Ergué-Gabéric
Le lendemain, on découvrait que je ne connaissais pas certains édifices de l’est quimpérois. Nous voilà partis pour Ergué-Gabéric. On veut négliger de nous montrer l’église paroissiale (Saint-Guinal), car elle est fermée en permanence. En la longeant, surprise, la porte est ouverte. Nous pensons immédiatement à Madame K qui nous avait conté les difficultés qu’elle avait eues pour venir la visiter. Nous apprendrons que l’édifice était ouvert durant toute la période estivale.
Alors que S. commençait à s’adonner à d’érudites explications (alors qu’elle ne connaissait pas l’église avant ça), la jeune femme qui faisait office de guide, intriguée, s’approche. Bien que non spre*viste, elle vient faire allégeance devant S. la Science. Celle-ci lui indiqua d’abord que le Saint-Herbot était un faux et devait cacher un ancien Saint-Antoine.
Ensuite, sur le vitrail S. réussit à résoudre un mystère qui intriguait la guide : un séraphin (à six ailes) portant un crucifix au centre du remplage (à peine visible ici, le gros plan ayant été raté faute de trépied) sur la scène montrant deux donateurs accompagnés de leur saint patron dont saint François d’Assise. Or grâce à la récente lecture d’un roman historique sur les Franciscains, S. a résolu l’énigme : le séraphin est apparu à saint François lorsqu’il a reçu les stigmates. La guide ne pouvait que se prosterner devant S. la Science et la remercier pour les trois siècles à venir.
Nous poursuivons ensuite vers notre objectif initial, la chapelle Notre-Dame de Kerdévot. Inutile de dire que j’ai aimé, y compris, une fois n'est pas coutume, les dorures, le retable... Et ce calvaire aux couleurs changeantes, je ne vous raconte pas.
A la sortie, un petit tour par le marché bio qui s’était installé devant la chapelle pour la fin d’après-midi. Le kilogramme de tomates bio 4 €, de qui se moque-t-on ? Nous achèterons une bouteille de chouchen fermier, non estampillée bio, mais qui fut un délice.