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Cornus rex-populi
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4 mai 2014

De retour

Nous sommes donc revenus de notre grand périple alsacien et méridional avec étapes bourguignonnes. Je me permets de remettre, cette fois, mes propres photos pour donner les bonnes réponses.

Sans difficulté particulière, on avait reconnu la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg.

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Certain avait reconnu un édifice au gothique germanique : il s’agit de l’une des églises de Sélestat (Saint-Georges).

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Le bâtiment de briques est le musée de l’automobile de Mulhouse.

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L’abbaye cistercienne du Thoronet avait été également repérée.

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En revanche, personne n’avait trouvé la chartreuse de la Verne, également dans le Var au cœur du massif des Maures.

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J’aurai l’occasion de revenir sur tout cela, et bien plus que cela, dans les prochains épisodes.

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8 mai 2014

Entre Alsace et Maures (2) : musée des arts décoratifs de Strasbourg

En ce lundi Pâques, plusieurs musées étaient fermés. Le musée des beaux arts n’offre que de la peinture. Faut de temps aussi, nous avons laissé de côté celui d’archéologie. Nous avons opté pour celui des arts décoratifs. Ces trois musées sont dans le même groupe de bâtiments, à côté de la cathédrale, du palais Rohan, ancienne résidence des princes-évêques.

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La chambre du roi.

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La bibliothèque.

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Un poêle en faïence et autre objet de décoration.

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Des mécanismes horlogers dont l’ancienne horloge astronomique de la cathédrale.

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Des faïences plus classiques, pas trop nombreuses (contrairement à Arras) dont des animaux très réussis à mon goût (enfin, ceux qui ont attiré mon attention).

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9 mai 2014

Entre Alsace et Maures (4) : île de Rhinau

Nous quittons Strasbourg pour aller à la rencontre du Rhin. Je vous épargne le Rhin canalisé, lequel s’écoule souvent en hauteur (entre ses digues) par rapport à la plaine alluviale ello-rhénane compte tenu du jeu des aménagements hydrauliques et des biefs entre écluses. Le fleuve a, à ce titre, été bien davantage massacré que la Loire. Cependant, il existe, par exemple, l’île de Rhinau, coincée entre le canal et le Vieux Rhin et classée en partie en réserve naturelle nationale. J’y ai fait quelques investigations en 1999 (et 2000). On y trouve l’une des plus belles forêts alluviales relictuelles de France, pour ne pas dire la plus belle à bois durs (celles de la Loire à côté sont un peu ridicules, notamment par la taille des arbres). Elle a cependant perdu la Vigne sauvage, Vitis vinifera L. subsp. sylvestris (C.C. Gmelin) Hegi, consécutivement à l’arrivée du phylloxéra et d’autres conséquences de diverses pollutions et aménagements hydrauliques, les ormes en tant quarbres  dont Ulmus minor Miller (Orme champêtre) du fait de la seconde épidémie de graphiose du XXe siècle (on en trouve encore à une taille arbustive imposée par la maladie), et Fraxinus excelsior L. (Frêne commun) est maintenant menacé par cette « nouvelle » maladie fongique qu’est la chalarose du frêne. Quant au Quercus robur L. (Chêne pédonculé), il connaît aussi des dépérissements. Il risque de ne plus y avoir une seule espèce d’arbre dans ces forêts à moyenne échéance, le tout du fait de l’homme, de manière directe ou indirecte. Bon, j’arrête là, c’est vraiment à pleurer.

Les photos de cette année (seulement aux abords de la forêt).

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Et puis celles, argentiques, de juillet 1999, avec d’abord le vieux Rhin.

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En rentre vraiment dans la forêt où lon obseve une structure verticale complexe de cette forêt et très hétérogène dans l’espace, ouverte par endroits.

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Les lianes qui « dégoulinent ».

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De beaux grands frênes bien droits.

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Des contreforts aux arbres pour des espèces qui n’en font pourtant pas ailleurs.

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Une taille très respectable des chênes (ce nest pas le seul).

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11 mai 2014

Entre Alsace et Maures (6) : matinée sur la route des vins

Le lendemain, bien que ce ne fût pas dans nos intentions de le visiter (nous avions d’autres objectifs), nous mettons le cap vers le château du Haut-Kœnigsbourg, que j’avais également visité quand j’étais gamin. Nous montons jusqu’à l’entrée. Comme il était encore tôt, il n’y avait pas beaucoup de monde. L’édifice est en travaux.

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Nous redescendons sur les coteaux du Haut-Rhin pour visiter la petite ville fortifiée de Bergheim, avec sa porte haute du XIVe siècle. A noter, comme dans toute l’Alsace, l’abondance, presque partout, des décorations de Pâques. Ce n’est pas toujours du meilleur goût de mon point de vue. En revanche, les jardinières de Pelargonium hyper-typiques de l’Alsace des cartes postales n’étaient pas encore vraiment de sortie aux fenêtres.

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Nous poursuivons à Ribeauvillé.

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La tour des Bouchers (XIIIe s.).

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Sur les hauteurs, à flanc de montagne, un des trois châteaux dominant Ribeauvillé : Saint-Ulrich (XII, XIII et XIVe siècles).

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On aura compris que nous étions sur la « route des vins ». L’étape suivante fut Hunawihr, avec en particulier son église fortifiée (XIV-XV-XVIe siècles). A l’intérieur, une nouvelle pensée pour Karagar en photographiant deux cloches fêlées.

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Nous découvrons Riquewihr par le haut, avec la porte haute (recto-verso).

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Nous stationnons sous les remparts (face nord), dominés ici par la tour des Voleurs.

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Nous cherchons finalement un restaurant qui a notre préférence dans le guide. Hélas, les installations d’un vigneron ont brûlé à proximité le 1er janvier, ce qui a mis le feu à plusieurs bâtiments voisins, dont « notre » restaurant, en travaux et fermé. Nous nous rabattons sur le restaurant que nous aurions choisi en second. Ce fut notre premier repas en plein air de l’année à l’abri des parasols dans une petite cour. Très agréable, avec une choucroute classique (il fallait bien qu’on s’y colle). Elle était excellente et très copieuse.

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Une des plus hautes maisons à pans de bois d’Alsace, surnommée le « gratte-ciel ».

