Deux cathédrales rhône-alpines
Après avoir visité il y a deux ans la cathédrale (primatiale Saint-Jean) de Lyon et la basilique Notre-Dame de Fourvière et il y a un an, dans la même ville, l’église Saint-Paul et la basilique d’Ainay (voir ici). Cette année, nous sommes allés voir deux autres églises rhône-alpines. Nous avons commencé par celle que je considère, pour le moment, comme une des plus moches cathédrales de France : Saint-Charles de Saint-Étienne.
Vous n’aurez pas droit à aucune autre photo de cette église parce qu’à l’instant où nous nous sommes présentés, on était en pleine messe d’enterrement. Et puis, franchement, cette église du début du XXe siècle, ne présente pas beaucoup d’intérêt avec son intérieur assez sombre et un extérieur très mastoc en principalement en granite (sauf la façade avec beaucoup de pierres calcaires). Il faut préciser que le diocèse de Saint-Étienne ne date que de 1970 ; auparavant, Saint-Étienne dépendait directement de l’archevêque de Lyon (primat des Gaules).
Quelques jours plus tard, à l’occasion d’une visite à Vienne (pas en Autriche, mais dans l’Isère, sur les rives du Rhône), nous avons visité l’ex cathédrale Saint-Maurice (ex primatiale également). Évidemment, il ne faisait pas très beau et comble de malchance, à l’instant où nous pénétrions dans la nef, on nous annonçait le commencement imminent d’une cérémonie d’enterrement. Par conséquent, nous nous sommes précipités pour en faire le tour et prendre quelques photos.
Cette église gothique (mais avec des parties romanes) se caractérise par l’absence de transept et donc de croisée (certains connaissent mon obsession pour les croisées de transept).
Sur la photo précédente, on constate l'existence de pilastres avec des cannelures : l'ensemble n'est pas sans rappeler Saint-Lazare d'Autun (photo suivante), ce qui semble quand même assez extraordinaire. Peut-on l'expliquer aux passés gallo-romains de ces deux villes ? Peut-être, mais on peut sans doute l'expliquer par un certain passé bourguignon de Vienne et par les liens qui ont peut-être existé avec Cluny à cette période. J'ignore si quelqu'un s'est interrogé sur la question, mais cela mériterait vraiment de s'y pencher.
Dans une prochaine note, je reviendrai sur d’autres aspects de la ville de Vienne.