Et il peut s'avérer intéressant de le savoir. Oui, parce que des fois quand même, ils sont bien aussi :-)



Karagar> Ils ont de la chance ces grands et il leur est aussi davantage pardonné. Enfin, ça dépend.

[karagar]

diT

[karagar]

Ah, c'est drôle, j'ai dis, mais à qui? une interview? l'autre Gérard sans doute, qu'on a toujours envie que les grands créateurs soient des honnêtes hommes et pourtant...

[plumequivole]

La valeur de de l'homme ça c'est une autre paire de manche et je m'en fiche un peu (beaucoup). Caravage était un criminel de bas étage, Rodin fut un salopard de première, Claudel un arriviste rétrograde et lâche, Rousseau un profiteur pique-assiette...on n'en finirait pas. Est-ce que ça change vraiment quelque chose à ce qu'ils ont produit ?

[Cornus]

Plume> Je suis déjà allé voir ça. Oui, j'ai appris que les surréalistes s'étaient mangé le foie. Magritte ? Il y aura à en voir d'ici quelques temps. De Dali, je ne déteste pas ce que j'ai pu en voir au musée de Figueras il y a très longtemps. En dehors de ça, l'homme ne valait pas grand-chose, même caché derrière ses fausses provocations.

[plumequivole]

Et si par hasard tu te demandes pourquoi j'ai un gros penchant pour ces peintres et aussi Magritte (à rapprocher du surréalisme mais ignorés ou refusés à l'époque par les ayatollahs officiels du mouvement) c'est parce que j'ai travaillé dessus pour ma maîtrise ( que je n'ai jamais rendue...mais ceci c'est une autre histoire ! ;) ) Par contre je déteste Dali.

[plumequivole]

Eh bien si tu aimes va faire un tour là : https://www.google.fr/search?q=félix+labisse&client=ubuntu&hs=Ujq&channel=fs&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=Y0D4VNCMGNHtasPcg

ou là : https://www.google.fr/search?q=yves+tanguy&client=ubuntu&hs=W5V&channel=fs&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=tkD4VP6DFczeaun0gtg

Pour les contemporains il faut aller sur la page "images" parce que sur Wiki Commons il n'y a généralement rien. Le hic c'est qe sur cette page il y a souvent des grosses erreurs en ce qui concerne les couleurs, erreur techniques ou des gens qui s'amusent à transformer les tableaux.

[Cornus]

Plume> Personnellement, j'aime beaucoup ce genre de peinture. Elle est plus belle en vrai (c'est généralement le cas, mais parfois, la photo est davantage fidèle).

[plumequivole]

Cornus > Va pas te mettre martel en tête ! D'abord t'es chez toi et tu fais comme il te plaît ! :) Mais c'est vrai que mon oeil est un peu comme mon estomac, il aime les petites portions et savoure.

Je connais Labisse, parce qu'il était ami avec un écrivain que j'ai beaucoup lu et aimé autrefois (Antonin Artaud), et surtout parce qu'il fut un TRÈS grand décorateur pour le théâtre et la danse. Et puis certains de ces tableaux me font penser à un autre peintre que j'adore, Yves Tanguy. Mais ce tableau-ci je ne le connaissais pas et c'est sans doute pour ça qu'il m'a tapé dans l'oeil.

[Cornus]

Plume> J'ai bien entendu ta remarque, mais j'avais du mal à saucissonner davantage. Et j'ai mis tout ce qui me plaisait et qui était photographiable. Beaucoup de choses me plaisent, certes à des degrés divers. Je suis du genre gourmand et j'ai du mal à croire que l'on puisse être au stade de l'indigestion de l'autre côté de l'écran.

Le dernier (note suivante) est en effet tout seul de sa catégorie (pas de son époque - celui juste avant est son contemporain) parce que ces œuvres modernes étaient assez peu nombreuses et ne me plaisaient pas. Je ne photographie pas les œuvres qui me déplaisent sauf pour mettre en évidence une curiosité quelconque.

[plumequivole]

Trop de diversité pour un commentaire... Tiens on dirait qu'il y a de l'écho :)

Et je dirais même "trop tout court". Moi aussi je regarde, je regarde, je regarde...et je n'arrive pas à voir.

Le seul qui m'a sorti de la noyade c'est le contemporain de fin de l'une ou l'autre de tes notes. (celui aux galets). Il a réussi à capturer mon attention parce qu'il est tout seul dans son genre.

Tu vas dire que je me répète, voire que je radote, mais pour moi, trop d'images nuit à l'image".

[Cornus]

Karagar> J'ai essayé de découper en plusieurs morceaux, mais cela reste lourd, c'est vrai.

Je me suis fait la même remarque sur l'intérieur de l'église Saint-Bavon. C'est surtout d'avoir vu des choses un peu similaires chez des peintres postérieurs.

Oui, la peau nue qui recouvre une chemise, cela m'a aussi amusé. Et ce n'est pas la seule bizarrerie dans la peinture puisque sur le même panneau, les jambes de l'homme à gauche semble porter des chaussettes de vaisseaux sanguins. Et sur le panneau précédent (photo juste avant), l'homme courbé au premier plan possède des ornementations sur ses jambes et pieds, comme des résilles à motif, alors qu'il est a priori bien peau nue.

Quant à la campagne de Prusse, je ne sais pas de quelle campagne il s'agit au juste (rien à voir avec Révolution car avant). Une sorte de partouze en effet. Si les guerres n'avaient été que ça, y aurait eu moins de morts au moins. Les représentations de la guerre ont bien changé...

[karagar]

Trop de diversité pour un commentaire...

Mention à St Bavon , cette façon de peindre l'architecture semble très XIXème.

Mention au n° 6 du polyptique où il y a un effet paradoxal : l'habit semble peau nue !

La campagne de Prusse, c'était une partouze?

[Cornus]

Calyste> C'est vrai que je n'aurais pas pu en faire autant si je n'avais pas été en vacances, d'autant que j'ai retouché nombre de photos.

[calystee]

Un vrai catalogue que tu nous proposes ! (On voit que tu s en vacances !). Merci.