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16 mai 2014

Entre Alsace et Maures (8) : ravitaillement à Colmar

Nous prenons ensuite la direction de Colmar pour aller nous ravitailler à la cave de la Ville de Colmar. Lors de mon précédent passage alsacien en 2000 avec la Soc*iété bo*tan*ique de Fra*nce, nous avions été reçus à l’Hôtel de Ville, après une visite privée dans la chapelle du musée Unterlinden pour voir, entre autres, les représentations botaniques du retable d’Issenheim. A cette occasion, j’avais pu boire un excellent Pinot blanc d’Alsace du domaine de la Ville, appellation et cépage que je ne connaissais pas alors. Il se trouve par ailleurs que la Ville fait de très bons vins, régulièrement récompensés et d’un prix abordables (je ne suis pas du genre à m’arrêter dans le premier caveau attrape touristes). Nous n’avions pas prévu de visiter le musée Unterlinden (jour de fermeture) et il n’était pas question de bouleverser notre programme serré.

Un rapide saut au centre ville.

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Et nous visitons rapidement la collégiale gothique Saint-Martin (XIII-XIVe s.) en grès jaune de Rouffach. Le clocher est postérieur (Renaissance).

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Puis, nous sommes partis en direction de Mulhouse.

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17 mai 2014

Entre Alsace et Maures (9) : rapide passage dans le centre de Mulhouse

Nous n’avons pas visité Mulhouse, mais il est clair que nous n’avons pas non plus constaté qu’il s’agissait là d’une ville particulièrement « brillante », pour ne pas dire « clinquante » par rapport aux précédentes.

Nous souhaitions d’abord aller voir la Tour de l’Europe (j’ai trouvé ça tellement peu intéressant, que je n’ai pas sorti l’appareil photo) avant de nous rendre sur la place de la Réunion. C’était encore assez tôt le matin, il n’y avait pas encore beaucoup de monde. On trouve là, l’Hôtel de Ville, reconstruit en 1552 et couvert de peintures en 1698.

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Se trouve là aussi le temple (protestant) néogothique Saint-Étienne (1858-1868) qui accueille, paraît-il, des vitraux du XIVe siècle. Je regrette de n’avoir pas pu y entrer (trop tôt). La flèche de 97 m en fait le plus haut édifice protestant de France.

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Nous avons croisé Guillaume Tell dans une rue.

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19 mai 2014

Entre Alsace et Maures (11) : cité de l'automobile de Mulhouse, deuxième partie

Retour à Bugatti :
BUGATTI Cabriolet Type 57S (1938, France) – 8 cylindres, 3257 cm3, 175 ch, 200 km/h

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MERCEDES-BENZ Cabriolet 290 (1937, Allemagne) – 6 cylindres, 2847 cm3, 68 ch, 108 km/h

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MERCEDES-BENZ Cabriolet 500K (1936, Allemagne) – 8 cylindres, 5019 cm3, 100/160 ch, 160 km/h

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MERCEDES-BENZ Cabriolet 540K (1936, Allemagne) – 8 cylindres, 5401 cm3, 115/180 ch, 170 km/h

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Une autre Mercedes dessinée par Ferdinand Porsche, préfigurant la future Coccinelle :
MERCEDES-BENZ Coach découvrable 170 H (1937, Allemagne) – 4 cylindres, 1697 cm3, 38ch, 110 km/h

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Assez moderne voire futuriste, ce modèle de course, avec phares rétractables :
ALFA ROMEO Coach 8C 2,9 A (1936, Italie) – 8 cylindres, 2904 cm3, 220 ch, 220 km/h

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Autre interprétation du luxe français :
DELAGE Berline D6-II (1933, France) – 6 cylindres, 2001 cm3, 63 ch, 105 km/h

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Non pas luxueuses, mais révolutionnaires, les « Tractions » de Citroën :
CITROËN Berline 7 A (1934, France) – 4 cylindres, 1303 cm3, 32 ch, 95 km/h

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CITROËN Berline IIB (1953, France) – 4 cylindres, 1911 cm3, 56 ch, 115 km/h

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Cela évolue doucement chez Peugeot :
PEUGEOT Berline 201 M (1937, France) – 4 cylindres, 1465 cm3, 35 ch, 100 km/h

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PEUGEOT Berline 202 (1939, France) – 4 cylindres, 1133 cm3, 30 ch, 105 km/h

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Exemplaire d’une Renault d’après guerre d’une voiture présentée en 1937 :
RENAULT Juvaquatre Berline Type BFK4 (1946, France) – 4 cylindres, 1003 cm3, 24 ch, 107,8 km/h

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Une Bugatti à la carrosserie très évoluée pour une voiture de 1936 :
BUGATTI Cabriolet Type 57 (1936, France) – 8 cylindres, 3257 cm3, 135 ch, 150 km/h

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En revanche, celle-ci pourtant postérieurs et probablement bien plus bas de gamme, mais néanmoins rapide, possède des lignes très lourdes :
BUGATTI Coach Type 73A (1947, France) – 4 cylindres, 1480 cm3, 160 km/h

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Deux autres Bugatti :
BUGATTI Coach Type 57SC (1939, France) – 8 cylindres, 3257 cm3, 210 ch, 245 km/h (évolution du cabriolet Type 57 de 1936 deux photos plus haut)

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BUGATTI Cabriolet Type 101 (1952, France) – 8 cylindres, 3257 cm3, 140 ch, 160 km/h

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Trois voitures monstrueuses :
TATRA Limousine type 87 (1937, République tchèque) – 8 cylindres, 2960 cm3, 75 ch, 150 km/h (moteur à l’arrière)

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ARZENS Cabriolet « la baleine » (1938, France) – 3500 cm3, 17 ch, 160 km/h [Paul Arzens, entre autres dessinateur de nombreux trains et locomotives de la SNCF s’était construit une baleine de 7 m qui se déplace très vite malgré sa taille et une puissance très modeste, grâce notamment à la légèreté de l’aluminium.]

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PANHARD-LEVASSOR Coach Dynavia (1948, France) – 2 cylindres, 605 cm3, 28 ch, 130 km/h

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Encore un constructeur français disparu :
HOTCHKISS-GRÉGOIRE Berline JAG (1953, France) – 4 cylindres, 2188 cm3, 80 ch, 150 km/h

 

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La marque favorite de la marquise de Fromulus :
BENTLEY Coach MK6 (1948, Angleterre) – 6 cylindres, 4257 cm3, 130 ch, 150 km/h

 

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MERCEDES-BENZ Coupé 300SC (1956, Allemagne) – 6 cylindres, 2996 cm3, 175 ch, 180 km/h

 

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29 mars 2014

Brèves cornusiennes (24)

Notre système de représentation des délégués du personnel n’est pas conforme à la législation : nous sommes trop nombreux. Donc, à l’occasion de notre renouvellement, il n’y aura plus de collège spécifique pour les cadres. Je risque fort de sauter. J’ai l’intention de me présenter dans tous les cas de figure, mais je ne suis pas sûr du tout de l’emporter face à la majorité de non cadre de mon nouveau collège très élargi. Pourquoi je veux continuer à exercer cette fonction ? Parce que l’on va probablement changer de statut, peut-être fusionner avec d’autres structures et que cela risque d’être le bordel. Et parce que je ne fais pas forcément confiance à l’actuel représentant de l’actuel collège dominant qui se représentera sûrement. J’ai envisagé de me syndiquer, mais je ne sais lequel choisir. J’ai lu sur l’internet, des choses invraisemblables qui me laissent penser qu’il y a une profonde méconnaissance de certains de la réalité et juste de l’idéologie à bon marché, mettant dans le même sac un patron du CAC 40 qui rémunère grassement ses actionnaires et licencie ses salariés et les dirigeants d’une association non lucrative soumise aux aléas des subventions en période de disette budgétaire. A suivre.


