Séjour armorico-ligérien 2015-2016 (10)
A peine arrivés à la base ligéro-ripagérienne, nous réalisons une lessive et en allant étendre le linge dans le jardin ensoleillé, je saute comme un cabri éléphant et vlan, paf, boom, mon pied mord sur une dalle de travers et c’est l’entorse. Je ne suis pas allé voir un médecin, je me suis contenté de pommade, tout en limitant mes déplacements. Impossible dans ces circonstances de circuler en ville ou d’aller au musée, comme cela aurait pu l’être avec Calyste à la confluence sauconno-rhodanienne. Pas de « grande » visite au programme, donc. Et le Pilat sans la moindre neige même à son plus haut sommet a été également en grande partie délaissé.
Direction Veauche (plaine du Forez) pour voir l’église Saint-Pancrace, qui fut un temps une priorale dépendant de l’abbaye d’Ainay de Lyon. Il semblerait que les premiers vestiges de cette église remontent à l’époque carolingienne. Hélas, nous n’avons pu entrer dans l’édifice, uniquement ouvert à l’occasion des offices.
Nous étions un peu énervés par ce principe de laisser les édifices si durablement fermés et nous sommes allés un peu plus au nord, sur le rebord oriental dominant la plaine du Forez. La commune abrite la source d’une des eaux pétillantes les plus connues : Badoit.
La mairie (fin du XIXe s.).
L’église (XVe s.) et la Vierge au pilier (début du XVIe s.).
Nous passons par la cité des chapeaux de feutre (Chazelles-sur-Lyon) et par Saint-Symphorien-sur-Coise dont nous ne cherchons même pas à aller nous casser une nouvelle fois le nez devant la porte toujours fermée de l’église (voir ici).
Nous décidons de passer par le signal de Saint-André-la-Côte, un des plus hauts sommets des monts du Lyonnais et où je ne me souviens pas d’être déjà allé. Depuis le parking, pas question d’aller au panorama du sommet pour cause de cheville. Mais nous trouvons un autre endroit un peu plus bas pour observer la vue sur une partie de l’agglomération lyonnaise et surtout les Alpes et le Mont-Blanc.
Après cela, retour par des villages a priori plus connues de moi dont Riverie dont je ne connais cependant pas le centre médiéval (nous n’irons pas non plus car c’est désormais fermé à la circulation automobile). Nous rentrons ensuite en passant sur les terres des mes grands-parents maternels. Je me suis tant promené dans ces lieux quand j’étais gamin, que je suis toujours ému de voir les endroits qui sont restés à peu près en l’état.