Retour sur le jardin en mai
Sans doute parce que je n’en avais pas le temps, le goût, la forme. Peut-être aussi parce que la mauvaise santé de Sneezy nous a affecté, je n’ai pas montré de photos du jardin depuis longtemps. En voici donc quelques vues dont les plus anciennes ont environ un mois.
La floraison de la nouvelle azalée tige a été spectaculaire, même si elle a peu tenu, sans doute du fait du temps chaud qu’il faisait à ce moment là.
Un ail nouveau venu également.
La clématite, bien entendu.
Une Centaurée des Alpes, bien connue, mais à ne pas confondre avec le Bleuet (rarissime dans les moissons, mais dont des cultivars sont scandaleusement semés dans les « jachères fleuries »).
Parmi les premières fleurs mal épanouies de Sneezy, avant que les autres de sèchent lamentablement.
Les rosiers grimpants donnent des fleurs peu nombreuses, mais énormes et délicatement parfumées.
La floraison des iris de Hollande est en train de s’achever.
La pivoine arbustive, qui avait donné seulement deux fleurs quasiment en notre absence, avait fait deux rejets que j’ai laissé pousser : ils ont formé une pivoine herbacée à fleurs simples.
Sinon, les trois autres pivoines herbacées ont toutes fleuri cette année. L’une d’elle a des fleurs presque blanches du plus bel effet.
Le pied de Marguerite commune planté l’an dernier a pris pas mal d’ampleur. J’ai constaté avec des collègues, qu’il s’agissait cette année d’une année à marguerite (dans les milieux naturels), probablement grâce aux relatives chaleurs printanières, rendant la plante davantage florifère que d’habitude (par ailleurs, la sécheresse semble avoir provoqué un moindre développement des grandes graminées vivaces, laissant mieux voir qu’à l’accoutumée les floraisons des dicotylédones).
Les Gazania, jaunes ou oranges comme ici ne s’épanouissent qu’au soleil. Leur couleur essaie de rivaliser avec celle des pavots, plantés au début du printemps 2010 et qui fleurissent enfin.
La Digitale pourpre que nous n’éclations pas dans les Monts d’Arrée depuis deux ans, ayant cassé sa pipe l’hiver dernier, nous l’avons remplacée par un idividu de le même espèce, mais globalement blanc.
Des renoncules, plantées dès le mois de février en godets au chaud commence à fleurir. Cela me console des ridicules et décevantes anémones de Caen.