Cette semaine, une petite incursion dans le bois au boulot, pour enfin photographier Lathraea clandestina L. (Lathrée clandestine), une plante parasite des racines de plusieurs espèces d’arbres, dans des milieux humides à frais. Il y a ce qu’il faut ici, mais c’était presque un peu tard pour la floraison. Il n’apparaît à l’air libre pratiquement que les fleurs et les fruits. Il s’agit d’une espèce atlantique, mais néanmoins absente du Finistère (en principe).

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Une abeille aux pattes chargées sur une Viorne tin.

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L’incontournable Anemone nemorosa L. (Anémone des bois), autrement appelée Anémone sylvie.

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Le Muscari cf. neglectum Guss. ex Ten. (Muscari négligé).

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Et pour les campanulophiles, la Fritillaria meleagris L. (Fritillaire pintade).

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22 mai 2014

Entre Alsace et Maures (14) : Lion de Belfort

En passant près de Belfort et parce que Fromfrom ne connaissait pas, nous sommes rentrés dans la ville. Nous sommes allés voir la citadelle de Vauban (encore et toujours lui) et le fameux lion de Belfort. En nous y rendant, je pensais pouvoir photographier la sculpture d’Auguste Bartholdi (11 m × 22 m, la plus grande de pierre de France) sans problème. Eh bien non, l’accès sur la terrasse permettant un certain recul pour faire des photos était payant. Je ne pense pas que c’était le cas, quand nous étions venus quand j’étais gamin. Et quand j’étais militaire dans la ville, je n’étais pas venu le voir de près, parce que j’en avais assez de le voir en peinture et d’y tourner autour selon tous les angles possibles et inimaginables, sans compter que nous avions un accès gratuit également au musée sommital, privilège extraordinaire dont je n’ai jamais profité. Donc, pour en revenir à l’accès payant, je n’ai pas accepté ce genre de hold-up et nous sommes redescendus de notre piédestal.

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Puis nous avons définitivement quitté l’Alsace franc-comtoise.

5 avril 2014

Fleurs d'un 5 avril

Une semaine que les premières tulipes sont apparues, mais cette fois, cela commence à être du sérieux. Dans la rubrique « cela n’arrive pas qu’à Karagar », les premières ne sont pas celles qui figuraient sur le paquet que j’avais planté (pas la bonne couleur et pas le bon port).

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Les narcisses sont les derniers de la saison (pas encore totalement en fleurs). Multi-têtes (un seul pied sur le première photo), ils délivrent une bonne et puissante odeur.

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Des cerises ‘Burlat’ en devenir.

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29 mai 2014

Entre Alsace et Maures (15) : étape éduenne

Nous nous sommes accordé une halte éduenne. Bien que nous ne fussions pas encore en mai, je suis allé à la cueillette des clochettes blanches. Un exploit rare cette année, les fleurs étaient très en avance.

Anacamptis morio (L.) Bateman, Pridgeon & Chase (Orchis bouffon)

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Cardamine pratensis L. (Cardamine des prés)

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Caltha palustris L. (Populage des marais)

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Convallaria majalis L. (Muguet de mai)

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Paris quadrifolia L. (Parisette à quatre feuilles)

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Primula veris L. (Coucou, Primevère officinale)

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Genista anglica L. (Genêt anglais)

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Pedicularis sylvatica L. (Pédiculaire des bois)

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Miroir aquatique ondulé.

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6 mai 2014

Entre Alsace et Maures (1) : cathédrale de Strasbourg

Je l’avais visitée quand j’étais gamin (une dizaine d’années ?) avec mes parents. Javais été surtout impressionné par la hauteur de lédifice (flèche). A l’occasion d’un colloque international organisé à Strasbourg, et parce que l’hôtel qu’on m’avait choisi se trouvait à côté, j’étais venu voir sa silhouette illuminée un soir d’octobre 1997 : la meilleure façon d’admirer les dentelles de pierres que l’on voit ainsi d’une légèreté inouïe. Le lendemain soir, j’assistais à un concert d’orgues privé puisque le mari de celle qui organisait le colloque et qui allait devenir ma co-directrice de thèse, était l’ancien organiste titulaire du grand orgue.

Il était tout naturel de retourner voir cette cathédrale. Nous n’avons hélas pas eu beau temps et on pourra constater que mes photos sont bien ternes. Bien qu’en ce lundi de Pâques, la « parade » complète de l’horloge astronomique soit exceptionnellement d’accès gratuit, nous n’y sommes pas allés tant il y avait foule bien avant l’heure (12 h 30).

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10 mai 2014

Entre Alsace et Maures (5) : églises de Sélestat

Nous allons un peu plus au sud en direction de Sélestat. En premier, la basilique gothique Saint-Georges. Je n’ai pas été enthousiasmé plus que ça par cet édifice. Pour couronner le tout, depuis Rhinau, il pleuvait. Il y a une crypte.

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A proximité presque immédiate, il y a l’église conventuelle romane Sainte-Foy de l’ancien prieuré bénédictin puis jésuite. Pour ne rien vous cacher, je préfère clairement cet édifice au précédent. Et puis, quelques rayons de soleil semblaient vouloir se frayer un chemin.

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Deux étonnantes « sculptures » ou « peintures » d’ombre et de lumière.

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Puis, après avoir pris possession de notre chambre d’hôtel, nous nous rendons dans un restaurant dans un village voisin (merci le guide, car un lundi de Pâques au soir, presque tout était fermé). Nous ne sommes pas morts de faim. Nous avons pris de la carpe frite. Cela m’a rappelé un souvenir de 1999 où j’en avais mangé trois fois en deux jours dans trois restaurants différents. La carpe frite est un grand classique de la vallée du Rhin alsacien. Inutile de dire que la carpe de mérite pas la mauvaise réputation que certains incultes lui ont faite. Cela implique néanmoins que le poisson ait été élevé dans des eaux d’une qualité suffisante.

C’est ainsi que cette longue journée s’est terminée.

