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Cornus rex-populi
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20 janvier 2019

Transition 2018-2019 (1)

La Duchesse mère, après quelques semaines de rééducation en établissement spécialisé en novembre-décembre, n’était pas chaude de nous voir débarquer aux environs de Noël. Non pas parce que nous aurions logé chez elle (il n’en est pas question de toute manière, je me le suis définitivement interdit depuis longtemps par rapport aux frères de Fromfrom) ou qu’on lui aurait donné du travail, mais parce qu’elle ne se sentait pas suffisamment en forme et « fréquentable ». Enfin, peu importe, on ira la voir plus tard. Avant la décision de ne pas aller en Bretagne, j’avais imaginé, après, un petit passage à Poitiers sur la route des terres ligéro-lyonnaises. Décision fut alors prise d’augmenter la dose poitevine à ces quelques petits jours avant et pendant Noël. Première remarque : ce n’est pas terrible d’être en vadrouille quand on veut manger à peu près correctement et pour pas trop cher dans un restaurant la veille ou le jour de Noël. Je pense que nous ne renouvellerons pas l’expérience. Seconde remarque : les visites d’édifices religieux un jour de Noël peut causer quelques mauvaises surprises (j’y reviendrai).

Après avoir eu des ennuis à Saint-Étienne-du-Rouvray (près de Rouen) dans l’après-midi du samedi de notre départ nous eûmes quelques retards dans un rond-point (le fameux « rond-point des vaches » où quelques semaines plus tôt un Gilles et John éméché s’était méchamment blessé, ce qui avait nécessité la venue du SAMU dont le véhicule et ses occupants fut à moitié empêché d’arriver et les personnes à bord insultées – je ne vous livre pas là des infos parues dans les médias, mais les paroles d’une connaissance botaniste dont la fille était le médecin dudit véhicule du SAMU) puis plus encore le soir au Mans (arrêt pour la nuit) où les Gilles et John obstruaient quelques voies également. Le lendemain, la situation était plus simple et nous ne fûmes plus ennuyés par les Gilles et John sur l’ensemble des vacances.

Nous décidâmes de commencer la visite par la cathédrale gothique Saint-Pierre de Poitiers (XII-XIV° s.). Honnêtement, je n’ai pas été particulièrement épaté par cet édifice (du fait sans doute de l’élévation – peu élevée – à deux niveaux ?), mais je l’ai quand même trouvé intéressant (sorte de halle assez claire où les collatéraux sont presque aussi hauts que la nef centrale, absence de chapelles latérales, impression d’espace…).

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Commentaires
C
Pipo> Je ne connaissais pas l'intérêt de cet orgue. Ne l'ayant pas entendu jouer et n'étant pas moindrement connaisseur en matière de musique (bien qu'appréciant beaucoup entendre jouer les orgues), je n'aurais été sensible qu'à l'intérêt du buffet et à vrai dire, il ne m'a pas particulièrement tapé dans l’œil, ce qui explique aussi le fait que je n'aie réalisé aucun gros plan de l'instrument. Merci beaucoup pour cette précision de spécialiste.
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P
Le grand orgue de cette cathédrale est le plus beau de France, selon mon professeur, feu Michel Chapuis.<br /> <br /> Il est quasi intact depuis son achèvement, en 1791 (il était temps).<br /> <br /> Le buffet néo-classique n'est pas bien émouvant. Mais les sonorités de cet instrument, précises, homogènes, et tout ..., m'ont fait une très forte impression lorsque je l'ai entendu, puis joué.<br /> <br /> C'est une des merveilles du monde !
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C
Karagar> C'est vrai, je ne l'ai pas précisé, mais cela m'a marqué : ces voûtes en coupoles très visibles sur les photos, ce que je trouve personnellement comme un des aspects les plus intéressants avec le côté "halle".
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K
je n'ai jamais eu le temps d'entrer (dans la cathédrale) - je ne suis pas fan du gothique angevin, car c'est de cela qu'il s'agit, même si quantité de détails sont bien pensés, l'élévation classique me manque... Tu oublies dans l'énumération des traits distinctifs, la voûte angevine, qui est une coupole alors que la voûte classique est plate.
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P
Cela dit, les bordels à l'ombre des cathédrales c'est juste respect de la tradition ! :)
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C
Calyste> Ah bon ? Nous n'avons pas vu de bouiboui ni de femmes de petite ou de grande vertu. Nous, la rue qui descend, nous avons trouvé qu'elle montait (à la basilique romane), car nous stationnions sous la cathédrale. :-) Quelques vitraux anciens (XII° et XIII° s.) dans les chapelles du chœur en effet (ce sont eux que j'ai photographiés).
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C
Plume : inutile de préciser que je ne suis pas entré (dans la cathédrale, si) !
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P
Calyste > J'ai toujours adoré cette expression "femme de petite vertu". On l'employait chez moi, et ma mère qui avait parfois d'inattendus élans de féminisme montait alors sur ses grands chevaux et répondait vertement : parce que bien sûr les hommes qui vont les voir sont de grande vertu, eux ! :)
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C
Si, pourtant, un souvenir : il y avait une sorte de bouiboui tout près, dans la rue qui y descend, un bouiboui avec des femmes de petite vertu ! Et les couleurs très vives du vitrail du chœur, il me semble.
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C
Calyste> Personnellement, je pense que je ne l'oublierai pas, mais à long terme, je ne parie pas.
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C
Je me rappelle bien de toutes les autres églises de Poitiers, mais celle-ci, je l'avais complétement oubliée. Pourtant, je l'ai visitée, j'en suis sûr.
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Cornus rex-populi
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