13 mai 2014

Entre Alsace et Maures (7) : après-midi sur la route des vins

Nous reprenons la route. Nous passons à Sigolsheim où nous ne pouvions pas ne pas nous arrêter voir l’église romane. Le portail est du XIIe s., mais certaines parties ont été reconstruites à l’identique si j’ai bonne mémoire, en particulier le clocher.

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Statue de sainte Anne au centre (fin XV-début XVIe s.), entourée de deux anges, dont un est une copie (à droite).

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Une Vierge de Pitié (XIVe s.).

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Un saint Sébastien de la même période ?

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Toujours sur la route des vins (ce n’était pas prémédité car en général, j’ai horreur de ce concept de chemins imposés), nous voilà à Kayserberg, qui est également une ville fortifiée.

Les ruines d’un château du XIIe s.

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Et encore des maisons à pans de bois de toutes les couleurs. A propos de couleurs, lors de mes passages précédents en Alsace, je n’avais pas le souvenir d’avoir vu autant de couleurs différentes. Je n’ai pas forcément photographié les maisons aux couleurs les plus criardes, notamment lorsque nous avons circulé dans divers villages, mais les maisons plus vif, rouge vif, jaune vif (sans parler de verts) ne sont pas rares, en plus de que l’on peut voir ici en couleurs plus claires ou moins heurtées.

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18 mai 2014

Entre Alsace et Maures (10) : cité de l'automobile de Mulhouse, première partie

Toujours, lors de mon premier séjour alsacien avec mes parents, nous avions visité le musée du chemin de fer de Mulhouse. Le musée de l’automobile existait déjà à l’époque, mais probablement depuis peu. La Cité de l’Automobile – Collection Schlumpf est considérée comme le plus important musée automobile du monde avec 400 voitures. Les frères suisses Hans et Fritz Schlumpf se sont installés ici dans les années 1920 en achetant une filature avant de faire fortune. Une partie très importante de l’argent de la société fut détourné par Fritz pour acheter des voitures, parfois, des lots complets, en particulier des Bugatti. Un immense « musée » fut construit pour accueillir cette collection secrète découverte seulement en 1977 par les ouvriers qui occupaient l’usine compte tenu de graves difficultés financières. Les Schlumpf firent installer dans le « musée » près de 1000 lampadaires en fer forgé, répliques de ceux du pont Alexandre III de Paris. Le tout fut racheté par une association de collectivités publiques pour seulement 42 millions de Francs, autrement dit pour rien quand on sait que la plus chère des voitures en vaut près du double.

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Je n’en dis pas plus, il y a là des choses très intéressantes, même si on ne s’intéresse pas particulièrement aux voitures. La collection, complétée depuis, s’étend des débuts de l’automobile jusqu’à la période actuelle. Aucun modèle produit en ce moment à l’exception de la Bugatti Veyron de 1001 ch, voiture de série la plus puissante et la plus rapide du monde. Pas (ou presque) de voitures américaines.

Voici quelques unes des voitures photographiées (attention au risque dindigestion, même si cest en plusieurs épisodes). Je me suis quand même appliqué à donner beaucoup dinformations, ce qui na pas été une mince affaire.

Un des plus vieux ancêtres de nos Peugeot actuelles :
PEUGEOT Phaetonnet Type 8 (1893, France) – 2 cylindres, 1282 cm3, 3 ch, 20 km/h

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 BENZ Phaëton Type Vélo (1896, Allemagne) – 1 cylindre, 1050 cm3, 1,5 ch, 20 km/h

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Sans doute le plus vieux bus anglais :
DAIMLER Bus (1899, Angleterre) – 2 cylindres

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Quant la voiture qui se veut botanique ?
SERPOLLET Vis-à-Vis Type D (1901, France) – 4 cylindres, voiture à vapeur

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Une voiture à chaîne, certes, mais cela devient sérieux au niveau de la puissance et de la vitesse puisqu’elle pourrait se faire flasher sur l’autoroute. Cette voiture a été en partie conçue par le jeune Ettore Bugatti avant qu’il ne prenne son indépendance :
MATHIS Biplace sport Type Hermès (1904, France) – 4 cylindres, 12057 cm3, 92 ch, 135 km/h

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MERCEDES Biplace sport 37/70 (1906, Allemagne) – 6 cylindres, 9495 cm3, 70 ch, 90 km/h

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Un coupé familial :
PANHARD-LEVASSOR Coupé chauffeur X8 (1911, France) – 6 cylindres, 3619 cm3, 18 ch, 90 km/h

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Avec cette voiture, nul besoin de faire un tonneau pour se rendre intéressant :
PILAIN Tonneau 40 (1911, France) – 4 cylindres, 1843 cm3, 15 ch, 70 km/h

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Elle se vit attribuer le titre de « meilleure voiture du monde » :
ROLLS-ROYCE Biplace Silver Ghost (1912, Angleterre) – 6 cylindres, 7428 cm3, 100 km/h

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 Là, on nous a obligés à être complètement ridicules !

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On aime les petites voitures chez Peugeot. Mistinguett a appris à conduire là-dessus :
PEUGEOT Torpédo Type 161 (1922, France) – 4 cylindres, 667 cm3, 10 ch, 60 km/h

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Plus sérieux, mais plus ancien :
PEUGEOT Torpédo Type 146 (1913, France) – 4 cylindres, 4536 cm3, 35 ch, 80 km/h

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Torpédo toujours, mais chez Renault :
RENAULT Torpédo Type MT (1923, France) – 4 cylindres, 951 cm3, 60 km/h

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Une limousine Renault se caractérisant, comme plusieurs voitures du constructeur, par un radiateur près de l’habitacle :
RENAULT Limousine Type EU (1920, France) – 4 cylindres, 2815 cm3, 12 ch, 60 km/h

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La seule Audi vue au musée :
AUDI Torpédo Type E21/78 (1924, Allemagne) – 4 cylindres, 5663 cm3, 55 ch, 95 km/h

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Une Mercedes dessinée par Ferdinand Porsche. Ce ne sera pas la seule :
MERCEDES Torpedo 400 (1925, Allemagne) – 6 cylindres, 3920 cm3, 100 ch, 120 km/h

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Une autre Mercedes survitaminée :

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Des Bugatti, plus délicates, mais souvent très performantes :
BUGATTI Torpedo Type 17 (1914, France) – 4 cylindres, 1368 cm3, 18 ch, 95 km/h [3 places curieusement disposées dans une carrosserie « bateau » en bois]

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BUGATTI Cabriolet Type 35B (1927, France) – 8 cylindres, 2261 cm3, 140 ch, 210 km/h [voiture de course]

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BUGATTI Cabriolet Type 46 (1930, France) – 8 cylindres, 5350 cm3, 140 ch, 140 km/h

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Honneur à la « vraie » Italie :
MASERATI Biplace sport 2000 (1930, Italie) – 8 cylindres, 1980 cm3, 155 ch, 180 km/h

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ALFA ROMEO Cabriolet 8C 2,3 (1932, Italie) – 8 cylindres, 2336 cm3, 180 ch, 210 km/h

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20 mai 2014

Entre Alsace et Maures (12) : cité de l'automobile de Mulhouse, troisème partie

Troisième épisode (sur quatre) au sein de ce musée.

Après la 201, la 202, voici la 203 (je n’ai pas vu d’évolution esthétique majeure) :
PEUGEOT Berline 203 (1950, France) – 4 cylindres, 1290 cm3, 45 ch, 115 km/h

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Autres voitures « populaires » en partie contemporaines de mon enfance, mais dont certaines sont en voie de disparition aujourdhui :
RENAULT Berline 4 CV (1956, France) – 4 cylindres, 748 cm3, 21 ch, 100 km/h

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CITROËN Berline 2 CV (1954, France) – 2 cylindres, 375 cm3, 9 ch, 100 km/h

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Populaire aussi, mais pour d’autres raisons, une voiture dont les derniers exemplaires vendus étaient plus que dépassés et polluants, d’autant que c’était un moteur deux temps :
TRABANT Coach 601 LS (1986, Allemagne - RDA) – 2 cylindres, 595 cm3, 26 ch, 100 km/h

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Quand même plus beau que la 4 CV (à peu près de la même époque, mais plus haut de gamme) :
RENAULT Fregate Berline Transfluide (1958, France) – 4 cylindres, 2141 cm3, 77 ch, 135 km/h

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Un protoype de 4L coupé :
RENAULT Coach Bertin (1969, France) – 4 cylindres, 743 cm3, 32 ch, 110 km/h [mes parents en ont eu une « normale »]

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On revient chez Peugeot :
PEUGEOT Berline 403 (1958, France) – 4 cylindres, 1468 cm3, 58 ch, 135 km/h

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PEUGEOT Berline 404 (1961, France) – 4 cylindres, 1618 cm3, 69 ch, 145 km/h

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RENAULT Ondine Aerostable (1960, France) – 4 cylindres, 845 cm3, 31 ch, 115 km/h [mes parents en ont eu une Dauphine – nom générique –, avant la 4L]

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RENAULT Berline R16 TS (1968, France) – 4 cylindres, 1565 cm3, 88 ch, 170 km/h [mes parents en ont eu une R16]

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L’incontournable « déesse » :
CITROËN Berline DS 23 (1975, France) – 4 cylindres, 2347 cm3, 141 ch, 188 km/h

 

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Là, Citroën a manqué dinspiration en nommant ce modèle qui fut en son temps la voiture française de grande série la plus puissante et qui sera sacrifiée à cause de sa consommation excessive à loccasion du premier choc pétrolier :
CITROËN Coupé SM (1971, France) – 6 cylindres, 2670 cm3, 170 ch, 220 km/h

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Parce qu’il fallait un cheval cabré :
FERRARI Coupé 250 GT (1964, Italie) – 12 cylindres, 2953 cm3, 240 ch, 240 km/h

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Un papillon :
MERCEDES-BENZ Coupé 300 SL (1955, Allemagne) – 6 cylindres, 2995 cm3, 215 ch, 240 km/h

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La Bugatti Veyron dont j’ai déjà parlé. Ce monstre, certes fabriqué en Alsace, mais dinspiration largement germanique, n’est pas forcément une beauté par rapport à ses devancières. Dailleurs, est-ce bien représentatif de lesprit des Bugatti de la première moitié du siècle dernier ?

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Quelques vues dans la section où on ne trouve que des voitures de course.

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Et sans doute la plus laide des Bugatti :
BUGATTI Biplace course Type 32 (1923, France) – 8 cylindres, 1991 cm3, 75 ch, 190 km/h

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4 juin 2014

Entre Alsace et Maures (22) : basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume

En passant sur l’autoroute à l’aller, nous avions repéré une grande église qui n’avait pas été sans nous intriguer. Nous avons décidé de nous y arrêter au retour, en même temps que nous déjeunerions en ville. L’église en question est en réalité la basilique de Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Fait rare dans le coin, il s’agit d’un édifice gothique réalisé entre 1296 et 1532, avec une grande nef de 80 m de long par près de 30 m de haut. Elle est restée inachevée et ne possède pas de clocher.

Saint Maximin et sainte Marie-Madeleine furent soi-disant chargés par saint Pierre d’évangéliser la Provence au Ier siècle. On ne sait pas trop ce qui s’est passé après la mort de ces derniers, mais le corps de sainte Marie-Madeleine serait réapparu à Vézelay au VIIIe siècle. Un moine bourguignon l’aurait ramené là (d’où la basilique du même nom sur la colline éternelle). L’évêque d’Autun croit à une mystification ou plus sérieusement il pressent que pèlerinage qui s’organise à Vézelay risque de lui faire de l’ombre (c’est ce qui ne manquera pas de se passer, d’où l’idée de faire venir un peu plus tard à Autun les reliques d’un concurrent, saint Lazare). Au XIIIe siècle, des recherches « archéologiques » sont menées sur le site de Saint-Maximin et on découvre des sarcophages dont un est attribué, « sans aucun doute possible » à la « vraie » sainte Marie-Madeleine, ce qui fait alors du lieu le « troisième tombeau du monde » après ceux du Christ à Jérusalem et de saint Pierre à Rome. Ceci explique la basilique qui est alors établie au-dessus de la crypte. En tout état de cause qu’il s’agisse ou non de Marie-Madeleine, la datation au 14C du corps présumé dont on voit le crâne sur la dernière photo, date bien du Ier siècle.

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Les grandes orgues du XVIIIe siècle offrent, paraît-il, une excellente musicalité.

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Retable de la Passion d’Antoine Ronzen (1520).

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Détail de l’un des sarcophages des tois présumés saints.

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Le reliquaire de Marie-Madeleine.

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21 mai 2014

Entre Alsace et Maures (13) : cité de l'automobile de Mulhouse, quatrième et dernière partie

On passe maintenant dans le salon des voitures de luxe et d’exception (comme s’il n’y avait pas déjà eu des voitures très luxueuses jusque là !).

Symbole du luxe, une Rolls-Royce dont je n’ai pas noté le modèle.

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Luxe français d’après-guerre :
DELAHAYE Coach 135M (1949, France) – 6 cylindres, 3557 cm3, 115 ch, 160 km/h

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MERCEDES-BENZ 710 SS cabriolet (1929, Allemagne) – 6 cylindres, 7065 cm3, 160/200 ch, 185 km/h

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Une voiture que n’aurait pas renié une certaine empoisonneuse :
VOISIN Berline C28 (1936, France) – 6 cylindres, 3315 cm3, 100 ch, 140 km/h

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Deux ibéro-hélvétiques curieusement françaises :
HISPANO-SUIZA Cabriolet K6 (1932, France) – 6 cylindres, 5183 cm3, 120 ch, 145 km/h

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HISPANO-SUIZA Cabriolet J12 (1933, France) – 12 cylindres, 9424 cm3, 200 ch, 140 km/h

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ISOTTA-FRASCHINI Berline Type 8A (1925, Italie) – 8 cylindres, 7373 cm3, 120 ch, 130 km/h

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BUGATTI Coach Type 55 (1934, France) – 8 cylindres, 2261 cm3, 160 ch, 180 km/h

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BUGATTI Berline Type 46 (1934, France) – 8 cylindres, 5350 cm3, 140 ch, 140 km/h

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BUGATTI Cabriolet Type 50T (1936, France) – 8 cylindres, 4900 cm3, 200 ch, 165 km/h

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BUGATTI Coach Type 57 (1935, France) – 8 cylindres, 3257 cm3, 135 ch, 150 km/h

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BUGATTI Coupé Type 57C (1936, France) – 8 cylindres, 3257 cm3, 160 ch, 180 km/h

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MERCEDES-BENZ Cabriolet 540K (1938, Allemagne) – 8 cylindres, 5401 cm3, 115/180 ch, 170 km/h

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MAYBACH Cabriolet DS8 (1934, Allemagne) – 12 cylindres, 7977 cm3, 200 ch, 180 km/h

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ROLLS-ROYCE Landaulet Silver Ghost (1924, Angleterre) – 6 cylindres, 7428 cm3, 100 km/h

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ROLLS-ROYCE Berline Phantom I (1928, Angleterre) – 6 cylindres, 7668 cm3, 120 km/h

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ROLLS-ROYCE Limousine Phantom III (1938, Angleterre) – 12 cylindres, 7340 cm3, 165 ch, 150 km/h

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Deux Bentley côte-à-côte, dont celle de la marquise de Fromulus où elle s’apprête à monter (la fameuse Fromulomobile connue dans le monde entier) :
BENTLEY Berline 8 Litres (1931, Angleterre) – 6 cylindres, 7983 cm3, 220 ch, 165 km/h

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Et puis les géantes pour conclure :
BUGATTI Limousine Type 41 « royale » (1933, France) – 8 cylindres, 12 763 cm3, 300 ch, 180 km/h

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BUGATTI « Royale » Coupé Type 41 {appelée aussi Coupé « Napoléon »} (1929, France) – 8 cylindres, 12 763 cm3, 300 ch, 200 km/h [le gigantisme partout, les roues font environ 1 m de diamètre]

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9 juin 2014

Chinon express

Environ deux mois auparavant, j’avais reçu une invitation. Une invitation de celui qui fut dans l’ordre mon professeur en embryologie (1990-91), en biologie animale (1992), mon directeur de formation (1992-94) sans compter divers cours dispensés en zoologie des organismes inféodés à l’eau (douce), mon employeur délégué (1995-96), celui qui me propulsa pour des sessions de cours devant les étudiants (1995-2001 et ponctuellement jusqu’en 2008), mon directeur de thèse (1998-2002), et qui est professeur émérite depuis 2007.

Une invitation pour fêter les 25 ans du premier acte fondateur de ma formation en ingé*nie*rie des mi*lie*ux a*qua*tiques et des cor*ridors flu*via*ux. A l’époque, il s’agissait d’un bac + 4 (1994), un diplôme qui avait une assez faible cote sur le marché du travail, non à cause de la faible qualité des enseignements, mais parce que ce n’était pas un bac + 5. Une formation à bac + 4 qui au contraire, possédait une qualité bien au dessus de la moyenne. J’ai eu l’occasion de le constater par la suite, et qui fut des plus en plus reconnue par de nombreux professionnels. Depuis, le bac + 4 a fait des petits, dont un bac + 5 dans lequel j’ai donné des cours. J’ai fait partie de la deuxième promotion de la formation initiale. La première fournée d’étudiants n’était pas encore sortie et nous fûmes encore des sortes de pionniers. J’avais été séduit par les objectifs de cette formation et par son contenu en enseignements qui correspondait en grande partie à mes aspirations, me donnait des perspectives bien plus ouvertes que mon DUT avec lequel je me sentais bien à l’étroit. Des pionniers parce que nous n’avions pas de vrais locaux officiels pour nos cours, des pionniers parce nous allions souvent à Chinon et parce qu’un état d’esprit, une vraie motivation nous animaient. Nous logions souvent sur place, en compagnie des étudiants de la première promotion et des « vieux » de formation continue.

Avec le directeur et d’autres enseignants et intervenants, nous formions une véritable famille. Et puis il y eut ces virées en bateaux traditionnels en bois sur la Vienne et la Loire, avec un ancien pilote de chasse reconverti en marinier traditionnel, en maquettiste de bateaux ligériens au talent incroyable, en constructeur de bateaux à l’échelle 1:1 et même en historien aux connaissances insoupçonnables, qui m’ont inspiré. A vrai dire, la batellerie ne m’intéresse pas spécialement. Je n’en apprécie que le décor et seulement une partie du folklore qui s’y rattache et en aucun cas les petites querelles intestines inhérentes à ce microcosme où s’affrontent différentes chapelles. Je n’aime pas non plus les ayatollahs plus traditionnalistes que les puristes de l’authentique le plus orthodoxe.

Je dois également préciser qu’au fil des ans, les étudiants ont beaucoup changé. Leur profil n’est plus le même. En France, les formations environnementalistes se sont multipliées. Ce qui était encore un pari sur l’avenir au début est devenu un vrai débouché. Et les étudiants sont devenus plus « classiques » et ont moins de caractère. Il est aussi curieux de constater que selon les statistiques réalisées, en dehors des 5-6 premières promotions, très peu d’étudiants ont poursuivi en thèse, et même plus aucun actuellement.

Pour en revenir à l’anniversaire, j’avais dit oui à l’invitation, sans songer que c’était la veille des élections européennes. Nous sommes partis le vendredi soir et avons fait escale à Alençon, avant de terminer la route le lendemain matin. Nous sommes arrivés à Chinon sous la pluie et nous n’avons pas pu assister aux premiers discours des deux anciens maires de Chinon (en plus de l’actuel) qui avaient soutenu l’université de Tours dans son implantation chinonaise. A notre arrivée, se terminait le discours interminable du président de l’université, semble-t-il très bon pour s’écouter parler ou s’adonner à la drogue de l’autosatisfaction. Il y eut également des tables « rondes » d’anciens étudiants, d’intervenants, d’enseignants et de chercheurs. Nous avons aussi appris la nouvelle presque officielle de la transformation des formations en un département de l’école polytechnique de Tours, autrement dit la transformation en école d’ingénieur, un vieil espoir du directeur fondateur de la formation.

A part ça, j’ai été content de retrouver et de discuter avec pas mal de monde, dont certaines personnes que je n’avais pas revues depuis très longtemps. Toutefois, tout le monde n’était pas là, pour diverses raisons, mais aussi parce qu’il y avait eu, semble-t-il, des loupés dans les invitations.

Nous sommes sortis sur le quai sous la pluie.

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Lapéritif et le déjeuner étaient organisés sous forme dun casse-croûte champêtre tourangeau traditionnel dans la cour du centre universitaire, avant la visite des locaux (à l’origine, un ancien hôtel-restaurant dans une maison bourgeoise probablement de la fin du XIXe siècle), qui venaient juste d’être refaits de la cave au grenier. J’ai eu du mal à m’y reconnaître. Ce qui fut mon bureau était méconnaissable à part la porte conservée. Très belle restauration dans l’ensemble, mais il faut dire que cela menaçait ruine. Les étudiants, chercheurs et autres enseignants pourront désormais travailler dans de bonnes conditions.

Les locaux dans lesquels jai sévi plusieurs années (dont le plus grand édifice) restaurés également à lextérieur. Le parc arboré fait partie du domaine, en dehors des conifères à larrière.

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La journée était concomitante avec la fête de la batellerie. Nous aurions pu faire un tour de bateau, mais cela ne me disait rien. Nous avons profité de l’après-midi pour aller déposer nos affaires à l’hôtel et nous ravitailler en en rillons et rillettes de Tours (qu’on ne trouve guère ailleurs qu’en Touraine et pourtant bien meilleures que celles du Mans, qui ont cependant bien plus de succès commercial).

J’ai discuté avec certains responsables actuels de la formation, dont un Allemand, assez sympathique, mais qui semble plus préoccupé par la communication scientifique que par l’excellence des travaux scientifiques menés dans l’unité de recherche. Vérification faite les jours suivants, mes craintes sont hélas fondées. Nombreux sont les chercheurs qui publient des articles internationaux en respectant un certain standard de forme et de contenu, mais qui restent bien faibles voire entachés d’erreurs grossières quand on gratte un peu. C’est assez désespérant de voir combien le superficiel et le vaguement à peu près a pu prendre le pouvoir au sein de certaines unités de recherche. J’ai quand même fait une offre de services, mais il est peu probable que ces gens respectent leur parole.

Le soir, la pluie ayant complètement cessé, nous nous sommes retrouvés sous les chapiteaux pour un repas, bien agréable en face le château illuminé par le soleil couchant. Anniversaire oblige, furent apportées deux pièces montées de choux à la crème. Une journée néanmoins globalement positive qui m’a remis en mémoire tellement de choses que j’ai eu un mal fou à m’endormir.

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Le lendemain, j’avais envisagé de visiter le château que je n’avais pas revisité depuis mon premier passage à Chinon en 1992 (il faut dire que je l’avais devant les yeux presque en permanence).

En attendant l’ouverture des portes de la forteresse, nous visitons en vitesse deux églises.

L’église Saint-Etienne (XVe s.).

 

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La collégiale Sainte-Mexme (XIe s.)

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Comme je l’avais soupçonné aux dires de Calyste, il y a eu beaucoup de changements au château, même depuis notre dernier passage en 2007. Dans le logis royal, un étage a été reconstruit et des toits ajoutés. Comme nous avions peu de temps, nous n’avons pas suivi la visite guidée. Il y avait une exposition sur les templiers. Je pense que nous n’avons rien perdu au change par rapport à l’exposition sur les dragons qu’évoquait Calyste l’été dernier. En revanche, le système audiovisuel était défaillant à plusieurs endroits. L’heure étant tardive, nous n’avons pas visité la tour de l’horloge et nous sommes partis un peu en catastrophe si nous voulions rentrer en Flandre à temps pour voter.

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Une photo de « Lune » très calystéenne.

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Dans les oubliettes les plus profondes, le fantôme de Jacques de Molay.

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Au revoir à la cloche Marie Javelle.

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18 juin 2014

Brèves cornusiennes (26)

Hier soir, sur invitation du Préfet de l’Artois, réunion pour remplacer mon « boss », presqu’à des heures nocturnes, quasiment à la frontière avec la Picardie. Les études sur le futur canal Seine*Nord*Europe sont relancées, alors qu’on le croyait enterré et alors qu’aucune décision ministérielle (pour ne pas dire du niveau d’au-dessus) n’a été prise. Enfin, la nouvelle version du projet coûterait moins cher en général et bien moins cher pour le contribuable que ce soit maintenant ou plus tard (merci l’Europe dont la contribution passerait de 6 à 40 %). Au moins si cela se fait, on aura gagné ça, ce qui est déjà bien, sans toutefois sacrifier, visiblement, à la qualité. Côté environnement et biodiversité, cela risque d’être sensiblement équivalent, mais je ne maîtrise pas le dossier, qui du reste n’est pas abouti.


Aujourd’hui, colloque national parisien de restitution axé sur le « végétal local ». Je ne présentais rien cette fois, mais j’ai contribué. Je pensais être sérieusement emmerdé avec les grèves. A part le fait que je n’ai pas pris les trains initialement prévus (parti plus tôt, mais pas revenu plus tard), je n’ai eu aucun souci, et même moins qu’en temps normal, y compris dans le RER.


Sinon, aujourd’hui, c’était la pelle du 18 juin.

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19 juin 2014

Fleurs encore

Au jardin du bout samedi dernier.

Avec pour commencer, une petite cousine de ces Messieurs-dames les Rhododendrons : Vaccinium oxycoccos L. (Canneberge).

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A la maison ensuite.

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La plus importante inflorescence connue jusqu’alors de Lilium martagon L. (Lys martagon).

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Les dernières pivoines vanille-fraise.

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Le nouveau rosier ‘Line Renaud’ avec ses deux premières fleurs.

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J’aime beaucoup ce rosier (troisème année) que j’avais choisi un peu au pif et qui s’avère être une très bonne surprise. Les fleurs sont d’une grande tenue et vraiment énormes.

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28 juin 2014

Brèves cornusiennes (27)

Mes collègues de Rou*en vivent mal ce qui leur arrivent. Je le savais depuis un bon moment déjà, mais j’ignorais la réelle gravité de la situation. Eux n’ont pas su exprimer leur souffrance. Alors que je m’agaçais, avec d’autres, d’un certain manque de professionnalisme de leur part, j’ai pris conscience en creusant un peu de l’étendue du problème. En tant que délégué du personnel (oui, j’ai finalement été réélu, j’ai remué les choses, au départ un peu malgré moi, puis de façon plus directe. J’ai été à la fois un peu énervé et ému par leur situation. J’espère que le processus lancé permettra d’améliorer les choses.


Jeudi soir en sortant de mon bureau.

La fleur du Vladimir de Damas.

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Des roses botaniques.

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D’autres bricoles.

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Un jour de la semaine, le canard était toujours au jardin.

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Ce matin.

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4 juillet 2014

Vacances : départ imminent

D’abord une fleur de l’hémérocalle qui n’aura jamais autant fleuri que cette année. Cependant, je n’en apprécie guère la couleur.

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Ensuite, le dahlia dont j’avais oublié la couleur. Ça, je préfère.

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Il va pourtant bien falloir abandonner les floraisons à venir qui promettaient pourtant d’être abondantes pour aller retrouver ça (entre autres).

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26 juillet 2014

Réponses des aperçus de vacances

Voici donc les réponses en attendant des explications plus détaillées.

1) Gisant de Jean sans Peur aux palais des ducs de Bourgogne à Dijon (Côte d’Or).

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2) Église romane Saint-Symphorien de Touches à Mercurey (Saône-et-Loire).

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3) Fagus sylvatica L. (Hêtre) des anciennes haies plessées du sommet du mont Beuvray (où se situait la capitale éduenne Bibracte), Saône-et-Loire.

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4) Château de Digoine, Palinges (Saône-et-Loire)

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5) Lustre de la basilique du Sacré-Cœur de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire).

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6) Un daim dans le parc du château de Pierre-de-Bresse (Saône-et-Loire).

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7) Cuisinière à bois dans la cuisine du château de Rully (Saône-et-Loire).

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8) Carpe miroir de létang du dragon terrassé avant transformation en carpe farcie à la mode locale.

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14 avril 2014

Séjour nivernais (2 et fin)

La formation ne se déroulait pas à Nevers, mais débutait à une cinquantaine de kilomètres au nord-nord-est, dans un petit village. Le rendez-vous était donné dans un bistrot-restaurant. Après l’arrivée de tous les participants et le café d’accueil avalé, direction la salle des fêtes de la commune. Seule une femme était présente dans l’assemblée (le monde de la sylviculture semble très masculin dans l’ensemble). J’avais repéré un homme dont l’apparence me disait quelque chose, mais je ne voyais pas, alors je me suis dit qu’il devait ressembler à quelqu’un que je connaissais. En entrant dans la salle, cet homme m’interpelle, en me disant comme cela va à mon travail. Il a une veste avec le logo du Par*c nat*urel rég*ional d’Armo*rique. Je ne vois toujours pas, mais je lui dis que sa tête me disait quelque chose. En fait, nous avions fait du terrain ensemble à l’occasion d’une visite sur les falaises de Normandie (il travaillait pour le Conserv*atoire du lit*toral à l’époque). Le voir là paraissait tellement incongru, que mon cerveau a eu du mal à établir la connexion. Pas de véritable tour de table comme on le voit souvent et où chacun se présente et annonce les attentes du stage. Au lieu de cela, un questionnaire axé sur l’objet de la formation et rempli par petits groupes, ce qui a permis de faire un petit peu connaissance et de voir les sensibilités de chacun. Mon « armoricain », était aussi ici un peu en décalage (il était là pour savoir comment convertir une futaie résineuse sur lande dans les monts d’Arrée) puisque le reste du public était assez conforme à ce que je m’imaginais : techniciens et experts forestiers œuvrant principalement pour la forêt privée. Il y avait aussi un Danois.

Après les présentations théoriques, qui n’avaient rien de sorcier à mon niveau, même si je suis peu habitué à un certain vocabulaire ou à des sigles que j’étais le seul à oser réclamer le sens. Je me suis amusé par la suite sur le fait que certains venaient me demander si je comprenais le sens complet des exposés sur le terrain. Car évidemment, après avoir retenu quelques notions, la suite m’est apparue assez facile (je ne suis pas complètement néophyte en la matière). Il faut dire aussi que les intervenants ont été bons de mon point de vue.

Le repas fut pris dans le bistrot-restaurant, puis nous sommes partis sur le terrain, à plus d’une demi-heure de covoiturage de là. Le temps de discuter et de faire de la pédagogie avec un jeune forestier sur les peupleraies (oui, je connais quand même pas mal). Ce que nous avons vu sur le terrain était intéressant, mais on n’a fini une heure plus tard que prévu. Au revoir mon idée de passer par la cave de Pouilly-sur-Loire et me ravitailler en Pouilly-Fumé. Même punition le lendemain, alors que nous étions cette fois dans le sud de la Nièvre (près de Decize). Là aussi, j’ai été privé de Loire. Ce problème a été évoqué par la participante et je ne me suis pas gêné pour l’écrire dans l’appréciation du stage. C’était le seul point négatif, dû au fait que l’organisateur avait voulu trop en faire et les intervenants nous ont montré des choses un parfois carrément redondantes sur le terrain.

La matinée du jeudi était consacrée à un exercice au marteloscope. En fait, il s’agit d’une parcelle forestière où chaque arbre est numéroté (même les petits), mesuré et repéré sur plan. Le « jeu » consiste à opérer un martelage virtuel, autrement dit faire comme si on martelait les arbres qui « devaient » être abattus compte tenu de critères définis à l’avance et en faisant en sorte d’améliorer la qualité du peuplement et de favoriser le développement des arbres qui restent, petits et gros.

Quel bilan de ce stage ? Un public assez « haut de gamme » dans l’ensemble. Personnellement, je vais surtout en tirer le bénéfice d’une meilleure connaissance de la psychologie des forestiers et mieux comprendre leurs difficultés quand elles ne sont pas feintes. Je suis très satisfait de mon séjour.

Voici quelques images de ces chênaies acidiclines à acidiphiles. Cela commençait tout juste à débourrer dans le haut.

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J’ai péniblement eu le temps de dire bonjour à la cathédrale de Nevers, avant d’aller dans un restaurant recommandé par le Roue-tard le mercredi soir. A peine plus cher que les autres restaurants qui offre du tout venant, et autrement meilleur. Il s’agit du Gam*bri*nus.

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Après la formation, étape à Châlons-en-Champagne via Clamecy, Auxerre et Troyes (diable que c’était long) et arrivée le vendredi en fin de matinée à Lille où je devais intervenir en début d’après-midi sur les arbustes dans un colloque national.

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Cornus rex-populi
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